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La saga du Clémenceau, coque Q790


Philippe Top-Force

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tiens d'ailleurs, le Canada va couler un ancien destroyer dans quelques temps.

Mis en réserve en 2000 et désarmé définitivement en mars 2005, le destroyer Huron sera envoyé par le fond, sur la côte ouest du Canada. L'opération est prévue ce mois-ci, le bâtiment devant servir de cible au cours d'un exercice naval. La marine canadienne a, au préalable, effectué 18 mois de travaux sur le destroyer, afin que celui-ci soit débarrassé des substances nocives pour l'environnement. Le chantier aurait, selon la presse locale, coûté quelques 4.4 millions de dollars. Reste que cette décision ne passe pas inaperçue, au moment où de nombreux pays s'interrogent sur l'avenir des navires de guerre en fin de vie. Malgré l'opposition des associations environnementales, l'US Navy a coulé, en 2005 et 2006, les porte-avions America et Oriskany. En France, les « océanisations » sont interdites depuis le 31 décembre 2004, c'est-à-dire depuis l'entrée en vigueur de la convention internationale pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est.

Construits aux chantiers de Sorel et mis en service en 1972, le HMCS Huron fait partie de la série des quatre destroyers du type Tribal. D'une longueur de 129.8 mètres pour un déplacement de 5100 tonnes en charge, ces bâtiments, initialement à vocation anti-sous-marine, ont été par la suite transformés en destroyers antiaériens (32 cellules pour missiles SM-2 MR). Les trois autres navires de la série, les Iroquois, Athabaskan et Algonquin, devraient rester en service jusqu'en 2010.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=104634
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L'histoire de l'ex Clém illustre aussi la perte d'influence de notre diplomatie. Bloqué quelques jours devant Port-Saïd, puis à nouveau dans le golfe du Bengale: il est certes aberrant qu'il soit parti sans les autorisations nécessaires obtenues avec certitude... Mais compte tenu du dossier, les gouvernements égyptiens et indiens ont visiblement chercher un effet d'annonce devant leur population plutôt que de suivre une argumentation rationnelle. Que nos diplomates n'aient pas réussi à leur faire entendre raison dépasse l'entendement. Enfin, nous avions anticipé notre règlement de compte avec Greenpeace... Quant au Clém, je ne serais pas choqué qu'il soit coulé, y compris dans l'Atlantique...

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En tout cas, j'éspère que la jeanne d'arc ne vivera pas le même périple...Deux des navires les plus prestigieux de la marine finir dans un état lamentable ça serait dévastateur question image. Surtout si le Colber se joint au massacre...

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Tous ces navires coulés sont sensés avoir été 100% dépoluer. Donc, même le Clem devrait y passer.

On lui a retiré 15 tonnes d'Amiante,ça suffit pour les autres alors pour nous aussi..

Allez on teste les MU 90.

Une démocratie lamentable,une opinion publique Française (!)désinformée...

Nous même sommes détournés par certains courant politiques

"la France développe en Secret une arme qui peux atteindre Pekin et on doit la laisser faire"(c'est pas les termes exact mais y a l'idée)

Par José Bové,parlant du M51....

Et oui..Nous devons etre des saints,l'Armée ne sers a rien il n'y a que des Fachos,le seul avenir c'est le "peuple de Gauche [les autres on s'en fout]".

Je suis pour son désamiantage total et son envoi par le fond,une transformation en Musée serait le must selon moi....

Et pour la Jeanne,Navire Historique s'il en est.....J'aimerais la voir en musée...Mais je ne veux pas qu'elle soit humiliée comme ça.

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Dans quelques jours, le Clem ne sera plus seul dans son bassin. Le navire musée Colbert quittera Bordeaux. Connu pour avoir accompagné le général de Gaulle lors de son fameux voyage au Québec en 1967, il passera quelques semaines à côté du Clem avant de rejoindre le cimetière des bateaux de Landévennec, à l'entrée de la presqu'île de Crozon

Ah ca y est alors ils degagent le Colbert ? C'est prevu pour quel jour exactement ?
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Ah ca y est alors ils degagent le Colbert ? C'est prevu pour quel jour exactement ?

Son départ, prévu le 31 mai à 08H00 en raison des marées, a été décidé en juin 2006 par la mairie de Bordeaux, arguant des difficultés financières des gestionnaires du musée et de la nécessité de désamianter le bâtiment, ancré depuis 1993 sur les quais des Chartrons.

Le Colbert doit passer plusieurs années au cimetière marin de Landevennec (Finistère) où il servira de pièces de rechange à la Jeanne d'Arc, seul bateau de sa génération encore en service, avant d'être démantelé à l'horizon 2010. 

"Il aurait suffi d'un million d'euros de travaux pour qu'il reparte pour 20 ans, alors qu'il va falloir plus de dix millions d'euros pour le démanteler", estime un ancien officier de la marine marchande.

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"Il aurait suffi d'un million d'euros de travaux pour qu'il reparte pour 20 ans, alors qu'il va falloir plus de dix millions d'euros pour le démanteler", estime un ancien officier de la marine marchande.

qu'il reparte comme quoi ?? comme musée ?
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les initiateurs du musée  on vu trop grand, il est + clairvoyant de se limiter à des navires musée de la taille d'un escorteur comme à nantes , je trouves à propos régrettable que le musée de la marine de brest (et de toulon) ne puisse proposer aux visiteurs  un navire à flot à visiter...un aviso par exemple....mais je suis hors sujet...

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  • 1 month later...

Image IPB

Image IPB

deux petites photos du clem vus à brest cette semaine, si cela interresse du monde je posterais demain des photos de la rade avec le mistral, un sna, du colbert au cimetiere de bateaux et du tourville à saint malo.

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en voudrait empoisonner nos marins à l'amiante... pas bien !  >:(

par contre, d'ici l'an prochain, les premiers rafale auront leurs exocet, on met quelques atlantic II et 2 Rubis sur le coup et on pourra calculer combien il faut de missiles pour couler un porte-avions !

sérieusement, je ne comprends pas que l'armée ait signé des chartes écologiques qui font qu'aucun navire n'est coulé, alors que les américains ne s'en privent pas, eux. D'ailleurs, des études ont prouvées que malgré les cochonneries que ça met dasn la mer lors de la mise à l'eau, le fer (et pas mal d'autres métaux) qui se répend favorise la prolifération du plancton, l'un des plus gros consommateur du CO2 produit par l'homme. Et qui dit plancton, dit aussi dans quelques années des poissons dans les parages (pas mal de navires américains ayant été coulés pour servir de récif artificiel très appréciés par les poissons du pacifique).

on lui enlève une petite tonne d'amiante pour faire plaisir à greenpeace, et après, on le torpille !  ;)

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tout sur le 100mm : http://www.netmarine.net/f/armes/100mm/index.htm

emploi : " lutter contre des cibles aériennes y compris les missiles à vol rasant ;

- lutter contre les cibles de surface et notamment les embarcations rapides ;

- Attaquer des cibles terrestres.

"

les 6 canons sont importants, c'était la base de la défense des Foch/Clem, en plus : appui des opérations terrestres et assure si on veut sa défense lui même (vs navires, terroristes, etc), à l'époque, on pouvait dire que leur armement était suffisant (manquait juiste les missiles, mais de là à faire un tout missile comme le CDG : non)

on ne le mets pas des 2 cotés pour la vocation vers terre : il se place de travers et ça fait 4 canons pouvant tirer. Si ils auraient été répartis égalements, ça n'aurait fait que 3. Mias pour l'AA, c'est important d'en avoir des 2 cotés

le premier rafale, en principe il était sur le foch, le clem n'ayant pas été modifié pour les accueillir pour les tetsts

l'autre raffy est en fait un alizé (ASW, etc) plus en service

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par contre, d'ici l'an prochain, les premiers rafale auront leurs exocet, on met quelques atlantic II et 2 Rubis sur le coup et on pourra calculer combien il faut de missiles pour couler un porte-avions !

sérieusement, je ne comprends pas que l'armée ait signé des chartes écologiques qui font qu'aucun navire n'est coulé, alors que les américains ne s'en privent pas, eux. .

Ceux ne sont pas les forces armées qui ont signé la Montego bay convention mais les états ,la France est signataires.

+ pour les tests et donner un récif naturel aux coraux et poissons.

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  • 1 month later...

Alain Bénard demande un moratoire sur le Clemenceau

Le maire de Saint-Paul prend les choses en main en demandant officiellement au préfet de solliciter auprès des autorités de l’Etat la suspension de l’appel d’offres sur le démantèlement de l’ex-Clemenceau. Objectif : lancer des études approfondies sur la faisabilité de couler la coque Q790 en baie de Saint-Paul pour en faire un récif artificiel.

http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=162376

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  • 5 months later...

remontage express !

épargnez moi les commentaires sur l'avis de l'auteur en ce qui concerne le bestiau, je ne suis pas au courant (trop jeune :p) et c'est pas moi qui ai écrit l'article.

http://www.bakchich.info/article2330.html

Trésor de guerre

Surprise : le Clemenceau vaut de l'or

vendredi 11 janvier 2008 par Urba Neal

L’ancien porte-avions, devenu une coque à désosser, est bourré de métaux dont les cours flambent. Un joli magot qui attire des tas de gens et que surveillent de près plusieurs ministres et même l’Elysée !

L’unique fois où le porte-avions Clemenceau a participé à une action de guerre, en 1983 au large du Liban, ses avions ont bombardé Baalbek et le Hezbollah. Pour finalement tuer un âne. Aujourd’hui démobilisé, désarmé et baptisé « Q 790 », ce vaisseau tueur d’équidé est devenu lui-même un animal : une poule aux œufs d’or.

Les tonnes d’amiante contenues dans ses flancs avaient contraint le gouvernement, on s’en souvient, à ramener le "Clem" en France, après un piteux aller-retour vers l’Inde début 2006. Des esprits avisés viennent de s’apercevoir que la coque empoisonnée du porte-avions, qui encombre la rade de Brest en attendant son désamiantage et découpage, est une mine flottante. Une mine de cuivre, de chrome, de plomb, de nickel, de cadmium et strontium. Des matières rares qui, en moyenne, viennent d’augmenter de 140 % en quelques mois. La flambée des prix du cuivre, par exemple, explique que des pirates du rail s’attaquent régulièrement aux câbles de la SNCF qui sont volés, coupés en tronçons, et revendus sur certains marchés opaque des non ferreux. Et quelques loups de ce business ont vite compris que, par ces temps de folie métallique, la coque du Clemenceau cache un trésor.

Des intermédiaires, aussi policés que bien introduits dans les couloirs du pouvoir, ont alors lancé un signal vers le ministère de la Défense. Sur le thème : « on va vous aider à vous débarrasser de tout encombrant métal qui ne soit pas du fer ». Et la proposition a, semble-t-il, été écoutée avec une grande attention dans l’entourage du ministre Hervé Morin. Une sollicitude qui a immédiatement déclenché des commentaires de politiciens UMP, aussi mal informés que jaloux : « Certains auraient-il trouvé, avec les vestiges du « Clem », un moyen de financer leur parti ?… » Une boutade, bien sûr.

La malveillante rumeur est arrivée jusqu’à Jean-Louis Borloo qui, en tant qu’écologiste en chef du gouvernement, est prié de gardé un œil sur le « Q 790 », nom de code du Clemenceau, maintenant qualifié officiellement de « déchet toxique ». Et le « numéro 2 » du gouvernement a donné l’alerte sur ces amateurs de cuivre, et autres matériaux rares, qui rôdent autour du cadavre du « Clem ».

Mais, bizarrement, comme si un bateau de guerre était une affaire trop sérieuse pour la laisser à des militaires, c’est enfin l’Elysée qui s’est récemment saisi de ce dossier « déchet Q 790 » qui pèse de l’or. Et attire toute sorte d’intermédiaires, soudainement pleins de bonnes intentions écologiques.

Dans l’appel d’offre qui a été lancé en novembre 2006 par le ministère de la Défense afin de « déconstruire » le « Clem », dont on attendait les résultats fin décembre - l’entreprise belge Van Heyghen Recycling étant donnée favorite- , il est prévu que le montant de la revente de tous les matériaux retirés du navire, et revalorisés, sera déduite de la facture globale de déconstruction, évaluée à 20 millions d’euros. Mais des ferrailleurs qui tournent autour de la vieille carcasse espèrent que, par exemple, du cuivre - pourtant si bon conducteur -, se perde dans le brouillard.

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