[Artillerie navale]

[Eau tarie]

Il y a 20 heures, HK a dit :

Petit update sur le RapidFire naval.

Principal point a retenir... confirmation du calendrier de developement de la nouvelle munition anti-aerienne. L'industriel espere avoir les premieres munitions "dans les mains" d'ici 1 an.

 

 

Il faudrait qu'on accepte un peu plus de prendre des risques et de "bricoler" et tester des trucs simples et de se planter.

Mais non, les chefs / actionnaires veulent une image hyper clean, sans accroc. Du coup ça avance trop lentement...

Modifié le 25 février par Eau tarie

[leclercs]

Railgun installé sur un banc d'essai de navire de guerre japonais

https://www.twz.com/sea/railgun-installed-on-japanese-warship-testbed

[Born to sail]

https://lemarin.ouest-france.fr/defense/le-canon-naval-rapid-fire-bientot-sur-patrouilleur-hauturier-5b410070-3251-11f0-b184-9fce0c190a12

Révélation

La première pièce destinée à une série de dix nouveaux navires vient de terminer ses essais industriels. Le Rapid Fire est également prévu sur les futurs bâtiments de guerre des mines, et pourrait aussi être retenu sur le porte-avions nouvelle génération (PANG), voire d’autres navires, en rétrofit.

Quatre tourelles d’artillerie navale Rapid Fire ont déjà été livrées pour équiper les deux premiers bâtiments ravitailleurs de force (BRF), une autre sert aux essais sur l’île du Levant, et bientôt la première sera montée sur un patrouilleur hauturier (PH).

 La recette industrielle est terminée, explique Olivier Lequeux, directeur du marketing armes et tourelles chez KNDS, et les tests finaux d’acceptation restent à faire . La pièce devrait être livrée fin juin. Dix PH – sept commandés fermes pour l’heure – seront à équiper avec une pièce, avec encore deux à livrer sur chacun des deux derniers BRF, et une pour chacun des six futurs bâtiments de guerre des mines (BGdM), soit un volume global de 24 pièces, sans doute pas la cible finale.

Des tourelles pourraient aussi être commandées pour équiper des navires en service, afin de compléter leurs capacités de détection et de neutralisation. Entre deux et quatre pourraient aussi contribuer à l’autodéfense du futur porte-avions nouvelle génération (PANG).  Je ne vois pas comment le produit ne pourrait pas être retenu pour le PANG alors qu’il est qualifié sur les environnements les plus sévères, observe Olivier Lequeux, mais le client décidera de ce dont il a besoin. C’est une solution extrêmement peu risquée, complète-t-il, en évoquant des discussions pour deux à quatre pièces .

En outre, le groupe assure pouvoir livrer rapidement à l’export ou d’éventuels besoins urgents en France, grâce à un stock de  quelques pièces d’avance .

Munitions contre les drones

En parallèle, KNDS termine aussi le développement de la munition A3B, la première optimisée pour le tir surface-air, notamment contre les drones : elle doit venir compléter le stock de la marine – le client de lancement –, qui n’a que des munitions polyvalentes pour l’heure.  Elle vient de passer le TRL5 (technologie mature et confrontée à des tirs réels), un jalon extrêmement important , observe Olivier Lequeux, avec  plusieurs centaines de tirs . Des essais de performances sur des systèmes complets devraient se dérouler  dans l’année , avant les livraisons.

 

[BPCs]

il y a une heure, Born to sail a dit :

https://lemarin.ouest-france.fr/defense/le-canon-naval-rapid-fire-bientot-sur-patrouilleur-hauturier-5b410070-3251-11f0-b184-9fce0c190a12

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La première pièce destinée à une série de dix nouveaux navires vient de terminer ses essais industriels. Le Rapid Fire est également prévu sur les futurs bâtiments de guerre des mines, et pourrait aussi être retenu sur le porte-avions nouvelle génération (PANG), voire d’autres navires, en rétrofit.

Quatre tourelles d’artillerie navale Rapid Fire ont déjà été livrées pour équiper les deux premiers bâtiments ravitailleurs de force (BRF), une autre sert aux essais sur l’île du Levant, et bientôt la première sera montée sur un patrouilleur hauturier (PH).

 La recette industrielle est terminée, explique Olivier Lequeux, directeur du marketing armes et tourelles chez KNDS, et les tests finaux d’acceptation restent à faire . La pièce devrait être livrée fin juin. Dix PH – sept commandés fermes pour l’heure – seront à équiper avec une pièce, avec encore deux à livrer sur chacun des deux derniers BRF, et une pour chacun des six futurs bâtiments de guerre des mines (BGdM), soit un volume global de 24 pièces, sans doute pas la cible finale.

Des tourelles pourraient aussi être commandées pour équiper des navires en service, afin de compléter leurs capacités de détection et de neutralisation. Entre deux et quatre pourraient aussi contribuer à l’autodéfense du futur porte-avions nouvelle génération (PANG).  Je ne vois pas comment le produit ne pourrait pas être retenu pour le PANG alors qu’il est qualifié sur les environnements les plus sévères, observe Olivier Lequeux, mais le client décidera de ce dont il a besoin. C’est une solution extrêmement peu risquée, complète-t-il, en évoquant des discussions pour deux à quatre pièces .

En outre, le groupe assure pouvoir livrer rapidement à l’export ou d’éventuels besoins urgents en France, grâce à un stock de  quelques pièces d’avance .

Munitions contre les drones

En parallèle, KNDS termine aussi le développement de la munition A3B, la première optimisée pour le tir surface-air, notamment contre les drones : elle doit venir compléter le stock de la marine – le client de lancement –, qui n’a que des munitions polyvalentes pour l’heure.  Elle vient de passer le TRL5 (technologie mature et confrontée à des tirs réels), un jalon extrêmement important , observe Olivier Lequeux, avec  plusieurs centaines de tirs . Des essais de performances sur des systèmes complets devraient se dérouler  dans l’année , avant les livraisons.

 

Des nouvelles de la munition A3B : pour l'année prochaine au plus tard ?

Citation

Elle vient de passer le TRL5 (technologie mature et confrontée à des tirs réels), un jalon extrêmement important , observe Olivier Lequeux, avec  plusieurs centaines de tirs . Des essais de performances sur des systèmes complets devraient se dérouler  dans l’année , avant les livraisons.

 

[Conan le Barbare]

Le 25/02/2025 à 10:25, Eau tarie a dit :

 

Il faudrait qu'on accepte un peu plus de prendre des risques et de "bricoler" et tester des trucs simples et de se planter.

Mais non, les chefs / actionnaires veulent une image hyper clean, sans accroc. Du coup ça avance trop lentement...

Ce qui est dingue c’est que le RapidFire je me souviens que la première fois que j’en ai entendu parler c’était vers ~2011 quand on traînait sur JVC avec le fils d’un des ingénieurs en charge du projet… je me souviens que la première version avait failli se renverser car ils ne connaissaient pas la force de recul du canon en mode tirs rapides (d’où l’ajout des pattes) et que le premier joystick utilisé pour commander la plateforme était justement au dit fils il me semble…

C'était il y a quatorze ans… c’est délirant la durée de développement de ce projet.

[Titus K]

il y a 8 minutes, BPCs a dit :

Des nouvelles de la munition A3B : pour l'année prochaine au plus tard ?

KNDS outlines the next steps of the RAPIDFire program —> https://www.navalnews.com/event-news/idex-navdex-2025/2025/02/knds-outlines-the-next-steps-of-the-rapidfire-program/

 

 

[Conan le Barbare]

Bordel l’accent est assassin

[BPCs]

il y a 43 minutes, Titus K a dit :

KNDS outlines the next steps of the RAPIDFire program —> https://www.navalnews.com/event-news/idex-navdex-2025/2025/02/knds-outlines-the-next-steps-of-the-rapidfire-program/

 

 

C'est ça : "next year, in a very short time " donc probablement premiere partie 2026

[Titus K]

il y a 51 minutes, BPCs a dit :

C'est ça : "next year, in a very short time " donc probablement premiere partie 2026

Normalement la munition devrait être en cours d'essais a bord du Jacques Stosskpof en ce moment si on en croit l'article :

• le développement de l'A3B est en cours depuis 2023 ;
• un marché « munitions moyens calibres » (MMC) a été lancé en 2024 pour commander les premiers lots de munitions A3B destinés aux BRF et aux patrouilleurs hauturiers ;
• les essais en environnement terrestre ont déjà donné de « très bons résultats » contre des attaques de drones, selon KNDS ;
• les essais en mer devraient avoir lieu à bord du deuxième BRF, Jacques Stosskopf, durant ses essais à la mer ;
• ces essais permettront d’ajuster la munition, de corriger les données et de les intégrer au logiciel du canon RAPIDFire ;
• l’objectif est d’achever le développement de la munition A3B et de valider la dernière version logicielle du canon RAPIDFire en 2026 ;
• la DGA a passé une commande fin 2024 pour poursuivre le développement de l’A3B et pour équiper les futurs bâtiments.

Sur l'aspect technique :

• l'A3B fera 1,4 kg contre 1 kg actuellement ...
• pour conserver les mêmes performances (vitesse initiale de 900 m/s et portée efficace de 3 500 m), un nouveau type de poudre est en cours d’optimisation ;
• l’A3B aura un nez profilé, ce qui implique une adaptation du sabot ;

Pour la date de 2026 ca correspond a l'ASA du Jacque Stosskopf justement 

Modifié le 18 mai par Titus K

[BPCs]

il y a 8 minutes, Titus K a dit :

pour conserver les mêmes performances (vitesse initiale de 900 m/s et portée efficace de 3 500 m), un nouveau type de poudre est en cours d’optimisation ;

Donc c'est ce nouveau type de poudre qui va amener l'amélioration de performance des munitions "standards", mais on ne sait pas dans quelle proportion.

[g4lly]

Il y a 22 heures, BPCs a dit :

Donc c'est ce nouveau type de poudre qui va amener l'amélioration de performance des munitions "standards", mais on ne sait pas dans quelle proportion.

Je pense que le canon RapidFire n'a pas la même résistance que le celui des tourelle terrestre. Et que donc on peut y mettre plus de poudre ou de la poudre plus vive, parce qu'il encaisse un pic de pression plus élevé.

Ici on a quand même 40% de quantité de mouvement en plus ... ça fait beaucoup.

[Titus K]

il y a 24 minutes, g4lly a dit :

Je pense que le canon RapidFire n'a pas la même résistance que le celui des tourelle terrestre. Et que donc on peut y mettre plus de poudre ou de la poudre plus vive, parce qu'il encaisse un pic de pression plus élevé.

Ici on a quand même 40% de quantité de mouvement en plus ... ça fait beaucoup.

Pour cette dernière, le canon du RapidFire est légèrement plus lourd pour l'adapter aux contraintes de tir de la munition KE-AB dédiée à la lutte anti-aérienne et pour assurer une très grande précision de visée et de tir lors de l'engagement de cibles rapides. Son dispositif de centrage dans le berceau a également été modifié.
 

 

[mehari]

52 minutes ago, g4lly said:

Je pense que le canon RapidFire n'a pas la même résistance que le celui des tourelle terrestre. Et que donc on peut y mettre plus de poudre ou de la poudre plus vive, parce qu'il encaisse un pic de pression plus élevé.

Ici on a quand même 40% de quantité de mouvement en plus ... ça fait beaucoup.

Moins. On a ~28% d'augmentation de la quantité de mouvement et ~16% d'augmentation de l'énergie par rapport aux obus HE.

[g4lly]

il y a 3 minutes, mehari a dit :

Moins. On a ~28% d'augmentation de la quantité de mouvement et ~16% d'augmentation de l'énergie par rapport aux obus HE.

Si la masse passe de 1kg à 1.4kg ... et que la vitesse initiale reste la même ?!

D'ailleurs sur le site du constructeur ils ont changé la portée utile ... c'est 3500m maintenant.

[mehari]

4 minutes ago, g4lly said:

Si la masse passe de 1kg à 1.4kg ... et que la vitesse initiale reste la même ?!

D'ailleurs sur le site du constructeur ils ont changé la portée utile ... c'est 3500m maintenant.

La vitesse initiale baisse de 100m/s. Les HE pèsent 0.98kg et partent à 1000m/s. Le KE-AB pèse 1400kg et part à 900m/s.

En ce qui me concerne, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi ils n'ont pas simplement réutilisé les obus HE 3P du Bofors 40mm et dont les caractéristiques masse/vitesse initiale sont similaires à celles des obus GPR et qui auraient probablement pu faire l'affaire.

[g4lly]

il y a 19 minutes, mehari a dit :

La vitesse initiale baisse de 100m/s. Les HE pèsent 0.98kg et partent à 1000m/s. Le KE-AB pèse 1400kg et part à 900m/s.

En ce qui me concerne, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi ils n'ont pas simplement réutilisé les obus HE 3P du Bofors 40mm et dont les caractéristiques masse/vitesse initiale sont similaires à celles des obus GPR et qui auraient probablement pu faire l'affaire.

Les 3P disposent d'une fusée de proximité... Ce qui doit les rendre plus cher.

L'autre différence c'est la pre-fragmention acier contre les bâtonnets de tungstène... Je suppose que la gerbe est différente et les effets aussi.

[mehari]

2 minutes ago, g4lly said:

Les 3P disposent d'une fusée de proximité... Ce qui doit les rendre plus cher.

L'autre différence c'est la pre-fragmention acier contre les bâtonnets de tungstène... Je suppose que la gerbe est différente et les effets aussi.

Pour de l'anti-drone simple, c'est vrai que ça pourrait être un peu cher (encore qu'on a des obus prox pour 30×113mm dans ce rôle mais les contraintes sont peut-être différentes) mais le RapidFire n'aura pas que ce genre de cibles face à lui et, en anti-missile, ça doit être utile. Il faut voir la différence de coût exacte cependant.

Pour ce qui est de l'efficacité relative, il y a quelques pays qui ont fait le pas vers du 40mm en CIWS donc je suppose que ça doit avoir du mérite, d'une manière ou d'une autre.

[g4lly]

il y a 5 minutes, mehari a dit :

Pour de l'anti-drone simple, c'est vrai que ça pourrait être un peu cher (encore qu'on a des obus prox pour 30×113mm dans ce rôle mais les contraintes sont peut-être différentes) mais le RapidFire n'aura pas que ce genre de cibles face à lui et, en anti-missile, ça doit être utile. Il faut voir la différence de coût exacte cependant.

Pour ce qui est de l'efficacité relative, il y a quelques pays qui ont fait le pas vers du 40mm en CIWS donc je suppose que ça doit avoir du mérite, d'une manière ou d'une autre.

Je ne dis pas que ça ne marche pas, mais que l'industriel a fait des choix différents, probablement pour se distinguer sur le marché.