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Opérations au Mali


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Des dirigeants africains réunis dimanche à Abuja se sont mis d'accord sur l'envoi au Mali d'une force militaire internationale de "3.300 soldats" pour "un an", afin de reconquérir le nord du pays occupé par des groupes islamistes armés, a annoncé le président ivoirien Alassane Ouattara.

"Nous prévoyons 3.300 soldats pour une durée d'un an", a déclaré aux journalistes M. Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), devant des journalistes.

Il s'exprimait à l'issue d'un débat à huis-clos des dirigeants des 15 pays membres de la Cédéao et de quelques autres pays africains dont la Mauritanie, l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Maroc, le Tchad et la Libye.

La "force internationale" serait composée de soldats provenant prioritairement des pays membres de la Cédéao. "Nous avons des pays qui offrent des bataillons, d'autres des compagnies (...). Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, nous avons également des pays comme le Ghana (...), le Togo", a dit M. Ouattara.

Le président ivoirien a également évoqué l'éventuelle contribution de pays non membres de la Cédéao: "le Tchad pourrait participer" et "nous avons eu des contacts avec d'autres pays: la Mauritanie, l'Afrique du Sud".

M. Ouattara a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à cette intervention au Mali à la fin du mois ou début décembre.

http://fr.news.yahoo.com/mali-lafrique-louest-daccord-lenvoi-3-300-soldats-192000674.html

Donc à moins d'un blocage à l'ONU, on part sur une intervention armée à la fin du mois....

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Aller vivement que cette force armée entre en action ! =)

Mais bon je sais déjà comment cela va se passer . Les gus gus d'aqmi vont s'éparpiller dans la nature quand ils verront au loin le premier blindé de la coalition... :lol:

Sans réglement politique du  probleme malien c'est force ne servira pas a grand chose, les islamiste locaux jouent sur du velour ...

Pour les islamistes, ils ont meme pas besoin de vraiment disparaitre, il suffit qu'il se pose en défenseur du mali contre l'envahisseur étranger et qui fasse quelques coups d'éclats pour s'offrir une virginité toute neuve.

Les US n'exigent pas du groupe l'abondon de l'application de la Chariaa? http://www.algerie1.com/actualite/mali-les-etats-unis-saluent-lannonce-dansar-eddine/

Pas plus qu'il n'exige des changements droitdelomien en Arabie Saoudite ou ailleurs! ils s'en foutent de la charia ou pas ... ils ont soutenu des disctature sanguinaire partout dans le monde, c'est pas aujourd'hui qu'ils vont se drapper dans des valeurs humaniste alors qu'ils peuvent profiter d'ansar dine pour s'épargner le souci du djihadisme internationaliste dans ce coin de l’Afrique.

Accessoirement l'Algérie se félicite des déclaration d'Ansar Dine :lol: et n'exige pas non plus quoique ce soit. D'ailleurs il semble que l'Algérie n'apprécie guère l'idée d'une intervention étrangere au Mali, intervention qu'il s'évertue a retardé autant que possible.

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Pas plus qu'il n'exige des changements droitdelomien en Arabie Saoudite ou ailleurs! ils s'en foutent de la charia ou pas ... ils ont soutenu des disctature sanguinaire partout dans le monde, c'est pas aujourd'hui qu'ils vont se drapper dans des valeurs humaniste alors qu'ils peuvent profiter d'ansar dine pour s'épargner le souci du djihadisme internationaliste dans ce coin de l’Afrique.

Bon ,Bokassa ,lui ,qui n'etait pas un ami aux US ,ne se contentait pas d'executer des amputations sur la voie publique comme les sanguinaires des Al Saoud , mais decoupait les bons morceaux et les mettait au frigo pour en goutter et ......peut etre en a-t-il fait gouter à ses cousins.?!

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Alger met en garde contre les conséquences d’une intervention militaire

L’Algérie reste opposée à une intervention militaire au Nord‑Mali. « L'Algérie a opté pour une sortie de crise au Mali par le dialogue politique entre le gouvernement malien et les groupes de la rébellion au nord du pays. Ce serait une erreur tragique que de concevoir et monter une intervention militaire qui serait perçue, à tort ou à raison, comme une expédition visant à "casser" du targui », a déclaré, ce lundi 12 novembre à TSA, Amar Belani, porte‑parole du ministère des Affaires étrangères.

Si ces declarations s'averent veridiques , c'est peut etre la 1° fois que l'Algerie se declare aussi frontalement hostile à une intervention au Mali ?

http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/nord-mali-alger-met-en-garde-contre-les-consequences-d-une-intervention-militaire_22733.html

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les targuis (en tous cas ceux organisé politiquement), se sont déja fait "casser" et pas par la cedeao. le MNLA n'est plus

A ce moment de l'histoire la seul conséquence de cette attitude est la protection d'ansar eddine.

jaimerai voir la geule de bouteflika si une rebellion composé pour moitié d'étranger avait pris le controle du sud algériens et commencé a couper des membres et a lapider des femmes

les salafiste n'ont pas vocation a avoir un pays, une province, ou une milice. leur place n'est nul part. A quoi bon négocié dans ce cas.

J'attend de voir quelle frontière ils choisiront pour disparaître.

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article interessant sur les ressorts à venir d'une intervention au nord Mali :

La « mexicanisation » de l’Azawad

Anne Saint Girons, politologue

Alors que les États africains s’accordent pour la plupart sur la nécessité in fine d’une reconquête du Nord Mali par les armes (tout en remettant l’action à une date non précisée), le pays le plus directement concerné, l’Algérie, s’oppose à cette intervention et prône la négociation comme moyen de règlement de la question.

L’intérêt national est le moteur de toute politique, devant la morale, même si l’argument « humanitaire » ou « civilisateur » (exportation de la démocratie) est toujours mis en avant pour justifier les interventions dans les affaires d’un État voisin ou lointain. Il est de l’intérêt national de l’Algérie que ne s’installe pas à sa porte une zone livrée aux organisations mafieuses et islamistes, une zone de non-droit déstabilisant l’ensemble de la région. Sans compter l’ombre portée sur son image de première puissance régionale qui fait ainsi preuve de son incapacité à faire régner l’ordre à ses frontières. L’Algérie se doit donc de participer à toute action tendant à l’élimination des bandes armées au Nord Mali.

Que négocier et avec qui ?

La négociation est la première des voies de résolution des conflits. Elle suppose un dialogue entre deux ou plusieurs interlocuteurs raisonnables, ouverts à l’échange des points de vue et, par voie de conséquence, prêts au compromis. Or on ne dialogue pas avec des fanatiques qui ne relèvent pas de la sphère politique, mais de la sphère psychiatrique (les « fous de Dieu » tels qu’ils sont qualifiés par les populations locales), ni avec des preneurs d’otages qui n’obéissent qu’à la loi du plus fort et ne négocient pas autre chose que leur droit à rançonner.

Le MNLA l’a compris au sortir de ses tentatives de discussions avec Ansar Eddine à Gao, en juin 2012, juste avant de se voir chassés de la ville par les mêmes fanatiques et leurs mercenaires rémunérés avec l’argent des rançons et de la drogue.

Pourquoi donc l’Algérie s’obstine-t-elle à envisager la négociation comme seule issue ? Peut être parce que « l’intérêt national » ne coïncide pas avec l’intérêt de ses dirigeants.

Le fait est établi : Aqmi, le Mujao et Ansar Eddine se sont emparés du Nord du Mali et s’y maintiennent grâce aux revenus générés, entre autre, par le trafic de la drogue. Or celle-ci est destinée aux Européens et quitte le territoire malien pour passer en Algérie. Si ses circuits sont assez bien documentés au Mali, on ignore comment les tonnes de drogue transportées en « go-fast » traversent l’Algérie puis sont embarquées pour l’Europe. Les complicités maliennes sont avérées et la corruption des autorités à tous les nivaux des rouages de l’État ne fait plus débat. Qu’en est-il des nécessaires complicités algériennes ? Qui ferme les yeux aux frontières, aux points de ravitaillement en gasoil, sur les routes goudronnées du nord où les 4×4 flambants neufs ne sont pourtant pas légions entre deux barrages de la Darak al Watani ? Or le sujet de la corruption par l’argent sale n’y est jamais abordé et il ne faut pas compter pour faire la lumière sur ces trafics sur des enquêtes judiciaires qui seraient ordonnées par les organes de la justice mais menées par la police. Les seuls à pouvoir enquêter seraient les journalistes, fort bien formés depuis plus de vingt ans à Alger, mais qui y risqueraient leur vie. Le tabou des relais algériens de l’argent de la drogue n’est pas prêt d’être levé !

L’Algérie négocie officiellement avec les émissaires d’Ansar Eddine et du Mujao qui détient encore plusieurs de ses ressortissants alors qu’elle défendait jusque là, et avec raison, la doctrine selon laquelle on ne négocie pas avec les preneurs d’otage (en raison de l’effet d’appel d’air plus que pour des motifs éthiques). Sur quoi portent ces négociations ? Officiellement sur les moyens de ramener la paix. Mais la paix règne au Nord Mali ! La sécurité y est mieux protégée qu’avant l’invasion des milices étrangères parce que le maintien de l’ordre y est assuré par des méthodes extrajudiciaires. Le plus probable est que les discussions avec les nouveaux maîtres des trois régions du Nord Mali, ont pour objectif de permettre à certains responsables de protéger les filières mises en place ces dernières années. Qu’importe que les populations soient affamées et intimidées par les armes, pourvu que soient maintenues les sources de revenus de ceux qui auraient les moyens de lutter contre ces trafics mais préfèrent en prélever la dîme au passage. Que vaut l’intérêt d’un État contre les intérêts de ses administrateurs ?

L’envoi au Nord Mali, sous escorte algérienne, de camions militaires chargés d’aide humanitaire et « autres produits non-identifiés »[1] serait la preuve de cette collusion.

Les Touaregs sont les dupes de l’affaire

Il n’est plus question de négocier avec le MNLA qui n’est plus rien, ni militairement, ni politiquement malgré quelques gesticulations tendant à le faire exister médiatiquement. Ses dirigeants avaient cru, faisant preuve de leur immaturité en politique, qu’une alliance avec la fraction touarègue des islamistes leur permettrait d’administrer un Azawad rêvé, comme pour d’autres l’Atlantide ou l’Eldorado, et qu’il serait toujours temps après la victoire facilement obtenue de gérer ces gens là en leur proposant un partage du pouvoir. Mais pourquoi se seraient-ils contentés des miettes quand ils pouvaient tout prendre ? Car le MNLA avait oublié la maxime : « l’argent est le nerf de la guerre » et ce sont les islamistes qui ont l’argent – car dénués de morale parce qu’ils ont la religion (voir Amin Maalouf[2]) ils sont allés le chercher là où il se trouve : dans les trafics d’êtres humains (rançons) et de produits illicites (contrebande).

Le mouvement pourrait exister à nouveau dans des discussions sur l’avenir de l’Azawad, dans le cadre d’une plus grande autonomie de la région ou même d’un accord sur une solution fédéraliste, mais il ne peut plus s’appuyer sur le fait si brièvement accompli au printemps 2012. En dehors d’une petite armée d’exilés réfugiés au Niger sous commandement touareg et qui serait à même de participer à une reconquête de leur territoire, ses seules armes seraient un ralliement de toutes les élites locales (et pas seulement touarègues) autour d’un projet commun.

Toute solution durable au Nord Mali passe par le « nettoyage »[3] du territoire des bandes armées qui l’occupent et on a assez répété depuis plusieurs années que seuls les Touaregs pouvaient débarrasser le Nord Mali de la gangrène intégriste. Mais il aurait fallu leur en donner les moyens et, surtout, il aurait fallu que les élites maliennes, algériennes et autres renoncent à leurs prébendes.

Il est beaucoup question de « Sahelistan », ou d’« afghanisation » du Nord Mali. C’est occulter la moitié du problème, et on pourrait tout aussi bien parler de « mexicanisation » du Sahel tant les bénéfices tirés du trafic de drogue gangrènent l’ensemble de la société et que pour pouvoir « en croquer » certains édiles parfaitement raisonnables (par opposition à fanatiques) s’allient avec les islamistes. Comme il n’y en aura pas pour tout le monde et vu le nombre d’armes légères ou lourdes circulant dans la région et l’absence d’autres activités pour employer la jeunesse, on peut parier qu’à terme tout finira dans un bain de sang, comme au Mexique – à moins d’un retour à l’état de droit à Tombouctou, Gao et Kidal et d’un changement de stratégie en Europe visant la demande en produits stupéfiants sud-américains. Il n’est jamais interdit de rêver ! En attendant, ce sont les populations tiraillées entre exil ou répression obscurantiste qui font les frais de cette politique de « négociation » de l’innégociable et de la procrastination des pays du champ.

Anne Saint Girons, docteur d’État en sciences politiques, elle a vécu en Amérique et en Afrique. Elle a rencontré, au cœur du Sahara, des populations résilientes et rebelles dont elle a voulu comprendre l’histoire actuelle.

http://www.tamoudre.org/opinions/la-mexicanisation-de-lazawad.html

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...et sans l'Algérie, avec des tièdes/complices un peu partout, on va se faire traiter de Gendarmes de l'Afrique, on va nous parler de relents de colonisation, de Francafrique et on va se retrouver au banc des accusés à la place des salafous (comme aurait dit Algérino).

Au mexique il faut "une armée mexicaine" celle de la Cédéao en présente toute les caractéristiques.... j'imagine les armes capturées, les débordements, la démotivation de troupes qui se rendent au premier coup de feu.... l'enlisement, bref le remède pire que le mal.

Pour se débarrasser des bandes islamistes il faudrait organiser les Touaregs, les armer , les conseiller faute de les encadrer, les renseigner, et au côté des hommes du terrain, les salafistes ne feraient pas un pli. Mais pour cela il faut pour eux une contre partie qui ne peut être qu'une certaine autonomie ; et ça, personne autour n'en veut.

Le Peuple Algérien risque, à cause de quelques corrompus hauts placés de continuer à vivre dans la désespérance. Pour les Maliens du Nord, j'en parle même pas ; c'est de la non assistance à personne en danger.

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A ce moment de l'histoire la seul conséquence de cette attitude est la protection d'ansar eddine.

jaimerai voir la geule de bouteflika si une rebellion composé pour moitié d'étranger avait pris le controle du sud algériens et commencé a couper des membres et a lapider des femmes

l'Algerie a toujours tout fais pour que le Mali n'implose pas et que la rebellion Touareg cesse

http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27Alger_%282006%29

Si AQMI et le MNLA ont reussit a s emparer de l Azawad tu peux remercier chaleureusement Sarkozy et Kouchner pour avoir installer Al Qaida au pouvoir en Lybie

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Le Conseil Transitoire de l’Etat de l’AZAWAD

Lettre ouverte :

– à Monsieur le Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), New York (USA),

– à Monsieur le Président de la Commission de l'Union Européenne (UE), Bruxelles (Belgique),

– à Madame la Présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), Addis Abeba (Éthiopie),

– à Monsieur le Président de la Commission de la Communauté Économique Des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Abidjan, (Côte d'Ivoire).

Vos Excellences,

Permettez-nous, de vous rappeler toute la complexité de la question de l'Azawad et des implications d'une intervention militaire dans cette région.

Ni le problème, ni le milieu humain, culturel et même géographique, ni les acteurs locaux et sous régionaux, ne sont pareils à nuls autres.

L'Azawad, qui est malheureusement et malgré lui, l'épicentre de la crise sahélienne, n'est ni la Somalie, ni l'Afghanistan, en dépit de certaines comparaisons avancées dans les multiples déclarations qui fusent dans la presse. Les paradigmes sont différents, par conséquent, les méthodes et les approches devraient l'être aussi.

Excellences, le conflit qui oppose l'Azawad au Mali remonte à plus d'un demi siècle, après le départ du dernier soldat français du territoire de l'ex Soudan Français.

La nature du conflit demeure fondamentalement politique. Son socle identitaire et culturel était connu bien avant l'indépendance du Soudan Français.

Il est régulièrement rappelé par les soulèvements périodiques de notre peuple depuis l'invasion française et contre l'occupation malienne, dont le dernier en date remonte à janvier 2012.

Nous considérons que la question constitue un cas de décolonisation inachevée du fait de la seule volonté de la France coloniale.

Ce soulèvement porté par le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) a réussi à bouter hors de notre territoire l'armée et les symboles de l'État malien dès le 1er avril 2012, avant de proclamer unilatéralement la cessation des opérations militaires le 5 avril, et déclarer l'État indépendant de l'Azawad, le 6 avril.

Les groupes de narco-terroristes qui occupent aujourd'hui les grands centres urbains de l'Azawad en y semant la terreur s'y sont implantés profitant de l'attitude complaisante de l'État malien et de la complicité active de certains dirigeants qui ont favorisé leur prolifération.

Bénéficiant des soutiens extérieurs dont ceux d'États, ces groupes tentent à présent de spolier les acquis de la libération de notre territoire d'où ils espèrent se fortifier et porter la menace terroriste jusqu'en Occident.

Au-delà de ce sombre tableau, le MNLA, composé de personnes issues de toutes les communautés de l'Azawad (Songhaïs, Peulhs, Maures, Touaregs...), comme le prouve nos démarches, a toujours privilégié le dialogue et la négociation pour résoudre ce conflit.

Malheureusement, le silence et le mépris des régimes maliens à nos offres répétées de dialogue nous ont, à chaque fois, contraints au choix détestable de la guerre que nous impose en permanence l'attitude de l'État malien.

Nous avons souscrit à toutes les initiatives de médiation d'où qu'elles viennent. Nous avons accepté dans l'intérêt supérieur de notre peuple d'envisager toutes les options acceptables de sortie de crise et de règlement définitif du conflit dans la perspective d'une paix durable pour notre peuple, les États voisins et la sous région.

La communauté internationale, plus préoccupée par notre déclaration d'indépendance comme fait constitutif d'atteinte à l'intégrité territoriale de l'État du Mali, nous a mis en quarantaine et a assisté sans rien faire à l'émergence sur notre territoire de forces obscurantistes qui s'y sont installées depuis plus d'une décennie avec la complicité et l'appui avéré de l'État malien.

Le MNLA n'a aucune affiliation, ni avec des groupes extrémistes, ni avec des bandes de narcotrafiquants, et encore moins avec des nébuleuses terroristes. Le temps et les événements l'ont suffisamment démontré. Toute confusion allant dans ce sens ne saurait relever que de la mauvaise foi.

La maturité politique du MNLA, qui n'est plus à démontrer, représente un gage pour la paix et la stabilité dans l'Azawad, les États voisins, la sous région et la communauté internationale, ainsi qu'un levier déterminant pour éradiquer la menace narco-terroriste et extrémiste.

Avec un sens élevé de nos responsabilités, nous avons en permanence affirmé et réitéré notre engagement, y compris au prix du sacrifice ultime, à contribuer à la lutte anti terroriste dans le cadre d'une plateforme internationale.

Mieux, nous avions sollicité de la communauté internationale de nous garantir la neutralisation des interférences politiques extérieures néfastes, à charge pour nous d'éradiquer la menace terroriste dont, in fine, nous sommes les premières victimes.

Enfin, nous avons consigné notre philosophie, notre vision sur la base des aspirations de notre peuple, dans une plateforme politique, qui porte des engagements fermes pour nous-mêmes, les nations voisines, la sous région et la communauté internationale.

Le MNLA reste convaincu que :

- sans une reconsidération de la position de la communauté internationale concernant le MNLA, aucune solution fiable ne saurait prendre place. Toute intervention militaire sous régionale ou internationale qui ne s'appuierait pas sur le MNLA est vouée à l'échec, quels que soient par ailleurs les moyens humains, techniques et financiers déployés.

La raison en est que le MNLA, dont l'armée a chassé celle du Mali en quelques jours, est toujours sur le territoire de l'Azawad. Du reste, aucun pays voisin ne peut attester d'avoir vu nos forces franchir sa frontière.

Le MNLA maîtrise parfaitement bien les réalités sociologiques et les règles de la guerre en zone désertique, tout en jouissant d'une bonne connaissance du terrain et du soutien des populations.

En outre, le MNLA peut éviter les dégâts collatéraux, ce qui n'est pas le cas de l'armée Malienne et celle de la CEDEAO.

Ce n'est pas tant que nous cherchions à y être associés, mais c'est tout simplement la voie de l'objectivité, de la logique, du réalisme et de l'efficacité que de nous intégrer dans le dispositif de sécurisation de l'Azawad.

Tout cadre qui n'associerait pas le MNLA ne ferait qu'amplifier le chaos et généraliser le danger à toute la sous région.

Nous offrons, compte tenu de ce qui précède, de régler le problème politique MNLA–Mali, et de confier à notre Armée le soin de bouter dehors les narco-terroristes.

C'est la seule solution réaliste, peu coûteuse sur les plans humain et matériel.

Sinon, cette intervention engendrera un immense chaos humanitaire et n'aura aucune chance d'atteindre les objectifs politiques et militaire visés.

Nous vous rappelons que les pays fournisseurs des contingents militaires de la CEDEAO (Mali, Burkina Faso, Niger), Algérie, ont toujours bénéficié de l'assistance de la communauté internationale pour la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue sans succès.

Le scénario idéal reste, cependant, celui qui consiste à parvenir à la stabilisation du pouvoir à Bamako afin de créer les conditions minimales d'une négociation entre le Mali et le MNLA et, in fine, d'aboutir à un accord de paix sur la base duquel sera défini rapidement le schéma de l'éradication de la menace narco-terroriste.

Par ailleurs, nous attirons votre attention, sur la question humanitaire qui apparaît inquiétante.

La situation dans les camps des réfugiés et l'état des populations déplacées deviennent de plus en plus préoccupants, face à la démobilisation de la communauté internationale, plus sensible à l'ampleur de la crise syrienne qu'au drame qui se joue dans le sahel.

De nombreuses personnes, dont des milliers de femmes et d'enfants, errent dans les camps de réfugiés sans aucun espoir. Dans les centres urbains sous la coupe des groupes narco-terroristes, les jeunes sont embrigadés, les femmes terrorisées.

Le MNLA réitère toute sa confiance à vos Excellences et vous assure de tout son soutien dans la réalisation de votre mission, tant est qu'elle tend à la recherche d'une solution définitive et durable du conflit.

Tout en réitérant notre ferme engagement à vous appuyer dans votre tâche, nous prions vos Excellences d'agréer l'expression de notre très haute considération.

Fait le 09 novembre 2012

Pour le Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad:

Hamma Ag Mahmoud, Chargé des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale

et

Moussa Ag Assarid, Chargé de la Communication et de l'Information

__________________

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Les forces spéciales françaises : un outil stratégique de plus en plus sollicité .Les forces spéciales françaises fêtent, cette année, leur vingtième anniversaire. Comptant aujourd'hui trois mille hommes, "elles permettent souvent de prendre l'avantage dans des conflits et de porter des coups décisifs ou imprévus", estime Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Le nouveau Livre Blanc de la Défense accordera aux forces spéciales "un rôle clé", a confirmé le ministre. Leur prochaine mission aura pour théâtre le Sahel.

12 novembre 12 - Le Figaro

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...et sans l'Algérie, avec des tièdes/complices un peu partout, on va se faire traiter de Gendarmes de l'Afrique, on va nous parler de relents de colonisation, de Francafrique et on va se retrouver au banc des accusés à la place des salafous (comme aurait dit Algérino).

Au mexique il faut "une armée mexicaine" celle de la Cédéao en présente toute les caractéristiques.... j'imagine les armes capturées, les débordements, la démotivation de troupes qui se rendent au premier coup de feu.... l'enlisement, bref le remède pire que le mal.

Pour se débarrasser des bandes islamistes il faudrait organiser les Touaregs, les armer , les conseiller faute de les encadrer, les renseigner, et au côté des hommes du terrain, les salafistes ne feraient pas un pli. Mais pour cela il faut pour eux une contre partie qui ne peut être qu'une certaine autonomie ; et ça, personne autour n'en veut.

Le Peuple Algérien risque, à cause de quelques corrompus hauts placés de continuer à vivre dans la désespérance. Pour les Maliens du Nord, j'en parle même pas ; c'est de la non assistance à personne en danger.

Ca veut dire quoi ça ?

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Disons que si ça tourne mal, certains cercles politiques algériens ou africains auront beau jeu de reprendre la vieille antienne du "Laissons l'Afrique régler ses problèmes sans faire appel aux diables étrangers".

ça a toutes les chances de mal tourner, 3000 gus de la CEDEAO de la formation et l'équipement sont sommaires contre des barbus assoiffés de sang en plein désert, ça toutes les chances de virer en fiasco total.

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Pas grave, puisque dans ce cas-là, on s'en prendra à la France, comme d'habitude. Ca ne me touche même plus. Et puis, ça mettra bien tout le monde dans la m**de, et ça obligera Marocains et Algériens à bosser ensemble pour éliminer AQMI.

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Pas grave, puisque dans ce cas-là, on s'en prendra à la France, comme d'habitude. Ca ne me touche même plus. Et puis, ça mettra bien tout le monde dans la m**de, et ça obligera Marocains et Algériens à bosser ensemble pour éliminer AQMI.

Même la France et en dépit de ses moyens n'a pas réussi à s'en sortir, comment voulez-vous que la CEDEAO s'en sorte ? Cette expédition s'annonce comme un véritable fiasco !

Echec d'une tentative de libération de l'otage français Michel Germaneau au Mali

Image IPB

Par RFI

Une opération militaire destinée à libérer l'otage français Michel Germaneau, détenu par AQMI depuis le mois d'avril, aurait échoué ce jeudi matin 22 juillet 2010. Le Français, âgé de 78 ans, est détenu dans le Nord du Mali. Le raid a été mené par l'armée mauritanienne et un communiqué du ministère français de la Défense a indiqué que la France avait apporté un « soutien technique et logistique » à l'opération. Les sites des journaux espagnols El País et ABC, qui ont rapporté l'affaire, précisaient d'ailleurs que des militaires français auraient participé à l'opération.

http://www.rfi.fr/afrique/20100723-echec-une-tentative-liberation-otage-francais-michel-germaneau-mali

L'enquête sur la mort d'un otage au Mali pointe les ratés du raid pour le libérer

Image IPB

De nombreuses incertitudes pèsent sur le sort des otages français encore retenus par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), mais pour l'un d'entre eux, qui n'a pas survécu, une chose est acquise : Vincent Delory, 25 ans, tué le 8 janvier 2011 lors de l'opération militaire française qui a tenté de le libérer au Mali, a vécu un martyre.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/09/20/les-rates-du-raid-pour-le-liberer-un-otage-tue-au-mali_1762923_3212.html

Quant à l'Algérie, et là je réponds à  S-37 Berkut, elle n'entend pas participer pour des raisons qui tiennent principalement à sa doctrine (l'article 25 de la Constitution algérienne interdit l’implication militaire hors du territoire national)

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Surtout que JDM a démontré que la mort de Marc Germaneau n'est pas imputable à l'intervention française de juillet 2010: les négociateurs français n'avaient plus de nouvelles depuis des mois, plus de preuves de vie, sachant l'otage malade ils avaient disposé des caches de médicaments en divers endroits qui n'avaient pas été visitées. Face à tous ces élements il a été décidé de frapper, et il est plus que vraisemblable que Germaneau était déjà mort lors de l'intervention, faute de soins.

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À l’heure des derniers préparatifs d’une offensive armée de la Cedeao pour déloger les islamistes du Nord-Mali, les villes occupées sombrent dans l’asphyxie économique.

Exemple à Gao, où règnent en maître le Mujao et ses combattants venus de tous les horizons :

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20121113152322/

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...et sans l'Algérie, avec des tièdes/complices un peu partout, on va se faire traiter de Gendarmes de l'Afrique, on va nous parler de relents de colonisation, de Francafrique et on va se retrouver au banc des accusés à la place des salafous (comme aurait dit Algérino).

Au mexique il faut "une armée mexicaine" celle de la Cédéao en présente toute les caractéristiques.... j'imagine les armes capturées, les débordements, la démotivation de troupes qui se rendent au premier coup de feu.... l'enlisement, bref le remède pire que le mal.

Pour se débarrasser des bandes islamistes il faudrait organiser les Touaregs, les armer , les conseiller faute de les encadrer, les renseigner, et au côté des hommes du terrain, les salafistes ne feraient pas un pli. Mais pour cela il faut pour eux une contre partie qui ne peut être qu'une certaine autonomie ; et ça, personne autour n'en veut.

Le Peuple Algérien risque, à cause de quelques corrompus hauts placés de continuer à vivre dans la désespérance. Pour les Maliens du Nord, j'en parle même pas ; c'est de la non assistance à personne en danger.

Je parlais de ça.

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