MakSime Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) Citation à moins d'un acte russe énorme entre temps Les multiples provocation turques sont là pour ça. En ce moment l'EUCOM désigne clairement le grand ennemi : http://eucom.dodlive.mil/2016/01/eucom-announces-updated-theater-strategy/ Citation These six priorities include: 1) Deter Russian aggression; 2) Enable the NATO Alliance; 3) Preserve U.S. strategic partnerships; 4) Counter transnational threats; 5) Ensure postured and ready forces; and 6) Focus on key relationships. Modifié le 17 février 2016 par MakSime Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Seal Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Daesh recrute ...http://www.lefigaro.fr/international/2016/02/16/01003-20160216ARTFIG00035-comment-daech-attire-de-jeunes-medecins-et-ingenieurs.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 il y a 45 minutes, MakSime a dit : En ce moment l'EUCOM désigne clairement le grand ennemi : http://eucom.dodlive.mil/2016/01/eucom-announces-updated-theater-strategy/ L'EUCOM est le commandement régional de l'armée américaine en Europe - rappelons que les Etats-Unis divisent le monde entier en commandements pour leur armée... ils ne sont pas l'Empire romain, mais ils s'y croient très fort - donc il n'y a rien d'étonnant à ce qu'ils servent la stratégie nationale des Etats-Unis d'Amérique. C'est l'intérêt des Etats-Unis que de désigner la Russie comme ennemie, afin de légitimer et d'intensifier son rôle directeur sur la géopolitique européenne dont les bénéfices lui sont si considérables - TTIP négocié sous protection policière contre tout contrôle démocratique, accord de "protection des données" des citoyens européens qui ne protège rien du tout, etc. - en même temps que d'affaiblir la Russie qui gêne les Etats-Unis au Moyen-Orient notamment en Syrie. Naturellement, rien n'interdit aux Européens de choisir une autre position, étant donné que chacun de leurs gouvernements nationaux est démocratiquement élu. Ce serait d'autant plus facile aux Français que, seuls en Europe, ils bénéficient d'une dissuasion nucléaire entièrement autonome de portée mondiale, si bien qu'ils ont le choix de se fiche éperdument de la "garantie de sécurité" américaine même en cas de crise mondiale gravissime ou de guerre mondiale. Bref, tout est dans nos mains. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
EOA Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) Juste une remarque : il est probable en cas d'intervention turque en Syrie que les forces turques évitent soigneusement de tapper sur les objectifs russes (à savoir les bases aériennes et les endroits où sont positionnées les batteries anti-aériennes) pour ne pas passer pour un agresseur et donner aux russes une raison de risposter. Evidemment il pourrait y avoir des pertes dans les équipes russes de conseillers auprès des forces terrestres syriennes mais ca devrait rester assez faible du fait de leur faible nombre et de leur dilution sur l'ensemble du front. De plus les turcs peuvent facilement pilonner les forces kurdes et syriennes massivement depuis leur territoire avec de l'artillerie, des avions, grâce à leurs moyens de renseignement et à ceux issus de la coopération otanienne. Et dans ce cas si la Russie voulait "faire taire" ces bombardements, elle devrait frapper directement le territoire turc et passer pour un agresseur, improbable... D'ailleurs les récents bombardements turcs sur le massif Al turkmen n'ont pas donné lieu à des représailles (même si l'ampleur des tirs était limitée). Ensuite si intervention terrestre turque, sans viser directement les forces russes, les russes vont-ils prendre l'initiative d'attaquer directement les troupes turques engagées? Ils passeraient aussi pour un agresseur, car si la Syrie est attaquée, la Russie ne le serait pas. Il faudrait faire jouer des mécanismes d'alliance militaire avec la Syrie, que cette dernière appelle à l'aide, que des ultimatums soient déposés, avec une ébullition extraordinaire à l'ONU et dans le camp occidental pour faire pression et geler la situation afin d'éviter le conflit etc. Bref pas mal de temps à tergiverser pour respecter les apparences (auxquelles les russes sont très attachés, cf les engagements en Georgie et en Syrie) pendant lequel les forces turques pourraient balayer un gros coup sur les kurdes et les troupes loyalistes aux frontières. Enfin en cas de réel engagement entre russes et turcs, la force expéditionnaire russe sur place pourrait facilement être balayée par une attaque surprise de grande ampleur. Mais bon quelques heures plus tard l'ensemble des bases turques serait probablement balayé par une attaque massive et saturante de missiles de croisière et de missiles balistiques conventionnels dont les russes ont le secret et qui seraient lancée depuis leur territoire. Il n'y aurait pas photo au final et les turcs le savent bien. D'ailleurs les exercices IA de grande ampleur menés par les troupes russes de la région militaire sud ne doivent pas être passés inapercus. Surtout que ce front recoit régulièrement depuis plusieurs années les meilleurs matériels militaires et possède les troupes les plus aguerries : nouveaux chasseurs et bombardiers, défense AA entièrement renovée et modernisée, corvettes, frégates et sous-marins à capacité missile de croisière etc. A noter que les turcs n'ont pour ainsi dire pas de défense anti aérienne moderne (hormis des vieux Hawk) en dehors de leurs chasseurs eux-même, ce n'est pas pour rien qu'ils sont en train de commander des systèmes modernes (cf affaire des missiles chinois annulés, et l'eventuelle commande d'Aster 30 Mamba) et qu'ils ont du faire appel aux batteries patriot des alliés de l'OTAN pour protéger récemment leur frontière. Ca ne devrait pas louper contre une attaque saturante de missiles russes! EDIT : un article de navy recognition qui fait l'état des lieux des forces maritimes et aériennes russes et turques en Mer noire qui envisage un conflit entre ces deux forces. A noter que les navires russes de la mer caspienne pourraient également intervenir avec des missiles de croisière comme ils l'ont fait en Syrie. http://www.navyrecognition.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3570 Modifié le 17 février 2016 par EOA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 il y a 33 minutes, EOA a dit : Juste une remarque : il est probable en cas d'intervention turque en Syrie que les forces turques évitent soigneusement de tapper sur les objectifs russes (à savoir les bases aériennes et les endroits où sont positionnées les batteries anti-aériennes) pour ne pas passer pour un agresseur et donner aux russes une raison de risposter. Evidemment il pourrait y avoir des pertes dans les équipes russes de conseillers auprès des forces terrestres syriennes mais ca devrait rester assez faible du fait de leur faible nombre et de leur dilution sur l'ensemble du front. De plus les turcs peuvent facilement pilonner les forces kurdes et syriennes massivement depuis leur territoire avec de l'artillerie, des avions, grâce à leurs moyens de renseignement et à ceux issus de la coopération otanienne. Et dans ce cas si la Russie voulait "faire taire" ces bombardements, elle devrait frapper directement le territoire turc et passer pour un agresseur, improbable... Une attaque directe surprise turque contre le corps expéditionnaire russe en Syrie est improbable, nous sommes d'accord. L'option que tu détailles est plus réaliste, mais resterait limitée. La Turquie ne pourrait utiliser ses chasseurs bombardiers, étant donné l'interdit russe, que Moscou serait certainement très heureux de faire respecter en abattant un ou deux appareils turcs. Elle dispose d'obusiers modernes T-155 Firtina, une version du K9 Thunder sud-coréen, avec une portée autour de 30 km, suivant le type d'obus. C'est suffisant pour battre une bande de territoire au-delà de la frontière et venir en aide aux rebelles par exemple à Azaz voire à Idlib. Mais pour changer les faits sur le terrain, et la défaite probable de la cause rebelle dans cette région : probablement pas. Quant à empêcher les Kurdes d'établir une continuité territoriale en éradiquant au passage la présence de l'E.I. dans le secteur - ce qui inquiète le plus à Ankara - j'émets quand même quelques doutes. Les Kurdes auraient plus de mal pas de doute, mais même avec des forces spéciales ou conseillers sur place (soyons tout à fait clairs hein : ça veut dire "embarqués" chez Daech...) est-ce ce serait suffisant pour stopper leur progression ? D'autant que Moscou ouvrirait sans doute les vannes de l'aide militaire au bénéfice des Kurdes, qu'elle pourrait commencer à taper aussi sur l'E.I., et bien sûr que les Américains ne regarderaient probablement pas la chose d'un bon œil. il y a 33 minutes, EOA a dit : Ensuite si intervention terrestre turque, sans viser directement les forces russes, les russes vont-ils prendre l'initiative d'attaquer directement les troupes turques engagées? Ils passeraient aussi pour un agresseur, car si la Syrie est attaquée, la Russie ne le serait pas. Il faudrait faire jouer des mécanismes d'alliance militaire avec la Syrie, que cette dernière appelle à l'aide, que des ultimatums soient déposés, avec une ébullition extraordinaire à l'ONU et dans le camp occidental pour faire pression et geler la situation afin d'éviter le conflit etc. Bref pas mal de temps à tergiverser pour respecter les apparences (auxquelles les russes sont très attachés, cf les engagements en Georgie et en Syrie) pendant lequel les forces turques pourraient balayer un gros coup sur les kurdes et les troupes loyalistes aux frontières. Je pense qu'il ne faut pas surestimer le temps nécessaire pour rester dans les formes légales, auxquelles les Russes sont de fait extrêmement attachés. En août 2008, il n'a pas fallu plus de quelques heures entre le début de l'agression géorgienne sur Tskhinvali et les premières ripostes russes. Le Conseil de Sécurité, saisi en urgence par la Russie, s'est réuni moins de sept heures après les premiers tirs. Sous deux jours, l'essentiel des renforts russes était arrivé sur place. J'imagine mal les forces turques avoir le temps de faire beaucoup en juste quelques heures. D'autant que l'on ne parlerait pas de la reprise des hostilités dans une région où des soldats de la paix sont présents sous mandat ONU - ce qui était le cas en Ossétie du Sud - mais d'un cas d'agression simple - je parle ici de l'aspect légal formel sans me prononcer sur le fond. Il ne serait pas nécessaire de réunir le Conseil de Sécurité au préalable : tout ce dont la Russie aurait besoin c'est d'un appel public du gouvernement syrien à l'assister dans sa défense, et ça pourrait être fait en moins d'une heure si nécessaire. il y a 33 minutes, EOA a dit : Enfin en cas de réel engagement entre russes et turcs, la force expéditionnaire russe sur place pourrait facilement être balayée par une attaque surprise de grande ampleur. Mais bon quelques heures plus tard l'ensemble des bases turques serait probablement balayé par une attaque massive et saturante de missiles de croisière et de missiles balistiques conventionnels dont les russes ont le secret et qui seraient lancée depuis leur territoire. Il n'y aurait pas photo au final et les turcs le savent bien. D'ailleurs les exercices IA de grande ampleur menés par les troupes russes de la région militaire sud ne doivent pas être passés inapercus. Surtout que ce front recoit régulièrement depuis plusieurs années les meilleurs matériels militaires et possède les troupes les plus aguerries : nouveaux chasseurs et bombardiers, défense AA entièrement renovée et modernisée, corvettes, frégates et sous-marins à capacité missile de croisière etc. A noter que les turcs n'ont pour ainsi dire pas de défense anti aérienne moderne (hormis des vieux Hawk) en dehors de leurs chasseurs eux-même, ce n'est pas pour rien qu'ils sont en train de commander des systèmes modernes (cf affaire des missiles chinois annulés, et l'eventuelle commande d'Aster 30 Mamba) et qu'ils ont du faire appel aux batteries patriot des alliés de l'OTAN pour protéger récemment leur frontière. Ca ne devrait pas louper contre une attaque saturante de missiles russes! Oui tout à fait d'accord là-dessus. Je l'expliquais d'une manière un peu différente un peu plus haut. Et comme tu le soulignes la défense sol-air turque ne poserait guère de problème à la Russie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Les loyalistes combattent dans Kinsabba. --- Il semble que la bataille d'Alep soit lancé. Hier les kurdes ont fait plusieurs tentative d'offensive en zone rebelle, a l'est de leur zone, aujourd'hui ce sont les loyalistes qui attaquent la partie nord de la ville encore tenue par la rébellion, et les kurdes a l'ouest de leur zone. --- L'iran va enfin recevoir ses batterie S300 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
judi Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 il y a 50 minutes, EOA a dit : Juste une remarque : il est probable en cas d'intervention turque en Syrie que les forces turques évitent soigneusement de tapper sur les objectifs russes (à savoir les bases aériennes et les endroits où sont positionnées les batteries anti-aériennes) pour ne pas passer pour un agresseur et donner aux russes une raison de risposter. Evidemment il pourrait y avoir des pertes dans les équipes russes de conseillers auprès des forces terrestres syriennes mais ca devrait rester assez faible du fait de leur faible nombre et de leur dilution sur l'ensemble du front. De plus les turcs peuvent facilement pilonner les forces kurdes et syriennes massivement depuis leur territoire avec de l'artillerie, des avions, grâce à leurs moyens de renseignement et à ceux issus de la coopération otanienne. Et dans ce cas si la Russie voulait "faire taire" ces bombardements, elle devrait frapper directement le territoire turc et passer pour un agresseur, improbable... D'ailleurs les récents bombardements turcs sur le massif Al turkmen n'ont pas donné lieu à des représailles (même si l'ampleur des tirs était limitée). Je n'en suis pas certain. Si la Turquie veut intervenir au sol, avec ou sans l'Arabie Saoudite, il faut plusieurs conditions. La première est de ne pas avoir de vrai soutien aérien sans l'autorisation des russes. Car sinon je pense que l'on sait tous ici le destin qui attend le premier avion de chasse turc qui franchit la frontière. Ensuite, il ne faut surtout pas taper sur l'armée syrienne, de quelque manière que ce soit, même à partir de leur territoire avec l'artillerie. Au nom du droit de suite, les russes et les syriens peuvent légitimement frapper les positions turques, quand bien même elles seraient en Turquie. Car si cela peut passer pour quelques obus, un bombardement massif serait une déclaration de guerre. Or, je rappelle que seule la Russie (et l'Iran) sont les invités du gouvernement légal de la Syrie. En conséquent, même si sa légitimité est à discuter, c'est encore eux qui ont parole aux Nations Unies etc... Ce qui fait qu'à part un vote aux Nations Unies, ce à quoi la Russie et la Chine seront de facto opposés, une intervention est impossible. Et même un bombardement massif serait très dangereux pour la Turquie. Certes cela ferait effet dans un premier temps, mais la réplique russe risque de faire encore plus mal. Car là on ne parlerait pas d'un avion abattu ou d'un conseiller militaire tué. On parlerait là d'une attaque de grande ampleur. Certes la Russie en répliquant pourrait passer pour l'agresseur (et elle serait probablement dans nos médias) mais les dirigeants occidentaux ne sont pas cons et verraient bien que c'est la Turquie qui a commencé. Cette dernière aurait sûrement un soutien de façade mais pas plus. Surtout qu'elle est de moins en moins aimée dans les opinions occidentales. Personne n'a envie d'aller mourir pour Istanbul ou Ankara. il y a une heure, EOA a dit : Enfin en cas de réel engagement entre russes et turcs, la force expéditionnaire russe sur place pourrait facilement être balayée par une attaque surprise de grande ampleur. Mais bon quelques heures plus tard l'ensemble des bases turques serait probablement balayé par une attaque massive et saturante de missiles de croisière et de missiles balistiques conventionnels dont les russes ont le secret et qui seraient lancée depuis leur territoire. Il n'y aurait pas photo au final et les turcs le savent bien. D'ailleurs les exercices IA de grande ampleur menés par les troupes russes de la région militaire sud ne doivent pas être passés inapercus. Surtout que ce front recoit régulièrement depuis plusieurs années les meilleurs matériels militaires et possède les troupes les plus aguerries : nouveaux chasseurs et bombardiers, défense AA entièrement renovée et modernisée, corvettes, frégates et sous-marins à capacité missile de croisière etc. A noter que les turcs n'ont pour ainsi dire pas de défense anti aérienne moderne (hormis des vieux Hawk) en dehors de leurs chasseurs eux-même, ce n'est pas pour rien qu'ils sont en train de commander des systèmes modernes (cf affaire des missiles chinois annulés, et l'eventuelle commande d'Aster 30 Mamba) et qu'ils ont du faire appel aux batteries patriot des alliés de l'OTAN pour protéger récemment leur frontière. Ca ne devrait pas louper contre une attaque saturante de missiles russes! Je rejoins ce qu'a dit Alexis dans le post au-dessus. Je rajouterais juste qu'au-delà des forces stationnées dans la Région Militaire Sud, les russes peuvent ramener des forces de d'autres régions, ce qui accroîtrait le différentiel. Ensuite, même une commande d'Aster 30 ne serait pas efficace puisqu'ils ne sont utiles que contre les missiles balistiques à courte portée. Ce n'est pas plus de 1500 km pour le Block 1 NT qui n'est même pas opérationnel. Bref, ce serait loin d'être suffisant. Et je ne pense pas, comme toi, que les Patriot (doit certaines unités sont parties il me semble) seraient suffisants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) Une intervention comme l'armée syrienne est impensable. Si la Turquie intervenait de façon plus massive, ce serait contre les kurdes ou contre l'EI pour couper la route aux premier. Seulement une invasion au sol de la Syrie, même si elle ne vise par les forces gouvernementale serait dans les fait une agression de la Syrie avec la possibilité pour le gouvernement syrien et ses alliés de répliquer. Je pense donc que ça va se limiter à des tirs d'obus sur les forces kurdes sans aller plus loin. Modifié le 17 février 2016 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
EOA Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Citation Je pense qu'il ne faut pas surestimer le temps nécessaire pour rester dans les formes légales, auxquelles les Russes sont de fait extrêmement attachés. En août 2008, il n'a pas fallu plus de quelques heures entre le début de l'agression géorgienne sur Tskhinvali et les premières ripostes russes. Le Conseil de Sécurité, saisi en urgence par la Russie, s'est réuni moins de sept heures après les premiers tirs. Sous deux jours, l'essentiel des renforts russes était arrivé sur place. Certes, mais l'affaire est ici autrement plus grave et entrainerait probablement des manoeuvres diplomatiques d'une ampleur bien supérieure à celles de la Géorgie à l'époque. En Géorgie la Russie n'attendait que que la Géorgie franchisse la ligne et se mettent à la faute pour intervenir d'où le délai d'action très court. Je ne dis pas que la capacité de réaction tactique et opérative russe serait plus longue, mais qu'avec un incident de cette gravite potentielle, il faudrait probablement un peu plus de temps niveau étatique pour vraiment "lancer une attaque". Citation Je rejoins ce qu'a dit Alexis dans le post au-dessus. Je rajouterais juste qu'au-delà des forces stationnées dans la Région Militaire Sud, les russes peuvent ramener des forces de d'autres régions, ce qui accroîtrait le différentiel. Ensuite, même une commande d'Aster 30 ne serait pas efficace puisqu'ils ne sont utiles que contre les missiles balistiques à courte portée. Ce n'est pas plus de 1500 km pour le Block 1 NT qui n'est même pas opérationnel. Bref, ce serait loin d'être suffisant. Et je ne pense pas, comme toi, que les Patriot (doit certaines unités sont parties il me semble) seraient suffisants Oui les Patriot sont partis. Et les Aster 30 loin d'être livrés. Donc la défense AA turque ne poserait aucun problème aux russes! Citation Je pense donc que ça va se limiter à des tirs d'obus sur les forces kurdes sans aller plus loin. Probablement oui, mais ca ne suffira pas à empêcher les kurdes de prendre Azaz et de bouter les rebelles hors du nord de la Syrie. Idem pour les rebelles du nord ouest face aux troupes du régime. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nemo123 Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Il est absolument improbable que la Turquie fasse une attaque de grande ampleur (d'ailleurs, elle a habilement discrètement conditionné cette intervention à l'accord d'une participation américaine, qui n'a aucune chance d'aboutir). Et je vous rejoins, improbable qu'elle attaque directement la SAA. Au lieu de regarder les turcs comme des animaux avides d'en découdre, posons les choses comme elles sont : Quels sont les objectifs turcs ? Il me semble qu'ils ont été largement annoncés par le ministre de la défense ces derniers jours. Non, le plus probable, si intervention terrestre (= passage de frontière) il y a (ce à quoi je ne crois absolument pas), ce serait l'occupation d'une petite zone d'une dizaine de km le long de la frontière de manière à aller au contact des Kurdes pour montrer leur présence, en prenant surtout bien soin de ne pas s'embourber et de ne surtout pas toucher une unité SAA (sous peine de riposte russe, à travers la frontière, dans l'heure, comme vous l'avez discuté juste avant). Une intervention aérienne turque en Syrie est à exclure pour les raisons que vous avez évoquées. Sinon, tout simplement, pourquoi je ne crois pas à un passage de frontière des turcs ? Azaz s'est trouvée au contact avec les kurdes ces derniers jours. Les turcs ont annoncé que c'était leur ligne rouge, et envoyé quelques obus pour signaler aux kurdes que ce n'était pas du bluff. Les kurdes ont battu en retraite, car ils sont sages et ne veulent sous aucun prétexte voir les turcs débarquer en Syrie. Azaz, bien que comportant une population kurde et légitimemant annexable pour les kurdes, ne mérite pas un casus belli. Les kurdes n'ont, à terme, pas de besoin opérationnel à avoir la continuité territoriale kurde Ouest-Est pour laquelle la Turquie s'est prononcée absolument contre, puisque vous avez aussi bien que moi que les kurdes pourront passer par le territoire contrôlé par le gouvernement syrien (du moins temporairement) au Nord d'Alep pour faire transiter leurs convois (frontière poreuse, mal gardée, confiance limitée mais existante entre les parties, intérêts stratégiques convergeants à court terme, etc...). Les turcs sont donc baisés par rapport à cette revendication, les kurdes le savent, et se sachant en position de force, vont soigneusement laisser une petite bande de terrain bien visible tenue par ISIS ou les reb's du nord entre leurs territoires de l'Est et de l'Ouest pour mettre en évidence la non continuité territoriale de leurs positions. PS : Pour ceux qui ne le savent pas, les turcs ont reçu des S-300 russes en 2010. Certainement pas suffisant pour intercepter tous les MdC russes, mais assez pour que les russes réfléchissent bien avant d'envoyer des bombardiers stratégiques à proximité de leur frontière. PS2 : Une offensive aérienne généralisée russe contre les installations turques en territoire Turc, même en cas d'agression contre la SAA est improbable : extrêmement couteuse, réduirait sensiblement le stock de munitions de pointe (balistique, MdC) russe (quand on sait que les français sont à sec...), pour une vengeance qui n'aboutirait à aucun objectif opérationnel. Les russes sont trop malins pour tomber dans le panneau. Pour rappel, l'objectif principal de la présence russe en Syrie est de maintenir au pouvoir les alaouites dans la province de Lattaquié (pour que les russes conservent leurs bases de méditerranée), et l'objectif secondaire et de garder un/des alliés (futur important client) militaire (les russes ont besoin de se positionner en défenseurs des chiites, ils vont possiblement vendre 160 Su-30 aux iraniens) et civil (pour la reconstruction) dans la région du MO et de combat-proven leurs nouveaux équipements militaires. Une guerre ouverte contre le turc serait une issue défavorable dans tous les cas (mais là, je ne parle pas du malin plaisir qu'ils se feraient de descendre un F-16 imprudent). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Les russes seraient assez cons pour pas qu'il y ai de backdoor dans le matos export?! Les contre offensives loyalistes ont fini par payer a Deir Ezzor. Non seulement les loyalistes on regagné du terrain au centre ville, mais surout ils ont réussi a largement déserrer l'étau au sud est de l'aéroport. Quote One month after being forced to retreat to the walls of the Deir Ezzor Military Airport, the Syrian Arab Army’s 104th Airborne Brigade of the Republican Guard and the 137th Artillery Brigade of the 17th Reserve Division have broken through the Islamic State of Iraq and Al-Sham’s (ISIS) defenses at Al-Muri’iyah and reentered the village’s farm area. The Republican Guard forces and the 137th Artillery Brigade were able to reenter Al-Muri’iyah Farms after seizing both the Al-‘Alam and Al-Walid Farms at the southern perimeter of the Deir Ezzor Military Airport; this successful counter-attack allowed the government forces to build a buffer-zone around its southern gates. In addition to their advance at the southern perimeter of the Deir Ezzor Military Airport, the Syrian Arab Army’s 137th Artillery Brigade were able to clear the strategic hilltop of Tal Kroum and much of Jabal Al-Thardeh to the southwest of the airbase; these aforementioned sites were originally captured by ISIS during late January offensive. Clashes are currently ongoing between ISIS and the Syrian Armed Forces at Al-Jazeera University and the Furat Al-Sham Hotel in the Al-Baghayliyah District, along with intense firefights at the Al-Haweeqa, Al-Jubeileh, Al-Rashidiyah, Old Airport, and Al-Sina’a districts inside the provincial capital. https://www.almasdarnews.com/article/republican-guard-enters-al-muriiyah-farms-in-rural-deir-ezzor/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Il y a 3 heures, Seal a dit : Daesh recrute ...http://www.lefigaro.fr/international/2016/02/16/01003-20160216ARTFIG00035-comment-daech-attire-de-jeunes-medecins-et-ingenieurs.php Article peu convainquant, puisqu'il mélange des étudiants non diplômés qui meurent au combat - donc qui ont été recrutés comme soldats et non pour exercer leur spécialité, avec les authentiques recrutements de spécialistes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 La Turquie aurait reçu des missiles S-300 en 2010 ? Ils ont des Hawk, des Rapier et des MANPADS. Pas de quoi effrayer un Tu-160. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Mais elle vaut quoi la chasse turque ? Je suppose que dans la mesure où c'est une armée avec une doctrine OTAN, c'est plutôt de ce coté qu'ils sont pêchus? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RugbyGoth Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Les turcs reviennent avec leur idée de zone tampon : Merkel veut une no fly zone : http://www.thelocal.de/20160216/merkel-calls-for-no-fly-zone-over-syria Elle pense qu'une no flyzone pourrait servir de zone refuge pour les réfugiés... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Il faudra dire à madame Merkel que les obus et les roquettes se moquent pas mal des NFZ... il y a 15 minutes, Shorr kan a dit : Mais elle vaut quoi la chasse turque ? Je suppose que dans la mesure où c'est une armée avec une doctrine OTAN, c'est plutôt de ce coté qu'ils sont pêchus? En allant vite, à peu près trois cents chasseurs (F-16C/D diversement modernisés localement, plus une cinquantaine de F-4E modernisés), plus une trentaine de RF-4E. Quatre Boeing 737 configurés en avions de détection aérienne avancée et sept ravitailleurs KC-135R. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) Les RF-4E ne sont pas partie à la retraite l'année dernière ? http://www.air-cosmos.com/la-turquie-met-a-la-retraite-ses-rf-4e-phantom-ii-30338 Modifié le 17 février 2016 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 il y a 4 minutes, Dino a dit : Les RF-4E ne sont pas partie à la retraite l'année dernière ? http://www.air-cosmos.com/la-turquie-met-a-la-retraite-ses-rf-4e-phantom-ii-30338 J'ai effectivement un doute sur leur statut actuel, idem pour les F-4 Terminator. Mais on peut imaginer qu'ils ne sont pas encore ferraillé et aptes à être remis en service en cas d'urgence. On peut aussi envisager qu'ils se servent de leurs F-5A/B les moins vieux si ça devait dégénérer sérieusement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
EOA Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) Difficile après de savoir quelle est la compétence réelle des pilotes et la capacité de l'armée de l'air turque à mener des opérations aériennes de haute intensité et de grande ampleur. C'est quand même différent que de lacher des bombes sur des kurdes dans le désert. Avec leur statut OTAN et la réputation crédible des forces armées turques j'imagine qu'ils sont loin devant les autres pays arabes (Egypte exceptée), mais sont-ils pour autant vraiment au niveau occidental sur tous ces aspects je m'interroge. De l'autre côté les russes sont bien rémontés en puissance depuis les années 2000 dans la maitrise de ce type d'opérations, avec l'expérience retirée des conflits georgien et syrien. Ca fait toujours du bien de pouvoir utiliser l'ensemble de la palette de temps en temps pour peaufiner les détails et voir ce qui ne fonctionne pas ! Modifié le 17 février 2016 par EOA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Avant Erdogan les pilotes israéliens s’entraînaient en Turquie. L'on peut penser que ça a un minimum déteint sur leurs collègues turques. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
eikkN Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) il y a 13 minutes, Ciders a dit : J'ai effectivement un doute sur leur statut actuel, idem pour les F-4 Terminator. Mais on peut imaginer qu'ils ne sont pas encore ferraillé et aptes à être remis en service en cas d'urgence. On peut aussi envisager qu'ils se servent de leurs F-5A/B les moins vieux si ça devait dégénérer sérieusement. Pour moi les F-4E sont toujours en service, au niveau entraînement ils doivent être au standard OTAN. Modifié le 17 février 2016 par eikkN Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) Sans parler des escarmouches avec leurs collègues d'alliance grecs. C'est aussi un entrainement. Modifié le 17 février 2016 par Zalmox Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gravity Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 Citation Saudis and Russia agree oil output freeze, Iran still an obstacle DOHA | BY RANIA EL GAMAL AND TOM FINN Tue Feb 16, 2016 7:09pm GMT Top oil exporters Russia and Saudi Arabia agreed on Tuesday to freeze output levels but said the deal was contingent on other producers joining in - a major sticking point with Iran absent from the talks and determined to raise production. The Saudi, Russian, Qatari and Venezuelan oil ministers announced the proposal after a previously undisclosed meeting in Doha. It could become the first joint OPEC and non-OPEC deal in 15 years, aimed at tackling a growing oversupply of crude and helping prices recover from their lowest in over a decade. Saudi Oil Minister Ali al-Naimi said freezing production at January levels - near record highs - was an adequate measure and he hoped other producers would adopt the plan. Venezuelan Oil Minister Eulogio Del Pino said more talks would take place with Iran and Iraq on Wednesday in Tehran. "The reason we agreed to a potential freeze of production is simple: it is the beginning of a process which we will assess in the next few months and decide if we need other steps to stabilise and improve the market," Naimi told reporters. "We don't want significant gyrations in prices, we don't want reduction in supply, we want to meet demand, we want a stable oil price. We have to take a step at a time," he said. Oil prices LCOc1 jumped to $35.55 per barrel after the news about the secret meeting but later pared gains to trade near $33 on concerns that Iran may reject the deal and that even if Tehran agreed it would not help ease the growing global glut. [O/R] OPEC member Iran, Saudi Arabia's regional arch rival, has pledged to steeply increase output in the coming months as it looks to regain market share lost after years of international sanctions, which were lifted in January following a deal with world powers over its nuclear programme. "Our situation is totally different to those countries that have been producing at high levels for the past few years," a senior source familiar with Iran's thinking told Reuters. Iranian Oil Minister Bijan Zanganeh also indicated Tehran would not agree to freezing its output at January levels, saying the country would not give up its appropriate share of the global oil market. SPECIAL TERMS The fact that output from OPEC kingpin Saudi Arabia and non-OPEC Russia - the world's two top producers and exporters - is near record highs complicates any agreement since Iran is producing at least 1 million barrels per day below its capacity and pre-sanctions levels. However, two non-Iranian sources close to OPEC discussions told Reuters that Iran may be offered special terms as part of the output freeze deal. "Iran is returning to the market and needs to be given a special chance but it also needs to make some calculations," said one source. Russian Deputy Prime Minister Arkady Dvorkovich said freezing output was not a problem for his country as he anyway expected its production to be flat this year versus 2015. An Iraqi oil ministry source said Baghdad was also happy to freeze production if all parties agreed. "The agreement (if successful) should support oil prices but there are reasons to be cautious. Not all OPEC members have signed up to the deal - notably Iran and Iraq. History would also suggest that compliance may be an issue," said Capital Economics' analyst Jason Tuvey. OPEC has been quarrelling for decades over output levels and Russia, which last agreed to cooperate with OPEC back in 2001, never followed through on its pledge and raised exports instead. Also complicating any potential agreement is the geo-political rivalry in the Middle East between Sunni Muslim power Saudi Arabia and Shi'ite Iran. Saudi Arabia and its Gulf allies are fighting proxy conflicts with Russia and Iran in the region, including in Syria and Yemen. In Syria's five-year-old civil war, Riyadh politically and financially backs some rebel groups battling President Bashar al-Assad's government, which has gained the upper hand with the help of Russian warplanes and Iranian-backed Shi'ite militias. RUSSIAN BUDGET The Doha meeting came after more than 18 months of declining oil prices, knocking crude below $30 a barrel for the first time in over a decade from as high as $115 a barrel in mid-2014. The slump was triggered by booming U.S. shale oil output and a decision by Saudi Arabia and its OPEC Gulf allies to raise production to fight for market share and drive higher-cost production out of the market. But although U.S. output has begun to decline and global demand has been robust it has still not been enough to offset booming global production which has led to oil stockpiles rising to record levels. Saudi Arabia has long insisted it would reduce supply only if other OPEC and non-OPEC members agreed, but Russia - the world's biggest oil producer and No.2 exporter - has said it would not join in as its Siberian fields were different from those of OPEC. The mood began to change in January as oil prices fell below $30 per barrel. While Venezuela has been the hardest-hit producer, current oil prices are a fraction of what Russia needs to balance its budget as it heads towards parliamentary elections this year. Saudi finances are also suffering badly, running a $98 billion budget deficit last year, which it seeks to trim this year. But while talking about potential cooperation with OPEC, Russia raised its output to a new record high in January. For a table on OPEC and Russian output, click here "Even if they do freeze production at January levels, you have still got global inventory builds which are going to weigh on prices. So whilst it's a positive step, I don't think it will have a huge impact on supply/demand balances, simply because we were oversupplied in January anyway," said Energy Aspects' analyst Dominic Haywood. (Additional reporting by Alex Lawler, Reem Shamseddine, Ahmad Ghaddar and Amanda Cooper; Writing by Dmitry Zhdannikov; Editing by Dale Hudson and Pravin Char) Reuters Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 il y a 39 minutes, Zalmox a dit : Sans parler des escarmouches avec leurs collègues d'alliance grecs. C'est aussi un entrainement. C'est vrai Si Tonton Vladimir était vraiment facétieux, il se transformerait en Père Noël pour l'armée grecque et leur fournirait une bonne petite batterie Buk voire S-300 à placer à l'endroit idoine, là où Athènes et Ankara ne sont pas tout à fait d'accord sur la définition de leur frontière commune. Mais bon... l'est trop sérieux le Tsar... dommage ce serait fun il y a une heure, RugbyGoth a dit : #Turkey wants secure line made 10 km within #Syria , including town of Azaz, Deputy PM Akdoğan says. Ça précise mieux ce dont on parle en effet. Et ce pourrait être l'objectif d'une éventuelle intervention "contre Daech" - en réalité, en soutien de Daech pour le remplacer dans la zone et empêcher la jonction des Kurdes. Qui permettrait peut-être aussi de maintenir certaines lignes logistiques ouvertes... Et non, je ne parle pas de celles qui joignent la Turquie à la rébellion officiellement soutenue par Ankara, plutôt celles qui permettent à Ankara de soutenir une autre rébellion, qui elle s'étend à cheval sur la Syrie et l'Irak. Si la Turquie, à rebours de ce qu'a dit sauf erreur le Premier Ministre, envisageait une telle opération en indépendant, sans le soutien et la direction américaine, il est vrai que la Russie aurait sans doute du mal à s'y attaquer ouvertement, même si une intervention turque en Syrie sans invitation du gouvernement serait illégale de toute façon. Ceci de peur de donner l'impression de soutenir Daech J'imagine que Moscou choisirait de soutenir les Kurdes de manière plus décidée. En Syrie, voire en Turquie même, puisque certains responsables russes l'ont sous-entendu assez clairement. Et il resterait possible que quelques bombes russes tombent sur des positions turques : un responsable de la Douma a bien prévenu en début de semaine que si les Turcs entrent en Syrie, "il ne peut être exclu" qu'ils soient touchés par des frappes russes car il "serait difficile de les distinguer des terroristes" - voir mon post sur le sujet il y a 2 ou 3 pages. il y a une heure, RugbyGoth a dit : Merkel veut une no fly zone : http://www.thelocal.de/20160216/merkel-calls-for-no-fly-zone-over-syria Elle pense qu'une no flyzone pourrait servir de zone refuge pour les réfugiés... Pitoyable, je ne trouve pas d'autre mot. L'Allemagne mérite mieux qu'un chancelier qui danse là où Erdogan lui dit de danser et dit ce que Erdogan lui dit de dire. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nemo123 Posté(e) le 17 février 2016 Share Posté(e) le 17 février 2016 (modifié) Il y a 2 heures, Shorr kan a dit : Mais elle vaut quoi la chasse turque ? Je suppose que dans la mesure où c'est une armée avec une doctrine OTAN, c'est plutôt de ce coté qu'ils sont pêchus? En fait, la question n'est pas de savoir si la force aérienne turque est capable de rivaliser avec la VVS (on connait la réponse), mais si elle est capable de lui infliger suffisamment de pertes pour rendre toute offensive aérienne russe "non rentable". La (nouvelle) doctrine militaire russe est de minimiser les pertes sur les théâtres non vitaux pour la fédération. La perspective de perdre plus de X avions (quelque soit les pertes qu'ils infligeraient en face, surtout s'il s'agit d'avions modernes / coûteux) ne leur est pas favorable (le nombre de perte acceptable est à relativiser, mais je crois qu'on n'est tous d'accord qu'on parle de moins de 5 appareils). Les questions à se poser sont (toujours sur le fantasme d'une large offensive de la VVS sur les bases turques en Turquie - qui est plus qu'improbable) : La DCA (SAM et intercepteurs) a-t-elle les moyens de mettre hors combat les X avions russes suffisants ? La VVS / RVSN ont-ils des moyens suffisants (missiles de croisière, missiles balistiques conventionnels, etc...) pour frapper les turcs en minimisant les pertes, sans s'exposer, et de manière suffisamment limitée pour ne pas voir se rameuter l'OTAN mais suffisamment importante pour mettre la pression définitivement sur les turcs ? il y a 52 minutes, Alexis a dit : Si Tonton Vladimir était vraiment facétieux, il se transformerait en Père Noël pour l'armée grecque et leur fournirait une bonne petite batterie Buk voire S-300 à placer à l'endroit idoine, là où Athènes et Ankara ne sont pas tout à fait d'accord sur la définition de leur frontière commune. En fait, c'est déjà le cas. La batterie S-300 PMU1 est opérationnelle depuis fin 2013. En attentant, quand on regarde les axes de progression des kurdes, on a l'impression qu'ils font au moins semblant de respecter la zone de 10km le long de la frontière turque : http://www.agathocledesyracuse.com/archives/687 A noter que le contact entre l'EI et les YPG a été établi au Nord d'Alep. Modifié le 17 février 2016 par Nemo123 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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