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[Toulouse Montauban] Meurtres en série


Claudio Lopez

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Dans le système Français le Droit reste supérieur à la police. c'est un choix démocratique qui place tout les fonctionnaires de police à servir la Justice.

Cà n'a même pas être discuté, puisque c'est un choix du Législateur , donc de l'ensemble des Français.

Je reviens au sujet de l'intervention du raid.

Le "bar" devant la fenêtre à pu être placer comme "tremplin" pour passer plus rapidement l'allège de la baie. Cela confirmerai, la préparation du "plan" supposé du tueur.

en courant du hall et en grimpant par "escalier" jusqu"au bar (sans prendre le temps de se servir un verre >:(), MM pouvait d'un seul coup, enjamber la fenêtre et le Balcon .

les tirs assez hauts peuvent expliquer un MM debout sur le meuble et dont on vise les cannes...visiblement , il me semble voir du calibre genre 12 très différent et du plus petit calibre...les blessures au jambes peuvent illustrer le propos.

Donc pour moi il avait enlevé les portes des bloc-portes internes sauf wc / sdb, ensuite il sort en furie en visant les guibolles visiblement et en poussant le groupe qui est totalement surpris pendant deux secondes...ensuite il part dans la "cuisine ", où il y a le bar, en courant sur les meubles qui lui donne une posture de visibilité amélioré et le place dans l'embrasure de la fenêtre pour un bond final l'amenant dans la rue....la distance parcouru lui permet de gagner sur le changement de profil d'une arrestation sans tir à un arrêt par tir musclé essentiellement dans les jambes.je pense pas que le sniper extérieur aurait eu le temps de le cadrer dans la seconde de sortie fenêtre/ balcon et que s'est surement les tireurs balcon et fin de pièce qui ont eu les balles décisives.

Pour tous , je rappelle que le Raid à mis une vidéo de ses missions et recrutement sur son site....elle est intéressante notamment sur plusieurs des techniques...On y voit par exemple, que rentrer dans un appartement n'est pas si facile parfois... même avec le vérin 9 tonnes.

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Résumé de la semaine. =)

Polémique et guerre des boutons.

Le souci, c'est que le Préfet PROUTEAU a compris la polémique et sait qu'il est allé trop loin.Le GIGN est au dessus du lot, c'est incontestable, a une réputation mondiale, à l'époque la Secrétaire d’État US Condie Rice ne jurait que par eux .

Cette unité n'a pas à le démontrer.Les opérateurs de ces 2 maisons sont solidaires des autres opérateurs.La communauté ne veut pas participer à cette querelle d'ancien aigri.

Le GIGN a été réformé pour muscler les effectifs avec les ex EPIGN pour faire un 1/2 bataillon.Et c'est lui qui doit intervenir à l'étranger en cas

de PIRATAIR, ou sur le sol national sous certaines conditions.

A noter que Prouteau polémiquait déjà à la suite de l'intervention des Commando Marine et l'intervention du Ponant.

Réforme du renseignement

On a fait regrouper la DST/RG en DCRI pour mieux gérer certaines affaires, dégager des synergies.

Le RAID est l'élite de l'élite de la police. Des hommes sur entraînés, tout comme les gendarmes du GIGN,  les 200 et quelques fonctionnaires grillent et drillent plus de munitions à eux seuls que l'ensemble des policiers armés (Idem pour le GIGN).Ils ont une cellule de veille technologique et sont au

top de la technologie avec des crédits réservés.

Drones/équipements sophistiqués, électroniques/matériels à la pointe, caméra ultra modernes.....

Ils s'entraînent tous, musculation, cardio training, sports de combat & pieds poings, techniques de guérilla, corps à corps, natation, saut en

parachutismes, tir, bref de vrais athlètes de haut niveau avec le soutien qui va avec.

Équipement MinInt:

D'ailleurs, les policiers/gendarmes ont eu rapidement une arme de poing en dotation, des UMP 9 mm pour les gendarmes, des HK G36K pour ceux qui partaient en POMLT en Afghanistan.Nos élites, une dotation régulière d'un fusil d'assaut G36C, puis HK 417/416/ FNH SCAR, et les RAIDmen disposent tout l'arsenal qu'ils veulent sans qu'un énarque leurs reproche.

Rivalité & guerres intestines

En plus on ne va pas le nier, on le sait parfois il y a rivalité entre Gendarme et Policier...

Ceux qui sont en fonction:

Les mecs en Responsabilités sont des anciens du RAID/SPHP/DCRI/Coordonnateur renseignement/Préfet et donc ils font confiances à leurs collègues.

Le conseiller à la sécurité du Président, Alain Bauer criminologue sympathisant de gauche mais neutre dans ses interventions s'expliquait ce mercredi matin, à regarder la vidéo que j'ai mise d'I Télé.

Dès mercredi quand Mat m'a envoyé un mail >

Je lui ai répondu pour qu'il l'appose dans la journée et sur MP.net en anglais.

Le GIGN et la gendarmerie interviennent en ruralité et le RAID et la FIPN interviennent en ville.

Sarkozy idolâtre le RAID depuis la prise d'otage des enfants dans l'école de Neuilly en 1992, quand il était Maire de la ville.Tu ne te

rappelles pas qu'il a été partie prenante Sarkozy en jouant le négociateur, puis en tant que MININT , il a fait arrêté par le RAID Yvan Colonna.

Autorité et conseiller

Son coordinateur au Renseignement est un ancien du RAID, son Chef d'état-major particulier est le Général Puga ex GCOS, il a placé à la tête du RAID/DCRI des gens loyaux, professionnels et qui savent ...mais je présentais déjà les polémiques des mecs.Le MinInt a donc choisi le RAID parce qu'ils ont les accointances et les relations...avec un certain NS. :lol:

Moi aussi ça commence à me les briser menu les remarques, le PS aime les GIGN, ou Sarkozy déteste les gendarmes ou les militaires....

Tout le monde en parle à la TV,

Ou quand d'anciens fonctionnaires, militaires qui outrepassent le devoir de réserve sur les plateaux TV ou dans les radios.

Référentiel et recensement sur les attentats terroristes en 2011 http://www.coedat.nato.int/

Internet les Blogues qui disent n'importe quoi et qui réactualisent plusieurs fois car ils se font reprendre.

+1

tu veux parlé de l'affaire du TANIT en se qui concerne la polémique avec Prouteau  ;)

m'a l'air de ne pas aimé ni les policiers ni les militaires de la Royale apparemment ...alors que personne n'a jamais remis en cause les capacités du GIGN (surtout pas moi ) ...

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Polémique et guerre des boutons.

Le GIGN a été réformé pour muscler les effectifs avec les ex EPIGN pour faire un 1/2 bataillon.Et c'est lui qui doit intervenir à l'étranger en cas

de PIRATAIR, ou sur le sol national sous certaines conditions.

Bah désormais on connait l'une des conditions : faire face à un djihadiste menant une guérilla d'appartement.

Ils ont une cellule de veille technologique et sont au top de la technologie avec des crédits réservés.

Drones/équipements sophistiqués, électroniques/matériels à la pointe, caméra ultra modernes.....

En même temps, une cale en bois ça marche aussi pour bloquer l'ouverture d'une porte ...  :P
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Bah désormais on connait l'une des conditions : faire face à un djihadiste menant une guérilla d'appartement.

ou simplement que le RAID va faire évolué ses tactiques ,tout en resserrant les liens avec le GIGN .

En même temps, une cale en bois ça marche aussi pour bloquer l'ouverture d'une porte ...  :P

ben maintenant qu'on sait qu'un terroriste islamiste peu monté à l'assaut et quitté la pièce ou il se retranché ... effectivement on pensera à une cale en bois ,mais fallait-il déjà qu'on connaisse se genre de situation par le passé pour agir de la sorte ,car sa reste une première la réaction du tueur  ...

et personne n'a put me cité une action dans le passé d'un terroriste qui aurait quitté son "réduit" pour monté un assaut contre des forces anti-terroriste  ;)

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ben maintenant qu'on sait qu'un terroriste islamiste peu monté à l'assaut et quitté la pièce ou il se retranché ... effectivement on pensera à une cale en bois ,mais fallait-il déjà qu'on connaisse se genre de situation par le passé pour agir de la sorte ,car sa reste une première la réaction du tueur  ...

et personne n'a put me cité une action dans le passé d'un terroriste qui aurait quitté son "réduit" pour monté un assaut contre des forces anti-terroriste  ;)

Hop hop hop ...

J'ai cité la cale en bois pour être caricatural et provoc mais si tu m'avais bien lu (depuis le début ...) tu aurais vu que j'ai cité des "clips" qui bloquent les portes et qui sont employées par le SWAT ou d'autres groupes d'intervention US car pour répondre à ta question, eux, ont déjà subi des assaillants (et des pertes ...) donc tactiquement ils bloquent les portes.

Je ne dis pas que ça ne leur arrive pas de jouer les cowboys mais ils développent aussi des tactiques et procédures intéressantes et il faut aussi se poser la question de coopérations et retex internationaux des groupes d'intervention.

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Hop hop hop ...

J'ai cité la cale en bois pour être caricatural et provoc mais si tu m'avais bien lu (depuis le début ...) tu aurais vu que j'ai cité des "clips" qui bloquent les portes et qui sont employées par le SWAT ou d'autres groupes d'intervention US car pour répondre à ta question, eux, ont déjà subi des assaillants (et des pertes ...) donc tactiquement ils bloquent les portes.

effectivement ,avec tout ses posts ,je m'y perd un peu ,et comme tu le dis j'ai bondi sur le côté caricatural et provoc ,désolé  ;)

je pense que tout le monde zappe involontairement des posts en essayant de rattrapé le fil de la discussion ,on lit en mode survol et s'est pas bien  :-[

maintenant ,tu seras d'accord avec moi qu'il y a une culture différente au niveau violence entre les states et l'Europe ,donc des faits qui arrive au states et pas par le fait d'islamistes ne sont pas des faits coutumiers chez nous ,et donc on ne connaît pas .

en espérant ne pas être confus dans mon explication  ;).

Je ne dis pas que ça ne leur arrive pas de jouer les cowboys mais ils développent aussi des tactiques et procédures intéressantes et il faut aussi se poser la question de coopérations et retex internationaux des groupes d'intervention.

effectivement ,s'est pertinent ton explication et les questions que tu soulève .

une plus grande coopérations en retex internationaux serait intéressant .

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Le droit est par essence redigé par le vainqueur.

On peut avoir une lecture strictement juridique des choses donc employer des mots dédiés, mais être dédié, est-ce pertinent? En effet, le domaine juridique ne permet pas de traduire de nombreuses choses car ne rend pas compte de la réalité humaine. Et pour les Hommes, justice est faite.

Tout à fait.
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On a beau retourner l'histoire en tout sens, il reste au moins une erreur bien identifiée commise par le RAID (même si c'est l'autorité politique qui lui a imposé l'interpellation de nuit plutôt qu'une autre méthode de capture) : son premier échec à pénétrer dans l'appart, à 3h du matin, à cause d'un frigo placé préventivement derrière la porte par le tueur présumé. C'est une "ruse" classique, banale, et le RAID dispose de la formation et des moyens techniques pour anticiper/surmonter ce problème. Et sur ce point je n'ai lu aucune explication du RAID sur le pourquoi d'une telle négligence (par ex, impossibilité de glisser une micro-caméra endoscopique sous la porte ?).

LE petit souci a cet instan c'est qu'on ne sais pas trop quel est la liberté d'action du RAID, quel est le profil du suspect qu'on leur a donnée, et s'il sont au courant que le suspect vient de se revendiquer d'une cabine a proximité.

Il suffirait qu'il manque au RAID un de ces éléments pour l'induire gravement en erreur, ou le forcer a la faute. Visiblement la décision de stopper l'assaut initial ne vient pas du RAID ... déjà là ca les aide pas a réussir leur coup.

Deuxieme chose MM était debout et pret a recevoir la visite de la police, vu qu'il venait de se dévoiler en appelant de la cabine d'a coté. Du moins s'attendait il a voir la police passer dans la rue rechercher quelqu'un quittant la cabine, a pied ou a scooter, et au strict minimum enqueter dans la cabine pour récupérer des éléements empreinte, ADN, marque de pas, témoignage de riverain etc.

Il se trouve qu'on ne sait pas si le RAID sait ca ... s'il le savent pas ... forcément ca aide pas a imaginer le mec debout.

Ensuite on ne sait rien du filochage de MM. Pour etre certain que MM est bien dans l'appart et pas en train de se promener, la police a placer a coté des élément de filature. Élément qui ont établi la premiere fois l'avoir identifier a la fenêtre de chez lui, c'est ce qui a permis de programmer l'arrestation. Cette filature a pas du s’arrêter la ... on imagine que quand MM est sorti de chez lui pour aller téléphoner on l'a pas laisser  partir seul, il aurait tres bien pu partir faire un massacre, et que donc normalement tout ce temps il a été suivi. Non seulement on aurait pu l'interpellé là, mais surtout ca voudrait dire que la police était au courant de sa rentrée chez lui vers 01h30 après le coup de fil et que donc le RAID devait l'etre aussi. Sinon c'est dans la filature qu'il y a eu une grosse couille.

Ensuite pour la négo ca a plutôt été productif en information.

Reste l'intervention un peu incompréhensible dans son déroulement final, mais c'est a mon avis qu'une petite partie du problème, les mauvais choix d'avant ayant induit cette situation plus difficile gérable.

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Échec du RAID à Toulouse, la réputation de l’unité d’élite française mise à mal

L’opération du Raid contre Mohamed Merah, le tueur présumé de Toulouse et de Montauban, a porté un coup dur à la cote de cette unité d’élite de la police française, notamment en Israël, en Russie, au Brésil et en Algérie. Les spécialistes américains et britanniques ont étrangement gardé le silence et se sont abstenus de commenter cette opération.

“Qui attend 30 heures quand il n’y a pas d’otages ? Toute l’opération ressemble à une démonstration de stupidité”, déclaré Alik Ron, ancien chef de l’unité d’intervention de la police israélienne et des forces spéciales des parachutistes, au quotidien israélien Maariv.

“Je présume que l’ordre était de le capturer vivant, mais il y a une limite. On ne le laisse pas pendant 32 heures en lui donnant un téléphone pour parler au monde entier et le transformer en chahid et en héros”, vitupère-t-il avant d’enchaîner que “l’objectif n’était pas compliqué: un appartement, un fugitif isolé, pas d’explosifs, pas d’otage, dans une zone qui n’est pas un territoire ennemi ou un champ de bataille mais qui permet aux forces de sécurité de se déployer à leur guise”.

Un ancien officier des commandos israéliens considère que “ce n’est pas comme cela que se comporte une unité professionnelle pour combattre le terrorisme“, dans le Maariv.

Les spécialistes israéliens dont le pays est une référence dans ce genre d’opérations ont qualifié l’assaut du RAID français d’”échec opérationnel”, rejoignant ainsi les critiques du fondateur du GIGN, l’une des plus prestigieuses unité d’élite de la gendarmerie française.

Des spécialistes russes sont unanimes: le tueur présumé a fait preuve de plus de détermination et de combativité que les hommes du RAID puisque selon la version livrée par le patron du RAID, ce dernier est non seulement allé à l’assaut des hommes du RAID mais leur a imposé son rythme. Pour les russes, cette résistance farouche est considérée comme un haut fait de guerre et servira de motivation puissante à d’éventuelles émules. En plus, on notera que le premier assaut du RAID a été repoussé.

Ce n’est pas le fait que les policiers français n’aient pu réussir à capturer le forcené vivant qui a déterminé l’échec de l’opération mais le fait que cet homme ait pu résister, refusant le concept du kamikaze avec mépris et faire preuve d’un haut fait d’arme, permettant ainsi à certaines organisations de le considérer comme un martyr absolu.

On ignore le nombre exact de policiers blessés lors de cette opération mais il apparait dès à présent qu’au moins trois à cinq éléments ne pourraient ré-intégrer le RAID.

«C’est la première fois de ma vie que quelqu’un mène l’assaut contre nous», confie Amaury de Hauteclocque, le patron du RAID français, jetant le trouble à une affaire déjà plus que confuse tant par ses tenants que ses aboutissants. D’un point de vue technique, Il est très rare qu’une opération du RAID à l’encontre d’un forcené excède les 24 heures. La durée de celle de Toulouse peut-être qualifiée de hors-normes.

Plus discrètement, l’assaut du RAID contre le jeune forcené toulousain fut disséqué par les forces spéciales de la police brésilienne pour lesquelles l’opération fut émaillée-suivant la version officielle-de faits d’amateurs: des policiers “choqués”; 300 balles de différents calibres échangées, des caisses de grenades offensives, en vain apparemment puisque c’est des snipers postés au dehors qui neutraliseront le forcené. Un détail totalement incompris: 15 à 30 éléments du RAID mettant une heure à avancer dans un trois pièces de 35 m carrés…Sans compter une trentaine d’autres postés, des snipers et plus de 250 policiers en soutien. Cela a de quoi faire douter de la version donnée par les officiels français.

A Alger, dans un certain milieu on a été plus que surpris par l’amateurisme absolu dont a fait preuve cette unité face à un homme seul ne détenant aucun otage, renforçant ainsi le choix des stages de formation auprès de pays plus “aguerris” en ce domaine. On a pas oublié l’échange acerbe avec un certain Juppé lors de la prise d’otage d’un Airbus d’Air France à l’aéroport d’Alger en 1994 et qui à l’époque accusait les algériens de manquer de savoir-faire dans la gestion de prises d’otage pour justifier le déplacement de l’avion à Marseille où il fut pris d’assaut par le GIGN. Or dans le cas présent, c’est au tour des algériens de rire sous cape et avec raison de la gabegie étalée par l’antiterrorisme sous Juppé.

En tous cas cette affaire de Toulouse commence à susciter des blagues dans le milieu autant que des interrogations sur la formation défectueuse du RAID un peu partout à travers le monde. Qu’est-ce que cela aurait donné si le tueur n’était pas seul? On préfère ne pas évoquer ce scénario.

Bien entendu, d’un point de vue politique, les anglo-saxons ne s’y sont pas trompés: il s’agit avant tout d’enjeux électoraux.

Dans les forums dédiés aux forces spéciales tout autant qu’au sein des unités spéciales de dizaines de pays, la réputation du RAID français a pris un sérieux coup de discrédit.

Indubitablement, il aurait été hautement intéressant de connaître l’avis des SAS britanniques sur cet assaut raté. Mais c’est une autre histoire

http://www.algerie-focus.com/2012/03/24/echec-du-raid-a-toulouse-la-reputation-de-lunite-delite-francaisem-mise-a-mal/

je voulait rajouter que mohamed Merah a dû sentir qu'il y avaient un probléme au sein du raid et en a profiter,

sur le retrait d'un premier assaut la deuxieme c'est Mohamed Merah qui a chargé,

j'ai pas compris l'histoire ? toutefois pour moi cela reste une unité d'élite formidable cela servira pour le futur des fois il faut faire des erreurs justement pour ne plus en faire

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http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/25/1314735-abdelkader-merah-a-auterive-on-l-appelait-le-petit-ben-laden.html

«Très poli. J'avais un contact cordial avec lui. Il avait des problèmes de gel, début février, dans les canalisations du garage de la villa à cause du froid. Il payait son loyer tous les mois. Une personne très correcte », raconte un proche d'un cabinet de gestion immobilière.

À Auterive, en Haute-Garonne, où il réside, à 45 kilomètres au Sud de Toulouse, Abdelkader Merah, 29 ans, le frère du terroriste Mohammed Merah tué par les hommes du RAID, jeudi à Toulouse, laisse le souvenir d'un homme parfaitement ordinaire.

À la campagne, Abdelkader, porte un jean, des baskets et fait beaucoup de vélo dans une salle de sports. Pour entretenir sa forme. « Il ne parlait pas beaucoup. Il venait de temps en temp, toujours tout seul et très réservé », se souvient un responsable du club. En novembre 2011, il s'installe avec sa compagne Yasmina, dans cette villa d'Auterive, au crépi rose, en bordure de route.

Peintre en bâtiment, il exécute des petites missions d'intérim dans le coin. Chez lui, une vaste documentation coranique orne les étagères qui débordent de recueils et des livres sur le fondamentalisme religieux.

Petite barbichette, djellaba...

À la ville, Abdelkader le silencieux est tout autre. Il fréquente la mosquée de manière assidue à Toulouse.

La religion ? « Il y a longtemps qu'il trempe dedans », se souvient une habitante des Izards, ce quartier de Toulouse où Abdlekader a grandi avec son frère Mohammed. « Franchement, si on nous avait dit que c'était Abdlekader qui avait tué toutes ces personnes on aurait été moins surpris… », confie un autre habitant.

Sa petite barbichette, sa djellaba, le regard un tantinet glacé, avait valu à Abdelkader le surnom de « Petit Ben Laden ». Mais, ce surnom n'a étrangement rien à voir avec l'Abdelkader des champs, celui d'Auterive, taiseux et discret, à avaler des kilomètres sur un vélo de club de gym. « Il frappait les esprits par son aspect extérieur et son look d'intégriste », ajoute un homme l'ayant côtoyé.

Fiché à la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) en raison de ses multiples voyages en Egypte, au rythme de plusieurs stages de trois mois, pour apprendre l'arabe littéraire, Abdlekader épouse les thèses salafistes. Partisan d'un islam dur, il se rapproche de son frère Mohammed, courant 2009, quand ce dernier quitte l'univers carcéral et se découvre une âme de religieux. Car durant tous ces mois passés en prison, Mohammed Merah s'autoradicalise et embrasse la cause palestinienne.

Abdelkader, le grand frère, a-t-il capté chez son cadet, cette violence intérieure nourrie de frustrations et d'échecs pour mieux l'utiliser et en faire un petit djhiadistes à l'idéologie bricolée, une sorte de « bombe à retardement » ? Ces derniers mois, des tensions sont apparues entre les deux hommes.

Des témoins rapportent même qu'ils ne s'entendaient plus, ne s'adressant plus la parole. Certains rapportent des scènes de dispute à l'issue desquelles, Abdelkader aurait quitté la table. Jeu de dupes ou réalité ? L'enquête des policiers de l'antiterrorisme tendrait à prouver le contraire.

«Fier» des actes de Mohammed!

Les frères Merah auraient-ils volontairement caché tout un pan de leur activisme religieux pour mieux brouiller les pistes ? Et éviter ainsi d'attirer sur eux d'éventuels soupçons sur les projets criminels ? Cette thèse est sérieusement disséquée par les enquêteurs, troublés par la double vie que semblait mener Abdelkader Merah.

Ce dernier n'a pas hésité à dire aux enquêteurs qu'il était « fier » des actes commis par son frère, ajoutant qu'il « approuvait son geste. » Dans le même temps, il nie avoir aidé son frère lors des exécutions des militaires, des enfants juifs et d'un rabbin devant l'école Ozar Hatorah. Des déclarations de nature à jeter un peu plus le trouble sur son éventuelle complicité dans les tueries perpétrées par son frère Mohammed. L'ombre d'Abdelkader, « l'endoctrineur », plane-t-elle sur ces massacres méthodiquement planifiés ?

Curieusement, lorsque Mohammed Merah vole le scooter T Max 530, le 6 mars à Toulouse, cinq jours avant le premier assassinat du militaire, son frère Abdlekader se trouve sur les lieux. Un rôle décidément très ambigu. Dans le quartier des Izards, au Nord de Toulouse, le personnage intrigue. Il revendique son appartenance salafiste. À Auterive, en rase campagne, les voisins l'aperçoivent entrer ou sortir de chez lui, tel un « homme normal », sans signe distinctif. « Il passait son chemin en disant bonjour, rien de plus… », Circulez, y a rien à voir !

En 2007, lors de l'affaire des filières d'approvisionnement de jihadistes en Irak, où plusieurs personnes ont été interpellées à Toulouse, le nom d'Abdlekader Merah est évoqué. Finalement, l'enquête ne permet pas de faire un lien entre ses activités et le groupe de Toulouse arrêté dont certains seront condamnés ou mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. »

Coopérant avec les enquêteurs

À l'image de ce que semble décrire sa compagne Yasmina, Abdelkader est probablement ce personnage à double facette mais toujours sensible aux problèmes des autres. Dans le quartier des Izards, Yamina est une fille « douce, sans problème mais fragile », précise un habitant de ce quartier. La jeune fille garde des séquelles psychologiques de son passé. Elle rencontre son futur mari, Abdelkader, qui a sans doute perçu chez elle les fissures intérieures toujours présentes.

Tout au long de sa garde à vue, l'homme se montre coopérant. Calme et posé, il livre ses explications et répond aux questions des enquêteurs. « Non, je n'ai pas aidé mon frère », dit-il aux policiers qui le soupçonnent de complicité. Selon eux, les frères Merah étaient très proches. Jusqu'à quel point ?

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L'article algérien s'appuie sur des bruits qu'il présente comme des faits.

Pour ce qui est de l'avis des unités étrangères, je ne suis pas sûr quelles se distinguent par des interpellations vivantes (Brésil, Russie, Israël...)

Pour le SAS, il y a une précision à apporter. Ils sont assez particuliers car cette unité n'est pas engagée sur le même plan juridique que celles de beaucoup d'autres pays.

Le SAS ne se charge que de la partie tactique. Toute la phase négociation n'est pas de leur domaine. Ils n'ont que des opérateurs. Quand le feu vert leur est donné, la zone bascule sous l'autorité du MOD le temps de l'intervention. En gros, c'est une zone de guerre.

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A propos de l'enquete, qui a remonté la piste via l'annonce de vente de moto. J'ai retrouver la citation expliquant que c'est la DGSE qui l'aurait obtenu ... ca me laisse toujours autant dubitatif. A priori le bon coin héberge ses serveur en France donc doit fournir ses journaux de connexions a la justice sans sourciller, je comprends pas bien le role de la DGSE. La seule raison que je vois, et qui nécessite le concours de la DGSE, c'est que MM est utilisé une solution d'anonymisation de sa connexion au "bon coin" qui ait obligé le renseignement d'aller mettre un coup de pression - ou carrément un hack - a l'étranger pour avoir de l'info.

VIDEOS -- Dès après l'assaut donné par le RAID, jeudi matin, contre l'appartement où Mohammed Merah, l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban, s'était retranché, les polémiques ont surgi sur trois fronts : l'opération de jeudi, l'efficacité du renseignement et l'arsenal judiciaire avec en toile de fond une question : en matière de lutte contre le terrorisme, la France doit-elle tout remettre à plat?

Faut-il de nouvelles lois ?

Dès après l'assaut du RAID, Nicolas Sarkozy a réagi comme souvent après un fait divers : en proposant de nouvelles lois selon la règle qu'il applique depuis 2002 et selon laquelle à chaque drame correspond une loi. Jeudi, le chef de l'État a, en effet, annoncé un renforcement de l'arsenal pénal contre l'apologie du terrorisme et des idéologies « de haine. » La consultation de sites internet islamistes et les voyages à but « d'endoctrinement à des idéologies conduisant au terrorisme » seront punis pénalement.

Le contrôle illusoire du net

Des mesures que François Fillon entendait faire voter avant la présidentielle, s'attirant les critiques de François Hollande et de Jean-Luc Mélenchon, notamment, tous deux parlant de « précipitation. »

Hier Nicolas Sarkozy a finalement désavoué son Premier ministre et indiqué que les mesures seraient votées après la présidentielle s'il était réélu.

Mais de nouvelles lois sont-elles nécessaires ? « Tirer les leçons, ça commence par l'analyse de la législation existante », estime le député PS Jean-Marc Ayrault, tandis que l'ancienne magistrate et candidat écologiste à la présidentielle Eva Joly assure que « l'arsenal législatif est suffisant » pour lutter contre le terrorisme. « Nous avons une législation antiterroriste très pointue et nous avons tout ce qu'il nous faut pour réprimer les actes terroristes, leur préparation et le simple fait de se réunir en vue de commettre dans le futur des actes terroristes », a-t-elle assuré hier.

Au-delà de la pertinence de rédiger de nouveaux textes, il convient aussi de s'interroger sur la faisabilité de ceux-ci. Pénaliser la consultation de sites internet faisant l'apologie d'idéologie extrémiste se heurte à des aspects juridiques et techniques. Juridiques parce que le Conseil constitutionnel comme la Cour européenne des droits de l'homme érigent la liberté d'expression en principe intangible, qui ne peut être remis en cause que s'il y a trouble à l'ordre public. La simple consultation d'un site ne rentre pas dans ce cadre. Et sur quels critères définir un site « terroriste » ? Viennent ensuite les aspects techniques. Sauf à surveiller l'activité de l'ensemble des internautes français comme en Chine, comment constater de telles consultations ?

Réorganiser le renseignement

Dans l'affaire Merah, de vives critiques ont porté sur la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI) qui avait déjà fiché Mohammed Merah, après ses séjours en 2010 et 2011 en Afghanistan et au Pakistan. Le patron de ce service créé en 2008, Bernard Squarcini - un proche de Nicolas Sarkozy surnommé « le squale » - a dû monter au créneau hier pour défendre ses troupes et réfuter l'idée qu'il y ait eu une « faille ». « Nous nous posons forcément la question : est-ce qu'on aurait pu faire différemment ? Est-ce qu'on a raté quelque chose ? Est-ce qu'on a été assez vite ? Mais il était impossible de dire dimanche soir (11 mars, date du premier meurtre, ndlr) : C'est Merah, il faut aller l'attraper », explique le patron de la DCRI. Hier matin, le Premier ministre François Fillon lui a apporté son soutien, confirmant qu'« il n'y avait aucun élément permettant de l'appréhender » avant son passage à l'acte. Il n'empêche, comme l'expliquait dans La Dépêche ce jeudi Alain Hamon, journaliste spécialiste de la police et du renseignement, la DCRI « aurait dû se montrer plus vigilante » sur le cas de Mohammed Merah.

Audience parlementaire

Au-delà de cette affaire se pose la question d'une réorganisation du renseignement français. La DCRI, voulue et créée en 2008 par Nicolas Sarkozy, a fusionné la direction de la surveillance du territoire (DST) et les Renseignements généraux (RG), ces derniers étant soupçonnés de « barbouzeries. » Mais le FBI à la française que devait devenir la DCRI a rapidement été critiqué, accusé par l'opposition d'être une « police politique. » Et la DCRI s'est récemment retrouvée mêlée à l'affaire des écoutes des journalistes du Monde…

« Depuis cette réforme du renseignement, il devrait y avoir un relais de la DCRI en province avec les anciens RG qui maintenant dépendent de la Direction de la Sécurité publique. Or ces derniers sont sans moyens », observe Alain Hamon, qui souligne que l'adresse IP qui a permis de remonter jusqu'à Mohammed Merah a été fournie, selon lui, par la DGSE et non par la DCRIRivalités encore.

Plusieurs membres du gouvernement ont toutefois estimé hier qu'il fallait tirer les leçons de l'affaire Mohamed Merah

« Face à un événement de cette importance, il y a un devoir absolu, c'est d'en tirer le maximum de leçons, chacun dans sa sphère de responsabilités », a reconnu Gérard Longuet sur LCI, fustigeant au passage « les donneurs de leçons ».

La question d'une réorganisation du renseignement va en tout cas se poser de façon très officielle. Guy Teissier, député UMP des Bouches-du-Rhône, a annoncé hier qu'il allait convoquer « dans les prochains jours » la délégation parlementaire au renseignement, qu'il préside, pour « apporter des réponses aux questions que peut légitimement se poser la représentation nationale dans l'affaire Merah ».

Des moyens supplémentaires ?

Le renforcement des moyens de lutte contre le terrorisme paraît moins crucial qu'une meilleure organisation de l'existant, et peut-être une mutualisation. Certains s'interrogent sur la pertinence de maintenir deux unités (RAID et GIGN) aux missions très voisines.

Augmenter la coopération

Une meilleure collaboration internationale apparaît plus que jamais indispensable. Mohammed Merah était interdit de vol aux États-Unis. Cet élément déterminant a-t-il été porté à la connaissance des autorités française ? Sous l'égide de l'ONU, des conventions de coopérations existent, mais les États-Unis font trop souvent cavalier seul.

Philippe Rioux

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Désolé de verser dans la spéculation, mais n'y aurait-il pas un intérêt politique à faire durer "le spectacle" pour marquer (et droitiser) plus durablement la campagne ?

Enfin, concernant les flash-balls, personne ne m'a répondu ? Je suis peut-être distrait mais je n'ai pas vu de trace d'usage de cet équipement.

Et pour les "règles d'engagement à XX mètres" - ok on est en dessous, mais bon, le gars aurait été pris en charge médicalement immédiatement, donc je doute que la létalité dépasse quelques %. Par contre, on risquait en effet lui dégommer un œil, une dent ... (j'arrête là sinon Gally va pas être content  :lol: )

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Désolé de verser dans la spéculation, mais n'y aurait-il pas un intérêt politique à faire durer "le spectacle" pour marquer (et droitiser) plus durablement la campagne ?

Du coté de l'UMP ca serait un mauvais calcul a mon sens. Les seuls qui auraient pu avoir quelques chose a y gagner c'était les concurrent de droite de l'UMP, donc MLP, Dupont et Bayrou. MLP essaye bien d'en conclure un mauvais bilan "sécurité" des 10 année de Sarkozie ... Bayrou et Dupont aborde vaguement le sujet mais sans grande conviction. Hollande pour éviter l'accident de campagne colle a la roue de Sarkozy, comme ca au pire ils tombent en meme temps. Et Sarkozy se montre tres prudent pour pas risquer l'accident de campagne sur sa droite. Le seul qui tire sérieusement, mais a priori sans l'avoir vraiment calculer, les marrons du feu, c'est Mélanchon. L'affaire a éclaté juste apres sont gros lancement de campagne "prise de la bastille" et donc son lancement a sombré dans le néant ... sauf que, par conviction ou juste pour sauver son lancement, il a annoncé des le début, "il est hors de question que je me fasse dicter mon agenda par un terroriste show must go on" - c'est ma version a moi ca mais en gros c'était ca qu'il répondait au journaliste qui lui demandait s'il compter suspendre sa campagne comme Sarkozy et Hollande -. Et visiblement cette réaction un peu étonnante mais assez saine, semble avoir un effet positif sur ses intentions de vote.

Enfin, concernant les flash-balls, personne ne m'a répondu ? Je suis peut-être distrait mais je n'ai pas vu de trace d'usage de cet équipement. Et pour les "règles d'engagement à XX mètres" - ok on est en dessous, mais bon, le gars aurait été pris en charge médicalement immédiatement, donc je doute que la létalité dépasse quelques %. Par contre, on risquait en effet lui dégommer un œil, une dent ... (j'arrête là sinon Gally va pas être content  :lol: )

Visblement le mec a encaisser 30 coups de feu ... et il tenait encore debout je doute que le flash ball face plus. Le pire dans le flashball c'est que si tu t'y attend ca s'encaisse tres bien, c'est par surprise que ca a le plus d'effet. Quand il y a des petite echauffouré en banlieue lors d'une interpelle le FB ne fait plus peur a personne depuis longtemps. Le pire c'est que le machin ne fait plus peur mais peu etre mortel si la balle tape les mauvais endroit - genre la tempe - .

Pour le taser dans les guiboles faut voir si opérationnel ca peut fonctionner, si c'est possible ca peut etre un outil intéressant. Sauf que la aussi il y a des petit souci contre des individu "surexcité" visiblement le cumule de l'état nerveux et de l'onde électrique peu provoquer un arret cardiaque. Sauf qu'ici avec des urgentiste sur place c'eut peut etre été un risque gérable a coup de défibrillateur. C'est taser il ont des truc terrible, genre mine claymore, qui balance des spike électrique. T'en colle un devant la SdB et tu te casse, il sort et bziiiiiiiiiiippppp 20 seconde de tasage. Je ne sais pas si c'est utilisé pour interdire une zone dans les opérations de police - du moins les opé genre RAID -. Pourla solution du taser calibre 12 c'est une voie aussi ca permet d'immobiliser a distance et potentiellement a l'abri - a 20m environ si on peu se reculer jusque la -... ca plus un arrachage de porte. Mais on retombe sur le meme souci ouvrir la porte sans s'exposer a une contre attaque ... peut etre en employant un robot.

Dans le cas présent visiblement les trou de visite des piece aveugle on été fait dans l'imposte, et visiblement a l'explosif ... je ne sais pas trop comment il procéde, probablement avec un perche et une charge au bout, un peut comme les perche antichar qu'utilisait certain soldat pendant la seconde guerre mondiale.

Une autre vidéo de l'appartement http://www.wat.tv/video/appartement-merah-devaste-4yoh7_2i6xp_.html

On comprend mieux l'assaut et suivant les impact de balle dans la SdB notament.

Donc des tir dans la SdB, quelques tirs dans l'entrée, et des tirs dans le salon largement ouvert sur la cuisine, a priori c'est de cette fenêtre qu'est tombé Merah pas du balcon. A priori spatialement c'est assez claire, par contre j'ai toujours du mal avec la chronologie.

On voit la cloison SdB vers salon criblé de balle perforer par une énorme trou dans les agglos. il est possible que ce soit par la que le RAID voulais faire rentrer un truc. et c'est a travers cette cloison qu'il y a eu le gros des échange de feu.

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On remarque que la porte de la SdB aussi étrange que ca puisse paraitre est a ouverte droite vers l'extérieure ... donc a priori on pouvait relativement facilement la bloquer fermée.

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LE petit souci a cet instan c'est qu'on ne sais pas trop quel est la liberté d'action du RAID, quel est le profil du suspect qu'on leur a donnée, et s'il sont au courant que le suspect vient de se revendiquer d'une cabine a proximité.

Il suffirait qu'il manque au RAID un de ces éléments pour l'induire gravement en erreur, ou le forcer a la faute.

Possible. Souvent les erreurs aux conséquences graves (catastrophes aériennes par ex) viennent de plusieurs petites erreurs/problèmes cumulés.

Mais a minima le RAID savait que l'homme à interpeller était très dangereux (plusieurs assassinats de sang froid + motivation idéologique). Rien que ça devait faire que cette unité d'élite prenne cette précaution préalable de vérifier ce qu'il pouvait y avoir derrière la porte d'entrée. La question sur le pourquoi de cette négligence demeure AMHA incontournable.

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Mais a minima le RAID savait que l'homme à interpeller était très dangereux (plusieurs assassinats de sang froid + motivation idéologique). Rien que ça devait faire que cette unité d'élite prenne cette précaution préalable de vérifier ce qu'il pouvait y avoir derrière la porte d'entrée. La question sur le pourquoi de cette négligence demeure AMHA incontournable.

Le petit souci c'est que ce n'est pas possible, sauf a se priver de l'effet de surprise potentiel. Il se trouve qu'ici l'arrivée de la police était éventé par la revendication téléphonique.

J'arrive pas a m'y faire a cette revendication d'une cabine a deux pas de son appart' ... soit c'est un maxi débilo ... soit c'est un maxi débilo.

A ce moment celui de la revendication il devait avoir plus ou moins conscience

- que la police avait remonté le RDV pour la moto donc la ligne internet de sa mere, et donc a son identité.

- que la police remonterait tot ou tard au magasin Yamaha vu le maquillage du scoot, et donc a son identité.

- que la police tirerait forcément la bobine de la cabine téléphonique.

- qu'il a loué les voiture a son nom et les a laissé dans la rue pres de son appart' !!!

Pourtant dans chacun des cas il n'a pris aucune précaution...

En gros l'arrivée de la police était inévitable c'était une question d'heures au mieux. Et au lieu de se barrer au vert ... il attend la police tranquille dans son appart!

Franchement a part le choper dans la rue quand il va ou revient de téléphoner, je ne vois pas de moyen de rentrer "proprement" dans l'appart ET de préserver la surprise. A la rigueur il aurait fallu tenter le diable et le garder sous filature longtemps, un black out de la revendication, qu'il pense que la police l'aurait loupé et tenaillé par l'envie de meutre compulsif il serait sortie chercher une autre victime, et là au croisement un bon coup de parechoc ni vu ni connu ... s'il meurt c'est un malheureux accident de la circulation ... s'il meurt pas une arrestation sans bavure.

[me=g4lly]adepte du coup de parechoc[/me]

La médiatisation de l'affaire et la période électorale, rendait évidement impossible la solution de le laisser filer "en laisse" pour mieux le shooter plus tard. S'il avait fait d'autre victime pendant la filature ca serait retombé durement sur le pouvoir, pouvoir qui s'était déjà beaucoup - trop - investit dans l’enquête pour pouvoir échapper a un échec relatif.

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N'oublions pas aussi la différence de traitement de l'information entre la première étape durant laquelle des militaires sont visés et la deuxième étape au cours de laquelle c'est la communauté juive qui est visée. On passe alors d'un fait divers à une hystérie médiatique avec dimension internationale.

Maintenant, tous les banlieusards salafistes - et ils sont beaucoup plus nombreux que ce que l'on voudrait nous faire croire - savent que "shooter" du juif c'est beaucoup plus "bankable" pour la cause. Retour sur investissement : 300% !

Je prédis donc de nouveaux drames à venir ciblant la communauté juive de France.

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Le SAS ne se charge que de la partie tactique. Toute la phase négociation n'est pas de leur domaine. Ils n'ont que des opérateurs. Quand le feu vert leur est donné, la zone bascule sous l'autorité du MOD le temps de l'intervention. En gros, c'est une zone de guerre.

A noter quand même que le SAS est intervenu en "douceur" lors d'une prise d'otage carcérale en 1987 (mutins maîtrisés à la lacrymo et à la matraque).
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N'oublions pas aussi la différence de traitement de l'information entre la première étape durant laquelle des militaires sont visés et la deuxième étape au cours de laquelle c'est la communauté juive qui est visée. On passe alors d'un fait divers à une hystérie médiatique avec dimension internationale.

Maintenant, tous les banlieusards salafistes - et ils sont beaucoup plus nombreux que ce que l'on voudrait nous faire croire - savent que "shooter" du juif c'est beaucoup plus "bankable" pour la cause. Retour sur investissement : 300% !

Je prédis donc de nouveaux drames à venir ciblant la communauté juive de France.

Oui, cela rejoins ce que je disais la semaine dernière :

Est-ce qu'on ne pourrait pas dire que la principale faute commise par ce terroriste a été de changer de cible ?

Continuer à abattre des militaires, selon le mode opératoire initial lui aurait certainement permis de continuer sa sinistre besogne plus longtemps. Abattre froidement des enfants, dans un établissement scolaire, en visant une confession sensible qui plus est, cela constitue trois critères susceptibles de donner une exposition maximale à son action, mais aussi un coup de boost plus que sensible aux démarches policières ! L'émotion qu'il a créé a desservi l'objectif de s'inscrire dans la durées sur les assassinats de militaires.

C'est aussi la multiplicité des revendications et des buts poursuivis qui a été néfaste à son action. Tuer des militaires pour venger les Afghan de la présence de nos troupes d'occupation est une chose. Ajouter l'objectif d'abattre des Israélites, par amalgame avec les troupes Israéliennes, pour venger "les enfants palestiniens" était le meilleur moyen de se perdre ...

S'il y a une leçon à retenir, pour les candidats terroristes, c'est qu'il ne faut jamais changer son fusil d'épaule, jamais vouloir élargir le domaine de la lutte si l'on veut lutter efficacement ou longtemps. Les spécialistes sont finalement plus dangereux que les généralistes. C'est un peu l'application de l'adage "Qui trop embrasse, mal étreint"

Au contraire, la leçon pour les forces de l'ordre (mais je crois qu'ils la connaissent déjà) est que quelqu'un dont les objectifs changent en cours de route est plus facile à appréhender car sa concentration, en se dispersant selon ses buts changeants, ne lui permettra pas d'éviter les erreurs.

Avec la leçon supplémentaire que certains objectifs sont plus juteux que d'autres ...

Et comme corollaire des éventuelles actions à venir, j'entends d'ici les titres des journaux Israéliens ou américains : La France est un pays viscéralement raciste, antisémite, complaisant avec le terrorisme confessionnel et patati, et patata ...

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Le petit souci c'est que ce n'est pas possible, sauf a se priver de l'effet de surprise potentiel. Il se trouve qu'ici l'arrivée de la police était éventé par la revendication téléphonique.

Si, pour toi, "l'arrivée de la police était éventée" alors "l'effet de surprise potentiel" ne pouvait jouer, logiquement.

Admettons néanmoins que l'effet de surprise était recherché en intervenant à 3h du matin. Le RAID est censé bénéficier des meilleures technologies disponibles. N'en existe-t-il aucune permettant de repérer discrètement ce frigo bloquant la porte avant d'essayer (vainement) de la défoncer ? (je l'ignore personnellement, je pose la question)

Franchement a part le choper dans la rue quand il va ou revient de téléphoner, je ne vois pas de moyen de rentrer "proprement" dans l'appart ET de préserver la surprise.

Eh bien c'est justement pour ça que la seconde grande option - lui tendre un piège en bas de chez lui lorsqu'il sort - semblait préférable. D'autres plus qualifiés que moi l'ont dit. Qui a décidé quoi en fonction de quels paramètres, voilà ce que j'aimerai savoir pour ma part.

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Le RAID est censé bénéficier des meilleures technologies disponibles. N'en existe-t-il aucune permettant de repérer discrètement ce frigo bloquant la porte avant d'essayer (vainement) de la défoncer ? (je l'ignore personnellement, je pose la question)

Bien évidemment que oui.

Il "suffisait" de passer une micro-caméra ou fibre optique sous la porte.  :P

15 fois que je le dis mais savoir ce qu'il y a derrière la porte que l'on va enfoncer est "la base", avec la couverture de snipers et la maitrise des lieux, et quand on ne maitrise pas les lieux, on essaie de s'arranger pour reprendre une certaine maitrise en bloquant les portes, par exemple.

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Rien n'est clair pour le blocage de la porte et on n'était pas sur place non plus.

Une première vérification par micro-caméra a peut-être conduit à constater l'absence d'obstacle... obstacle(s) mis en place par le terroriste juste avant l'assaut ?

Ou l'obstacle a été sous-estimé et considéré à tort comme non problématique pour la progression du RAID ?

L'inondation de l'appartement a peut-être empéchée l'usage d'une micro-caméra glissée sour la porte ? 

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Avec les portes d'immeubles "sécurisées" actuelles, pas sûr qu'une fibre passe.

Pas impossible aussi que le frigo soit monté sur des pieds et que les gars aient regardé l'entrée sans penser à regarder au-dessus de la porte.

Par contre, la mise en place d'obstacle entre l'examination et l'assaut serait surprenante, j'imagine qu'il y aurait eu des gars du RAID en permanence face à la porte (au cas où le gars tente de sortir), et bouger un frigo c'est pas très discret.

L'innondation n'est venue qu'après le premier assaut (pour cause de conduite trouée par un projectile).

Malgré les gadgets (fibre optiques, radars spécifiques), voir à travers les murs reste difficile (c'est à ça qu'ils servent après tout).

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Dans je ne sais plus quel article, ils disaient que le RAID s'est fait allumer avant même de tenter d'enfoncer la porte.

Ca n'indique pas si le frigo était vue ou pas, mais à partir de là ça change plus grand chose.

Et si on croit cet article, il avait repéré les policiers :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/26/97001-20120326FILWWW00334-merah-se-savait-surveille.php

Forcément ça complique toute sorte d'intervention "surprise".

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