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Opérations au Mali


Messages recommandés

Peut-être simplement que le nord malien sécurise le "sahel utile" càd la région d'Arlit au Niger. Compte-tenu de la nature du terrain, de sa porosité empêcher le développement d'une engeance incontrôlable au Mali contribue à sécuriser Areva land qui est à la France ce que le Golfe Persique est aux Américains "une question bien trop importante pour laisser les Arabes en décider seuls" (phrase d'Henry K. -l'autre  ;)- qu'il convient d'adapter à la situation actuelle).

Peut-être après tout que tout ceci est sous-tendu principalement (mais je vous l'accorde peut_être pas exclusivement) par la sécurisation à long terme de notre approvisionnement énergétique stratégique (80% de notre électricité étant d'origine nucléaire).

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/02/22/lettre-de-l-irsem-des-reflexions-sur-la-puissance-doctrine-e.html donne un lien vers la « première Lettre de l'IRSEM de 2013 », que j'ai donc plus ou moins parcourue.

[...]

Si le résumé que tu en fais reflète bien les billets (j'avoue ne pas les avoir lu), alors tous ces analystes sont pris du syndrome "je n'ai pas trouvé la porte car je cherchais la serrure".

L'intérêt diplomatique et stratégique est pourtant très simple. Avoir un pays équivalent à l’Afghanistan mais où les mouvement de populations entre nos deux pays se compterait en milliers de personne chaque années est un danger majeur de sécurité et ne peut être accepté. Partant de ce constat, il ne suffit pas de repousser les islamistes dans le nord vu la faiblesse du pouvoir de Bamako, mais aussi de supprimer leur capacité à revenir. Donc toute la question est de savoir comment et jusqu'où. Et c'est sur cette question qu'il faut se réfléchir (et peut être remettre en question la prolongation de l'intervention armée française). Mais dire qu'il n'y a pas d'intérêt français, c'est se voiler la face.

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/23/97001-20130223FILWWW00371-mali-le-mujao-revendique-l-attentat-d-hier.php

Bon, le MUJAO a décidé de jouer "dur" : menaces d'attentats dans les grandes villes de la région (y compris Ouaga), demande aux autres groupes d'exécuter les otages français et menaces de nouveaux attentats-suicide au Mali même.

Soit ils ont été salement secoués, soit ils se radicalisent, soit les deux. Dans tous les cas, ça laisse un boulevard au MNLA, qui va pouvoir jouer la fibre modérée à fond.

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Résumé des combats hier à Gao :

En fin de matinée, une trentaine de terroristes s’est infiltrée en ville. Immédiatement les forces maliennes du Colonel Major Dacko, les forces de gendarmerie et la Garde Nationale bouclent les abords de l’îlot administratif, cœur de la ville où se sont rassemblés les terroristes. Après quelques échanges de tirs et une explosion, les groupes terroristes se retranchent dans la mairie.

GTIA2 repousse une attaque terroriste

La QRF du GTIA 2 composée d’une section de VAB, de trois compagnies VBCI et de deux hélicoptères gazelle du groupement aéromobile est mise en alerte, aux ordres du colonel Bert, chef du GTIA 2.

En coordination avec les autorités maliennes, la QRF s’engage et se positionne aux abords de la mairie. La compagnie VBCI est engagée et ouvre le feu avec tous ses armements : canon 25mm, AT4, ALI, Eryx, et appuyée par 2 Gazelle du groupement aéromobile, qui tirent un missile HOT sur une position terroriste.

Pris sous les feux maliens et français, quelques terroristes tentent de s’exfiltrer par les berges du Niger. Le bouclage de la zone le long du fleuve Niger a été mené conjointement par les français et les maliens et a permis de neutraliser une dizaine de terroristes.

Dans la Mairie, les forces armées maliennes neutralisent le dernier bastion  de terroristes portant des ceintures explosives. Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés.

GTIA2 repousse une attaque terroriste

Parallèlement, au cours de la journée, le check point aux sorties Nord de la ville de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu’ils étaient harcelés par des tirs sporadiques de groupes terroristes tentant de s’infiltrer. Une compagnie sur VBCI appartenant au GTIA 2 et une patrouille Gazelle du Groupement aéromobile (GAM) qui a délivré un appui feu missile ont appuyé cette action. Deux terroristes ont été tués.

En fin d’après-midi la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. La QRF du GTIA 2 a regagné l’aéroport.

Au bilan, cette opération aura permis aux forces armées maliennes de montrer leur détermination, si besoin était, à protéger la ville et sa population des groupes terroristes. Elle démontre également la volonté de l’ensemble des acteurs présents sur le sol malien à démanteler les groupes terroristes. Cette action a permis la neutralisation de plus d’une quinzaine de terroristes. Quatre soldats maliens auraient été blessés.

http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/operation-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes

Tout le panel de l'armement de la QRF française a apparemment été mis à contribution et il est encourageant de voir que la détermination des soldats maliens a sensiblement augmenté depuis qu'il y a du monde derrière pour les épauler.

A défaut d'une communication plus efficace et de plus de détails, le mindef nous gratifie de belles photos :

Image IPB

Image IPB

Image IPB

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Si en Afghanistan les pertes chez les insurgés n'étaient pas primordial car disposant d'une population importante pour les remplacer, ce n'est pas du tout le cas pour les combattants se trouvant dans le massif du nord du Mali. Ils n'ont pas la capacité (du moins pour le moment) de remplacer leurs pertes, ce qui fait que chaque homme compte dans ce combat.

tu en es sûr? tu as des éléments concrets? Que sait-on vraiment de la résilience des djihadistes? De leur capacité à se régénérer?

Cette guerre s'est construite sur un certain nombre d'hypothèses. L'une d'entre elles était que les djihadistes ne peuvent pas se fondre dans la population, que c'est une différence majeure avec l'Af-stan, que c'est un atout pour nous... Ce qui se passe à Gao montre que c'est en partie faux.

restons modestes.

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Il se pourrait que les tchadiens ont vécu leur Uzbeen et que le nombre de djihadistes tués ne soient pas aussi important que cela .

serait-il possible d'évité de placé le UZbeen à chaque fois pour comparé des situations qui ne se ressemblent pas même si l'ordre de perte et le "même" ,car sa devient pesant  :P

on a pris une branlée à Uzbeen même si nos soldats ont fait aux mieux de se qu'ils pouvaient ,les gus d'en face ont mieux géré tactiquement et on marqué des coups .

on a "apprit" et modifié notre façon de faire ,certes dans la douleur mais à la guerre rien n'est "carré" ,la loi de murphy à frappé ...

est-ce que sa a était dien bien phu avec se qui en a découlé ,la défaite en Indochine  les combats d'Uzbeen ?

non .

enfin voilà ne le prend pas mal ,mais bon  ;)

Alors si il est vrai qu'il faut prendre des pincettes très larges avec les annonces Tchadiennes (merci à HK pour nous le rappeler), comme l'explique thibaut, je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'absence d'importance du body count dans les Ifoghas.

Si en Afghanistan les pertes chez les insurgés n'étaient pas primordial car disposant d'une population importante pour les remplacer, ce n'est pas du tout le cas pour les combattants se trouvant dans le massif du nord du Mali. Ils n'ont pas la capacité (du moins pour le moment) de remplacer leurs pertes, ce qui fait que chaque homme compte dans ce combat.

Par contre c'est moins le cas à Gao ou le MUJAO semble avoir un soutient dans les villages alentour. Il sera dans ce cas primordial de couper les relais, les pertes ne limitant que momentanément leurs actions. Mais même là, je ne pense pas qu'ils aient une capacité infinie à remplacer leurs pertes.

je suis d'accord sur se point .

de plus même si il y a une marge d'erreur sur la casse subie ou de l'intox ,les annonces dans les médias et sûrement écouté par les plus durs au nord permet aussi de mettre une certaine pression ,car comme tu le dis compliquait de remplacer pour l'instant les pertes subies .

de plus en comparaison aux US en afghanistan ,ou le body count et là pour justifié le boulot avec une sorte de côté "rentabilité" pour montré qu'on continu à faire mal depuis toutes ses années  ,à l'inverse au Mali on est dans une phase ou on mène la danse en marquant des points .

on a réussi une offensive avec très peu de combat car l'ennemi s'est replié très vite ,on a réussi à bloqué une partie des plus durs dans se massif ou sa se ressert de plus en plus mais méthodiquement en prenant le temps .

sur Gao on a des actions offensive suicidaire de la part de quelques gus qui se font démonté en peu de temps (en 2 jours on en neutralise beaucoup sans avoir à les cherché ) .

nos forces circulent sans gros PB sur les axes et ne sont pas empêtré comme en Afghanistan ou elles ont put l'être .

on arrive à géré avec les touaregs .

donc je ne crie pas victoire mais je me dis que l'on gère comme il faut ,sans forcémment sous-estimé l'ennemi .

mais on lui a fait mal ,très mal .

Les choses paraissaient pourtant claires. Pour une fois depuis….très longtemps, le chef des armées et son ministre de la défense avaient ouvertement annoncé que nous étions en guerre et que cela durerait le temps qu’il faudrait. Visiblement tout le monde n’a pas bien appréhendé ce que cela signifiait.

On s’est quand même retrouvé avec une famille prenant des vacances près de la zone d’action d’un des proches alliés des gens que nous traquons dans les Ifhoras. On ne peut reprocher à un employé de Gdf-Suez de ne pas être un géopoliticien averti, ce n’est pas le cas du personnel d’ambassade de Yaoundé. Peut-être n’a-t-on pas imaginé que Boko Haram et Ansaru ne se sentiraient pas concernés par notre intervention au Mali. Peut-être a-t-on imaginé que les alliés d’AQMI agiraient comme les nôtres et ne prendraient aucun risque.

On s’est retrouvé aussi avec quelques médias en manque de scoop et sculptant sur quelques faits saillants. Oui, il est malheureusement normal que les soldats meurent à la guerre, c’est d’ailleurs un peu pour cela que nous avons été créés. Il est heureux d’honorer nos soldats lorsqu’ils tombent, il serait maintenant heureux aussi d’honorer ceux qui vivent, se comportent avec courage et gagnent. Il n’est pas inconvenant non plus en temps de guerre de dire aussi que ceux d’en face sont morts en plus grand nombre que les notres, c’est d’ailleurs le principe premier de l’art de la guerre. Un jour proche j’espère qu’on n’essaiera pas de placer le mot « enlisement » chaque fois que les choses ne vont pas vite. J’espère surtout qu’on ne titrera plus mais « un soldat français tué au Mali » au lieu de « victoire française au sud de Tessalit » et que les seuls noms de soldats français qui apparaîtront à l’écran ne seront pas ceux des morts ou des généraux. Il serait bon par ailleurs, comme je l'ai déjà exprimé ici, que l'institution donne l'exemple d'une vraie communication de guerre.

la suite ici :

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/02/theatre-de-guerre.html

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tu en es sûr? tu as des éléments concrets? Que sait-on vraiment de la résilience des djihadistes? De leur capacité à se régénérer?

Cette guerre s'est construite sur un certain nombre d'hypothèses. L'une d'entre elles était que les djihadistes ne peuvent pas se fondre dans la population, que c'est une différence majeure avec l'Af-stan, que c'est un atout pour nous... Ce qui se passe à Gao montre que c'est en partie faux.

restons modestes.

On est jamais sur de rien, mais il ne faut pas non plus tomber dans l'extrême inverse et ne faire aucune hypothèse ou analyse. L’excès est bon en rien ;)

Quand je regarde le zone des Ifoghas, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une zone forte population, ce serait même plutôt tout le contraire. La question n'est donc pas de savoir si la population leur serait favorable ou pas vu qu'il n'y aurait pas de population dans laquelle puiser de nouveaux combattants.

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On est jamais sur de rien, mais il ne faut pas non plus tomber dans l'extrême inverse et ne faire aucune hypothèse ou analyse. L’excès est bon en rien ;)

Quand je regarde le zone des Ifoghas, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une zone forte population, ce serait même plutôt tout le contraire. La question n'est donc pas de savoir si la population leur serait favorable ou pas vu qu'il n'y aurait pas de population dans laquelle puiser de nouveaux combattants.

+1

pour Gao je rajouterais que s'est pas si facile que sa de se mélangé avec la population ,car à chaque fois les barbus se sont infiltré par le fleuve Niger et de nuit .

donc s'est que sa reste compliqué de déboulé en "civil" la journée ,et surtout de faire passé des armes en journée .

est-ce que la population de Gao dans sa majorité se montre hostile même si il y a des "informateurs" ,ou joue le jeu en cachant des barbus ?

pour les deux "offensives" sur Gao ,le schéma a était le même , infiltration par le fleuve Niger  ...

ils perdent du monde ,et des armes dans ses offensives qui ne semblent pas faire basculé la population dans un camps ,population qui reste plutôt passive et qui voudrait bien reprendre un rythme de vie plus calme .

de plus quel "retex" récupère les barbus dans ses offensives suicides ou presque tout le monde y passe ?

même si quelques GV arrivent à se barré ,s'est donc qu'ils ne sont pas les plus fanatique pour mourir avec les autres ...

moi j'ai plutôt l'impression que les gus ont cru pouvoir motivé leur troupe en disant que jamais les français ne viendraient car ils en étaient persuadé ,étant donné qu'on a changé de gouvernement et qu'on a quitté l'Afghanistan ,les français ne seraient pas venu faire une autre guerre au Mali .

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je suis d'accord sur se point .

de plus même si il y a une marge d'erreur sur la casse subie ou de l'intox ,les annonces dans les médias et sûrement écouté par les plus durs au nord permet aussi de mettre une certaine pression ,car comme tu le dis compliquait de remplacer pour l'instant les pertes subies .

de plus en comparaison aux US en afghanistan ,ou le body count et là pour justifié le boulot avec une sorte de côté "rentabilité" pour montré qu'on continu à faire mal depuis toutes ses années  ,à l'inverse au Mali on est dans une phase ou on mène la danse en marquant des points .

on a réussi une offensive avec très peu de combat car l'ennemi s'est replié très vite ,on a réussi à bloqué une partie des plus durs dans se massif ou sa se ressert de plus en plus mais méthodiquement en prenant le temps .

sur Gao on a des actions offensive suicidaire de la part de quelques gus qui se font démonté en peu de temps (en 2 jours on en neutralise beaucoup sans avoir à les cherché ) .

nos forces circulent sans gros PB sur les axes et ne sont pas empêtré comme en Afghanistan ou elles ont put l'être .

on arrive à géré avec les touaregs .

donc je ne crie pas victoire mais je me dis que l'on gère comme il faut ,sans forcémment sous-estimé l'ennemi .

mais on lui a fait mal ,très mal .

la suite ici :

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/02/theatre-de-guerre.html

ton point de vue est optimiste, je ne le partage pas, mais tu as peut-être raison.

Par contre, je souris un peu quand tu as l'air de dire que le body count est bidon pour les ricains en Af-Stan, mais que par contre pour nous, il veut vraiment dire quelque chose... j'aime pas l'autoflagellation mais tombons pas dans l'excès inverse.

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Chiffre qui sont: et hasardeux (réalisé par moi mème) et pas nécessairement pertinent (faut s'occupé avant le rugby). mais bon dans l'hypothèse d'avoir a affronter une guerilla.

Aghanistan: 1 soldat (otan + ANA) pour 100 habitants ;densité de pop 38 hab par km2.

Région de Kidal grosso modo tout le nord-est du Mali: densité de pop 0,3 hab par KM 2.

Si on considère qu'il y a 4000 troupe france+tchad+ mnla+mali ça fait du 1 soldat pour 15 habitants. (j'ignore combien ont fuit la région depuis 1 an)

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Quelques précisions et clarifications de l'état-major français sur cet accrochage aussi violent que mystérieux seraient tout de même les bienvenues. Autant par respect pour ces soldats pleinement engagés dans l'opération Serval que par souci d'information et de compréhension de la situation dans l'Adrar des Ifoghas.

Plus largement, cette rétention d'informations est symptomatique d'une communication de guerre très lacunaire. Les points de situation succincts distillés au compte-gouttes par le mindef font vraiment très light. Sans verser dans l'hypermédiatisation, il serait plus constructif de déverrouiller une communication jusqu'ici très restreinte.

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ton point de vue est optimiste, je ne le partage pas, mais tu as peut-être raison.

Par contre, je souris un peu quand tu as l'air de dire que le body count est bidon pour les ricains en Af-Stan, mais que par contre pour nous, il veut vraiment dire quelque chose... j'aime pas l'autoflagellation mais tombons pas dans l'excès inverse.

Moi je le partage.Nous n'avons pas gagné la guerre mais nous avons gagné les batailles de ces derniers jours. Ou est le problème de le dire et d'en etre fier.Il ne faut pas confondre le body count comme seul élément représentatif de la réalisation des buts de guerre (cf guerre du vietnam)  et le body count tactique qui lui est représentatif du succès ou de l'échec d'une bataille. Mais rassurez vous nos soldats et diplomates travaillent aussi à la réalisation de but de guerre invisible, je pense que la partition des mouvements touaregs en est l'exemple. Mais désolé le résultat d'une mission qui consiste à contrer une infiltration ennemi ou à détruire des bandes rebelles en zone refuge, comment mesurer son succès hormis en comptant les ennemis détruis?

La mission est "d'éradiquer les groupes islamistes du nord Mali", donc un volet "cynétique" comme disent les US, éradication physique; un volet non "cynétique" supprimer les appuis éventuels des terroristes dans la région, restaurer l'autorité de l'état malien, aider au dévellopement...Paradoxalement les 2 ne s'opposent pas, à GAO l'armée malienne dont vous etes si prompt à vous moquer, a fait front. Ce qui concoure aussi à sa confiance et à l'image qu'elle donne à la population. Mais c'est sur que là il n'y a pas d'indicateur visible pour en mesurer les résultats. Pour finir si il y a une leçon a tiré de l'Afga, c'est bien de communiquer positivement sur nos résultats mesurables ou pas.

Conclusion :Bravo les gars.  

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N'est ce pas aussi une manière de s'imposer dans la région et de montrer encore à certains qui maitrise le secteur ?

De plus je pense qu'on a aucun besoin d'avoir un état terroriste à proximités d'états où là nous avons des intérêts stratégiques (Niger...)

Question subsidiaire : quelles intérêt stratégique a-t-on de rester au Tchad ?  ;)

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/afrique/sommets-afrique-france/xxveme-sommet-afrique-france/article/les-chiffres-cles  quelques chiffres pour dire que l'afrique en général ça compte quand mème pour l'économie national, sans parler de dans 10 ou 20 ans.

pétrole, gaz, uranium, débouché commerciaux, ingéniérie, banque, télécom, armement.

Des millions de francophones et des centaines de millions d'ètre humain sur le fil entre la guerre et la paix juste de l'autre coté de la mediterranée.

C'est ce type d'arguments que je m'attendais à lire dans la lettre de l'IRSEM. Si on ne regarde que le Mali, ça n'a pas tellement de sens, donc il faut penser l'Afrique dans sa globalité. Je pensais aussi qu'il fallait penser l'Europe dans sa globalité. Donc il aurait fallu présenter les chiffres du commerce de l'Europe en Afrique ou en Afrique de l'Ouest.

Ensuite il faut théoriser un genre de théorie des dominos explicitant le fait que si le Mali est déstabilisé, alors de proche en proche, ça risque de poser des difficultés dans les pays voisins, et donc dans toute cette partie de l'Afrique, mais si les experts en stratégie du ministère de la défense ne le disent pas, je vais finir par en douter.

Peut-être simplement que le nord malien sécurise le "sahel utile" càd la région d'Arlit au Niger. Compte-tenu de la nature du terrain, de sa porosité empêcher le développement d'une engeance incontrôlable au Mali contribue à sécuriser Areva land qui est à la France ce que le Golfe Persique est aux Américains "une question bien trop importante pour laisser les Arabes en décider seuls" (phrase d'Henry K. -l'autre  ;)- qu'il convient d'adapter à la situation actuelle).

Peut-être après tout que tout ceci est sous-tendu principalement (mais je vous l'accorde peut_être pas exclusivement) par la sécurisation à long terme de notre approvisionnement énergétique stratégique (80% de notre électricité étant d'origine nucléaire).

De l'Uranium, il y en a ailleurs sur la planète. Si on ferme Arlit, ça fera peut-être augmenter les prix de l'uranium un petit peu, mais je n'ai pas l'impression que ce soit une catastrophe. Areva a acheté une mine d'Uranium en Namibie récemment - il y avait eu une polémique sur le prix payé trop cher selon certains, mais maintenant qu'on l'a, cette mine de Namibie, il va bien falloir l'exploiter, et la Namibie c'est peut-être plus calme que le Niger. Et puis l'argument de l'uranium est très mal choisi pour convaincre les Allemands de nous aider, eux qui comme chacun sait ont choisi d'arrêter la filière nucléaire.

Lorsque la paix sera revenue au nord-Mali, les Chinois y construiront le barrage de Taoussa (dont j'ai parlé dans mon message d'hier http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,18217.msg690014.html#msg690014 ) . L'image suivante présente un projet d'architecte pour le « site de campement », avec terrain de foot, basket, piscine : http://en.sidri.com/UploadImg/NewsImg/20110926151047796875.jpg (source : http://en.sidri.com/ProjectsInfo.aspx?cid=13&nid=74 ).

Est-ce que ce ne serait pas plus logique que ce soient les Chinois qui aillent faire la police là bas, en fait ?

Wallaby, tu connais l'afrique ou tu es simplement plein de bon sens?

Je ne suis jamais allé en Afrique. Je ne la connais donc que de façon très indirecte et surtout livresque. Il y a très longtemps de cela un ami sénégalais, autour d'un yassa ou d'un thé sénégalais m'avait partagé son point de vue sur la colonisation, par exemple m'apprenant qu'à une certaine époque le Sénégal et le Mali s'étaient regroupés dans une fédération ou m'avait mis entre les mains le roman « L'Aventure ambiguë » de Cheikh Hamidou Kane.

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Si les russes finissent par nous rejoindre alors pourquoi ne pas aussi inviter les chinois. Plus il y aura de pays différents, plus l'action politique, militaire et économique sera efficace.

De toute façon, il ne faut pas rêver :on n'aura jamais l'exclusivité économique au Mali.

Un bon indicateur de la réussite ou de l'échec de l'opération c'est l'absence de combat. En clair, si les attaques sur Gao cessent et que la ville connait le calme, alors on aura gagné. En revanche, si la ville est attaquée tous les deux jours (peu importe que ce soit avec 10 ou 100 ennemis), alors jamais on ne pourra en partir et les journalistes (donc indirectement l'opinion publique) jugeront notre présence et notre action comme un échec.     

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Si les russes finissent par nous rejoindre alors pourquoi ne pas aussi inviter les chinois. Plus il y aura de pays différents, plus l'action politique, militaire et économique sera efficace.

De toute façon, il ne faut pas rêver :on n'aura jamais l'exclusivité économique au Mali.

 

C'est toute la sournoiserie de l'influence Chinoise. Du soft power, donc pas d'engagement militaire. Et un accès facile aux capitaux pour ses partenaires.

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En fin de matinée, une trentaine de terroristes s’est infiltrée en ville. Immédiatement les forces maliennes du Colonel Major Dacko, les forces de gendarmerie et la Garde Nationale bouclent les abords de l’îlot administratif, cœur de la ville où se sont rassemblés les terroristes. Après quelques échanges de tirs et une explosion, les groupes terroristes se retranchent dans la mairie.

GTIA2 repousse une attaque terroriste

La QRF du GTIA 2 composée d’une section de VAB, de trois compagnies VBCI et de deux hélicoptères gazelle du groupement aéromobile est mise en alerte, aux ordres du colonel Bert, chef du GTIA 2.

En coordination avec les autorités maliennes, la QRF s’engage et se positionne aux abords de la mairie. La compagnie VBCI est engagée et ouvre le feu avec tous ses armements : canon 25mm, AT4, ALI, Eryx, et appuyée par 2 Gazelle du groupement aéromobile, qui tirent un missile HOT sur une position terroriste.

Pris sous les feux maliens et français, quelques terroristes tentent de s’exfiltrer par les berges du Niger. Le bouclage de la zone le long du fleuve Niger a été mené conjointement par les français et les maliens et a permis de neutraliser une dizaine de terroristes.

Dans la Mairie, les forces armées maliennes neutralisent le dernier bastion  de terroristes portant des ceintures explosives. Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés.

GTIA2 repousse une attaque terroriste

Parallèlement, au cours de la journée, le check point aux sorties Nord de la ville de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu’ils étaient harcelés par des tirs sporadiques de groupes terroristes tentant de s’infiltrer. Une compagnie sur VBCI appartenant au GTIA 2 et une patrouille Gazelle du Groupement aéromobile (GAM) qui a délivré un appui feu missile ont appuyé cette action. Deux terroristes ont été tués.

En fin d’après-midi la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. La QRF du GTIA 2 a regagné l’aéroport.

Au bilan, cette opération aura permis aux forces armées maliennes de montrer leur détermination, si besoin était, à protéger la ville et sa population des groupes terroristes. Elle démontre également la volonté de l’ensemble des acteurs présents sur le sol malien à démanteler les groupes terroristes. Cette action a permis la neutralisation de plus d’une quinzaine de terroristes. Quatre soldats maliens auraient été blessés.

Il s'agit d'un article très intéressant .

En effet, cela montre que les djihadistes ont bien une stratégie pour le harcelement de GAO afin de maintenir une insécurité "permanente".

Comme, il a été déjà écrit, GAO est une ville très diffcile à sécuriser des attaques extérieures vus qu'il y a apparemment 36 moyens de rentrer "discrètement" dans cette ville.

Or cet article montre bien qu'il ne s'agissait pas d'une attaque "Banzai" "Suicide"  mais d'une attaque surprise coordonnée et avec une stratégie de retraite bien définie.

Certes dans cette attaque, il y avait des candidats aux marthyrs qui étaient entourés de leur ceintures d'explosifs et qui étaient censés se sacrifier.

En tout cas, cette tactique a relativement bien fonctionné lors de la première attaque de GAO car lorsque l'on a fait le bilan à la fin de la journée, on a finalement comptabilisé seulement 2 Djihadistes tués !  :rolleyes:

3 civils tués et un grand nombre de blessés par des balles perdues ou des méprises tout simplement... :-[

Et tout le reste des djihadistes ? Ou sont-ils passés ?

Ils ont réussi à fuir car ils avaient prévu une retraite...

Bref leur stratégie à GAO serait en gros de foutre le boxon en ville avec des échanges de tir avec l'armée malienne et nigérienne et dès que les français arrivent, on se replie....

Ainsi, ils instaurent en permanence une psychose et cela sans perdre trop d'hommes.

Bref une stratégie de guerilla urbaine traditionnelle...

Or lors de l'attaque de jeudi, ils ont décidé de refaire la même opération coup de poing. On s'infiltre en douce durant la nuit, on provoque la pagaille en ville et on échange des tirs et on se replie sauf que là il y a eu un "léger" problème.

En effet, lors de la retraite sur le chemin de retour, ils ont eu droit à un "acceuil" sur les berges du fleuve Niger vus que apparemment , nos troupes et les maliens avaient prévu le coup et ils les ont attendus! >:(

Du coup, cela nous a permis d'éliminer tout le gros du "commando" qui pensaient filer à l'anglaise et rentrer tranquillement avec le sentiment de la mission accomplie. ...

Bravo à nos soldats. =)

Maintenant, avec les pertes que le MUJAO a subie à GAO jeudi (Une vingtaine d'hommes et cela semble bien réel), je doute qu'ils vont mener encore ce type d'offensive ...du moins pas à court terme à moins qu'ils aient encore en réserve des candidats  prêt aux marthyrs.

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Ensuite il faut théoriser un genre de théorie des dominos explicitant le fait que si le Mali est déstabilisé, alors de proche en proche, ça risque de poser des difficultés dans les pays voisins, et donc dans toute cette partie de l'Afrique, mais si les experts en stratégie du ministère de la défense ne le disent pas, je vais finir par en douter.

certain diraient que le Mali est déja en soit la preuve de la logique des dominos. algérie et le Gia, la Lybie et ses arsenaux éparpillé.

La France n'a pas attaqué l'Azawad, elle a empéché que le mali entier deviennent la propriété de chefs de guerres qui font allégeance au djihad international.  

Combien d'armées de la régions auraient tenu a Konna? (je pense au burkina, au niger ,au senegal a la guinnée ou a la mauritanie). Quiconque dans la région un peu ambitieux et mécontent du pouvoir en place dans son pays aurait pu se revendiqué moujahideen et appeller a l'aide les fréros.

Scenario d'un Mali, trait d'union entre les djihadistes nord africain et leur équivalent sub sahariens, main dans la main, allant semer une des pires guerre de religion dans l'histoire de l'humanité. nigeria moitié musulman, moitié chretien. 170 million d'habitants, 142e pays pour l'IDH, boko haram pour offrir le gite et le convert. Ca  reste que des hypothèses mais elle sont effrayantes.

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De l'Uranium, il y en a ailleurs sur la planète. Si on ferme Arlit, ça fera peut-être augmenter les prix de l'uranium un petit peu, mais je n'ai pas l'impression que ce soit une catastrophe. Areva a acheté une mine d'Uranium en Namibie récemment - il y avait eu une polémique sur le prix payé trop cher selon certains, mais maintenant qu'on l'a, cette mine de Namibie, il va bien falloir l'exploiter, et la Namibie c'est peut-être plus calme que le Niger. Et puis l'argument de l'uranium est très mal choisi pour convaincre les Allemands de nous aider, eux qui comme chacun sait ont choisi d'arrêter la filière nucléaire.

Faut. Dans un marché en tension comme celui de l'Uranium une baisse de 5% de la production peut faire augmenter le prix de 30% voir plus. Les mines d'uranium du Niger représentent plus du tiers de la production d'AREVA. Leur perte ferait très mal.

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