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15 février 2024. Après avoir dû céder en 2010 à la Chine son titre de deuxième plus grande économie de la planète, le Japon a abandonné, l'an dernier, à l'Allemagne, sa place de troisième sur ce podium mondial des plus gros PIB. Si ce déclassement est en partie lié à la chute de la devise nippone, il confirme l'irrémédiable déclin d'une économie japonaise entrée dans un long hiver démographique. Faute de naissances depuis des décennies, l'archipel perd désormais près d'un million d'habitants par an.

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Il y a 19 heures, Wallaby a dit :

15 février 2024. Après avoir dû céder en 2010 à la Chine son titre de deuxième plus grande économie de la planète, le Japon a abandonné, l'an dernier, à l'Allemagne, sa place de troisième sur ce podium mondial des plus gros PIB. Si ce déclassement est en partie lié à la chute de la devise nippone, il confirme l'irrémédiable déclin d'une économie japonaise entrée dans un long hiver démographique. Faute de naissances depuis des décennies, l'archipel perd désormais près d'un million d'habitants par an.

-1million d'habitant par an? Je trouve cela énorme.... :destabilisec:

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il y a 35 minutes, collectionneur a dit :

@Clemor Arrondi vers le haut, mais la chute est assez brutale avec un habitant sur dix qui a plus de 80 ans:

https://www.lepoint.fr/monde/japon-chute-record-de-la-population-en-2022--26-07-2023-2529608_24.php

Le nombre d'habitants de nationalité japonaise était de 122,42 millions au 1er janvier 2023, soit quelque 800.500 personnes de moins par rapport à 2021, selon un rapport du ministère des Affaires intérieures.

Cette diminution de 0,65 % est la plus importante depuis 1968, année depuis laquelle des statistiques comparables sont disponibles, a ajouté le ministère.

Et les statisticiens ne sont pas optimistes :

https://www.courrierinternational.com/article/chiffre-du-jour-le-japon-devrait-viser-une-population-de-80-millions-d-habitants-d-ici-a-2100

En 2023, la crise démographique du Japon s’est poursuivie, avec un point bas de 729 000 naissances, en baisse de 5,5 % par rapport à l’année 2022, comme le relevait en novembre le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun, reprenant des analyses de Takumi Fujinami, chercheur au centre de recherche Japan Research Institute.

Devant cette situation inquiétante, la Réunion sur les stratégies démographiques, un panel composé de spécialistes et d’hommes et de femmes d’affaires et dirigé par l’ancien président de la Chambre du commerce et de l’industrie du Japon Akira Mimura, a soumis un rapport détaillant des mesures de lutte contre la baisse de la population au Premier ministre, Fumio Kishida, mardi 9 janvier, rapporte le quotidien Tokyo Shimbun.

Le rapport, alarmiste, se fonde sur la projection de l’Institut pour la population et la sécurité sociale du Japon, affilié au ministère de la Santé du pays, selon laquelle la population du pays devrait baisser de moitié d’ici à 2100 pour s’établir à 63 millions. Il souligne que, “si le déclin démographique se poursuivait au rythme actuel, le maintien de tous les systèmes économiques et sociaux serait impossible, relève la chaîne publique du pays NHK. Et nombre de collectivités territoriales disparaîtront, surtout en province, frappée davantage [que les grandes villes] par la baisse de population.”

Éviter l’effondrement du système de protection sociale

Afin d’éviter ce sombre scénario, le panel propose de viser une stabilisation de la population japonaise à 80 millions d’habitants à l’horizon 2100. Et préconise l’instauration au sein du gouvernement d’un bureau spécialisé dans les stratégies démographiques, qui piloterait toutes les mesures – parmi lesquelles l’amélioration de l’emploi des jeunes, la promotion du statut des femmes au travail et la création d’un système d’aide aux jeunes couples.

Mais dans un Japon où le taux de natalité est en chute libre, un tel objectif est-il atteignable ? La NHK précise que, pour ce faire, il faudrait passer à un taux de 1,8, contre 1,26 aujourd’hui. Reconnaissant l’ampleur de la difficulté, le rapport souligne que l’objectif n’est toutefois “pas irréalisable, si l’on réunit toutes nos forces”.

 

je trouve ça vertigineux même si la population Japonaise est de plus de 120 millions de personnes. merci pour le lien

Modifié par Clemor
ajout remerciement
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il y a 55 minutes, Clemor a dit :

je trouve ça vertigineux même si la population Japonaise est de plus de 120 millions de personnes. merci pour le lien

Dis-toi que d'ici dix ans c'est le genre de choses qu'on commencera également à voir en Chine, en Russie, en Europe, bref un peu partout. 

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En Russie c'est le cas depuis quelques années ainsi qu'en Allemagne, Allemagne et Japon vont perdre un tiers de leur population d'ici 2050 ... Quand tu te ballade dans les grandes villes japonaises c'est flagrant à Tokyo l'immense majorité des chauffeurs de taxi a plus de 65 ans

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On peut ajouter au tableau que les japonais ont fait le choix de ne pas recourir à l'émigration pour compenser au moins en partie de déficit de main d'oeuvre, contrairement à l'Allemagne et à la plupart des pays européens (sans parler des US qui n'ont jamais cesser d'absorber des millions de migrants) 

Pas de problèmes d'integration, pas débat enflammé sur le controle des frontières, mais un problème économique et démographique pour l'instant sans solution. Ou sera le Japon dans 30 ans ?

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  • 2 weeks later...

https://www.taipeitimes.com/News/editorials/archives/2024/02/26/2003814082

Samedi, TSMC a officiellement inauguré son usine de Kumamoto, ce qui lui permettra de commencer la production de masse dans le courant de l'année. L'inauguration marque une première victoire pour le Japon, alors que les gouvernements du monde entier s'efforcent de mettre en place des capacités nationales de production de puces dans le sillage des perturbations liées à la pandémie COVID-19 et des tensions géopolitiques croissantes.

"Le contraste entre TSMC en Arizona et à Kumamoto est assez frappant", a déclaré Chris Miller, auteur de Chip War : The Fight for the World's Most Critical Technology (La guerre des puces : la lutte pour la technologie la plus importante au monde). "Le gouvernement japonais s'est montré moins bavard, mais peut-être plus actif que les États-Unis et l'Europe".

[TSMC] a insisté sur une condition : Sony devait être impliqué.

Les deux entreprises collaborent depuis des années, TSMC participant à la production des capteurs CMOS que Sony vend à des clients tels qu'Apple Inc. pour l'iPhone.

Au cours de l'année 2021, le président-directeur général de Sony Semiconductor Solutions Corp., Terushi Shimizu, et le directeur général de TSMC, C.C. Wei (魏哲家), ont discuté des options stratégiques qui s'offraient à eux. Les deux hommes, qui avaient échangé leurs numéros de téléphone personnels, ont commencé à se téléphoner régulièrement et à se parler sur Zoom. En mai de la même année, ils ont élaboré un cadre de base.

"Nous avons rassemblé des travailleurs de tout le pays, de Hokkaido à Okinawa", a déclaré Kazuhisa Matsuda, directeur général de NowPlus, une entreprise basée à Hyogo qui fournit des travailleurs pour les chantiers de construction. "Un travail normalement rémunéré 30 000 ¥ (199 dollars) était payé 50 000 ¥ sur le site de TSMC.

L'équipe de TSMC a pu se permettre de payer un supplément parce que les salaires au Japon sont bas par rapport aux normes mondiales, surtout avec la chute du yen au cours des cinq dernières années. Selon l'Institut de recherche économique, le salaire moyen des ouvriers du bâtiment au Japon est d'environ 2 000 ¥ (13 dollars) de l'heure, contre 24 dollars de l'heure en Arizona.

Le METI a également agi rapidement en acceptant de payer environ la moitié de l'usine de Kumamoto, d'une valeur d'environ 8 milliards de dollars, ce qui constitue une subvention généreuse au regard des normes internationales.

La société a entamé l'année dernière des discussions en vue de la construction d'une deuxième usine, qui a été officiellement annoncée ce mois-ci.

Signe de l'importance des puces pour l'économie japonaise, Toyota et le sous-traitant automobile Denso Corp ont rejoint TSMC et Sony en tant qu'investisseurs dans l'entreprise commune de Kumamoto.

Outre le soutien apporté aux acteurs étrangers tels que TSMC et Samsung, le gouvernement contribue au financement d'une start-up nationale, Rapidus Corp, dans le cadre de sa mission de longue haleine visant à devenir une fonderie de premier plan.

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  • 2 weeks later...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_politique

https://en.wikipedia.org/wiki/Political_machine#In_Japan

Machine politique

Le Parti libéral démocrate du Japon est souvent cité comme une autre machine politique, conservant le pouvoir dans les zones suburbaines et rurales grâce à son contrôle des bureaux agricoles et des agences de construction routière[22]. Au Japon, le mot jiban (littéralement " base " ou " fondation ") est utilisé pour désigner les machines politiques[3][23]. Pendant des décennies, le PLD a pu dominer les circonscriptions rurales en dépensant massivement dans les zones rurales, en nouant des liens clientélistes avec de nombreux groupes et en particulier avec l'agriculture[24].

Les chefs de faction politiques japonais sont censés distribuer des mochidai (littéralement argent pour les gâteaux de riz, étrennes du 1er janvier) pour aider leurs subordonnés à remporter les élections. En 1989, pour le cadeau annuel de fin d'année, le siège du parti LDP a donné 200 000 dollars à chaque membre de la Diète. Les partisans perçoivent des avantages tels que les sommes distribuées par les hommes politiques aux électeurs lors de mariages, de funérailles, de fêtes du Nouvel An, entre autres événements, et ignorent en échange les méfaits de leurs patrons. Les liens politiques sont maintenus par les mariages entre les familles des politiciens de l'élite[25]. Les Nisei, familles politiques de la deuxième génération, sont de plus en plus nombreux dans la politique japonaise, en raison d'une combinaison de reconnaissance du nom, de contacts professionnels et de ressources financières, ainsi que du rôle des machines politiques personnelles[26].

https://ja.wikipedia.org/wiki/マシーン_(政治)

Machine

On trouve des formes similaires en Amérique latine et dans les zones rurales du Japon. Le Parti libéral démocrate du Japon dispose d'une machine dans les zones périurbaines et rurales par le biais de coopératives agricoles et de compagnies de services publics.

Le cœur de la machine est l'intérêt. En occupant des fonctions publiques, ils peuvent obtenir des faveurs et parfois des pots-de-vin. La politique de la machine s'éloigne de la politique du débat politique et est une "politique transactionnelle" ou une "politique de copinage" dans le sens où "si l'esprit du poisson est dans l'eau, l'esprit de l'eau est dans le poisson". Les patrons accordent des faveurs à leurs circonscriptions et l'électorat vote selon les instructions des patrons. Cette situation s'accompagne parfois de violence et de harcèlement à l'encontre de ceux qui tentent de s'affranchir de cette relation machinale.

https://ja.wikipedia.org/wiki/地盤#比喩的用法

Jiban, emploi métaphorique

Le terme "terrain" (jiban) est également utilisé au sens figuré pour signifier "sphère d'influence".

Par exemple, en politique, il peut désigner une zone où un grand nombre d'électeurs soutiennent un parti ou un conseiller, ou l'organisation ou le groupe de soutien d'un parti ou d'un conseiller, comme dans "terrain républicain" ou "terrain travailliste" [10]. La diminution du nombre de partisans d'un conseiller ou la baisse de leur soutien est parfois appelée métaphoriquement "affaissement du sol". C'est également l'une des trois interdictions requises pour remporter une élection.

Lorsqu'un candidat se présente dans une certaine circonscription, mais que cette circonscription n'est pas encore le terrain pour le candidat, on considère que le candidat est dans un état où il n'y a pas de terrain ferme pour le soutenir, ou qu'il flotte actuellement dans les airs, mais qu'il finira par atterrir en douceur sur le sol pour sécuriser le terrain. Le terme "candidat parachutiste" est parfois utilisé pour décrire cet état de fait.

https://ja.wikipedia.org/wiki/三バン

Les "3 ban"

"Jiban"

Une circonscription dans laquelle un politicien/candidat potentiel est fermement établi et actif et dispose d'un certain nombre de partisans ou, plus précisément, d'une organisation de partisans (association de partisans) dans la circonscription électorale. Plus le terrain est solide, mieux c'est, de sorte que l'apparence d'un soutien solide est métaphoriquement appelée "terrain solide" et la zone "terrain solide". Dans de nombreux cas, les partisans d'une circonscription électorale sont organisés (renforcement du terrain, élargissement des associations de partisans ou formation d'organisations autonomes) sur la base d'organisations établies (associations religieuses, commerciales, professionnelles, civiques, syndicats, sections de partis politiques, entreprises) ou de relations personnelles (liens fonciers, liens du sang, camarades de classe, collègues, hobby, sports, associations de bénévoles, etc.)

Les organisations de supporters sont également celles qui prennent en charge la campagne électorale, par exemple en demandant à des tiers de voter pour elles. On parle parfois d'"assise" (par exemple, "l'assise du camp XX s'affaiblit" (il y a moins de personnes qui travaillent)) [1].

https://ja.wikipedia.org/wiki/志公会

La faction Aso a décidé de continuer à exister en tant que faction car aucun législateur n'a été inculpé dans le cadre de la révélation de novembre 2022 selon laquelle la faction Aso n'aurait pas ou peu déclaré les revenus et les dépenses des fonds politiques pour les partis politiques, ou aurait reversé aux législateurs des revenus supérieurs à son quota en tant que fonds occultes. Toutefois, à la suite de cette série de problèmes, le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé que la faction Aso renaîtrait en tant que groupe politique, abolissant la forme factionnelle et interdisant les éléments suivants :

    Interdiction des soirées de collecte de fonds politiques.
    Le gouvernement a également interdit le versement d'indemnités aux membres de la Diète, telles que "l'argent des glaces et l'argent des gâteaux de riz (mochidai)".
    Il a également été interdit de faire pression pour la nomination des ministres et d'autres membres du personnel.

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  • 1 month later...

https://www.asahi.com/ajw/articles/15252431 (1er mai 2024)

Près de 14 % des logements au Japon sont vacants

Sur ces 9 millions de logements vacants, 4,76 millions, y compris les logements neufs, sont à louer ou à vendre, selon les chiffres préliminaires publiés par le ministère de l'intérieur.

Environ 380 000 sont des maisons de vacances et d'autres bâtiments destinés à un usage saisonnier ou occasionnel.

Cependant, le plus grand défi est l'augmentation du nombre de logements vacants abandonnés sans usage prévu. Le nombre de ces logements a augmenté de 370 000 par rapport à l'enquête précédente pour atteindre 3,85 millions, le chiffre le plus élevé jamais enregistré.

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https://japannews.yomiuri.co.jp/politics/defense-security/20240328-177267/

Les Yomiuri Shimbun

20 heures JST, 28 mars 2024

Le Japon cherche à améliorer 16 aéroports et ports maritimes, dans le cadre du programme d'infrastructure publique prévu pour le lancement du nouvel exercice budgétaire pour renforcer les capacités de défense, il a été appris.

Il envisage d'étendre les pistes et d'améliorer les quais afin que les forces d'autodéfense et les garde-côtes japonais puissent également utiliser les aéroports et les ports maritimes, selon des sources proches du gouvernement et des partis au pouvoir.

Le gouvernement vise à rendre les installations accessibles aux grands avions et aux navires du SDF et du JCG, selon les sources, pour être prêts à protéger le public en période d'urgence ou pour faire face à des catastrophes, la stratégie de sécurité nationale du gouvernement, révisée en décembre 2022, a inclus des plans pour développer et améliorer les infrastructures publiques et renforcer l'architecture de défense globale du Japon dans le cadre des efforts visant à parvenir à un « renforcement fondamental » des capacités de défense du Japon.

Au cours du nouvel exercice, il est prévu que 16 aéroports et ports maritimes soient équipés en tant qu'« aéroports à usage spécifique et ports maritimes » qui sont classés par ordre d'améliorer la priorité.

Ce groupe comprend cinq aéroports, dont l'aéroport de Kitakyushu dans la préfecture de Fukuoka, l'aéroport de Nagasaki dans la préfecture de Nagasaki et l'aéroport de Naha dans la préfecture d'Okinawa. Les 11 ports maritimes comprennent le port de Muroran à Hokkaido, le port de Kochi dans la préfecture de Kochi et le port de Hakata dans la préfecture de Fukuoka.

Les installations devraient être utilisées par les navires de transport, les destroyers, les avions de transport et les avions de combat, ainsi que les grands patrouilleurs du JCG. Ils seront également utilisés pour des exercices d'entraînement en temps de paix.

Le gouvernement s'emploie à allouer un total d'environ 35 milliards de dollars au projet. Une réunion du Cabinet devrait se tenir prochainement pour se prononcer sur cette politique.

Étant donné le risque d'une invasion chinoise de Taiwan, le gouvernement est particulièrement désireux de promouvoir l'amélioration des aéroports et des ports maritimes dans la région du sud-ouest du Japon, selon les sources.

L'aéroport de Naha géré par le gouvernement central et le port d'Ishigaki, géré par Ishigaki, dans la préfecture d'Okinawa, sont inclus dans le groupe prioritaire. Toutefois, d'autres installations gérées par le gouvernement préfectoral d'Okinawa ne sont pas incluses. On pense que cela s'est produit parce que le gouvernement central n'a pas reçu la coopération de la préfecture sur cette question.

La coordination avec la préfecture risque d'être un problème à l'avenir, ont déclaré les observateurs.

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Videos

Renforcement des défenses japonaises et impactes sur la vie local des insulaires

Les forces de défense japonaise ont commençées à renforcer les défenses du groupe (groupe = Shoto =諸島) d'iles (ile = shima =島) Saki (nom de l'archipel:先)   (先島諸島). Shima devient jima si il y a une voyelle devant.

L'ile de Yonaguni  (Yonaguni-jima/与那国島) en 2016

L'ile de Miyako (Myako-jima/宮古列島)  en 2019

L'ile de Ishigaki (Ishigaki-jima/石垣島) en 2023

Mais cela divise la population. Taiwan est à 110km et face aux changements et à la peur, les gens réagissent différemment et se divisent. Les politiciens s'affrontent vivement sur le sujet (débats houleux).

Première vidéo : C'est la plus intéressante pour moi même si la traduction automatique est assez aléatoire. J'ai mis les sous-titres en anglais un peu moins mauvais qu'en le français. Même si je comprends un plus de choses avec mon japonais foireux je pense que cela peut intéresser d'autres personnes 

 

deuxième vidéo en anglais sur l'ile de yonaguni

 

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https://japannews.yomiuri.co.jp/news-services/reuters/20231205-153709/ (5 décembre 2023)

Les quelque 200 soldats des Forces d'Autodéfense présents à Yonaguni pourraient être parmi les premiers à répondre à toute crise de réfugiés si l'Asie de l'Est, comme l'a prévenu Kishida l'année dernière, devenait la prochaine Ukraine.

Mais dans plus de 100 pages de documents décrivant le renforcement militaire de Kishida, les réfugiés ne sont mentionnés qu'une seule fois, dans une référence générale à la collaboration avec l'ONU.

Même s'il disposait d'un plan d'accueil des réfugiés, M. Kishida se heurterait à un obstacle : ses relations conflictuelles avec le gouvernement d'Okinawa, qui administre Yonaguni.

Le gouverneur, Denny Tamaki, souhaite que les troupes américaines basées dans sa préfecture soient moins nombreuses, s'oppose à l'expansion militaire de Kishida et estime qu'il incombe au premier ministre de gérer les migrants arrivant par bateau.

En mars, les autorités d'Okinawa et de Tokyo ont mené leur premier exercice de simulation d'évacuation d'environ 120 000 résidents et touristes sur les îles du sud-ouest du Japon, y compris Yonaguni, en calculant que l'opération prendrait environ une semaine.

« Il n'y a aucune garantie que des gens ne viendront pas de Taïwan et que le système ne sera pas submergé », a déclaré l'un des conseillers de l'exercice, Hironobu Nakabayashi, de l'Institut de recherche sur la gestion des catastrophes et le système médical d'urgence de l'université Kokushikan.

https://cc.pacforum.org/2024/01/the-sparring-continues/ (janvier 2024)

Fin novembre, environ 10 000 habitants d'Okinawa ont manifesté pour protester contre la décision du gouvernement japonais de renforcer la présence militaire du Japon dans la préfecture.

Les habitants des petites îles du sud-ouest où le gouvernement central a placé des défenses ne sont pas satisfaits des perturbations de leur vie causées par le stationnement du personnel des FDS et de leurs armes. C'est particulièrement le cas lorsque le tourisme et la pêche sont d'importantes sources de revenus. Les habitants de Yonaguni, l'une des zones visées par l'amélioration des défenses, ont critiqué l'absence de plan du gouvernement pour faire face à l'afflux anticipé de réfugiés taïwanais en cas de guerre avec la Chine, estimant qu'ils ne sont tout simplement pas équipés pour y faire face.

Les experts s'attendent à ce que la croissance économique de la Chine ralentisse l'année prochaine pour atteindre 4,6 %, après une expansion prévue de 5,2 % cette année, en raison de l'effondrement du marché de l'immobilier et de la stagnation de la consommation. Selon les prévisions, la correction du secteur immobilier devrait se poursuivre en 2024 et peser sur l'investissement, la confiance des ménages et les finances des gouvernements locaux. À plus long terme, les « trois D » - démographie, désendettement et réduction des risques - devraient entraîner un ralentissement de la croissance du PIB réel à 3 % d'ici 2034, ce qui aura un effet d'entraînement sur la croissance économique japonaise. En 2023, la croissance économique japonaise était de 1,3 % et devrait tomber à 1,1 % en 2024.

Le rebond du tourisme chinois au Japon est un point positif.

Face à l'interdiction chinoise d'importer des fruits de mer du Japon, Tokyo poursuivra ses efforts pour trouver d'autres marchés et continuera probablement à rejeter dans l'océan l'eau du réacteur de Fukushima, la Chine continuant à s'en plaindre. Chaque partie continue de renforcer ses défenses et, bien que la pression exercée par les milices chinoises et les navires des garde-côtes dans la zone des îles Diaoyu/Senkaku contestées puisse diminuer pendant de courtes périodes, il est probable qu'elle reprenne de plus belle. Sur le plan politique, aucun signe d'espoir ne se profile à l'horizon. Une visite d'État du premier ministre japonais a discrètement disparu des conversations laconiques sur les divergences d'opinion en marge des réunions multinationales. Le premier ministre Kishida, dont la cote de popularité reste lamentable, sera selon toute vraisemblance remplacé d'ici peu, ce qui ajoutera un autre élément d'incertitude aux interactions futures.

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  • 1 month later...

https://www.smh.com.au/world/asia/heartbreaking-penny-wong-condemns-abduction-of-australian-children-in-japan-20240624-p5jo62.html

Dans sa première interview sur le sujet depuis que le Sydney Morning Herald, The Age et 60 Minutes ont révélé l'année dernière que plus de 80 enfants australiens avaient été enlevés par leur parent japonais depuis 2004, Mme Wong a déclaré que la situation était "incroyablement pénible".

Mme Wong a déclaré qu'elle était déterminée à défendre les intérêts de l'Australie à la suite des révélations faites par ce journal au cours des trois dernières années, qui ont conduit l'Australie à prendre la tête de neuf gouvernements étrangers faisant pression sur le Japon pour qu'il modifie ses lois, dans le cadre d'une intervention sans précédent dans la juridiction nationale d'un partenaire diplomatique, militaire et économique proche.

En mai, le parlement japonais a adopté des lois qui permettront pour la première fois aux parents de demander la garde conjointe de leurs enfants.

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Le 01/07/2024 à 11:50, Wallaby a dit :

 

Tiens je pense que cela t'intéressera Wallaby https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/03/au-japon-victoire-majeure-des-victimes-de-sterilisation-forcee-apres-une-decision-de-la-cour-supreme_6246426_3210.html

Les victimes de stérilisations forcé à cause d'une loi eugéniste aboli seulement en 1996 ont eu définitivement gain de cause contre le gouvernement japonais.

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https://www.nippon.com/fr/news/yjj2024061000992/ (12 juin 2024)

Un immeuble nouvellement construit à Tokyo va finalement être démoli, car certains résidents locaux se sont plaints qu’il bloquait la vue sur le mont Fuji.

Sekisui House, le promoteur, a pris cette décision juste avant que les locataires n’y emménagent au début du mois prochain. Le bâtiment de dix étages, « Grand Maison Kunitachi Fujimi Dori », est composé de 18 appartements dont le prix d’achat est compris entre 70 et 90 millions de yens (410 000 et 530 000 euros). Il se situe à dix minutes à pied de la gare de Kunitachi, sur la ligne Chûô.

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  • 1 month later...

https://www.spectator.co.uk/article/japan-is-running-out-of-rice/ (4 août 2024)

Le Japon est à court de riz. Les stocks sont tombés à leur niveau le plus bas depuis des décennies, ce qui fait craindre qu'il faille puiser dans les réserves d'urgence. Les prix ont atteint leur niveau le plus élevé depuis 30 ans, les entreprises privées ne détenant plus que 1,56 million de tonnes en juin, soit le niveau le plus bas depuis 1999 et 20 % de moins que l'année précédente.

Cette situation s'explique en partie par une mauvaise récolte due à des conditions climatiques défavorables (températures élevées combinées à des pénuries d'eau). Mais ce n'est pas tout : alors que le Japon aurait autrefois fait fi d'une mauvaise année occasionnelle, le mauvais état de l'industrie agricole japonaise signifie que les fluctuations saisonnières des rendements sont aujourd'hui plus graves.  

Avec une main-d'œuvre de plus en plus âgée et de plus en plus de rizières abandonnées, le secteur est en plein déclin. Le journal Mainichi a mené une enquête auprès de 107 municipalités et a constaté que 40 % des rizières n'étaient pas gérées ou avaient diminué de taille. Le journal cite Minehiro Nakashima, professeur émérite à l'université de Waseda et conseiller de l'association des riziculteurs, qui estime que le Japon a perdu environ la moitié de ses rizières en terrasses depuis 1970.

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https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/14/au-japon-fumio-kishida-annonce-qu-il-va-ceder-sa-place-de-premier-ministre_6280248_3210.html

L’ère Fumio Kishida est sur le point de s’achever

Le premier ministre a déclaré se retirer de la course à la tête de son parti − le PLD, au pouvoir − en septembre, ce qui signifie qu’il quittera ses fonctions. Sa succession s’annonce indécise, aucun leader n’apparaissant comme une évidence pour le remplacer.

La cote de popularité de son gouvernement stagne autour de 25 % cette année, selon un sondage NHK.

Ayant vu les prix stagner pendant des années, les Japonais vivent mal leur envolée depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, en 2022, faisant grimper les coûts de l’énergie.

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https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/kishida-s-abrupt-resignation-japan-leaves-decade-abe-s-influence-behind (15 août 2024)

L'administration de Kishida était censée s'être assurée de « trois années en or » après avoir remporté la majorité lors de l'élection de la Chambre des conseillers en 2022. Alors que les élections générales sont encore loin - et que le premier ministre a la prérogative sur le calendrier - il a néanmoins dû faire face à une série de revers.

En janvier de cette année, il a dissous sa faction au sein du PLD en réponse au scandale des soirées de collecte de fonds organisées par le parti. Cette décision, sans précédent dans l'histoire du PLD, longtemps considéré comme une fédération de factions, a entraîné la dissolution de plusieurs bases de pouvoir influentes, notamment celles qui étaient dirigées par l'ancien premier ministre Shinzo Abe et l'ancien secrétaire général du PLD Toshihiro Nikai. Il en a résulté un conflit interne au sein du parti.

En avril, les élections locales ont vu la défaite de trois candidats affiliés au PLD. Un mois plus tard, Kishida n'a pas réussi à remporter la victoire, même lors des élections municipales à Hiroshima, sa propre circonscription. En juin, alors que Kishida atteignait les 1000 jours de mandat, la cote d'approbation de son cabinet tournait autour de 20 %, un seuil critique.

Une incertitude sans précédent règne quant à l'identité du prochain dirigeant japonais. Avec la dissolution des factions politiques au sein du PLD, le champ d'action est flou. Dans le pire des cas, le Japon pourrait revenir au manège des premiers ministres d'avant Abe, qui a vu se succéder six dirigeants en six ans, y compris le premier mandat d'Abe.

Une "incertitude sans précédent" ? Un "champ d'action" qui est "flou" ? Cela me rappelle un certain pays, mais lequel ?

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https://www.theguardian.com/world/2024/sep/26/iwao-hakamada-acquitted-murder-japan-death-row

Un Japonais qui a passé 46 ans dans le couloir de la mort innocenté de ses meurtres

Iwao Hakamada a été déclaré non coupable du meurtre de son patron et de sa famille en 1966, à l'issue d'un nouveau procès ordonné il y a dix ans.

« Les enquêteurs ont altéré les vêtements en les maculant de sang », indique l'arrêt, qui critique le recours à des “interrogatoires inhumains destinés à forcer une déclaration ... en imposant des douleurs mentales et physiques”.

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il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

https://www.theguardian.com/world/2024/sep/26/iwao-hakamada-acquitted-murder-japan-death-row

Un Japonais qui a passé 46 ans dans le couloir de la mort innocenté de ses meurtres

Iwao Hakamada a été déclaré non coupable du meurtre de son patron et de sa famille en 1966, à l'issue d'un nouveau procès ordonné il y a dix ans.

« Les enquêteurs ont altéré les vêtements en les maculant de sang », indique l'arrêt, qui critique le recours à des “interrogatoires inhumains destinés à forcer une déclaration ... en imposant des douleurs mentales et physiques”.

le Japon est parfois un pays étrange. Si vous vous en rappelez, nous avions évoqué l'affaire Sugaya qui a été par la suite novélisée et adaptée en manga pour parler des méthodes d'investigation et de la justice japonaise

Citation

Titre VO: VS. -北関東連続幼女誘拐・殺人事件の真実 / VS. - Kitakantô Renzoku Youjo Yûkai - Satsujin Jiken no Shinjitsu

Dessin: Kenichi TACHIBANA

Scénario: TAKANO Hiroshi

Condamné à perpétuité pour le meurtre d'une petite fille, Toshizaku Sugaya passera dix-sept ans de sa vie en prison avant d'être innocenté et de retrouver sa liberté. Désigné coupable d'un crime commis par un tueur en série à cause d'une police peu soucieuse de la qualité de ses enquêtes, il sera finalement libéré grâce à l'acharnement d'une équipe de journalistes de télévision, oeuvrant pour une émission d'actualité d'un nouveau genre.

Conscient de ses responsabilités à l'égard de la société et de ce que doit être la justice, Kiyoshi Shimizu, un journaliste obstiné, entend prouver que son métier n'a de valeur que si les journalistes n'hésitent pas à se confronter aux institutions pour défendre l'intérêt des citoyens !

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et l'article du monde:

Citation

Condamné à la prison à vie en 1992 pour l'enlèvement et le meurtre d'une fillette de 4 ans, en mai 1990 à Ashikaga (centre du Japon), puis innocenté grâce à des tests ADN, Toshikazu Sugaya sera finalement rejugé.

Par Philippe Mesmer, Publié le 26 juin 2009 à 16h20, modifié le 26 juin 2009 à 16h20


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https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/06/26/l-affaire-sugaya-expose-les-failles-de-la-justice-au-japon_1211828_3216.html
 

Condamné à la prison à vie en 1992 pour l'enlèvement et le meurtre d'une fillette de 4 ans, en mai 1990 à Ashikaga (centre du Japon), puis innocenté grâce à des tests ADN, Toshikazu Sugaya sera finalement rejugé. Il avait retrouvé la liberté le 4 juin. La Haute Cour de Tokyo vient d'ordonner, mardi 23 juin, de le rejuger, ranimant les critiques sur le système judiciaire japonais.

Sa libération après dix-sept années de détention a provoqué une vive émotion dans l'Archipel. Son retour à Ashikaga, où il vivait et travaillait comme chauffeur de bus scolaire, a été très largement couvert par les médias. Il s'est rendu au bord de la rivière Watarase, où le corps de la fillette a été retrouvé. S'adressant à elle, il lui a promis de tout faire pour retrouver le vrai coupable. "Toi et moi sommes des victimes", a-t-il ajouté.

Car M. Sugaya s'estime floué par la justice japonaise. Arrêté le 1er décembre 1991, il avait avoué le jour même, après treize heures d'interrogatoire, "sous la contrainte et par désespoir", a-t-il expliqué dans une interview au quotidien Yomiuri. "J'ai saisi les mains de l'enquêteur et j'ai éclaté en sanglots", se souvient-il.

Sa confession ne l'a pas empêché de clamer son innocence pendant son procès. En vain. Les aveux obtenus, plus une analyse troublante de l'ADN retrouvé sur le corps de la victime, plaidaient en sa défaveur. Sa peine avait d'ailleurs été confirmée en appel.

En décembre 2008, de nouvelles analyses génétiques révélaient que l'ADN retrouvé sur la fillette ne correspondait pas à celui de M. Sugaya. Ce dernier a donc recouvré la liberté. Avec un fort sentiment d'amertume. "Pendant dix-sept ans, je me suis dit que le jour où je sortirai, les policiers et les procureurs me devront des excuses. Je ne leur pardonnerai jamais", a-t-il déclaré à sa sortie de prison.

Les méthodes d'interrogatoire des enquêteurs sont également en cause. Au Japon, une personne arrêtée peut rester en garde à vue quarante-huit heures sans contact avec l'extérieur. Un procureur peut décider de prolonger cette garde à vue de vingt-quatre heures, puis de deux fois dix jours, avec l'accord d'un juge. Les interrogatoires se font sans avocat, et le recours à la vidéo est limité. L'Association des barreaux japonais réclame son utilisation systématique.

Les enregistrements audio ou vidéo pourraient "poser un problème dans la découverte de la vérité", réplique le ministre de la justice, Eisuke Mori. Or, au Japon, les confessions obtenues servent de base pour déterminer la culpabilité. Le taux de condamnation dépasse les 99 %, contre un peu plus de 70 % en France.

Mais le nouveau jugement de M. Sugaya ne sera pas l'occasion d'une remise à plat de la procédure judiciaire. Ce que regrette le quotidien Asahi : "Sans volonté des tribunaux d'admettre leurs propres erreurs, il leur sera impossible de regagner la confiance de la population." Le Japon s'est doté, fin mai, d'un système de jurys populaires. L'Asahi demande la création d'une instance chargée d'examiner les causes des erreurs judiciaires.

Philippe Mesmer

 

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il y a 39 minutes, Wallaby a dit :

« Les enquêteurs ont altéré les vêtements en les maculant de sang »,

Une enquête à l'arrache, c'est pas la première fois.

De toute façon, la criminalité est assez "simple" au Japon:

- il y a un coupable arrêté rapidement, et c'est lui le coupable. La quoi ? La présomption ?

- ou bien il n'y a pas de coupable, puisque c'est un suicide, et à ce titre le japonais est parfois trés imaginatif. On peut bien s'étrangler, puis se taillader, puis s'autocouler dans une dalle de béton aprés tout ( simple question de détermination ).

Par conséquent, soit il y a un crime et il est élucidé, soit y'a ...rien. Dans la course au chiffre et aux stats pour la Police, c'est assez imparable. 

 

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