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L'Iran va t-elle être envahie???


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Quand à la Chine, quelle intéréts aurait elle à intervenir dans cette histoire Elle serait contente que les USA soit occupé ailleurs pour étendre son influence en Asie je tiens a signalé que la chine a enormément investit dans le petrole iranien

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L'Inde et le Pakistan se sont affronté dans 3 guerres meurtriéres et des dizaines d'incidents et part le Cachemire, les musulmans Indien se sont révéler loyal à leur pays et comme Raoul l'a dit lui méme, c'est un musulman qui à fait de ce pays une puissance nucléaire :lol: Quand à la Chine, allez sur d'autres post, elle ne vas affronter directement les USA cette année pour un pays qui n'est pas un allié pour elle et qui n'est méme pas frontalier :lol: Et l'Empire du Milieu a aussi ses propres soucis avec quelques musulmants du Sin-Kiang Elle se prépare pour étre une super puissance mais ne pourras relever le gant pendant encore quelques années.

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Des jets US violent l'espace aerien Iranien: source Tehran, Jan 2, IRNA -- A US warplane has violated Iranian air space, this time a border edge near Afghanistan in the eastern province of Razavi Khorassan, in the latest spate of such overflights reported by the press. According to the evening daily Kayhan, an American fighter entered Iranian air space Thursday night, flying over the southern border strip at Iran's Mousa-Abad region for several minutes. The US warplane flew back to Afghanistan, from where it had entered the Iranian airspace, the paper added. Kayhan further quoted an unknown source as saying that three US warplanes had again violated Iranian air space in the southwestern cities of Khorramshahr and Abadan near the Iraqi border. "The three warplanes, of F-18 Hornets and F-16 Tomcats types, held overflights at high altitudes near the Khorramshahr and Abadan air borders. "The circular maneuvering of the two American fighters indicated them as carrying out spying sorties and controlling the borders," the paper quoted the source as saying. The report came less than a week after Iran's Air Force chief, Brigadier Karim Qavami was quoted as having ordered the forces under his command to open fire and shoot down any unidentified aircraft violating the country's air space. "Given that the intrusion of enemy aircraft over Iran's air space is possible, all fighter jets of the country have been ordered by the Army chief to shoot them down in the event of sighting them," the daily Kayhan quoted Qavami as saying last Saturday. The Air Force chief stressed that 'any flight (within Iranian air space) must be coordinated, or else it will be targeted', the daily added. Iran has been wary of the occupation forces' presence on its doorsteps in Iraq and have had their movements under close scrutiny. In August, press reports said that five US warplanes had entered Iran's air space from the southwestern Shalamcheh border and flown over the city of Khorramshahr. According the Persian daily Seday-e Edalat, 'the jet fighters which flew at high speed and altitude, then headed to the Arvand River'. "While the objective of the fighters' violation of Iranian air space is not known yet, some military specialists believe such moves are aimed at assessing the sensitivity of the Islamic Republic's anti-aircraft defense system," the paper said at the time. In June, Iranian naval guards seized three British boats with eight crew in the country's territorial waters in Arvand river, which borders Iraq. The servicemen, two Royal Navy sailors and six Royal Marine commandos, were later released. Qavami also reiterated the readiness of the Iranian air force to confront any foreign threat to the country's nuclear sites. "We have made planning not only for nuclear centers but also for sensitive and strategic sites," Kayhan quoted him as saying. His statements came days after army chief General Mohammad Salimi was quoted as saying that the air force has been ordered to be prepared to defend the country's nuclear sites in the event of an attack. "The air force has been ordered to protect the nuclear sites, using all its power," the daily Iran quoted Salimi as saying, adding the air force had temporarily suspended all its maneuvers in order to focus its capabilities on patrolling the skies over Iran. Such statements have raised the stakes in a war of words amid foreign press speculation about possible Israeli and American attack on Iran's nuclear facilities. Iranian military commanders have warned of grave consequences if any such attack takes place. Israeli Defense Minister Shaoul Mofaz was cited to have tried to 'calm things down' concerning the possibility of the Zionist regime striking Iranian nuclear installations. "We have to calm things down concerning the so-called intentions attributed to Israel of attacking Iran," AFP quoted Mofaz as saying. http://www.payvand.com/news/05/jan/1004.html ------------------------------------------------------------------------------------ Faut il croire cet article ? quand on lit des trucs comme "f-16 tomcat" :lol:

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D'abord il y a une sacré différence entre le terrorisme et la résistance et de plus la phrase qui vous frémir est un copier coller d'un message qui n'est pas de moi 8)

Et moi, je suis d'accord avec le terme employé, il y a des "résistants" en Irak qui tirent sur des militaires en uniformes et des "terroristes" qui se font sauter au milieu de civils dans les mosquées :evil:

Vous n'allez pas écrire que tué 120 personnes qui se réunissent pour une priére dans une ville sainte est un acte de résistance, tout de méme :!:

Quand à la Résistance en Europe Occidentale contre les Nazis, je rappele une fois de plus que ceux (heuresement trés rare) ont fait trop de zéle en volant et tuer des civils ont finit en prison, fusiller aprés la libération ou sont tomber sous les balles de la police aprés leur braquage comme certain Caids du milieu.

Au fait, je ne rappelle pas qu'il y eut des attentats aveugles parmi la population en France :rolleyes:

Des attaques de gendarmeries ou de commisariats oui, mais rien contre les systémes d'épurations d'eau et les hopitaux :twisted:

J'ai mit un post sur la composition de la guérilla et ses nombreuses composantes sur le forum.

Et allez sur le net demandez l'avis des Irakiens qui sont sur place de l'insécurité ambiante :!:

Malgré les bombes, prés de 150 000 Irakiens qui avait fuient leur pays sous Saddam sont rentré chez eux dont 120 000 réfugiés qui étaient dans des camps en Iran :!:

Pour en revenir à l'Iran, comme déja écrit plusieurs fois plus haut, pourquoi voulez vous que les forces Occidentales s'attardent sur place aprés avoir détruit le complexe militaro industriels Iraniens :?:

Quand aux "vagues humaines", vous n'avez pas honte de parler de ces pauvres gosses embrigadé qui sont morts pour rien :?:

Ces techniques du XIXeme S. au conduit au massacre des millions de soldats pendant la guerre de 14-18 qui les poitrines nues ont affronté le feu des mitrailleuses et de l'artillerie :rolleyes:

Et dans les années 1980, l'Iran n'a pas retenue la lecon en envoyant ces "candidats au martyr" sans soutien face à l'artillerie et au blindés Irakiens.

Si l'Etat Major Iranien n'a que cette stratégie en téte, je le plaint :rolleyes:

Quand au Pakistan, n'oubliez pas qu'ils sont officiellement "le meilleur allié" des USA dans la région et que si les Islamistes faisait un Coup d'Etat, il y a un milliard d'Indien à sa frontiére :twisted:

Quand à la Chine, quelle intéréts aurait elle à intervenir dans cette histoire :?:

Elle serait contente que les USA soit occupé ailleurs pour étendre son influence en Asie ;)

Je n'irais pas plus loin avec toi no comment ......

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Petite analyse prise sur sur un forum de Bladi.net ;) :arrow:

ikkar

Bladinaute régulier

Inscrit le: 7/7/2004

Envois: 663

La Chine conforte l'Iran dans ses discussions nucléaires avec les Européens

Salam

Entre la chine et l Iran s est tissée une relation economique et technologiques qui est tes vieilles car beaucoup de points en commun.

2 vieilles civilisations, les 2 exclus des strategies americano occidentales de cooperation en matiere de technologie et d echanges strategiques...

Le but a long terme des USA encore plus important que le nucleaire militaire de l Iran,

c est de limiter les ressources d importation du petrole pour la chine.

Sachant que les hydrocarbures deviennent de plus en plus PRIMORDIALE pour un pays qui s indutrialise a une vitesse extraodinaire.

Pourquoi sinon LES USA/ Angleterre ont "re etabli" les relations economiques surtout avec la Lybie? Pourquoi aussi l amerique s interesse de plus en plus au petrole algerien? quel interet d englober le maghreb dans l Otan?

L europe et surtout France /Allemagne traitent le dossier iranien avec beaucoup de precautions car ils veulent denucleairiser militairement l Iran dans le dialogue afin d eviter une entré en force des USA a l image de l Irak.

Derniere carte de l echiquier moyen oriental pour un controle americain complet sur tout le petrole de la region ( la france et surtout lallemagne seraient perdants car eux aussi des partenaires actuels de l Iran).

Jusqu ou la chine va t elle soutenir l Iran un de ses plus grands fournisseurs en hydraucarbures?! le veto?

Les USA ont aussi d autres moyens de pressions sur la chine qui se veut - pour le moment en tout cas- une puissance seulement regionale. le 1/4 des exportations chinoises sont a destination des USA qui lui accorde toujours la "clause de la nation la plus favorisée" des moyens efficaces pour convaincre. non?

Il sera tres dur pour la chine de soutenir a la fois sa meilleure source en petrole sans pour autant facher son meilleur marché exterieur ( les USA)

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Hello colectionneut dans ton, message il y a quelque chose qui ne me plait pas du tout c'est le mot teroriste utilisé pour ces résistant qui se battent pour leur pays en 39 45 les resistants francais n'était pas des teroriste malgré les horribles chose qu'ils ont fait ils se battaient pour la libération du pays pareil en Irak alors s'il te plait montre un peu plus de respect envers ces hommes de courage qui vont parfois jusque se suicidé pour leur pays merci de rectifier

il a raison le boumedienne

pour les allemends nous etions des terroriste alors que nous avions une juste cause, la resistance

d'ailleur mon grand pere est mort en martyr

L'armée koweïtienne a annoncé lundi l'arrestation de militaires qui projetaient de mener des attaques contre des "forces amies" dans l'émirat, deux semaines après un avertissement des Etats-Unis contre le risque d'attentats terroristes au Koweït.

"Le service de sécurité du renseignement militaire mène un interrogatoire de certains militaires, suite à des informations sur leur intention de perpétrer une attaque contre les forces amies", a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Youssef al-Moulla, cité par l'agence officielle Kuna.

"Certains militaires ont été libérés après la fin de leur interrogatoire" alors que d'autres "sont toujours interrogés", a-t-il ajouté.

Le nombre de ces derniers "ne dépasse pas celui des doigts d'une seule main", a indiqué le porte-parole.

"Ceux dont l'implication directe ou indirecte (dans le projet d'attaque présumée) sera prouvée seront traduits devant des tribunaux militaires", a-t-il encore dit.

Quelque 25.000 militaires américains sont stationnés au Koweït, par où transitent des milliers de militaires d'autres pays, alliés des Etats-Unis, se rendant en Irak ou le quittant. L'émirat a servi de tête de pont aux troupes de la coalition américano-britannique pour envahir l'Irak en mars 2003.

Jeudi et vendredi dernier, les forces de sécurité koweïtiennes avaient été placées en état d'alerte presque maximal après deux attentats qui avaient frappé mercredi l'Arabie saoudite voisine, avait indiqué à l'AFP un responsable sécuritaire.

Des blindés équipés de mitrailleuses et des unités lourdement armées s'étaient postés près de la quasi-totalité des bâtiments officiels, installations stratégiques et des intérêts occidentaux potentiellement menacés.

Il s'agissait du plus important déploiement de forces de sécurité dans l'émirat depuis le déclenchement de la guerre en Irak.

Le 15 décembre, l'ambassade des Etats-Unis au Koweït avait dit disposer "de renseignements crédibles selon lesquels des groupes terroristes mettent au point des plans pour attaquer à court terme des cibles non identifiées au Koweït", dans un message envoyé aux résidents américains dans l'émirat.

NO COMMENT :lol:

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Pris sur le site diplomatique WWW.ICG.ORG :arrow:

"Laissont parler les diplomates" ;)

Iran: Où mène le contentieux nucléaire?

Briefing Moyen-Orient

24 novembre 2004

RESUME

Le 15 novembre 2004, l'Iran et la "troïka" européenne (France, Allemagne et Royaume-Uni) ont signé un nouvel accord pour tenter de sortir le dossier nucléaire de l'impasse. L'Iran s'engage à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium de façon plus sérieuse et les Européens sont plus précis en matière de récompenses économiques. Cet accord évite pour le moment au dossier d'être transmis au Conseil de Sécurité et constitue, comme celui conclu en 2003, une avancée positive susceptible d'interrompre temporairement les ambitions nucléaires que nourrit l'Iran. Mais, dans le meilleur des cas, il s'agit seulement d'un prélude à des négociations plus capitales en vue d'un règlement durable qui doivent inclure les Etats-Unis.

Il y a un an, Crisis Group (ICG) qualifiait l'accord entre l'Iran et les Européens de crise différée parce qu'il n'abordait pas les questions sous-jacentes.[1] Depuis, les rares changements survenus n'ont guère améliorer la situation: plus de méfiance, moins de possibilités et, plus grave encore, de moins en moins de temps à mesure que tourne l'horloge nucléaire. Cet accord a échoué, les conservateurs iraniens ont renforcé leur emprise et le pays a poursuivi son programme nucléaire. Il est impératif que les Etats-Unis s'engagent à rechercher un règlement global qui tienne compte des intérêts sécuritaires légitimes de l'Iran.

Washington est resté en retrait, approuvant l'accord sans y croire et refusant de proposer des initiatives tout en avertissant que l'Iran serait bientôt en mesure de fabriquer une bombe atomique. Sa position repose sur deux hypothèses: premièrement, le régime actuel est déterminé à développer une arme nucléaire et la communauté internationale ne devrait pas se faire d'illusion sur une politique d'engagement. Deuxièmement, ce problème ne peut être traité que par un nouveau régime en Iran qui soit abandonne le programme nucléaire, soit le rende beaucoup moins menaçant (tendre des perches économiques ou diplomatiques au régime actuel ne servirait qu'à le renforcer et retarder le changement nécessaire).

Compte tenu de certains épisodes antérieurs, un tel scepticisme n'est pas totalement infondé. Téhéran joue habilement l'UE et l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA) tout en agissant comme s'il avait quelque chose à dissimuler. La violation de facto de son engagement à suspendre les activités d'enrichissement, la production en quantités significatives d'hexafluoride d'uranium et la poursuite de ses travaux sur un réacteur à eau lourde (parmi d'autres activités suspectes) inspirent difficilement confiance. Si le régime en place à Téhéran poursuivait des politiques autres, par exemple, que de soutien aux groupes violents ou d'opposition à la paix israélo-arabe, les inquiétudes en seraient d'autant atténuées et, par ailleurs, étant donné le niveau élevé de mécontentement populaire, un éventuel changement politique ne peut pas être entièrement exclu. Enfin, l'UE et d'autres acteurs internationaux comme la Russie ou la Chine ont souvent paru privilégier les intérêts politiques et économiques aux soucis de non-prolifération. Cependant, la posture adoptée par les Etats-Unis s'annihile d'elle-même pour les raisons suivantes:

Sur la question du programme nucléaire: si l'Iran est prête à renoncer à ses ambitions militaires, seuls les Etats-Unis peuvent lui offrir les compensations politiques, économiques ou sécuritaires qu'il souhaite; et si l'Iran n'est pas prêt à négocier, alors seul le rejet d'une offre américaine valable persuadera le reste du monde. D'aucuns ne devrait affirmer que la position de Téhéran est statique et imperméable à toute influence: laisser entrevoir une normalisation des relations avec Washington pourrait augmenter les coûts politiques d'un programme militaire, influencer certaines opinions au sein du régime et favoriser une expansion des échanges commerciaux qui profiterait à certains. Qu'importe le scénario, les Etats-Unis doivent joindre leurs efforts à ceux de l'Europe pour atteindre leurs objectifs.

Quant à un éventuel changement de régime: il n'y a aucune garantie qu'il ait lieu prochainement. Les évènements de cette année (la déroute des réformateurs aux élections parlementaires, la forte hausse des cours du pétrole, les difficultés américaines en Irak) ont renforcé les partisans de la ligne dure et propulsé la confiance du régime à son plus haut niveau depuis dix ans. Comme le suggèrent les réformistes, Washington devrait exploiter les divisions latentes au sein du régime, en jouant ceux favorables à une libéralisation économique et commerciale contre ceux qui tirent profit d'une économie fermée. Au lieu de cela, il suscite un ralliement nationaliste conduisant à une combinaison qu'il ferait mieux d'essayer d'empêcher: un régime hostile aux intérêts américains qui cherche à se doter de l'arme nucléaire. En résumé, l'horloge nucléaire tourne à une cadence plus rapide et plus fiable que celle du changement de régime.

Les Etats-Unis n'ont pas pour autant proposé d'alternative réaliste à la politique de la "troïka" européenne. Les efforts de lutte contre la prolifération ont, dans le meilleur des cas, brouillé les perspectives. Le programme iranien paraît suffisamment avancé pour ne pas avoir à craindre grand-chose de la part d'éventuelles sanctions. Des frappes préventives américaines ou israéliennes représenteraient un risque important pour un gain hypothétique.

Les Etats-Unis ont menacé l'Iran pendant quatre ans mais n'ont offert aucune mesure concrète pour changer son comportement. Ils ont surestimé la capacité de la jeunesse iranienne à susciter un changement politique et sous-estimé celle des partisans de ligne dure au renouveau politique. En pressant (verbalement) en faveur d'un changement de régime, ils ont stimulé les ambitions iraniennes en faveur d'une force de dissuasion nucléaire. La seconde administration Bush devra rapidement affronter la question qu'elle a soigneusement éludée jusqu'à présent. Pour cela, les changements suivants doivent avoir lieu:

L'Iran doit immédiatement et sans condition appliquer le nouvel accord conclu avec les trois Grands européens, en particulier suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium;

Une fois que l'AIEA a vérifié la mise en œuvre par l'Iran de l'accord, des négociations pour un règlement durable de la question devraient être entamées.

Pour que celles-ci aient une chance de voir le jour, les Etats-Unis devront marier les initiatives européennes aux leurs.

L'Iran a des préoccupations économiques, politiques et sécuritaires légitimes.

Il ne renoncerait à un programme militaire seulement si celles-ci étaient prises en compte.

Une meilleure intégration à l'économie mondiale (par exemple, via une adhésion à l'OMC) exacerberait les divisions latentes au sein du régime, renforcerait les voix pragmatiques et augmenterait le coût politique d'un programme militaire.

Dans l'idéal, l'Iran renoncerait de façon permanente au droit à développer son propre cycle d'approvisionnement nucléaire.

Mais dans la mesure où il respecte le Traité de Non-Prolifération Nucléaire (TNP) ainsi que les exigences du Protocole Additionnel, alors l'Occident devrait pouvoir se contenter de moins.

Une cogestion iranienne/internationale de ses infrastructures nucléaires (non requise dans le cadre du TNP) devrait être envisagée en tant que compromis acceptable.

Dans le cas d'un rejet iranien d'une offre acceptable, une formule de sanctions progressives sera nécessaire.

En cas d'échec des négociations et afin de persuader les Etats-Unis à rester dans le sentier diplomatique, l'UE et d'autres acteurs (Chine, Russie et Japon) devraient soutenir ensemble l'adoption de telles sanctions, si possible avec une résolution du Conseil de Sécurité.

Amman/Bruxelles, 24 novembre 2004

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Je n'irais pas plus loin avec toi no comment ......

Oui en effet pas besoin de comentaires, collectioneur a tout a fait raison ;) .

Il y a bien une différence entre resistant, qui est une personne qui se bat pour son pays, et terroriste qui a pour seul et unique but de semer la terreur et le chaos sans autre interet. De plus si tu estime courageux de se faire sauter dans une foule d'Irakien ( et donc des compatriotes) je trouve ca plutot lamentable, et je pense que si on suit ton raisonnement on pouvait aussi estimer courageux les SS de la seconde guerre mondiale qui ont massacré des milliers de civils... non ? :twisted:

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Ce sujet a suscité 10 pages de réactions parfois anadonines et parfois réactives ,commentaires passionnés pour certains d'autres plus neutres ,cependant ,personne n'en a été indifférent. Surprise devinez quel sujet est abordé dans le nouveau RAIDS n°224 du mois de janvier 2005 ? :arrow: UN POINT SUR LA GUERRE SECRETE DE TEHERAN EN IRAK. :lol: Lisez le. ;)

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De nombreux témoins ont affirmé avoir aperçu des OVNIS ces dernières semaines en Iran, particulièrement dans les zones où se trouvent des installations nucléaires. Préoccupées par ce phénomène, les autorités ont fait savoir que l'armée se tenait prête à abattre tout intrus s'aventurant dans son espace aérien. Un accord a été finalisé avec la Fédération de Russie portant à la fois sur la construction du satellite Zohreh et sur la lutte contre les OVNIS.

Bien entendu, si pour Téhéran et Moscou ces objets volants sont non-identifiés, leur origine et leur mission sont connues : comme ce fut le cas au Kosovo ou en Irak, l'US Air Force réalise avec des avions espions une cartographie détaillée du pays, préambule incontournable à une campagne de bombardement aérien.

En signant cet accord, le Kremlin -qui vient d'essuyer une gifle en Ukraine- entend mettre poliment en garde les États-Unis et Israël contre tout projet d'agression contre la république islamique, d'autant que Washington a récemment fait livrer des bombes à guidage satellite à Israël.

Réseau Voltaire

__________________

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Post mit par Rayak le 28/12 sur ce topic :arrow:

"Les installations nucléaires iraniennes dans tout le pays sont survolées par de mystérieux OVNIS volant à très basse altitude ...

Bien évidemment, le pouvoir en place les accuse d'être de nationalité US, et a ordonné à son aviation de les abattre, mais celle-ci déclare ne pas avoir les compétences techniques pour s'acquitter de la besogne.

Bientôt des pilotes extra-terrestres otages en Iran ? "

http://216.132.172.10/indiadaily/editorial/12-26a-04.asp

- Vous étes sur l'accord de lutte contre les OVNI :?: , cela ne s'appele surement pas comme cela officielement :lol: -

Mais que fait Mulder :?:

Voici une photo de ces engins prises en Avril 2004 au dessus de l'Iran ;) :arrow:

Image IPB

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Vu que tout le monde est passe a cote de mon post, je le remet: Ce ne sont pas des ovnis, mais bien des jets US... d'apres les iraniens... Des jets US violent l'espace aerien Iranien: source Tehran, Jan 2, IRNA -- A US warplane has violated Iranian air space, this time a border edge near Afghanistan in the eastern province of Razavi Khorassan, in the latest spate of such overflights reported by the press. According to the evening daily Kayhan, an American fighter entered Iranian air space Thursday night, flying over the southern border strip at Iran's Mousa-Abad region for several minutes. The US warplane flew back to Afghanistan, from where it had entered the Iranian airspace, the paper added. Kayhan further quoted an unknown source as saying that three US warplanes had again violated Iranian air space in the southwestern cities of Khorramshahr and Abadan near the Iraqi border. "The three warplanes, of F-18 Hornets and F-16 Tomcats types, held overflights at high altitudes near the Khorramshahr and Abadan air borders. "The circular maneuvering of the two American fighters indicated them as carrying out spying sorties and controlling the borders," the paper quoted the source as saying. The report came less than a week after Iran's Air Force chief, Brigadier Karim Qavami was quoted as having ordered the forces under his command to open fire and shoot down any unidentified aircraft violating the country's air space. "Given that the intrusion of enemy aircraft over Iran's air space is possible, all fighter jets of the country have been ordered by the Army chief to shoot them down in the event of sighting them," the daily Kayhan quoted Qavami as saying last Saturday. The Air Force chief stressed that 'any flight (within Iranian air space) must be coordinated, or else it will be targeted', the daily added. Iran has been wary of the occupation forces' presence on its doorsteps in Iraq and have had their movements under close scrutiny. In August, press reports said that five US warplanes had entered Iran's air space from the southwestern Shalamcheh border and flown over the city of Khorramshahr. According the Persian daily Seday-e Edalat, 'the jet fighters which flew at high speed and altitude, then headed to the Arvand River'. "While the objective of the fighters' violation of Iranian air space is not known yet, some military specialists believe such moves are aimed at assessing the sensitivity of the Islamic Republic's anti-aircraft defense system," the paper said at the time. In June, Iranian naval guards seized three British boats with eight crew in the country's territorial waters in Arvand river, which borders Iraq. The servicemen, two Royal Navy sailors and six Royal Marine commandos, were later released. Qavami also reiterated the readiness of the Iranian air force to confront any foreign threat to the country's nuclear sites. "We have made planning not only for nuclear centers but also for sensitive and strategic sites," Kayhan quoted him as saying. His statements came days after army chief General Mohammad Salimi was quoted as saying that the air force has been ordered to be prepared to defend the country's nuclear sites in the event of an attack. "The air force has been ordered to protect the nuclear sites, using all its power," the daily Iran quoted Salimi as saying, adding the air force had temporarily suspended all its maneuvers in order to focus its capabilities on patrolling the skies over Iran. Such statements have raised the stakes in a war of words amid foreign press speculation about possible Israeli and American attack on Iran's nuclear facilities. Iranian military commanders have warned of grave consequences if any such attack takes place. Israeli Defense Minister Shaoul Mofaz was cited to have tried to 'calm things down' concerning the possibility of the Zionist regime striking Iranian nuclear installations. "We have to calm things down concerning the so-called intentions attributed to Israel of attacking Iran," AFP quoted Mofaz as saying. http://www.payvand.com/news/05/jan/1004.html ------------------------------------------------------------------------------------ Faut il croire cet article ? quand on lit des trucs comme "f-16 tomcat"

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:arrow: Un peu d'humour pour détendre l'atmosphère :lol:

C'est peut-être Harmon Rab héros de la série TV qui est pilote de l'aéronavale ,ancien CIA et avocat du JAG et amoureux de Sarah Mac Enzy ,belle Lieutenante colonel des US Marines Corps et avocate du JAG qui parle le Farsi ,qui a survolé l'Iran avec l'avion AURORA ,il l'avait fait dans un des épisodes au dessus de la Corée du Nord. :lol: :D :)

L'AIEA va pouvoir enfin inspecter prochainement des installations militaires, potentiellement suspectes, en Iran, un pays qui a bien suspendu l'enrichissement d'uranium, a déclaré mercredi à l'AFP le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique Mohamed ElBaradei.

M. ElBaradei, dont Washington souhaite le départ en 2005, a pressé la communauté internationale de "prendre le taureau par les cornes" pour beaucoup mieux contrôler la diffusion de technologies nucléaires lors de la révision du Traité de non-prolifération en mai.

Il faut éviter que "30 à 40 pays" ne deviennent capables de transformer en quelques mois leurs capacités nucléaires en force nucléaire, a-t-il estimé.

Les inspecteurs de l'AIEA "comptent visiter dans les prochaines semaines Parchine", un complexe militaire à 30 km de Téhéran, a-t-il dit.

Récemment un haut responsable américain a affirmé craindre que des tests menés sur des explosifs de forte puissance "puissent concerner des armes" nucléaires. Il s'agirait, selon ce responsable, de tests à blanc pour la charge explosive détonant une bombe atomique.

L'Iran a démenti. Ce pays maintient que son programme nucléaire est strictement civil, contrairement à ce que pense Washington qui souhaiterait d'éventuelles sanctions du Conseil de sécurité.

Pendant huit mois, Téhéran s'était refusé à laisser visiter Parchine, où sont exécutés des projets de défense.

"L'important pour nous est de nous assurer qu'il n'y ait pas de matières (nucléaires) là bas", a déclaré le directeur-général de l'AIEA. "Nous voulons aller aussi loin que possible dans le cadre de notre mandat", et "nous tentons de comprendre s'il existe un lien quelconque avec un programme d'armements".

Selon des experts, il est possible qu'aucune matière radioactive ne se trouve à Parchine, si seulement des simulations y sont menées.

Mais la visite devrait aider M. ElBaradei à combattre des accusations selon lesquelles il aurait été trop accommodant avec l'Iran dans ses rapports sur la république islamique.

D'une manière générale, l'Iran honore l'engagement pris fin novembre de suspendre l'enrichissement d'uranium, a estimé Mohamed ElBaradei: "La suspension est toujours appliquée".

L'uranium hautement enrichi peut servir à des fins civiles ou militaires.

Sur demande du conseil des gouverneurs de l'AIEA et en échange d'un accord de coopération avec trois grands pays de l'Union européenne (Allemagne, France, Grande-Bretagne), l'Iran a accepté de geler les activités liées à l'enrichissement.

Téhéran poursuit certes pour des raisons techniques des activités de conversion préalables à l'enrichissement qui avaient été commencées avant cet accord: mais, a noté M. ElBaradei, les Iraniens ont dit à l'AIEA que cela "serait achevé en février".

Les produits et les machines pour le processus de conversion seront alors placés "sous notre contrôle".

D'autre part, M. ElBaradei a estimé que si des écoutes américaines de ses conversations avec des diplomates iraniens étaient avérées "ce serait une violation majeure de notre indépendance", "de notre succès, de notre crédibilité", portant un coup "au multilatéralisme et au système des Nations unies".

Les Etats-Unis ont placé sur écoutes M. ElBaradei, espérant obtenir des arguments pour le discréditer et le faire partir, avait rapporté le Washington Post le 12 décembre.

M. ElBaradei, un diplomate égyptien de 62 ans ans qui dirige l'AIEA depuis 1997, brigue un troisième mandat en 2005.

Mais la Maison Blanche refuse parce que la règle impose aux directeurs des agences de l'Onu de partir au terme de deux mandats.

En fait, les Etats-Unis estiment qu'il n'est pas assez ferme avec l'Iran, mais ils ont du mal à trouver un candidat de rechange, selon des sources diplomatiques concordantes.

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L'AIEA va pouvoir inspecter "dans les prochaines semaines" les installations militaires de Parchine, en Iran, où selon les Américains des expériences clandestines sont menées en vue de la fabrication d'un bombe nucléaire, a indiqué son directeur général Mohamed ElBaradei, mercredi à l'AFP.

"Nous comptons visiter Parchine dans les prochaines semaines", a déclaré M. ElBaradei dans une interview au siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne.

Un haut responsable américain a affirmé récemment que les Etats-Unis redoutent que les tests menés dans ce vaste site militaire, à 30 km au sud-est de Téhéran, sur des explosifs de forte puissance "puissent concerner des armes" nucléaires.

L'Iran a démenti et maintient que son programme nucmléaire est strictement civil.

Une dizaine de personnes ont été arrêtées au cours des derniers mois pour avoir espionné les activités nucléaires iraniennes au profit des services de renseignement américains et israéliens mais aussi pour avoir proposé de vendre à l'Iran une bombe atomique, a déclaré mercredi un ministre iranien.

"Plus de dix espions nucléaires ont été arrêtés au cours de cette année", a déclaré le ministre iranien des Renseignements Ali Younessi, cité par l'agence officielle Irna.

"Ils travaillaient pour le Mossad et la CIA et ont été arrêtés à Téhéran et à Hormozgan (sud)", a-t-il ajouté.

Certains d'entre eux, peut-être trois, "travaillaient pour l'Organisation iranienne de l'énergie atomique et les autres étaient de profession libérale", a-t-il dit.

"Ils ont été remis au tribunal révolutionnaire et leur identité ne sera pas révélée avant le début de leur procès", a-t-il dit.

M. Younessi a révélé que ses services avaient arrêté des "espions qui avaient été envoyés par les Américains et les Israéliens pour proposer de vendre à l'Iran une bombe atomique ou de l'uranium" pour piéger l'Iran.

Il a également déclaré qu'avant l'arrestation d'un directeur de rang moyen de l'industrie nucléaire, qui "avait fourni des informations aux Américains" lors de voyages à l'étranger, les Renseignements iraniens l'avait "utilisé pour donner de fausses informations aux Américains" afin de les tromper.

Il a aussi ajouté que "certains espions avaient reçu l'ordre de contaminer les sites nucléaires. Il suffit de toucher un élément d'un site nucléaire avec un mouchoir contaminé pour ensuite prétendre qu'il y a eu enrichissement" d'uranium à cet endroit.

Les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont découvert un degré de contamination très élevé dans certains sites nucléaires. Les Iraniens ont toujours affirmé que cette contamination provenait de matériels de seconde main importés de l'étranger.

En août, M. Younessi avait annoncé l'arrestation d'un "certain nombre d'espions qui transmettaient à l'étranger des informations sur le programme nucléaire iranien".

Il avait ajouté que "les +hypocrites+ (l'appellation donnée aux Moudjahidine du peuple, organisation d'opposition au régime islamique en exil) ont pris la plus grande part au transfert des informations". "Par le passé, ils se sont même glorifiés d'avoir fait de l'espionnage contre l'Iran et, lors d'une conférence de presse aux Etats-Unis, ils se sont vantés d'avoir fourni des renseignements aux Américains et à d'autres", avait-il précisé.

En juillet 2000, la justice iranienne avaient condamné à des peines de prison dix juifs et deux musulmans accusés d'espionnage pour Israël qui ont finalement été libérés en 2003.

Pour sa part, le général Mohammad Salimi, le commandant en chef de l'armée iranienne, a affirmé que les forces armées iraniennes avaient reçu l'ordre de se préparer pour défendre les sites nucléaires iraniens contre toute attaque.

"L'armée de l'air a reçu instruction de protéger avec toutes ses forces les sites nucléaires iraniens", a déclaré le général Salimi, cité par le quotidien gouvernemental Iran.

"L'armée de l'air a suspendu toutes ses manoeuvres pour un temps et a concentré ses moyens sur les patrouilles de combat dans le ciel", a-t-il ajouté.

Le général répondait à une question sur des informations de presse concernant une simulation d'attaque par des forces ennemies contre la centrale nucléaire de Bouchehr, actuellement en construction par les Russes dans le sud du pays.

Ces derniers mois, des journaux israéliens, américains et arabes ont publié des informations sur une éventuelle attaque américaine et israélienne contre les sites nucléaires iraniens.

Les responsables américains et israéliens ont toutefois démenti l'existence d'un plan d'attaque contre l'Iran.

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Le président Jacques Chirac a mis en garde jeudi Téhéran contre une remise en cause de ses accords de non-prolifération nucléaire avec les Européens, déclarant qu'il fallait "être sans faiblesse envers ceux qui trahissent leurs engagements".

"Contre la prolifération des armes de destruction massive, le cas de l'Iran montre la voie à suivre", a déclaré M. Chirac devant les ambassadeurs étrangers en poste à Paris.

En novembre, l'Iran, qui est suspecté par Washington de vouloir développer la bombe atomique, a accepté sous l'égide de l'AIEA (Agence internationale de l'énerie atomique) de suspendre l'enrichissement de l'uranium en échange d'un accord de coopération avec l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.

"Les pays qui respectent leurs obligations internationales en matière de non-prolifération, et qui apportent la preuve de la nature pacifique de leurs activités, doivent pouvoir bénéficier des technologies auxquelles les règles internationales leur donnent légitimement accès", a souligné M. Chirac.

"Mais il faut être sans faiblesse envers ceux qui trahissent leurs engagements. Ces principes continueront à guider la démarche des trois Européens dans le cadre de la négociation d'un accord à long terme avec l'Iran", a-t-il ajouté.

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d'après un site internet israélien (info ou intox ?) un drone non identifié serait crashé su un ite nucléaire iranien.. source: Title: Unmanned Aircraft Crashes at Iran Nuke Site Source: Debka URL Source: debka.com Published: Jan 6, 2005 Author: ? Post Date: 2005-01-06 11:27:03 by Crystalk DEBKAfile Exclusive: Unidentified drone crashes at Arak nuclear site in central Iran, according to sources close to Iranian Revolutionary Guards ex-commander Rezai. Evidence in wreckage of intelligence-gathering at presumed uranium enrichment site. Last week, Iranian air force commander said mystery aircraft reported by witnesses over sensitive sites would be shot down. UN watchdog inspectors {Crystalk: "haw-haw"** expect early visit to secret {!** Iranian military site at Parchin suspected of dual use of nuclear technology for weapons production. UAEA is coordinating visit with Iranian authorities http://www.libertypost.org/cgi-bin/...gi?ArtNum=80538

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WASHINGTON (Reuters) - Paul Wolfowitz, numéro deux du Pentagone qui compte parmi les principaux architectes de l'intervention militaire en Irak, a indiqué avoir répondu positivement aux demandes l'invitant à rester au sein de l'administration Bush II.

"J'ai été prié de rester et j'ai accepté", a-t-il déclaré à Reuters par le biais de l'un de ses représentants.

La Maison blanche a d'ores et déjà fait savoir que Donald Rumsfeld resterait également à la tête du département de la Défense. "Je ne peux imaginer la vie après Don Rumsfeld", a plaisanté Wolfowitz.

Chef de file du camp "néoconservateur" au sein de l'exécutif, le secrétaire adjoint à la Défense a fait l'objet de critiques de plus en plus nombreuses à mesure que se multipliaient les actes de guérilla en Irak. Certains membres du Congrès lui prédisent les plus grandes difficultés lorsqu'il s'agira d'obtenir l'aval des élus.

Son porte-parole s'est refusé à tout commentaire sur la durée de sa présence au sein de l'équipe qui prendra ses fonctions après l'investiture de George Bush, le 20 janvier.

Des rumeurs laissaient jusqu'ici entendre qu'il quitterait l'administration au terme de l'actuel mandat. D'autres l'annonçaient en partance vers de nouvelles responsabilités, par exemple au poste d'ambassadeur auprès des Nations unies.

Selon l'une des hypothèses les plus évoquées, Rumsfeld se maintiendrait à la tête du Pentagone durant six à dix mois, de façon à laisser passer l'échéance des législatives irakiennes qui pourraient avoir des conséquences majeures sur l'évolution du conflit.

Rumsfeld n'est pas favorable à un départ simultané du secrétaire à la Défense et de son adjoint et souhaite remplacer ce dernier avant de renoncer lui-même à ses fonctions, a déclaré un membre de l'administration ayant requis l'anonymat.

Expert de l'Asie orientale et du Proche-Orient, Wolfowitz a occupé le poste d'ambassadeur des Etats-Unis en Indonésie avant d'entrer au Pentagone pendant la première guerre du Golfe, en 1991.

Les TONTONS FLINGUEURS SE POSITIONNENT :lol:

Le Pentagone a annoncé l'envoi d'un émissaire en Irak pour évaluer la stratégie militaire américaine dans ce pays déchiré par la violence, alors que le président George W. Bush a réaffirmé la nécessité d'organiser les élections à la date prévue du 30 janvier.

Cet émissaire du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, est le général à la retraite Gary Luck, a indiqué vendredi un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman. Il disposera d'une petite équipe d'experts.

Leur première mission, a-t-il dit, sera "d'évaluer tous les aspects du développement des forces de sécurité irakiennes".

Selon le quotidien New York Times, le général à la retraite bénéficiera d'une "extraordinaire latitude" pour étudier tous les secteurs de l'opération en Irak, identifier toute faiblesse et en rendre compte dans quelques semaines dans un rapport confidentiel. Son examen pourra inclure le niveau des troupes américaines et les tactiques adoptées pour contrer les insurgés.

Selon un haut responsable militaire américain à Washington, les insurgés sont actuellement en mesure de fabriquer des engins piégés plus puissants.

"Nous avons noté ces deux dernières semaines que les bombes artisanales fabriquées étaient plus puissantes", a déclaré le général David Rodriguez. Sept soldats américains avaient été tués à Bagdad jeudi lorsqu'un engin piégé a explosé au passage de leur blindé.

Malgré la persistance de la violence, M. Bush a réaffirmé la nécessité d'organiser des élections à la date prévue.

"Il y aura des élections le 30 janvier. Cela sera un moment historique", a déclaré M. Bush à la presse à la Maison Blanche. Il a indiqué que 14 des 18 provinces irakiennes "apparaissaient relativement calmes" mais que, dans les quatre autres, "les terroristes essaient d'empêcher les gens de voter".

Les critiques contre ce calendrier se font toutefois de plus en plus vives aux Etats-Unis, comme en témoigne l'avertissement lancé par Brent Scowcroft, ancien conseiller à la sécurité nationale du président George Bush (1989-1993).

Pour lui, "les élections irakiennes, plutôt que de représenter le tournant attendu, pourraient aggraver le conflit".

Par ailleurs, le président français Jacques Chirac a "formellement" déconseillé l'envoi de journalistes français en Irak, après la disparition mercredi à Bagdad de l'envoyée spéciale du quotidien Libération, Florence Aubenas, et de son interprète irakien.

Cette disparition provoque une forte inquiétude en France, quelques jours seulement après la libération, le 21 décembre, des deux journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot, retenus en otages durant quatre mois en Irak.

Au plan politique, le chef de la liste chiite, donnée favorite pour les élections, Abdel Aziz Hakim, a déclaré à l'AFP que la minorité sunnite devait être représentée dans le prochain gouvernement quel que soit le résultat du scrutin.

"Que les sunnites aient peu ou beaucoup de sièges au prochain Parlement, nous aurons besoin de la participation de tous" au gouvernement, a déclaré le chef de la liste de la Coalition irakienne.

Il s'agit de la prise de position la plus claire jamais formulée par un dirigeant chiite à ce sujet alors que les sunnites, minoritaires, ne montrent pas d'enthousiasme à participer aux élections.

Enfin, dans une base militaire du Texas (sud des Etats-Unis), le scandale d'Abou Ghraib a été évoqué lors de la comparution de l'un de ses principaux protagonistes, le soldat Charles Graner, devant une cour martiale.

Graner, 36 ans, risque plus de 17 ans de prison s'il est reconnu coupable d'avoir notamment maltraité des détenus irakiens, après la publication de photos le montrant posant auprès d'une pyramide de prisonniers dénudés.

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IRAN SEEKS CRUISE MISSILETO SUPPORT SHIHAB

WASHINGTON [MENL] -- Iran has been developing a cruise missile capability to support its arsenal of Shihab-3 intermediate-range ballistic missiles.

U.S. officials and defense analysts said Iran appears to be developing a cruise missile with a range of 300 kilometers as part of a multi-layered guided weapons capability. They said Iran has pursued a dual development track that will ensure that cruise missiles will support the Shihab-3 and Shihab-4 intermediate-range ballistic missiles.

Iranian cruise missiles were also meant to defeat U.S.-origin missile defense systems. The United States has offered the PAC-3 missile defense system to Gulf Cooperation Council states and Kuwait and Saudi Arabia were said to have expressed interest.

The Iranian strategy, officials said, is directed largely against the U.S. presence in the northern Persian Gulf. But they said Iranian cruise missiles would also threaten land and sea targets in all of its neighbors in the Persian Gulf. This would include the United Arab Emirates, which has disputed the Iranian seizure of three islands claimed by Abu Dhabi.

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L'Iran sera en mesure de produire sa première bombe atomique d'ici à 2008, a déclaré mercredi le chef des renseignements militaires israéliens, le général Aharon Zeevi.

"Si rien n'est fait, l'Iran pourra produire de l'uranium enrichi d'ici à six mois, ce qui devrait lui permettre de produire sa première bombe atomique d'ici à 2008", a affirmé le général Zeevi, lors d'un discours à l'université de Haïfa (nord d'Israël), dont la radio publique a retransmis des extraits.

Le général Zeevi a affirmé que si l'Iran se dote de l'arme nucléaire cela "aura un effet domino dans la région", laissant ainsi entendre que d'autres pays dans le monde arabe tenteront de développer des armements nucléaires.

Le chef des renseignements militaires a également souligné que l'Iran disposait déjà d'un missile, le Shihab-3, "capable d'atteindre le coeur d'Israël".

Les responsables du Mossad, les services secrets israéliens, ont réclamé au début de l'année un doublement de leurs crédits pour faire face notamment à la menace du programme nucléaire iranien, avaient indiqué les médias israéliens.

Ces derniers mois, des journaux israéliens, américains et arabes ont publié des informations sur une éventuelle attaque américaine et israélienne contre les sites nucléaires iraniens. Les responsables américains et israéliens ont toutefois démenti l'existence d'un tel projet.

Le 22 décembre, le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz a appelé à "calmer le jeu" à propos de ces rumeurs. "Je pense que la manière dont les Etats-Unis mènent la campagne contre la volonté des dirigeants iraniens de parvenir à la production d'armes de destruction massive est la bonne", a-t-il dit.

M. Mofaz avait tenu ces propos après l'annonce par le chef d'état-major iranien, le général Mohammad Salimi, que les forces armées iraniennes avaient reçu l'ordre de se préparer pour défendre les sites nucléaires du pays contre toute attaque.

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Le 22 décembre, le ministre israélien de la Défense Shaoul Mofaz a appelé à "calmer le jeu" à propos de ces rumeurs. "Je pense que la manière dont les Etats-Unis mènent la campagne contre la volonté des dirigeants iraniens de parvenir à la production d'armes de destruction massive est la bonne", a-t-il dit.

Monsieur fais moins son va en guerre maintenant.

Monsieur connait l'etendu de la riposte de la riposte iranienne.

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L'Iran va bientôt reprendre ses activités d'enrichissement d'uranium sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a déclaré mercredi Hassan Rohani, dirigeant iranien chargé du dossier nucléaire, a rapporté l'agence estudiantine Isna.

"La suspension de l'enrichissement est pour une période limitée afin d'obtenir la confiance de la communauté internationale et arriver à une entente globale avec l'Europe dans les domaines politique, économique, sécuritaire et nucléaire", a déclaré M. Rohani en recevant le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Ichiro Iezawa.

"L'Iran ne permettra pas que des pays arrêtent son programme d'enrichissement et va reprendre bientôt l'enrichissement sous le contrôle de l'AIEA et dans le cadre de ses engagements internationaux", a-t-il dit.

Le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a proposé vendredi que tous les pays s'engagent à ne pas ériger de sites d'enrichissement d'uranium ou de retraitement nucléaire pendant cinq ans.

"Nous avons une capacité mondiale d'enrichissement et de retraitement suffisante", a estimé M. ElBaradei dans un entretien avec le quotidien japonais Asahi Shimbun.

Un tel moratoire pourrait être adopté pour cinq ans, "le temps de mettre au point un accord international sur cette question", a ajouté M. ElBaradei.

Il aurait l'intérêt d'imposer "des limites au droit de chaque pays à développer un cycle nucléaire complet", a-t-il plaidé.

La proposition sera examinée en mai à New York à l'occasion de la conférence sur le Traité de non-prolifération nucléaire, a-t-il affirmé au quotidien.

L'uranium hautement enrichi peut servir aussi bien à des fins civiles que militaires.

Sur demande du conseil des gouverneurs de l'AIEA et en échange d'un accord de coopération avec trois grands pays de l'Union européenne (Allemagne, France, Grande-Bretagne), l'Iran a accepté fin novembre 2004 de geler les activités liées à l'enrichissement.

Téhéran a toujours affirmé que cette suspension était provisoire et concernait la période des négociations avec les Européens. La suspension est une affaire de mois et non d'années, avait précisé en novembre dernier M. Rohani.

Les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sont arrivés mercredi en Iran pour effectuer des prélèvements sur le site militaire de Parchine, situé à 30 km au sud-est de Téhéran, a indiqué l'agence estudiantine Isna.

"Les inspecteurs de l'AIEA vont rester en Iran pendant une semaine et visiteront Parchine demain (jeudi) pour effectuer des prélèvements", a indiqué Isna, sans donner plus de précision.

Dimanche, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi, avait affirmé que les inspecteurs de l'AIEA n'étaient pas autorisés à inspecter "les installations militaires de Parchine".

"L'AIEA nous a demandé de pouvoir faire des prélèvements de l'espace vert de Parchine à cause des allégations des Américains et d'autres milieuxpour démontrer que nous n'avons rien à cacher et que notre programme nucléaire est pacifique, nous avons autorisé l'agence à le faire", avait-il dit.

Le chef de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, avait indiqué mercredi que l'agence pourrait inspecter prochainement les installations militaires de Parchine.

"L'important pour nous est de nous assurer qu'il n'y a pas de matières (nucléaires) là-bas", avait-il déclaré.

Un haut responsable américain a récemment affirmé craindre que des tests menés sur des explosifs de forte puissance dans les installations de Parchine "puissent concerner des armes" nucléaires. Il s'agirait, selon ce responsable, de tests à blanc pour la charge explosive d'une bombe atomique.

L'Iran a démenti ces accusations, affirmant que son programme nucléaire est strictement civil, contrairement à ce que pense Washington qui souhaiterait d'éventuelles sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu.

Pendant huit mois, Téhéran s'était refusé à laisser visiter Parchine, où sont exécutés des projets de défense.

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L'Iran a mis en garde les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui doivent visiter jeudi le site militaire de Parchine, contre tout acte d'espionnage militaire, et affirmé qu'il allait reprendre bientôt l'enrichissement d'uranium. :lol: :lol:

"Nous sommes vigilants. Nous avons autorisé l'inspection de nos installations militaires mais nous ne permettrons aucune opération d'espionnage et de vol d'informations dans nos sites militaires", a déclaré Hossein Moussavian, porte-parole de l'équipe des négociateurs nucléaires iraniens.

Il s'exprimait lors d'un séminaire politique organisé par l'Organisation des industries militaires, a rapporté l'agence de presse Mehr.

"Il n'est pas nécessaire que les inspecteurs entrent dans les installations, ils sont autorisés à faire des prélèvements à l'extérieur (des bâtiments) à l'aide de leurs équipements", a-t-il précisé.

Un peu plus tôt, l'agence estudiantine Isna avait affirmé que "les inspecteurs de l'AIEA, arrivés mercredi matin, allaient rester en Iran pendant une semaine et visiteront Parchine demain (jeudi) pour effectuer des prélèvements".

Parchine est un immense complexe militaire situé à environ 30 km au sud-est de Téhéran.

Dimanche, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi, avait affirmé que les inspecteurs de l'AIEA n'étaient pas autorisés à inspecter "les installations militaires de Parchine".

"L'AIEA a demandé l'autorisation pour pouvoir faire des prélèvements de l'espace vert de Parchine à cause des allégations des Américains et d'autres milieux (...) Pour montrer que nous n'avons rien à cacher et que notre programme nucléaire est pacifique, nous avons autorisé l'agence à le faire", avait-il dit.

Un haut responsable américain a récemment affirmé craindre que des tests menés sur des explosifs de forte puissance dans les installations de Parchine "puissent concerner des armes" nucléaires. Il s'agirait, selon ce responsable, de tests à blanc pour la charge explosive d'une bombe atomique. L'Iran a démenti ces accusations.

Pendant huit mois, Téhéran s'était refusé à laisser visiter Parchine, où sont exécutés des projets de défense.

Par ailleurs, Hassan Rohani, responsable du dossier nucléaire, a affirmé que l'Iran allait reprendre bientôt l'enrichissement d'uranium.

"La suspension de l'enrichissement est pour une période limitée", a-t-il souligné. A travers cette suspension, l'Iran tente d'"obtenir la confiance de la communauté internationale et arriver à une entente globale avec l'Europe dans les domaines politique, économique, sécuritaire et nucléaire", a déclaré M. Rohani en recevant le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Ichiro Iezawa.

"L'Iran ne permettra pas que des pays arrêtent son programme d'enrichissement", a insisté M. Rohani. "L'Iran va reprendre l'enrichissement bientôt sous le contrôle de l'AIEA et dans le cadre de ses engagements internationaux", a-t-il dit.

Le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a proposé vendredi que tous les pays s'engagent à ne pas ériger de sites d'enrichissement d'uranium ou de retraitement nucléaire pendant cinq ans.

"Nous avons une capacité mondiale d'enrichissement et de retraitement suffisante", a estimé M. ElBaradei dans un entretien avec le quotidien japonais Asahi Shimbun.

La proposition sera examinée en mai à New York à l'occasion de la conférence sur le Traité de non-prolifération nucléaire, a-t-il affirmé au quotidien.

L'uranium hautement enrichi peut servir aussi bien à des fins civiles que militaires.

Sur demande du conseil des gouverneurs de l'AIEA et en échange d'un accord de coopération avec trois grands pays de l'Union européenne (Allemagne, France, Grande-Bretagne), l'Iran a accepté fin novembre 2004 de geler les activités liées à l'enrichissement.

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Pris sur "Tunis Hebdo", édité le 20 décembre 2004 :

Les faux calculs de Téhéran

Le bras de fer entre la République islamique d’Iran et les Etats Unis d’Amérique, ainsi que l’Europe communautaire, évolue en dents de scie, sans qu’il soit clair de prévoir avec certitude l’issue de cette bruyante affaire, qui accapare désormais la troisième place de l’actualité internationale. Voire.

Téhéran avait savamment entretenu, durant ces deux dernières années, la politique de la «balançoire» sur la poursuite de son programme nucléaire, dans l’espoir de voir George Walker Bush quitter la scène politique américaine lors de l’élection présidentielle, et s’éloigner du danger. Cet espoir s’étant évanoui, les options qui restent aux mains du Pouvoir iranien sont, de l’avis des observateurs avertis, assez minces, pour ne pas dire très ténus.

Le départ de Colin Powell, seule «colombe» dans le gouvernement de faucons de George Bush, et son remplacement par la «dame de fer», dont les positions maximalistes sont légendaires, Condoleezza Rice, nouveau Secrétaire d’Etat US, augurent en eux-mêmes un genre de «dialogue» qui présidera aux rapports des deux parties.

«Condy» n’a jamais écarté et, encore moins, démenti la possibilité d’une attaque militaire contre l’Iran, si ce dernier ne mettait pas définitivement fin à son programme nucléaire. Une menace d’autant plus prise au sérieux que le président des Etats-Unis a en tête, pour son second mandat, le fameux projet de «Grand Moyen-Orient», lequel place le pays de Omar Al-Khayyam au cœur du chambardement envisagé. Washington et Tel-Aviv, son allié numéro un, s’inquiètent plus que les Européens que l’Iran devienne une puissance nucléaire et n’hésiteront pas à recourir à la force, assure-t-on à Tel-Aviv et à Washington.

Le gouvernement iranien, compte certainement sur un certain nombre de facteurs pour contourner cette menace et revenir à la charge de son projet. Téhéran pense que l’horrible expérience des Etats-Unis en Irak, où ils ont perdu beaucoup plus de mille soldats et de l’argent fou, en plus de l’hostilité anti-américaine qui se propage dans le monde à une vitesse supersonique, dissuadera l’Oncle Sam de se lancer dans une aventure iranienne qui serait désastreuse pour les USA sur tous les plans. Erreur, répondent des analystes : les néo-conservateurs américains peuvent interpréter le vote majoritaire en leur faveur comme le signe que le peuple des Etats-Unis accepte la perte de soldats comme «un prix raisonnable à payer».

Téhéran pense également que la toile d’araignée commerciale et économique qu’il a tissée avec les grandes puissances, lesquelles disposent du droit de veto à l’ONU, découragerait Washington d’entreprendre contre lui une action militaire. L’Iran a engagé avec la Chine ce que les économistes appellent «le marché du siècle» : un énorme accord gazier, jamais réalisé sur la scène internationale. L’Inde et le Pakistan, alliés stratégiques de Washington et de Tel-Aviv sont, eux aussi liés à l’Iran par de grands accords commerciaux et économiques, qu’il serait chimérique de la convaincre à les résilier ou seulement à les suspendre. New Delhi tient à son projet d’oléoduc qui lui fournira du gaz iranien via le Pakistan. La Russie, la Turquie et même le Koweït, poumon pétrolier des USA, se trouvent organiquement liés à l’héritière de la grande Perse par des projets d’importance capitale. Idem pour le Japon dont les intérêts en Iran sont immenses.

Faux calculs, que tout cela ? Possible. Très possible même : George Walker Bush n’a-t-il pas attaqué l’Irak malgré l’opposition du monde entier, de l’ONU et de toutes les organisations ? L’Iran est bel et bien dans l’œil du cyclone.

T.H

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