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Guerre civile en Syrie


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Au fait, je pense que les gens vont me détester (Si ce n'est pas déjà le cas...  ) si je continue à aller dans le sens opposé de ce que tout le monde a l'habitude d'entendre...

Nope, c'est documenté, contradictoire, ça déconstruit la propagande occidentale, donc intéressant.

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Les US sont les spécialistes des vetos contre les résolutions visant de trop prés Israël, si ca peut t'aider.

Y a justement un peu trop de resolutions visant Israel, si ca ne tenait qu'aux 22 etats de la ligue arabe et a certains etat de la conference islamique, Israel serait exclus de l'ONU depuis longtemps. Je ne parle meme pas du conseil des droits de l'homme de l'ONU (ou la Libye de Kadhafi, la Syrie de Assad et l'Arabie Saoudite ont siege) ou la moitie des resolutions condamnent Israel (je crois pas que les israeliens representent la moitie de la population mondiale ou la moitie des violations des droits de l'hommes commises chaque annee).
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NATO Versus Syria: NATO Clandestinely Engaged in Syrian Conflict

CIA Analysts Skeptical Regarding March to War

by Philip Giraldi

Global Research, February 4, 2012

The American Conservative - 2011-12-19

Americans should be concerned about what is happening in Syria, if only because it threatens to become another undeclared war like Libya but much, much worse. Calls for regime change have come from Secretary of State Hillary Clinton, who several weeks ago predicted a civil war.

That is indeed likely if the largely secular and nationalist regime of Bashar al-Assad falls, pitting Sunni against Shia against Alawite. Indigenous Christians will be caught in the meat grinder. Ironically, many of the Christians in Damascus are Iraqis who experienced the last round of liberation in their own country and had to flee for their lives.

NATO is already clandestinely engaged in the Syrian conflict, with Turkey taking the lead as U.S. proxy. Ankara’s foreign minister, Ahmet Davitoglu, has openly admitted that his country is prepared to invade as soon as there is agreement among the Western allies to do so. The intervention would be based on humanitarian principles, to defend the civilian population based on the “responsibility to protect” doctrine that was invoked to justify Libya. Turkish sources suggest that intervention would start with creation of a buffer zone along the Turkish-Syrian border and then be expanded. Aleppo, Syria’s largest and most cosmopolitan city, would be the crown jewel targeted by liberation forces.

Unmarked NATO warplanes are arriving at Turkish military bases close to Iskenderum on the Syrian border, delivering weapons from the late Muammar Gaddafi’s arsenals as well as volunteers from the Libyan Transitional National Council who are experienced in pitting local volunteers against trained soldiers, a skill they acquired confronting Gaddafi’s army. Iskenderum is also the seat of the Free Syrian Army, the armed wing of the Syrian National Council. French and British special forces trainers are on the ground, assisting the Syrian rebels while the CIA and U.S. Spec Ops are providing communications equipment and intelligence to assist the rebel cause, enabling the fighters to avoid concentrations of Syrian soldiers.

CIA analysts are skeptical regarding the march to war. The frequently cited United Nations report that more than 3,500 civilians have been killed by Assad’s soldiers is based largely on rebel sources and is uncorroborated. The Agency has refused to sign off on the claims. Likewise, accounts of mass defections from the Syrian Army and pitched battles between deserters and loyal soldiers appear to be a fabrication, with few defections being confirmed independently. Syrian government claims that it is being assaulted by rebels who are armed, trained, and financed by foreign governments are more true than false.

In the United States, many friends of Israel are on the Assad regime-change bandwagon, believing that a weakened Syria, divided by civil war, will present no threat to Tel Aviv. But they should think again, as these developments have a way of turning on their head. The best organized and funded opposition political movement in Syria is the Muslim Brotherhood.

Philip Giraldi, a former CIA officer, is executive director of the Council for the National Interest.

http://globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=29072

Je ne connais pas ce site, je ne sais pas ce que ca vaut, mais les pincettes sont de rigueur.

Syrie: l'axe Chine-Russie contre le reste du monde ?

Régis Soubrouillard - Marianne | Mardi 7 Février 2012 à 12:01

Image IPB

Après le vote contre la résolution de l'ONU sur la Syrie et les abus occidentaux sur l'interprétation de la résolution de l'ONU sur la Libye, l'axe Chine-Russie se renforce pour proposer une alternative diplomatique à la vision hégémonique des Etats-Unis. Mais pendant le blocage diplomatique, en Syrie, les massacres continuent.

Ni Pershing, ni SS-20 déployés à l’horizon. En revanche, c’est un temps diplomatique glacial qui s’est abattu sur le building de l’ONU ce week-end après le vote sur la résolution contre la Syrie.

Des allures de guerre froide ? Certains observateurs avaient prévu cette redistribution des cartes depuis un moment. Professeur en relations internationales, auteur en 2008 du livre La guerre au XXIème, un ouvrage spécialisé considéré comme l’un des plus importants de la décennie, Colin Gray n’excluait pas cette hypothèse : un axe sino-russe « dans le but de rabattre l’hégémonie américaine » et déclencher une nouvelle guerre froide.

La Russie et la Chine ont expliqué lundi leur veto commun à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à écarter du pouvoir le président Bachar al Assad par leur souci de ne pas prendre parti dans la guerre civile en Syrie. Au final, treize des quinze membres du Conseil de sécurité ont approuvé la résolution. Moscou, qui avait déjà brandi, avec Pékin, son veto à une résolution sur la Syrie en octobre, a justifié sa décision en assurant que le texte n’était pas assez «équilibré». Depuis une conférence sur la sécurité à Munich, le ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, ajoutait même que le texte aurait pu provoquer «une guerre civile en Syrie».

« Nous avons déclaré à maintes reprises que nous ne défendions pas al-Assad, mais le droit international » a expliqué le ministre russe. « Grosso modo, il reste deux problèmes. Le premier concerne son caractère unilatéral et le refus d'évaluer objectivement les exactions des groupes armés qui provoquent la violence »  a déclaré Sergueï Lavrov. « Il s’agit des mouvements antigouvernementaux qui intimident les civils, s’efforcent de créer une crise dans le secteur des services, interdisent au personnel des établissements publics de travailler et commettent des vols », a-t-il expliqué. De plus, la résolution exige du régime de retirer immédiatement les unités militaires des petites et grandes villes. Le second problème, selon le chef de la diplomatie russe, est l’exigence de la démission du président Bachar al-Assad.

De son côté, c’est moins par une position ferme et précise sur la question syrienne que par un soutien aux amendements russes que le chef de la délégation chinoise à l’ONU à expliquer la position de son pays : « La Chine soutient les amendements proposées par la Fédération de Russie », a déclaré Li Baodong pendant la réunion du Conseil de sécurité.

Dans un éditorial publié lundi, le Quotidien du peuple, qui reconnaît que « la situation en Syrie continue de se détériorer et (que) le nombre de victimes civiles continue de s'accroître », souligne que les exemples récents en Libye, en Afghanistan et en Irak démontrent l'erreur que constituerait un changement forcé de régime à Damas.

« La Libye constitue un cas d'étude négatif », écrit le Quotidien du peuple. « L'Otan a abusé de la résolution du Conseil de sécurité sur l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne et a fourni une aide militaire directe à une partie engagée dans la guerre de Libye ».

Le rejet du projet de résolution soutenu par la Ligue arabe est surtout la conséquence directe de l’intervention occidentale en Libye, où les deux pays qui s’étaient abstenus, avaient eu plus que le sentiment d’avoir été pris pour les dindons de la farce Otanienne. La « victoire » libyenne, principal obstacle à une sortie de crise par le haut en Syrie ? 

« Les Chinois, qui n'avaient pas mis leur veto à la résolution sur la Libye en mars 2011, ont eu le sentiment de s'être fait rouler. Ils pensaient avoir donné leur accord pour la paix, par pour enclencher une guerre » explique dans Libération le sinologue Jean-Luc Domenach  « Ensuite, il ne faut pas oublier l'habitude chinoise de fonctionner en couple avec les Russes. Quand les Russes prennent les devants, ils se mettent dans leurs roues. Par ailleurs, ils estiment qu'on ne se débarrasse pas comme ça d'un dictateur. Enfin, ils n'ont pas d'hostilité particulière à l'encontre des alaouites [communauté proche du chiisme dont est issu Bachar al-Assad, ndlr]. Tous ces facteurs s'additionnent. Le but étant d'engranger un maximum de gain pour un minimum d'engagement ».

L'IMPUISSANCE DE LA PUISSANCE

Au point de se demander même comment nos brillants stratèges qui se vantent souvent d'avoir plusieurs coups d'avance n'avaient pas entrevu qu'outrepasser la résolution 1973 de l'ONU sur la Libye conduirait à froisser sérieusement les diplomaties russes et chinoises jusqu'à en affaiblir considérablement et durablement le rôle de l'ONU. De quoi méditer sur les effets contre-productifs de l'ingérence et « l'impuissance de la puissance », selon l'expression du chercheur en relations internationales Bertrand Badie qui pointait l'incapacité des grandes puissances à éteindre les conflits périphériques, et expliquait en quoi les victoires d'aujourd'hui (Libye) sont parfois les défaites de demain (Syrie)... 

Si le partenariat stratégique actuel reflète l’incapacité pour la Chine et la Russie de contrebalancer le pouvoir américain, la crise syrienne offre néanmoins à la Russie comme à la Chine une fenêtre de tir diplomatique pour afficher fermement une volonté commune de contester l’hégémonie de la première puissance mondiale et approfondir leurs relations ambigües entre concurrence et convergence ainsi qu'exposer une vision du monde alternative: « La fin des grandes tendances » selon Hubert Védrine qui désignait là la fin du monopole occidental sur le monde. 

Auteur d’un rapport sur le rapprochement sino-russe en 2008, le commandant de l'armée de l'air Sébastien Fontaine écrivait que  « la Russie et la Chine partagent une vision commune à propos de la nature des relations entre tous les pays du monde. En l’occurrence, le principe d’indépendance nationale, qui se caractérise par le droit à la souveraineté de chaque pays et l’intégrité territoriale sont considérés comme des conditions fondamentales pour l’équilibre international. Indirectement, ils souhaitent former une alternative à la vision hégémonique des Etats-Unis, afin de pouvoir contrer la stratégie d’influence américaine à travers le monde ».

Par delà les questions de stratégie et l'impasse diplomatique, en Syrie, les massacres continuent. Au moins 69 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lundi notamment dans le bombardement de Homs par le régime qui prenait également d'assaut Zabadani, près de Damas, selon des militants.

La Maison Blanche a affirmé lundi que ceux qui parient sur la solidité du régime du président Bachar al-Assad perdraient, dans une claire mise en garde à la Chine et à la Russie. L'heure n'est pas au réchauffement diplomatique.

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Paris a décidé de rappeler son ambassadeur, pour consultation. «Face à l'aggravation de la répression menée par le régime de Damas contre sa population, les autorités françaises ont décidé le rappel de l'ambassadeur de France en Syrie», a indiqué à la presse Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay.

(AFP)

Pendant ce temps, les bombardements continuent : "les forces de sécurité ont de nouveau pilonné plusieurs quartiers de la ville de Homs, l'un des principaux foyers de la contestation dans le pays où 95 civils ont péri sous les bombes la veille. «Il n'y a pas d'électricité et toutes les communications avec le quartier ont été coupées» a déclaré Mohammad al Hassan, un militant d'opposition.".

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, est arrivé à Damas ce mardi matin, afin de s'entretenir avec le président al-Assad. La Russie avait annoncé dimanche la venue de son émissaire en Syrie pour évoquer la mise en place rapide de «réformes démocratiques indispensables».

Mouais... j'y crois pas des masses aux réformes démocratiques !  =(

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ça chauffe, ça chauffe sur le plan diplomatique / international

La France, l'Italie et l'Espagne ont rappelé leur ambassadeur en Syrie

http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/07/01003-20120207ARTFIG00342-syrie-homs-pilonnee-une-centaine-de-civils-tues-lundi.php

Golfe: ambassadeurs syriens expulsés

Dans un communiqué, le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) demande aux ambassadeurs de Syrie de "quitter immédiatement" les six pays membres du groupement régional, dont l'Arabie saoudite est le chef de file, et annonce le rappel des ambassadeurs des pays membres de Damas.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/07/97001-20120207FILWWW00484-pays-du-golfediplomates-syriens-expulses.php

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quelqu'un sait il comment sont comptabiliser les morts dans ce genre de crise ?

parce que ce matin sur FranceInter, le journaliste disait qu'il fallait rester méfiant avec les chiffres communiqués. Il citait en exemple le cas libyen, où l'on annonçait "déjà 6000 morts de civils" pour justifier la résolution et notre intervention, alors que dans les faits il y en avait plus de 10 fois moins...

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Ya qu'à voir la video de Hk plus haut pour bien se rendre compte, que ca manipule les chiffres à toute berzingue.

A tel point, que ca en perd presque toute crédibilité, des deux côtés, et rend cette crise syrienne juste pénible.

J'étais pas pour l'intervention en lybie => bien mal m'en a pris puisque ca a bien aidé pour placer le raffy ;)!

Alors peut etre devrions nous intervenir en Syrie, pour placer des VBCI, des Leclercs, des CAESAR ou replacer notre raffy..

Parce que intervenir pour autre chose, franchement ca me blazzzzzze..

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(AFP) "Le sénateur américain et candidat républicain à la présidentielle de 2008, John McCain, a appelé mardi 7 février les Etats-Unis à envisager 'toutes les options, y compris celle consistant à armer l'opposition'. Le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, a toutefois rétorqué que la Maison Blanche n'examinait 'pas cette option à l'heure actuelle.' 'Nous ne pensons pas que ce soit la bonne solution de faire entrer davantage d'armes en Syrie', a quant à elle estimé la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland."

Pour les républicains, la solution a tous les problèmes c'est un flingue !  =)

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L'aide, pas du tout désintéressée, de la russie au régime Syrien.

Plus que jamais, le drapeau russe flotte aux côtés du fanion syrien à l'entrée de la base navale de Tartous, sur la côte méditerranéenne, ultime tête de pont de Moscou au Moyen-Orient. «Ces derniers mois, de nombreux coopérants de la marine russe ont été envoyés sous couverture en Syrie, rapporte un expert militaire français au Moyen-Orient, mais il s'agit de conseillers militaires et d'agents du renseignement, qui ont été dispersés dans l'armée, les services de sécurité et certains ministères à Damas.» Objectif: influer sur la crise provoquée par la répression sanglante d'un soulèvement, qui menace le pouvoir du président Bachar el-Assad, leur dernier allié au Moyen-Orient.

«Sur le terrain face aux insurgés, Bachar n'avance pas sans un aval russe», affirme un homme d'affaires franco-syrien en contact avec la hiérarchie sécuritaire à Damas.

(...)

En échange de son soutien indéfectible, illustré par le veto opposé durant le week-end à une résolution onusienne condamnant Damas, Moscou réclamerait la réouverture d'une station d'écoutes que les Soviétiques possédaient du temps de la guerre froide sur le mont Qassioun, qui domine la capitale syrienne. Cette exigence sera au centre des entretiens qu'auront mardi à Damas Bachar el-Assad et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, flanqué de son chef du service de renseignements extérieurs Michaïl Fratkov.

Les analystes les plus optimistes estiment que les Russes pourraient tenter d'entreprendre un «démantèlement contrôlé» du régime Assad, «une transition contrôlée vers un nouveau régime dépouillé d'Assad, mais édifié autour des loyalistes de la dynastie Assad», selon Shashank Joshi du Royal United Services Institute.

La Russie est soupçonnée d'avoir récemment livré des batteries antiaériennes à Damas, qui redoute des bombardements de l'Otan. Moscou a également conclu un accord de 550 millions de dollars portant sur la livraison de 36 avions d'entraînement et d'attaque légers Yak-130, mais la première fourniture n'a pas encore eu lieu. La coopération sécuritaire n'est pas la seule à avoir été renforcée. Depuis quelques semaines, des experts russes encadrent la réorganisation du Baas, le parti unique au pouvoir, qu'un Congrès général doit entériner le mois prochain. «Les Syriens sont en train de transférer des pouvoirs et de l'argent de l'État ou de certaines administrations vers un nouveau Baas, qui doit être en position de force lorsqu'Assad annoncera théoriquement en mars l'ouverture au multipartisme», avertit un observateur libanais.

Un peu comme les ex-Soviétiques l'avaient fait avec le PC à la chute du communisme à Moscou. «Les Russes pensent qu'ils sont bien placés pour piloter la transition. Ils ont instruit les généraux syriens. Ils ont eux aussi basculé d'un système totalitaire à un faux multipartisme», ajoute l'observateur. Avec ou sans Bachar? Ils paraissent en tout cas les mieux placés pour fomenter un coup d'État parmi les généraux alaouites, qui encadrent l'armée. Si un jour ordre leur était donné d'agir.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/06/01003-20120206ARTFIG00721-syrie-des-militaires-russes-omnipresents.php

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Anonymous, ce ne sont pas que des actions contre la fermeture de Megaupload, ACTA ou SOPA. Le collectif fait chaque jour un peu plus parler de lui. Aujourd’hui, ils se sont introduits dans les serveurs mails du Ministère syrien des Affaires présidentielles. Si aucun document confidentiel n’a été dévoilé, les mots de passe étaient quant à eux franchement plus surprenants.

Les pirates ont réussi à accéder à près de 78 comptes de membres du cabinet de Bachar al-Assad. Le journal israélien Haaretz fait état de plusieurs échanges de mails usurpés. Rien de fou n’a donc été découvert, rien qui entrave la sécurité ou quoi que ce soit fournissant des informations secrètes, en revanche un extrait libéré par le Haaretz a attiré l’attention des médias américains.

A été mis en ligne, l’échange entre Sheherazad Jaafari, attachée de presse du gouvernement syrien à l’Onu et Luna Chebel, une ex-journaliste d’Al-Jazeera devenue une de ses conseillères. Il s’agit principalement de recommandations à faire au président syrien avant son interview avec Barbara Walters (ABC) en date de décembre 2011.

« Les américains ne s’intéressent pas vraiment à ces réformes. Ils ne vont pas les comprendre et ne sont pas intéressés à le faire. Aussi, une brève mention des réformes effectuées au cours des derniers mois est amplement suffisante ».

Une comparaison est par la suite effectuée entre les répressions syriennes et le mouvement Occupy Wall Street. Deux évènements qui sont sans commune mesure en termes de violences et de condamnations. L’attachée de presse écrit :

« Il est extrêmement important et utile de mentionner que des ‘erreurs’ ont été commises au début de la crise parce que nous n’avions pas une force de police suffisamment organisée. L’opinion américaine peut facilement être manipulée si elle entend que des erreurs ont été certes réalisées, mais que nous sommes maintenant en train de les réparer. Il convient de mentionner les évènements de Wall Street et la façon dont les forces de l’ordre ont stoppé les manifestations avec des hommes, des chiens et des coups. »

Le dernier message est du même acabit,

« Ils pensent que le bain de sang est perpétré par des attaques gouvernementales contre des civils innocents et des manifestants pacifiques. Il faut faire mention des groupes armés. Nous pouvons nous servir d’articles américains et britanniques pour prouver qu’il y a des groupes armés »

Au final – en occultant ces propos assez ahurissants - ce qui est complétement dingue, ce sont les sécurités qui étaient dédiées aux comptes hackés. Les plus hauts dirigeants se sont faits pirater … Sur les 78 victimes, 35 possédaient le même mot de passe, en l’occurrence, il s’agissait de : « 12345 ».

http://www.gizmodo.fr/2012/02/08/78-comptes-de-dirigeants-syriens-hackes-par-les-anonymous.html

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L’Union européenne a dépêché au Liban et en Jordanie des experts chargés de préparer l’évacuation de milliers d’Européens résidant en Syrie, au cas où cela deviendrait nécessaire.

Face à l’intransigeance du régime syrien, face à la répression qui continue et s’accentue, l’Union européenne a dépêché une équipe d’experts chargés de préparer le rapatriement des quelques milliers d’Européens résidant en Syrie, mais aussi de ressortissants de pays tiers. Au cas où cela deviendrait nécessaire.

Parallèlement, les pays européens préparent un nouveau train de sanctions contre Damas, qui pourraient être approuvées à la fin du mois.

Parmi les idées avancées, la suspension de tous les vols commerciaux avec la Syrie, un gel des avoirs en Europe de la Banque centrale syrienne, un embargo sur certaines exportations syriennes comme le phosphate qui joue un rôle important pour l’économie du pays, ou encore l’interdiction du commerce d’or et de métaux précieux avec la Syrie.

L’Europe a déjà imposé un embargo sur les ventes d’armes et l’interdiction d’importer du pétrole brut syrien. Des sanctions touchent également directement près de 150 personnes et organisations proches du régime al-Assad.

Depuis le début de la révolte du peuple syrien, à la mi-mars 2011, la répression sanglante menée par les forces de sécurité aurait fait plus de 6.000 morts, selon certaines sources.

Depuis cinq jours, la ville de Homs est la cible de pilonnages intenses, des dizaines de personnes y auraient été tuées au cours des dernières heures.

http://www.franceinfo.fr/europe/l%E2%80%99ue-prepare-l%E2%80%99evacuation-de-milliers-d%E2%80%99europeens-de-syrie-522157-2012-02-08

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Une offensive turque ? Pour quels motifs ? Ils ne pourraient agir que par eux-mêmes, sans l'appui de l'ONU.

De plus, les Turcs sont en bons termes avec les Iraniens, et s'entendent assez bien avec les Russes. Jamais Moscou n'accepterait une telle opération, et Téhéran n'apprécierait pas non plus. Sans parler des Chinois, qui ont aussi quelques liens avec Ankara.

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