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L'Iran va t-elle être envahie???


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On continue les négociations de part et d'autre mais on se prépare au cas ou :arrow:

Téhéran multiplie les démonstrations de force

Téhéran : Delphine Minoui

[14 janvier 2005]

Au cours de ces dernières semaines, la République islamique d'Iran a multiplié, de façon ostentatoire, les déclarations laissant entendre qu'en cas d'intervention militaire extérieure, elle aurait les moyens de réagir. Certes, l'épreuve de force, envisagée préalablement par certains faucons de Washington n'est plus aujourd'hui à l'ordre du jour, au vu de l'enlisement des forces américaines en Irak. Certes, les capacités militaires de l'Iran sont limitées. Mais les Iraniens se sont engagés dans une politique de défense dissuasive. «D'un côté, ils jouent sur l'ambiguïté au niveau du nucléaire et, de l'autre, ils développent depuis plus d'un an la tactique de la guerre asymétrique – comme en Irak –, qui viserait à ne pas résister à une pénétration de forces étrangères, mais à utiliser ensuite sur le terrain toutes sortes de capacités de nuisance», confie un expert occidental, sous couvert de l'anonymat.

Tout a commencé, début décembre, avec cette annonce en grande pompe de l'organisation de manoeuvres militaires iraniennes au sud-ouest de l'Iran, près de la frontière avec l'Irak. L'exercice militaire, présenté comme un des plus importants depuis la révolution de 1979, aurait mobilisé quelque 120 000 hommes. Et puis, plus récemment, la presse iranienne rapportait que l'armée de l'air iranienne avait reçu l'ordre de tirer sur tout engin étranger qui violerait l'espace aérien iranien, quelques jours après avoir menacé de riposter en cas d'attaque étrangère contre les sites nucléaires iraniens.

«Il est évident que dans le contexte actuel d'encerclement de l'Iran par les Etats-Unis et de la pression américaine sur le nucléaire, l'Iran cherche à faire une démonstration de force», souffle un diplomate occidental. Mais l'Iran a-t-il vraiment les moyens de transformer ses paroles en actes ? «Difficile à dire, répond l'expert en la matière, car l'accès aux manoeuvres militaires est toujours fermé aux étrangers, à l'exception des deux défilés officiels annuels.» Seule exception : la présentation publique, l'année dernière, à Qazvin, du «bataillon iranien du maintien de la paix» devant un parterre de spécialistes étrangers. A cette occasion, certains signes de faiblesse ont pu être détectés. «Le matériel avait trente ans d'âge. Il y avait des vieux véhicules américains M113, capables de rouler sur quelques mètres. Mais quid d'une situation de combat ?», s'interroge l'expert.

Dans un récent rapport sur les capacités militaires de l'Iran, réalisé pour le compte du Center for Strategic and International Studies, le chercheur Anthony H. Cordesman fait le même constat : «L'Iran a vu entre 50 et 60% de ses équipements militaires détruits pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988), dit-il. Aujourd'hui, la plupart des équipements sont vieux et usagés.» Et d'ajouter : «Si grandioses soient les plans militaires annoncés, l'Iran n'a pas été en mesure de se procurer un nombre significatif d'avions de combat moderne.» L'embargo américain et celui, plus récent, des Européens sur la vente d'armes à l'Iran (selon la déclaration du Luxembourg, en 1997) ont largement limité toute possibilité de se rééquiper.

Néanmoins, précise Cordesman, «L'Iran est le seul pays de la région qui pose une sérieuse menace militaire à la stabilité du Golfe. Il y a une preuve évidente selon laquelle l'Iran cherche à développer des missiles ainsi que l'arme nucléaire». Le chercheur américain fait bien sûr référence au dernier missile balistique iranien Shahab 3, d'une portée pouvant aller jusqu'à 2 000 kilomètres. Il sous-entend également que la suspension, annoncée en novembre dernier, du programme iranien d'enrichissement d'uranium au terme de longues négociations avec l'Union Européenne ne garantit pas la suspension totale des activités iraniennes.

«Dans le cadre du nucléaire, la confiance est en effet difficile à établir avec les Iraniens», confirme, de son côté, l'expert, qui partage les propos d'Antony Cordesman. Pour lui, «cette ambiguïté autour du nucléaire, entretenue en permanence par l'Iran, s'inscrit dans une politique de défense dissuasive». La preuve en a été faite cette semaine, avec l'acceptation de la visite des inspecteurs de l'AIEA sur le site militaire iranien de Parchine, mais une condition : se limiter au prélèvement d'échantillons, seulement à l'extérieur. «C'est un coup d'épée dans l'eau», constate l'expert. D'autant plus que la demande de la visite du site avait été formulée en octobre. Depuis, les Iraniens ont pu jouer avec le temps pour réorganiser leur site. Mais, d'après lui, ils jouent aussi avec les mots. «Les responsables iraniens ne cessent de clamer haut et fort que le but de leur programme est civil et que l'utilisation militaire de l'arme nucléaire est «haram» (interdit par l'islam). Mais quelle est la part de la sincérité dans tout cela ? Le problème, c'est qu'à l'époque, l'ayatollah Khomeiny a déjà donné le mauvais exemple en déclarant qu'au nom de ce fameux principe chiite de la «takiya», on a le droit de dissimuler la réalité quand ses propres intérêts sont en jeu. Donc à partir de là, aucune déclaration n'est totalement fiable», commente-t-il. Autre politique actuelle de dissuasion iranienne : la tactique de la guerre asymétrique. «Conscient de sa faiblesse technique, l'Iran serait prêt, le cas échéant, à envisager de laisser pénétrer un ennemi étranger sur son territoire, pour ensuite l'affaiblir par tous les moyens : ouverture de barrages, blocage de routes, recours à des bombes sales», confie l'expert. Dans ce cadre-là, les soldats de l'armée régulière pourraient être amenés à se mobiliser, et plus particulièrement l'armée d'élite, les fameux Pasdaran (Gardiens de la Révolution), fidèles au Guide religieux, l'ayatollah Ali Khamenei.

Sans compter les 7 à 8 millions de bassidjis, ces fameux miliciens islamistes volontaires. Signe des temps : cette force paramilitaire d'intervention populaire massive a récemment augmenté ses effectifs et multiplié ses rassemblements.

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Une tonalité positive a marqué la reprise cette semaine à Bruxelles des négociations UE-Iran pour un accord de coopération, après 18 mois d'interruption, a déclaré vendredi une source européenne.

Les discussions ont eu lieu mercredi à Bruxelles pour la partie économique et commerciale, et jeudi pour la partie politique.

"Les Iraniens se sont montrés très engagés, très intéressés, la tonalité était très bonne" a déclaré la source interrogée.

La prochaine session doit avoir lieu dans à peu près deux mois à Téhéran, à une date qui n'a pas été encore fixée, selon la source interrogée.

"Ce qui importait pour ces deux jours c'est la tonalité, et pas la substance. C'était une réunion de reprise" de discussions interrompues il y 18 mois, en raison des inquiétudes sur la politique nucléaire iranienne, a souligné la source.

Les négociateurs iraniens ont pour leur part indiqué à l'agence iranienne officielle Irna que "l'atmosphère était positive et compréhensive", et que "les deux côtés voulaient poursuivre le travail entamé", selon le site internet d'Irna.

Les négociations UE-Iran constituent le volet formel d'une négociation plus large menée par le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne avec l'Iran, avec le soutien de l'UE, pour obtenir un accord à long terme dans lequel Téhéran renoncerait définitivement à toute ambition nucléaire militaire.

Dans l'attente de cet accord à long terme, les Européens sont parvenus à obtenir de l'Iran à la mi-novembre 2004 une suspension des activités d'enrichissement d'uranium, qui peuvent avoir une finalité militaire.

Mais les discussions entre les Européens et les Iraniens avancent sur un fil étroit.

Mercredi, alors même qu'à Bruxelles les hauts fonctionnaires iraniens et européens commençaient leurs discussions, le dirigeant iranien chargé du dossier nucléaire Hassan Rohani a souligné depuis Téhéran que la suspension de l'enrichissement était pour une période "limitée".

"L'Iran va reprendre bientôt l'enrichissement sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et dans le cadre de ses engagements internationaux", a-t-il ajouté.

La déclaration de M. Rohani n'a pas été très bien accueillie à Bruxelles, selon la source interrogée par l'AFP. "Le mieux c'est qu'il n'y ait pas ce genre de déclaration pendant les négociations", a-t-on souligné.

"Les déclarations qui ne sont pas conformes à l'esprit et à la lettre de l'accord de la mi-novembre 2004 ne seront pas bien reçues", a-t-on ajouté.

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Des commandos américains effectuent des missions de reconnaissance secrètes en Iran pour y localiser des cibles nucléaires et chimiques potentielles, croit savoir le magazine New Yorker.

Dans un article signé par Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, on lit dimanche que ces missions secrètes se déroulent au moins depuis l'été dernier, dans l'objectif d'amasser des renseignements sur une trentaine de sites.

Selon un consultant du gouvernement entretenant des liens étroits avec le Pentagone, cité par Hersh, "des responsables civils au Pentagone souhaitent que l'on aille en Iran détruire autant d'infrastructures militaires que possible".

Un ancien responsable des services de renseignement déclare au New Yorker qu'"on a affaire à une guerre contre le terrorisme, dont l'Irak n'était qu'un volet. L'administration Bush considère (la région) comme une immense zone de guerre. Bientôt, nous assisterons à la campagne d'Iran".

L'ancien haut responsable des renseignements a déclaré à Hersh qu'un commando américain se trouvait en Asie du Sud et travaillait main dans la main avec un groupe de scientifiques pakistanais qui ont eu affaire à des savants nucléaires iraniens.

Ce commando se rend de temps à autre dans l'est de l'Iran pour y rechercher des installations militaires nucléaires souterraines, a-t-il confié à Hersh.

En échange de cette coopération, assure-t-il, le président pakistanais Pervez Musharraf a reçu l'assurance que son gouvernement n'aurait pas à livrer Abdul Qadeer Khan, père de la bombe atomique pakistanaise, pour être interrogé sur son rôle dans la vente de secrets nucléaires à l'Iran, à la Libye et à la Corée du Nord.

"Il est clair que l'Iran nous inquiète. L'Iran inquiète le monde entier", a expliqué dimanche sur CNN Dan Bartlett, proche collaborateur du président George Bush.

Concernant l'article du New Yorker, Bartlett dit "penser qu'il est truffé d'inexactitudes, et je ne crois pas que les conclusions qu'ils tirent se fondent sur des faits".

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"C'est une guerre contre le terrorisme et l'Irak ne représente que l'une des campagnes", a déclaré au journal un ancien responsable de haut niveau des services de renseignements américains.

"L'administration Bush considère tout cela comme une vaste zone de guerre. Nous aurons une campagne iranienne. Nous avons déclaré la guerre et les voyous, où qu'ils soient, sont nos ennemis", a-t-il poursuivi, soulignant que les Etats-Unis entendaient "sortir de cette situation en disant, +nous avons gagné la guerre contre le terrorisme+".

Un consultant du gouvernement, proche du Pentagone, a par ailleurs déclaré au journal que les civils du Pentagone et tout particulièrement le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, son adjoint Paul Wolfowitz et les néo-conservateurs, "veulent aller en Iran et détruire autant d'infrastructures militaires que possible".

MM. Rumsfeld et Wolfowitz estiment, selon le magazine, que le régime iranien ne résisterait pas à une offensive militaire et s'effondrerait.

NO COMMENT :!:

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Le Pakistan a rejeté lundi l'article d'un magazine américain selon lequel Islamabad a aidé les Etats-Unis à mener des opérations clandestines en Iran pour rechercher des installations susceptibles de travailler au développement d'armements nucléaires.

"Cette collaboration n'existe pas", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Masood Khan, sur un article paru lundi dans The New Yorker affirmant que des scientifiques pakistanais ont fourni aux Etats-Unis des informations sur des sites nucléaires iraniens.

"Nous n'avons pas beaucoup d'informations sur le programme nucléaire iranien, je pense donc que cet article (...) exagère de faits qui n'existent tout simplement pas", a déclaré M. Khan lors d'un point de presse hebdomadaire à Islamabad. "Ce sont de pures conjectures", a-t-il ajouté.

Selon le magazine, le Pakistan fournit son soutien aux Etats-Unis dans ces opérations en échange d'une immunité internationale pour le chercheur Abdul Qadeer Khan.

Abdul Qadeer Khan, père de la bombe atomique pakistanaise, a reconnu sa responsabilité dans un réseau international de transfert clandestin de technologie nucléaire vers l'étranger.

Selon les enquêteurs pakistanais, ces fuites ont bénéficié à la Corée du Nord, à la Libye et à l'Iran. En février 2004, M. Musharraf lui a accordé son pardon.

Selon le magazine New Yorker, à l'origine des révélations sur le scandale d'Abou Ghraib, l'Iran sera la prochaine étape de la "guerre contre le terrorisme", mais la Maison Blanche a démenti sèchement indiquant que Washington privilégiait la voie diplomatique pour régler le contentieux nucléaire avec Téhéran.

Des commandos américains effectuent des missions de reconnaissance secrètes en Iran depuis l'été dernier pour y localiser des cibles nucléaires et chimiques potentielles, affirme Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, plume vedette du magazine new-yorkais, dans la dernière livraison du magazine.

Selon Hersh, l'objectif de ces missions secrètes est d'amasser des renseignements sur une trentaine de sites.

"Des responsables civils au Pentagone souhaitent que l'on aille en Iran détruire autant d'infrastructures militaires que possible", a affirmé au journaliste un correspondant anonyme présenté comme un "consultant du gouvernement entretenant des liens étroits avec le Pentagone".

Un ancien haut responsable des services de renseignement, également cité par le New Yorker, a indiqué de son côté qu'"on a affaire à une guerre contre le terrorisme, dont l'Irak n'était qu'un volet. L'administration Bush considère (la région) comme une immense zone de guerre. Bientôt, nous assisterons à la campagne d'Iran".

Ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a affirmé qu'un commando américain se trouvait en Asie du Sud et travaillait main dans la main avec un groupe de scientifiques pakistanais qui ont eu affaire à des savants nucléaires iraniens.

Ce commando se rend de temps à autre dans l'est de l'Iran pour y rechercher des installations militaires nucléaires souterraines et, en échange de cette coopération, assure Hersh, le président pakistanais Pervez Musharraf a reçu l'assurance que son gouvernement n'aurait pas à livrer Abdul Qadeer Khan, père de la bombe atomique pakistanaise, pour être interrogé sur son rôle dans la vente de secrets nucléaires à l'Iran, à la Libye et à la Corée du Nord.

Israël serait également impliqué et des spécialistes israéliens fourniraient aux Américains des listes de cibles potentielles en Iran.

Le consultant proche du Pentagone, a de son côté confié à l'hebdomadaire que les civils du Pentagone et tout particulièrement le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, son adjoint Paul Wolfowitz et les néo-conservateurs, "veulent aller en Iran et détruire autant d'infrastructures militaires que possible".

MM. Rumsfeld et Wolfowitz estiment, selon le magazine, que le régime iranien ne résisterait pas à une offensive militaire et s'effondrerait comme les anciens pays du bloc soviétique.

"Il est clair que l'Iran nous inquiète. L'Iran inquiète le monde entier", a expliqué dimanche sur CNN Dan Bartlett, proche collaborateur du président George W. Bush.

Mais, a-t-il souligné, l'article du New Yorker "est truffé d'inexactitudes, et je ne crois pas que les conclusions qu'ils tirent se fondent sur des faits".

"Nous travaillons avec nos alliés européens pour aider à convaincre le gouvernement iranien de ne pas continuer son programme de développement d'armes de destruction massive, notamment nucléaires", a ajouté M. Bartlett en soulignant que Washington avait la volonté de poursuivre sa collaboration avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour parvenir à une solution par la voie diplomatique.

Confronté aux soupçons, Téhéran a accepté en novembre de suspendre l'enrichissement d'uranium, qui peut avoir une double finalité civile ou militaire. Cet engagement a été obtenu par les Européens contre la promesse d'une coopération technologique et nucléaire, économique et dans le domaine de la sécurité.

Mais, continue d'affirmer Hersh, les faucons de l'administration Bush sont persuadés que les négociations avec les Européens sont vouées à l'échec et que Washington devra agir.

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TEHERAN (Reuters) - Les autorités iraniennes ont affirmé mardi disposer de la puissance militaire suffisante pour repousser toute agression, au lendemain des menaces voilées proférées par George Bush contre Téhéran.

"Nous sommes en mesure de dire que nous disposons de la force suffisante pour qu'aucun pays ne puisse nous attaquer, parce qu'ils n'ont pas d'informations précises sur nos capacités militaires et ce, grâce à notre capacité à mettre en oeuvre des stratégies souples", a déclaré le ministre iranien de la Défense, Ali Shamkhani.

"Nous pouvons revendiquer le fait que nous avons rapidement produit un équipement dont il a résulté le plus fort élément de dissuasion", ajoute sans plus de précisions le ministre, dont les propos ont été repris mardi par l'agence de presse semi-officielle Mehr.

Cette nouvelle passe d'armes entre Washington et Téhéran trouve son origine dans un entretien accordé lundi soir par George Bush à la chaîne de télévision NBC.

"J'espère que nous pourrons régler cela de façon diplomatique, mais je n'exclurai aucune option", a répondu le président des Etats-Unis prié de dire s'il excluait une éventuelle action militaire contre l'Iran si ce pays "continue à donner des réponses évasives à la communauté internationale au sujet de l'existence d'un programme nucléaire militaire".

L'Iran, qui a vu les forces américaines renverser les régimes en place chez ses voisins d'Afghanistan et d'Irak, dément chercher à fabriquer des armes nucléaires et affirme que ses programmes nucléaires ne sont qu'à usage civil.

Téhéran a suspendu en novembre ses activités d'enrichissement d'uranium pour dissiper les craintes internationales relatives à ces programmes.

LE PENTAGONE CONTRE LE NEW YORKER

L'agence Mehr, réputée proche du Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a diffusé par ailleurs un éditorial dans lequel elle tourne en dérision les tentatives américaines de déstabilisation du régime iranien.

"Aujourd'hui, la République islamique a acquis une puissance militaire massive, dont les dimensions demeurent inconnues, et est prête à attaquer tout intrus avec un déluge redoutable de feu et de mort", écrit l'agence.

"Les USA et Israël savent qu'ils ne pourront jamais défier militairement l'Iran", poursuit cet éditorial.

Or, selon le journaliste Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, des commandos américains effectueraient des missions de reconnaissance secrètes en Iran pour y localiser des cibles nucléaires et chimiques potentielles.

Lundi, le Pentagone a émis de sévères critiques à l'encontre du journaliste, dont l'article a été publié dimanche dans le New Yorker.

"Les ambitions nucléaires vraisemblables de l'Iran et son soutien prouvé aux organisations terroristes sont un défi mondial qui mérite un traitement beaucoup plus sérieux que celui qui lui est fait par Seymour Hersh dans le New Yorker", a déclaré Lawrence DiRita, porte-parole du Pentagone.

L'article de Hersh, a-t-il assuré, comporte "des erreurs factuelles si grossières que la crédibilité de l'ensemble du papier est réduite à néant".

En Iran, un haut responsable du Conseil suprême de la sécurité nationale a estimé lui que cet article s'inscrivait dans le cadre d'"une guerre psychologique contre l'Iran".

"L'intrusion de commandos américains (en territoire iranien) n'est pas à ce point aisée et croire cet article serait naïf", a ajouté Ali Aghamohammadi, directeur de la propagande au sein du conseil.

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La secrétaire d'Etat américaine désignée Condoleezza Rice a plaidé mardi en faveur de la poursuite d'une action internationale concertée face aux programmes nucléaires iranien et nord-coréen, et réaffirmé la menace de chercher à traduire l'Iran devant le Conseil de sécurité de l'Onu en cas d'échec.

"Nous devons rester unis pour demander que l'Iran et la Corée du Nord abandonnent leurs ambitions nucléaires militaires, et choisissent à la place le chemin de la paix", a-t-elle déclaré lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat en vue de sa confirmation comme chef de la diplomatie américaine.

Mme Rice a essentiellement souhaité que les efforts engagés par la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne dans le cas de l'Iran, et avec la Chine, le Japon, la Russie et la Corée du Sud dans le cas de Pyongyang portent leurs fruits.

Elle a réagi avec prudence aux informations selon lesquelles les Nord-Coréens seraient prêts à reprendre les négociations avec Washington et les autres pays associés à la recherche d'une solution. "Nous n'avons pas vraiment entendu quoi que ce soit venir de la Corée du Nord", a-t-elle dit.

Dans le cas de l'Iran elle s'en est remise à l'action de Paris, Berlin et Londres pour obtenir l'arrêt des activités nucléaires iraniennes pouvant mener à l'arme atomique, tout en indiquant que Washington ne renonçait pas à sa menace, en cas d'échec, de demander que Téhéran soit traduit devant le Conseil de sécurité de l'Onu pour d'éventuelles sanctions.

"Je considèrerais comme une première mesure le fait que si les Iraniens ne respectent pas leurs obligations internationales nous les traduisions devant le Conseil de sécurité", a-t-elle dit, en ajoutant "qu'à un certain stade, il se pourrait que ce soit exactement ce que nous ayons à faire".

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L'Iran a mis en garde les Etats-Unis contre la tentation d'une attaque militaire pour stopper les activités nucléaires de la République islamique, une éventualité de nouveau évoquée plus fortement avec le début du deuxième mandat de George W. Bush.

"La menace de nos ennemis étrangers ne nous fait pas peur, ils savent bien que l'Iran, pays historique d'islam, avec son antique civilisation, n'est pas un lieu bien choisi pour les aventures", a déclaré l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, resté un personnage central du régime.

Ces propos faisaient écho à ceux tenus lundi par George W. Bush sur la possibilité d'opérations militaires contre l'Iran si ce pays persistait à vouloir se doter de l'arme atomique, comme les Etats-Unis l'en accusent.

"J'espère que nous pourrons résoudre ce problème d'une manière diplomatique, mais je n'écarterai jamais aucune option", a dit le président Bush.

Ces déclarations ont été conjuguées à un article du New Yorker pour donner une nouvelle vigueur aux spéculations, qui avaient déjà cours avant l'offensive en Irak, sur une attaque américaine contre l'Iran.

Dans sa dernière livraison, le magazine écrit que des commandos américains sont infiltrés depuis l'été 2004 en Iran pour reconnaître des cibles nucléaires et chimiques potentielles. Il fait dire à un ancien haut responsable des renseignements américains que "bientôt, nous assisterons à la campagne d'Iran".

"Des commandos américains ne peuvent pas entrer aussi facilement en Iran pour y faire de l'espionnage, il serait simpliste d'accepter une telle idée", a réfuté Ali Agha Mohammadi, un porte-parole du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, cité mercredi par la presse.

"Nous connaissons nos frontières", a-t-il insisté.

Ali Agha Mohammadi a dénigré les informations du New Yorker, catégoriquement démenties par le Pentagone, comme faisant partie d'une "campagne psychologique" et "ne (méritant) pas qu'on s'y arrête".

Il a répété que le programme nucléaire iranien était purement pacifique: "Nous n'avons pas d'armes atomiques et l'Agence internationale de l'énergie atomique (qui enquête en Iran) a inspecté les installations iraniennes".

Les officiels iraniens se sont cependant tout sauf précipités pour réagir au regain de menace. La presse a largement rapporté les mots de M. Bush et les informations du New Yorker sans les commenter, mais en reproduisant des propos du ministre de la Défense Ali Chamkhani, tenus lundi, avant que M. Bush ne s'exprime.

"Nous disposons d'une force telle qu'aucun pays ne peut nous attaquer parce qu'ils n'ont pas d'informations précises sur nos capacités militaires", a-t-il dit. Il s'est flatté d'une force de "dissuasion maximale".

Le régime n'a cessé de mettre en garde les Etats-Unis contre son potentiel militaire, depuis que l'Iran s'est retrouvé en 2002, dans la bouche du président américain, sur "l'axe du mal" des pays produisant des armes de destruction massive et soutenant le terrorisme.

La secrétaire d'Etat américaine désignée, Condoleezza Rice, réputée plus dure que son prédécesseur Colin Powell, a encore cité l'Iran mardi parmi les "postes avancés de la tyrannie".

Si elle a brandi la menace contre l'Iran, c'était à nouveau celle d'en référer au Conseil de sécurité de l'Onu. Mais elle a aussi plaidé pour une action internationale concertée, au moment où les Européens sont engagés dans un processus diplomatique pour s'assurer que les Iraniens s'en tiennent à des activités nucléaires civiles.

Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est livré lui, mardi, à une longue et violente diatribe contre "l'impérialisme américain, vicieux et méprisable", les "prédateurs sanguinaires (qui) dépêchent leurs équipes d'assassins pour tuer des innocents (en Irak) et parlent de guerre contre le terrorisme".

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L'Iran est en tête de la liste des sujets d'inquiétude des Etats-Unis, a affirmé jeudi le vice-président américain Richard Cheney, en ajoutant que Washington était préoccupé par les risques de voir les Israéliens détruire les installations nucléaires iraniennes.

"Nous sommes très préoccupés par l'Iran car ils ont un programme (nucléaire), que nous estimons être un programme nucléaire avancé", a affirmé M. Cheney dans un entretien accordé à la chaîne de télévision MSNBC.

M. Cheney, qui a prêté serment jeudi avec le président George W. Bush pour un second mandat de quatre ans à la tête du pays, a également indiqué que Washington était inquiet de voir les Israéliens agir unilatéralement pour mettre fin à ce programme.

"L'une des inquiétudes exprimées par certains est qu'Israël puisse le faire sans autorisation", a-t-il dit. "Etant donné que l'Iran a pour politique officielle la destruction d'Israël, les Israéliens pourraient bien décider d'agir les premiers et de laisser le reste du monde s'occuper de réparer les dégâts diplomatiques ensuite," a estimé M. Cheney.

Il a dénoncé Téhéran "comme l'un des principaux soutien du terrorisme" et rappelé que les Iraniens soutenaient le Hezbollah (mouvement intégriste chiite). "Si vous cherchez dans le monde les endroits potentiellement dangereux, l'Iran est clairement en haut de la liste", a-t-il dit.

"Nous allons continuer de répondre à la situation par la diplomatie en travaillant avec les Européens", a toutefois souligné M. Cheney, l'un des principaux artisans de la guerre contre l'Irak lancée en mars 2003 par l'administration Bush.

Il a souligné que l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne "négocient avec les Iraniens pour que ceux-ci montrent une plus grande transparence dans leur programme afin que le monde sache qu'ils ne construisent pas d'armes (nucléaires) et qu'il est entrepris à des fins pacifiques".

"Si les Iraniens n'honorent pas leurs engagements, la prochaine étape sera de soumettre l'affaire au Conseil de sécurité des Nations Unies et de demander l'imposition de sanctions internationales pour les forcer à le faire et à respecter les engagements pris dans le cadre du traité de non prolifération nucléaire", a prévenu M. Cheney.

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Israel ne sera jamais capable de frapper l'iran toute seule car elle n'a pas les capacités militaires ni strategiques. Si cela ce fais ca sera avec les etats unis. Et meme avec les etats unis les frappes uniquement aeriennes ne seront pas efficace, ca detruira quelques sites partiellement qui ne freineront pas les capacités de l'iran car les sites vraiment important sont enfouis assez profondement sous du beton pour qu'aucun missiles ne puissent penetrer.

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Selon cette article, le nombre de sites qu'il faudrait mettre hors jeu en cas de frappe varierait de 23 à 63 :? :arrow:

http://www.strategypage.com/dls/articles/200511123.asp

Osirak vue par un F-16; les Iraniens ont aussi bombardé la centrale alors qu'elle était en reconstruction ;)

Image IPB

Mais ce type de frappe ne ferait que relentir un programme d'armement.

Le programme nucléaire iranien ne cessera que lorsque les dirigeants de Téhéran se résoudront à accepter que l'arme atomique n'est pas la meilleure option stratégique à privilégier.

Et si le gouvernement actuel ne l'accepte pas pacifiquement, il faudra le faire changer d'avis d'une autre maniére ( Le retour du Shah :?: )

Au fait, selon les sondages, les Iraniens serait l'un des quelques peuples qui auraient voté pour Bush Jr :lol:

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Prit sur blog ;) :arrow:

Il me semble que Bush parle là d'une situation comme elle s'est par exemple présentée en Ukraine. Les américains y auraient soutenu le mouvement d'opposition. .

Est-ce que Bush souhaite que l'Iran se dirige dans la même direction que l'Ukraine? Des éléctions y ont lieu en printemps... J'en doute et je ne sais surtout pas si ces élections pourraient apporter du nouveau et surtout du meilleur. Mais je pense qu'il est extrêment important que le "problème iranien" trouve une solution, c'est-à-dire le désarmement. C'est une bien trop grande menace qui est en train de se mettre en place. Le blabla et les soi-disantes négociations de l'UE avec l'Iran n'ont mené qu'à une seule chose: prouver que les mollahs restent les maîtres de la manipulation et qu'ils ne veulent que gagner du temps.

Qu'en pensez vous, l'opposition légale et "illégale" Iranienne est elle crédible aprés les législatives tronquées dans ce pays :?:

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je crois savoir que bush aussi a été élu de facon assez bizzare il y a 4 ans et meme cette fois ci.je crois aussi savoir qu'ils se donne le nom de plus grande démocratie du monde et qu'en fait le choix est entre la droite et la guache si je puis dire comme en france ou reformateur et ect ect ....

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Le président George W. Bush, qui s'est donné pour mission d'abattre la "tyrannie" dans le monde durant son deuxième mandat, fait désormais entendre des roulements de tambours contre l'Iran, que son programme nucléaire place au premier rang des inquiétudes américaines.

Mais même si les propos à la tonalité belliqueuse émanant de la Maison Blanche semblent faire écho à ceux tenus contre l'Irak de Saddam Hussein, les experts s'interrogent pour savoir si Washington est réellement prêt à une épreuve de force, ou s'il s'agit avant tout d'un bluff.

"Je pense qu'une action militaire limitée est plausible" contre les sites nucléaires de la république islamique. Je ne pense pas que cela soit probable, mais on ne peut pas l'exclure", estime Daniel Byman, spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut Brookings.

Le vice-président Dick Cheney, qui s'exprimait en marge des cérémonies d'ovuerture du second mandat de M. Bush jeudi, a relancé les spéculations en plaçant l'Iran en tête des pays qui inquiètent les Etats-Unis.

"Nous sommes très préoccupés par l'Iran car ils ont un programme (nucléaire), que nous estimons être un programme nucléaire avancé", a affirmé M. Cheney. "Si vous cherchez dans le monde les endroits potentiellement dangereux, l'Iran est clairement en haut de la liste", a-t-il poursuivi.

Le vice-président, qui fut l'un des plus ardents avocats de l'entrée en guerre contre l'Irak, a indiqué que Washington continuait d'espérer que la voie d'une solution diplomatique poursuivie par les Européens avec Téhéran puisse garantir que ce pays n'accède pas à la bombe atomique.

Mais il n'a pas exclu une action armée unilatérale d'Israël, le plus proche allié des Etats-Unis au Proche-Orient, au nom de sa sécurité face à une menace nucléaire iranienne. Il a aussi réaffirmé que Washington était toujours prêt à demander une saisine du Conseil de sécurité de l'Onu en vue de sanctions contre l'Iran, si les discussions avec les Européens devaient échouer.

Selon le magazine New Yorker du 17 janvier, l'Iran sera la prochaine étape de la "guerre contre le terrorisme".

Le président Bush, interrogé sur cet article, a déclaré privilégier une solution diplomatique, mais ajouté qu'il n'excluait "aucune option", un flou propre à alimenter toutes les craintes.

Le Pentagone s'est démarqué de cet article, affirmant qu'il était "truffé d'erreurs", sans toutefois récuser formellement la thèse que l'iran puisse être la prochaine cible militaire des Etats-Unis.

Pour Joseph Cirincione, un expert en désarmement à la Fondation Carnegie, il fait peu de doute que M. Bush et les "faucons" de son entourage se préparent à une confrontation avec Téhéran.

"Ils pensent qu'ils ont un mandat, qu'ils ont peu de temps pour le mettre en oeuvre, que c'est en étant déterminés qu'ils pourront changer le monde, et ils entendent bien le faire", estime-t-il.

Un Iran disposant de l'arme nucléaire constituerait un revers majeur pour une administration américaine qui a promis d'empêcher à tout prix que des pays accusés de soutenir le terrorisme international pouissent accéder à des armes de destruction massive.

Mais Washington doit aussi tenir compte des conséquences qu'une action militaire en Iran pourait avoir en Irak, où Téhéran est déjà accusé par Washington d'avoir une influence déstabilisatrice.

La secrétaire d'Etat désignée Condoleezza Rice a bien fait comprendre, lors de ses auditions au Sénat, que le fossé entre les deux pays qui n'ont plus de relations depuis un quart de siècle, serait difficile à combler sans un changement "à 180 degrés" de Téhéran.

"L'objectif de cette administration est d'avoir un régime en Iran qui réponde aux préoccupations que nous avons sur les politiques qu'il poursuit, et qui sont à 180 degrés antinomiques avec nos propres intérêts", a-t-elle déclaré.

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oui comme vous j'ai l'impression que les ayatolahs se foutent de la gueule du monde. Ils font des négociations sans fin avaec la mission européenne, et en même temps bush veut a priori une opération militaire. Si on y réfléchit bien , le role de l'europe et presque foutu d'avance, puisque : _ les iraniens ne veulent pas abandonner leur programme nucléaire, et n'ont guère l'impression de se soucier de la menace US. _ les américains veulent éliminer la menace nucléaire iranienne, mais surtout faire une autre guéguerre. Bush a quelques intérets a faire une opération militaire sur l'iran. Bin sur je vais parler d'une opéraion strictment aérienne. _ déja elle réhausserait le prestige de l'armée américaine, soumise depuis un an et demi à toutes sortes d'ironies concernat l'irak et son enlisement. _ dans le même contexte, elle prouverait que même si l'armée de terre est immobilisable, l'armée de l'air et la marine sont elles intactes, et que les 5500 aéronefs de l'air force, les 2300 de la marine, sans parler des centaines de frégates, sous marins, etc qui balancent des missiles de croisière.... tout ca peut réduire les installation nucléaires iraniennes en pulpe. Ils ont même la capacité de détruire toutes les grandes villes iraniennes s'ils le voulaient. Bien sur ce n'est que théorique, tout ces chiffres, mais prenez en donc le dizième pour une opération aérienne, et téhéran n'y arriverait pas à la cheville. cette opération donnerait donc l'occasion de montrer des dents à des pays voulant faire les malins, et qui penseraient que le lion agoniserait dans ses filets. Donc l'intéret,

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Les ayatollahs sont coherent voici les pays qui entourent l'iran, israel a la bombe pakistan à la bombe, chine a la bombe Russie a la bombe USa en afganistan usa en Irak les iraniens sont encerclés, ne pas avoir la bombe serait un suicide, surtout avec l'etyllique au pouvoir usa .

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Les Mollah n'avait qu'a pas demandé de voter pour lui :lol: ;)

L'Iran préfère Bush à Kerry

19.10.2004

Le gouvernement iranien vote Bush. Pourtant accusé par celui-ci d'appartenir à "l'axe du Mal", d'accueillir des membres d'Al-Qaïda et de chercher à se doter d'armes nucléaires, l'Iran a apporté son soutien au président américain pour l'élection du 2 novembre.

Historiquement, les démocrates, dont John Kerry est le candidat, ont causé plus de torts à l'Iran que les républicains, a expliqué Hassan Rowhani, chef du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne. "Nous n'avons rien vu de bon des démocrates. (...) Nous ne devons pas oublier que la plupart des sanctions et des pressions économiques imposées à l'Iran l'ont été à l'époque de Clinton. Et nous ne devons pas oublier que Bush, malgré sa rhétorique dure et sans fondement contre l'Iran, n'a pas pris concrètement de mesures dangereuses contre l'Iran", a déclaré M. Rowhani à la télévision iranienne.

C'est la première fois depuis plusieurs décennies que l'Iran se prononce ouvertement en faveur de l'un des candidats à la présidentielle américaine.

Téhéran préfère généralement les républicains aux démocrates, qui ont tendance à faire davantage pression sur la question des droits de l'Homme. "Nous ne désirons pas voir les démocrates prendre le pouvoir", a reconnu M. Rowhani.

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Suivez les fléches :lol:

La stratégie d'encerclement ,cela fait un moment que l'on en parle. ;)

La théorie du Domino : Idem

Les solutions tactiques et les stratagèmes du Pentagone sont réactualisés.

Cependant ,si l'option militaire est priviligiée dans quelque temps ,il faudra envoyer des CCT combat control team ,ceux sont les yeux des cibles ,les FS qui ont pour mission entre autre de guider les avions lors des bombardements et des appuis feux. ;) les premiers à intervenir sur zone ennemie ,guidage avec équipements de transmissions et designateurs d'objectifs.

Il ne faut pas perdre de vue le binôme FS/forces aériennes.

Donc ,il se peut que des repérages sont effectués au sol ,que des traîtements d'images satellitaires sont effectués ,que des rapports de situations remontent au PC ,que des renseignements de terrain soient analysés et décortiqués.

Je te parie que les Isayeret (forces spéciales israéliennes) coopérent grandement et qu'ils se sont ou qu'ils vont se joindre à une action conjointe.

Evidémment ,les SOG de la CIA doivent aussi être de la partie.

Bref ,tout ce beau monde ne fait pas du tourisme en Iran. :lol:

Lorsque George aura négocié avec Moscou et Pekin ,il se peut que les lasers fonctionnent ;) à nouveau. :lol:

:arrow: Le Premier ministre britannique Tony Blair a affirmé mercredi n'être "au courant d'aucun projet" américain pour empêcher, par des voies militaires, l'Iran de mener un programme nucléaire militaire.

"Je ne connais aucune prévision de ce genre de la part des Etats-Unis", a répondu M. Blair à une question sur le sujet posée par un député aux Communes.

M. Blair a renvoyé aux déclarations du vice-président américain Dick Cheney rapportées par Jack Straw, le ministre britannique des Affaires étrangères, selon lesquelles Washington "soutient une approche diplomatique sur l'Iran".

Le cas de l'Iran "est vraiment un sujet grave", a-t-il toutefois souligné.

"Ce que nous faisons en Europe, de concert avec l'Amérique et d'autres, est de tenter de faire respecter par l'Iran ses obligations internationales", a expliqué M. Blair.

"Nous devons faire tout notre possible, a-t-il ajouté, pour envoyer le bon signal à l'Iran", c'est-à-dire que Téhéran "doit effectivement respecter ces obligations".

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je me pose une question bete est ce que ces commandos doivent etre pret de la cible pour accomplir au mieux leurs mission et si oui est ce que des gardes avec des chiens patrouillant dans la zones peuvent les débusqué. je pose cette question parceque autent celui qui attaque que celui qui se defend doivent avoir un minimum d'astuce l'un pour accomplir sa mission et l'autre pour l'en empeché

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