Gibbs le Cajun Posté(e) le 22 janvier 2012 Share Posté(e) le 22 janvier 2012 j'ouvre se file ,car on a toujours le point de vue ambiance stratégie ,des généraux et politique ... mais sur 1940 quel était le point de vue des soldats au combat ? des témoins de l'époque qui était au feu donne des témoignages .il est intéressant de voir quels était les ressentis face à l'ennemi .et tous doivent être différent . http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Picardie-Maritime/Villers-sur-Mareuil-ne-les-a-pas-oublies La contre-attaque du 30 mai au 2 juin 1940 menée par le 22e régiment d'infanterie coloniale n'a pas disparu des mémoires. Les hommes se sont battus dans le hameau et 85 soldats y sont tombés. Le bilan de la bataille qui avait pour but de reprendre le château, puis les monts Caubert, est lourd, très lourd. À Villers-sur-Mareuil, une plaque sur l'église nouvelle le rappelle à toutes les générations. Sur un périmètre compris entre deux rues, celle qui porte aujourd'hui le nom du 22e RIC et la rue de Morsue, le bataillon a perdu 85 hommes. Au cours de cette attaque, le chef de bataillon Jacoby, les lieutenants André Meunier et Pierre Cuny ainsi que 82 gradés et soldats vont en effet laisser leur vie. Jeudi dernier, en fin d'après-midi, avant la commémoration officielle des 70 ans de cette bataille, deux hommes pouvaient encore témoigner. Le sous-lieutenant Rodolphe Benon était sur Mareuil avec les 800 hommes du 1er bataillon. Jean Sicurini avait quant à lui 22 ans et six mois, il est arrivé à Villers par le haut de la côte : « Après avoir repris Hocquincourt et le bois de Freschencourt nous sommes partis de Limeux. Après deux jours de progression au pas, à quelques dizaines de mètres de l'église, nous avons été accueillis par un feu nourri. ». Le témoin de cette bataille de poursuit son récit tandis que commence la commémoration : « Pendant quatre jours, nous allons nous battre. L'ennemi nous voyait et nous aussi. Je commandais les mitrailleuses et finalement, je vais être blessé à quelques mètres en dessous de l'église. Je vais être évacué après avoir attendu un moment ici, derrière vous. À l'époque, c'était plat et inhabité. Je suis revenu sur les lieux il y a cinq ans. Avec le maire, j'ai retrouvé le lieu exact où un gars adroit m'a bien eu. ». Avec un sourire baigné d'émotion, cet ancien sous-officier toujours alerte malgré ses quatre-vingt-douze printemps bien sonnés, conclut avec ce terrible aveu : « En face ils n'étaient pas plus forts, mais bien mieux équipés. ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 22 janvier 2012 Share Posté(e) le 22 janvier 2012 Mon arrière grand-père était avec la 2e DLM je crois. (il était adjudant-chef, chef de char)Assez traumatisé par ce qu'il a vécu, l'avance en Belgique, le repli, l'encerclement, laisser son char et embarquer avec les brits, rapatriement par la Bretagne, le replis jusque dans le sud. Passé Dunkerque sa seule préoccupation c'était sa famille. Tout était écroulé et c'était le chaos.Sur les combats il était plutôt content du matériel mais il disait "c'était le merdier". Coordination très lente et l'impression que le commandement naviguait à complètement vue. L'impression que j'ai eu (c'est un témoignage indirect par ses enfants et petits enfants) c'est qu'il était surtout content du blindage des chars français par rapport à leurs vis à vis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 22 janvier 2012 Auteur Share Posté(e) le 22 janvier 2012 Mon arrière grand-père était avec la 2e DLM je crois. (il était adjudant-chef, chef de char) Assez traumatisé par ce qu'il a vécu, l'avance en Belgique, le repli, l'encerclement, laisser son char et embarquer avec les brits, rapatriement par la Bretagne, le replis jusque dans le sud. Passé Dunkerque sa seule préoccupation c'était sa famille. Tout était écroulé et c'était le chaos. Sur les combats il était plutôt content du matériel mais il disait "c'était le merdier". Coordination très lente et l'impression que le commandement naviguait à complètement vue. L'impression que j'ai eu (c'est un témoignage indirect par ses enfants et petits enfants) c'est qu'il était surtout content du blindage des chars français par rapport à leurs vis à vis. super témoignage =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 23 janvier 2012 Share Posté(e) le 23 janvier 2012 Je vais te donner l'avis de mon grand père (qui a "servi" dans l'armée royale yougoslave) pour 1941 : je cite (de mémoire, paix à son ame)L'attaque allemande pour lui s'est résumée à des vagues de chars, d'avions et de tirs d'artillerie sur des positions de fantassins armés de fusils et dont la moitié des officiers ont fait défection avant le début des combatsDonc pour résumé quand tu es un simple biffin au fond de ton trou et que tu vois avancer toute cette masse de chenilles vers toi le reflexe c'est de lacher ton fusil et d'aller voir ailleurs si tu y esCe qu'il a fait (120 bornes à pied avec juste une musette et une gourde vide pour rentrer à la maison) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 23 janvier 2012 Auteur Share Posté(e) le 23 janvier 2012 Je vais te donner l'avis de mon grand père (qui a "servi" dans l'armée royale yougoslave) pour 1941 : je cite (de mémoire, paix à son ame) L'attaque allemande pour lui s'est résumée à des vagues de chars, d'avions et de tirs d'artillerie sur des positions de fantassins armés de fusils et dont la moitié des officiers ont fait défection avant le début des combats Donc pour résumé quand tu es un simple biffin au fond de ton trou et que tu vois avancer toute cette masse de chenilles vers toi le reflexe c'est de lacher ton fusil et d'aller voir ailleurs si tu y es Ce qu'il a fait (120 bornes à pied avec juste une musette et une gourde vide pour rentrer à la maison) s'est clair ,très intéressant se genre de témoignage . mon grand-père maternelle avait évacuait un village ,avait marché toute la nuit et avant d'arriver à une petite ville ,on leur disait que les Allemands étaient déjà dans la ville ... j'ai découvert un circuit des tirailleurs pas loin de chez moi dans ma région . j'avais entendu parlé de tirailleurs Sénégalais exécuté par les allemands ,mais je ne savais qu'il y en avait eu dans ma région . on va allé y faire un tour des que possible . http://www.picardie-1939-1945.org/phpBB2new/viewtopic.php?f=25&t=1588 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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