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Guerre civile en Syrie


Messages recommandés

il y a une heure, Teenytoon a dit :

Par contre si quelqu’un a accès à l’intégralité de l’article...

Suffit de demander, il y a toujours une solution :rolleyes:

Révélation

Armes chimiques en Syrie : Paris et Washington n’excluent pas une frappe conjointe

 

ALORS QUE LA TENSION MONTE entre Paris et Washington sur l’accord nucléaire iranien, un sujet pourrait opportunément rapprocher les deux capitales : une réplique militaire à l’usage d’armes chimiques par le régime syrien. Ce serait une nouvelle illustration de l’adage macronien du « en même temps » : on se déchire d’un côté, on s’embrasse de l’autre.

Dès les lendemains de son élection, Emmanuel Macron a explicitement fait des armes chimiques une « ligne rouge », se plaçant dans la logique de Barack Obama en 2013, contraint d’agir ou de se dédire. Le 2 mars dernier, l’Elysée parlait d’une « réponse ferme en cas d’utilisation avérée de moyens chimiques entraînant la mort de civils, en parfaite coordination avec nos alliés américains ». Selon le diplomate Michel Duclos, « la question d’une réaction à l’usage répété du chlore par les forces du régime syrien est sérieusement examinée à Washington ». « Ce n’est pas la voie que nous préférons, mais c’est une voie que nous sommes prêts à reprendre », menace l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Nikki Haley.

Jusqu’à présent, la ligne officielle de la France est que « la ligne rouge n’a pas été franchie », indique l’entourage du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian : « L’utilisation avérée comme arme de guerre n’existe pas, même si du chlore a été utilisé. » Depuis quelques jours, alors que la zone rebelle de la Ghouta est en passe d’être reprise par l’armée syrienne, le ton monte à Paris et à Washington. Profitant de l’affaire de l’ancien espion russe empoissonné en Angle- terre, la ministre des Armées, Florence Parly, rappelait mardi soir qu’« il ne saurait y avoir d’impunité pour ceux qui utilisent des armes chimiques ».

Déconfliction. La France et les Etats-Unis préparent-ils, ensemble, des frappes en Syrie, visant à « incapaciter » les utilisateurs syriens d’armes chimiques ? Si une telle planification existe probablement, elle est couverte par un très épais secret défense. Une opération de ce type avait été programmée fin août 2013, après les attaques au gaz neurotoxique contre la Ghouta, avant d’être annulée au dernier moment. Pour la France, deux scénarios sont possibles : une frappe de missiles de croisière Scalp par des Rafale, sans doute avec un raid en provenance de la France. Autre possibilité, qui serait une première pour la France : le tir du nouveau missile de croisière naval (MdCN) depuis une frégate en Méditerranée.

Sauf à jouer avec le feu, l’approbation au moins tacite des Russes – qui contrôlent l’espace aérien syrien et ont des troupes au sol – sera nécessaire, pour des raisons de « déconfliction ». Un tel accord n’est pas impossible : cela avait été le cas lors de la frappe américaine du 7 avril 2017 contre la base syrienne de Shayrat, après l’attaque chimique de Khan Cheikhoune. Dès mardi, le chef de l’état-major de l’armée russe Valéry Guerassimov, a prévenu que, « dans l’éventualité d’une menace sur la vie de nos soldats » déployés sur des sites en Syrie, « les forces armées russes prendront des mesures de représailles, à la fois sur les missiles et sur leurs lanceurs ».

Reste une sérieuse difficulté. Comme le dit Jean-Yves Le Drian, « la riposte française serait au rendez-vous si l’usage d’armes chimiques, faisant des morts, était constaté, vérifié, attribué. » Constaté, vérifié, attribué : les professionnels du renseignement consultés par l’Opinion savent que ce n’est pas simple. Ainsi, à l’été 2013, ni la DGSE, ni la DRM n’ont été capables d’« attribuer » avec certitude totale la frappe chimique contre la Ghouta. « Qui a décidé ? Bachar ? Son frère Maher ? Un échelon inférieur appliquant stupidement le manuel ? Nous n’avons pas su », assure un expert.

 

 

Modifié par Baba1
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Il y a 6 heures, ManuG a dit :

J'espère une guérilla dure contre l'armée turc occupante à coup d'EEI!

Pour apporter quoi ? Plus de sang et de larmes ?

C'est trop tard, le mal est fait, la Syrie est découpé en morceaux dépendant de support extérieurs (dépecés ?).

Le mieux serait que cette situation soit définitive avec fin des combats ... mais je suis certain qu'au contraire ce cirque va continuer pendant facile au moins 50 ans vu le retour d'expérience du passé.

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Erdogan souhaite ré implanter à Afrin ses vrais habitants... Et que personne ne dise que c'est du nettoyage ethnique !!!! C'est juste à but humanitaire !!! ( vaut mieux,visiblement, une zone tampon occupée par des milices islamistes pour assurer la sécurité de la Turquie) 

"La Turquie «n'a pas l'intention de rester à Afrine» " : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/19/97001-20180319FILWWW00118-la-turquie-n-a-pas-l-intention-de-rester-a-afrine.php

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Techniquement vu leurs ratios pourquoi ne sont ils pas intervenus dès le début du conflit ??!!...

il y a 35 minutes, g4lly a dit :

Il faut ajouter les 4000 terroristes de Daesh qu’affirme avoir tué la Turquie aussi ...

 

Modifié par NUBEALTIUS
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il y a une heure, Dino a dit :

1500 morts sur deux mois d'intenses combats ce n'est pas non plus délirant. C'est ce qu'annonce le  SOHR. Même les kurdes reconnaissent 800 morts. 

apparement la majorité des morts seraient du aux frappes aeriennes turques sur les positions des ypg ainsi que l'attaque des différents convois qui se rendaient a Ifrin. on parle plus de 400/500 morts pour les combats directs.

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il y a 3 minutes, Baba1 a dit :

L'OSDH n'est pas une source systématique et extrêmement fiable, attendons les études post-conflit pour avoir de vrais bilans.

Sur le lien que j'ai partagé, l'auteur du Twitt qui partage ce lien précise bien : "sous réserve". 

 

 

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A lire ce document ... les "kurdes" ont plus l'air organisés que divisé ... du moins au niveau national.

Le fait que les "kurdes" socialiste de Syrie et de Turquie ne copine pas du tout avec les kurdes conservateur - le PDK - d'Irak n'est pas nouveau ... pas plus que les kurdes d'Irak - du moins le PDK - n'ont laissé crever les minorité du nord lors de la pousser Daeshienne.

Rien de bien nouveau ... ni de bien secret.

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il y a 3 minutes, NUBEALTIUS a dit :

Sacré trouvaille de Georges Malbrunot ....une fuite digne du watergate

Effectivement. 

Néanmoins je pense que dans le contexte de la guerre contre Daesh, on aïs pas eu les c......s de couper les ponts avec l'Empire Ottoman vu son jeu trouble et calculateur via Daesh et tout les groupes islamistes... 

Idem via d'autres pays... 

Alors on va me dire plus facile à dire qu'à faire, il y a le real politik... 

Néanmoins rien n'empêche qu'on isole ce pays, qu'on le vire de l'OTAN... 

On attend quoi ? 

Qu'ils nous la fassent encore plus à l'envers ? 

Alors sans être naïf sur la réalité kurde (division et multiple intérêts qui ne sont pas commun), je pense qu'il fallait être présent avec les kurdes qui avaient combattu Daesh, et faireface aux turcs... 

La on a montré qu'on reculé face aux ambitions turques... 

Donc moi je vous le dis... On a perdu plus qu'on peut le penser dans cette affaire kurde par rapport aux turcs... 

 

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Et ce n'est rien par rapport au lobbying en cours de la part de la turquie d'un point de vue économique . La dernière tournée de Erdogan lui a bien permis de casser du sucre sur la france pour être poli...

Visiblement l'opération " rameau d'Olivier " pourrait avoir des ramifications en Irak :

"Nettoyer le Sinjar du PKK"

Le chef de l'État turc a également évoqué lundi une possible opération dans le nord de l'Irak, si le gouvernement central à Bagdad tardait à agir contre les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui y disposent de bases arrières et de camps d'entraînement.

"Si vous devez le faire, faites le. Si vous n'êtes pas en capacité de le faire, alors, une nuit, nous pourrons soudainement entrer dans le Sinjar pour le nettoyer du PKK", a déclaré M. Erdogan.

"Nous l'avons déjà dit au gouvernement central irakien. Si cette affaire traîne davantage, alors il y aura un nouveau 'Rameau d'olivier' là-bas", a assuré le président turc.

https://www.google.fr/amp/s/amp.france24.com/fr/20180319-turquie-syrie-afrin-erdogan-promet-elargir-offensive-autres-villes-kurdes-ypg-"Les USA critiquent la Turquie pour ses opérations à Afrine en Syrie" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/19/97001-20180319FILWWW00205-les-usa-critiquent-la-turquie-pour-ses-operations-a-afrine-en-syrie.php

Pendant ce temps les UsA :

"Les USA critiquent la Turquie pour ses opérations à Afrine en Syrie" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/19/97001-20180319FILWWW00205-les-usa-critiquent-la-turquie-pour-ses-operations-a-afrine-en-syrie.php

 

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Ca a l'air assez tendu au nord d'Alep ... des rumeurs parle de forces loyalistes ayant fait mouvement sur Tal Rifat ... des forces qui étaient en attente a Nubl et Zarhaa ... sauf que c'est la énieme fois qu'on entend la meme rumeur.

Pendant ce temps là le rameau d'olivier étend son ombre lentement mais sûrement sur le nord d'Alep ... plusieurs villages ont été "pris" par les turcs.

Ce qui est étonnant c'est que pour le moment on a une sorte de status quo sur la zone de Minagh, Tal-Rifat ...

Des rumeurs - Al-Jazeera - aussi comme quoi les loyalistes de l'ouest Alep ... ont bombardé au la rocket Grad le poste d'observation turc d'Anadan.

Hmemeim AB aurait été a nouveau visée par des drones kamikazes rebelles.

JaI relancerai une offensive de Douma vers Harasta ... suite a l'échec des négociation avec les loyalistes.

La Turquie aurait emprisonné plus d'une centaine de FSA qui auraient pillé la ville d'Afrin.

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Ca va être très compliqué pour les loyalistes, avec leurs vieux coucous,  d'empêcher les turcs de conquérir ce qu'ils veulent en Syrie. Les russes vont juste regarder. Les USA n'ont pas bougés pour les kurdes, alors pour les loyalistes ca serait presque une benediction de voir les turcs s'en charger, ils rameneront les gentils rebelles à Alep. A moins de préparer une guérilla avec des pièges et autres pour faire du bodycount et espérer une réaction de l'opinion publique turque, une sorte d'"operation Gladio", mais les loyalistes sont pas rodés à ça.

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Dans la plus pure tradition ...

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Quote

La statue de Kawa le forgeron, pourfendeur de tyrans, détruite à Afrine

La statue de Kawa le forgeron, héros mythologique adulé par les Kurdes, déboulonnée à Afrine après la prise de cette ville du nord-ouest de la Syrie par les forces turques et leurs supplétifs syriens, le 18 mars 2018.

En s'emparant dimanche de la ville d'Afrine, dans le nord-ouest de la Syrie, des combattants participant à l'offensive turque ont concentré leur colère sur un homme hors du commun: Kawa le forgeron, dont la statue a été déboulonnée.

Qui est ce héros mythologique adulé par les Kurdes, et que symbolise-t-il?

- Défier le tyran -

Kawa le forgeron, en référence à sa profession, est un héros adoré des Kurdes qui, selon la légende, a pris la tête d'une révolte contre un roi tyrannique.

Son nom est aujourd'hui étroitement associé aux célébrations de Norouz, le nouvel an kurde, organisé le 21 mars pour marquer l'arrivée du printemps.

Dimanche, sa statue sur une place d'Afrine, le représentant marteau à l'épaule, a été mise à bas et réduite en morceaux par des combattants qui venaient de prendre le contrôle de la ville kurde.

D'après le mythe, alors que le tyran réclamait la mort de deux jeunes hommes par jour, le valeureux forgeron a rassemblé tous les jeunes hommes dans les montagnes environnantes. Il leur a fabriqué des épées et le groupe a attaqué le palais du roi et l'a incendié.

Kawa avait donné le signal de l'assaut en allumant un feu, symbole sacré jusqu'à ce jour chez les Kurdes.

La légende a été rapportée au fil des siècles et reprise par différents peuples, notamment par les Perses.

- Norouz -

Dans l'imaginaire kurde, la figure de Kawa le forgeron symbolise notamment "le dur labeur", mais aussi "la liberté, l'émancipation de l'esclavage, la révolte contre l'injustice et la tyrannie", indique à l'AFP le chercheur et historien kurde Fares Othmane.

La destruction de la statue "est une agression contre tout ce qu'il symbolise et le retour à la tyrannie, l'ignorance et l'obscurantisme", souligne-t-il.

Le nom de Kawa le forgeron revient régulièrement dans les chants folkloriques kurdes, mais aussi dans les histoires et les contes transmis de génération en génération.

La destruction de la statue a provoqué la colère des Kurdes, qui ont partagé sur les réseaux sociaux les images du drame, soulignant qu'il intervenait trois jours seulement avant le nouvel an kurde Norouz.

Lors de ces célébrations, les Kurdes revêtent leurs habits traditionnels fleuris, et brûlent des petits feu -à l'instar de Kawa.

- Incidents similaires -

Depuis le début en 2011 du conflit qui ravage la Syrie, plusieurs statues ont été détruites par les belligérants, en particulier les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) qui s'en sont pris aux joyaux de l'antiquité en Syrie et en Irak voisin.

En octobre 2013, dans la ville de Raqa (nord), des jihadistes qui devaient plus tard former l'organisation EI ont détruit une statue du célèbre calife abbasside Haroun al-Rachid, y voyant une "idole".

Et des combattants de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda ont décapité en février 2013 la statue d'un célèbre poète et philosophe de l'époque abbasside, Abou al-Alaa al-Maari, dans sa ville natale de Maaret al-Noomane (nord-ouest).



(©AFP / 19 mars 2018 20h13)

 

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Après Afrine, Erdogan promet d'élargir l'offensive à d'autres zones kurdes en Syrie

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est engagé lundi à élargir dans le nord de la Syrie une offensive lancée contre une milice kurde, au lendemain de la conquête de la ville d'Afrine, largement désertée et théâtre de scènes de "chaos".

Ankara n'a jamais caché son hostilité face à l'autonomie de facto acquise par les Kurdes de Syrie dans de vastes territoires près de la frontière turque, à la faveur du conflit meurtrier et complexe qui ravage la Syrie depuis 2011.

Les forces proturques ont conquis dimanche la grande ville d'Afrine, dans le cadre d'une offensive lancée le 20 janvier par Ankara avec des supplétifs syriens dans le nord-ouest de la Syrie.

Vidée de ses dizaines de milliers d'habitants, la cité a été le théâtre de scènes de pillage.

"En prenant le contrôle de la ville d'Afrine, nous avons laissé derrière nous l'étape la plus importante de l'opération", a déclaré lundi M. Erdogan lors d'un discours à Ankara.

"Maintenant, après (Afrine), nous allons poursuivre ce processus jusqu'à la destruction totale de ce corridor constitué de Minbej, Aïn al-Arab (nom de Kobané en arabe), Tal Abyad, Ras al-Aïn et Qamichli", a-t-il martelé.

Son offensive vise la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), classée "terroriste" par les autorités turques, mais allié précieux de Washington dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

M. Erdogan avait déjà menacé d'élargir l'opération vers Minbej, à une centaine de km à l'est d'Afrine, mais où sont stationnées des troupes américaines, qui continuent de soutenir les combattants kurdes dans la lutte contre l'EI.

Zone d'influence' turque -

Les violences à Afrine ont poussé à l'exil quelque 250.000 civils, a souligné l'OSDH, selon qui plus de 1.500 combattants kurdes ont été tués, ainsi que 400 rebelles alliés à la Turquie. Ankara a fait état de 46 soldats tués dans ses rangs.

La conquête d'Afrine constitue un tournant pour Ankara, qui consolide son rôle dans une guerre complexe opposant sur plusieurs fronts des belligérants soutenus par des puissances étrangères.

"C'est une grande victoire pour Erdogan", estime l'analyste Fabrice Balanche, confirmant que la Turquie construit "une zone d'influence dans le nord" syrien.

"Le rêve d'autonomie des Kurdes s'effondre. Les YPG vont se faire écraser par la Turquie (...)", assure ce spécialiste de la Syrie.

Lundi à Afrine, de nouveaux pillages ont été menés par des combattants syriens pro-Ankara, selon un correspondant de l'AFP et l'OSDH. "C'est le chaos généralisé", a ajouté l'ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources sur le terrain.

La veille déjà, des correspondants de l'AFP avaient vu des magasins saccagés, des combattants chargeant pêle-mêle dans des pick-up cartons de nourriture, chèvres, couvertures et même des motos, avant de quitter la ville.

Les forces turques et leurs supplétifs syriens mènent des opérations de déminage dans la ville, selon l'OSDH.

Il n'y a pas de place pour des "bandits de grands chemins" parmi les rebelles, a dénoncé Khaled Khoja, ancien chef de la Coalition nationale syrienne, principale formation de l'opposition en exil.

- Bombardements sur Douma -

Entré dans sa huitième année, le conflit syrien a tué plus de 350.000 personnes depuis 2011 et fait des millions de réfugiés et de déplacés.

Sur un autre front, dans la Ghouta orientale, le régime syrien a reconquis plus de 80% du dernier fief rebelle aux portes de Damas, à la faveur d'une offensive soutenue par son allié russe.

Un mois jour pour jour après le début de cette opération, le président Bachar al-Assad s'est rendu sur place, auprès de troupes du régime.

Sur les réseaux sociaux, la présidence a publié dimanche une série de vidéos le montrant en tenue décontractée, lunette de soleil et col de chemise ouvert, au volant de sa voiture pour se rendre dans la Ghouta.

Au lendemain de cette visite, le pilonnage du régime s'est poursuivi comme à l'accoutumée. Au moins 20 civils ont ainsi été tués en 24h à Douma, la plus grande ville de la Ghouta orientale encore tenue par les rebelles, selon l'OSDH.

Un correspondant de l'AFP a vu dans la nuit deux secouristes chercher de possibles survivants ensevelis sous les décombres, le tout à la lumière de petites lampes torches, qui viennent à peine briser l'épaisse obscurité.

Depuis le 18 février, les bombardement ont tué plus de 1.400 civils, dont 281 enfants, d'après l'OSDH.

Pour échapper aux bombardements et à la mort, près de 70.000 personnes ont fui les territoires rebelles ces derniers jours.

Face au bain de sang en Syrie, la communauté internationale reste impuissante.

S'entretenant lundi avec le président Vladimir Poutine, tout juste réélu, le président français Emmanuel Macron "a appelé la Russie à faire ses meilleurs efforts pour que cessent les combats et les pertes civiles" en Syrie.



(©AFP / 19 mars 2018 17h34)

 

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