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Opérations au Mali


Messages recommandés

La question Touareg, aussi légitime qu'elle soit, ne se réglera pas en laissant AQMI sur place. Les Touaregs se sont fait avoir par ces derniers d'ailleurs.

d'ou l'importance que donne la stratégie algerienne quand elle privilégie d’abord une solution politique avec les touareg et gouvernement central de bamako , apres aqmi et mujao seront plus facile a chassé du nord mali.

alors que si un conflit éclate avec les touareg et une intervention militaire international le conflit durera une bonne dizaine d'année , on ne peut pas chassé les touareg comme aqmi eux sont chez eux et auront un soutien total de la population local et des autres tribus touareg des pays voisin  , une intervention militaire dans ces condition ne servirait a rien .

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Pour éviter d'avoir une immense base arrière terroriste à côté de chez soi? Prévenir plutôt que guérir?

because 1992.

http://www.what-s-next.com/2007/10/05/touaregs-le-pac/

puis les accords d'alger:

http://saadlounes.unblog.fr/files/2010/05/accordsdalgerjuillet2006.pdf

alger a tout fait pour garantir l'intégrité du mali mais le maboul de kadafi plus l'organisation des pays ouest africain, officine supplétif du MAE français n'ont rien fait pour apporter leur poids à la consolidation de ces accords.

le nord mali et niger devaient être mieux intégrés à bamako et niamey pour assurer un vrai partage de ces populations aux décisions centrales de ces capitales mais c'est tout le contraire qui fut réalisé.

bref al quaida au nord mali c'est quand même un petit problème facilement maîtrisable militairement à la condition que cesse certains parasitages et que cela ne se fasse pas sur le dos des touaregs et un véritable partage des richesses de l'extraction d'uranium pour cette région.

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Il négocie directement avec AQMI et veut la guerre au Mali

Les deux fers au feu de Hollande

À quoi joue le président français ? La question mérite d’être posée car parallèlement à son soutien à une intervention militaire au Mali, François Hollande négocie directement avec Aqmi pour la libération des otages français, comme révélé par le porte-parole de cette organisation terroriste.

Affichant d’une part sa détermination à lutter contre le terrorisme au Mali et son soutien à une intervention militaire, le chef de l’État français surprend d’autre part en négociant directement avec les terroristes d’Aqmi, qui détiennent les otages français au Sahel.

C’est un double jeu incompréhensible de François Hollande, qui met en danger la vie des ressortissants français entre les mains d’Aqmi, comme le montrent les inquiétudes de leurs familles, reçues lundi à l’Élysée. “Nous sommes sortis confortés par la volonté du président d'œuvrer dans ce sens, mais tout de même inquiets”, a déclaré Jean-Pierre Verdon, père de Philippe Verdon, un des otages.

Au moment où François Hollande, qui a encore réitéré ce week-end à Kinshasa “la détermination” de la France et son soutien à une intervention africaine au nord-Mali, prône la fermeté avec les terroristes, Paris négocie parallèlement avec Aqmi. Ainsi, après chaque nouvel événement dramatique — diffusion d'une vidéo, menaces proférées par les djihadistes sur la vie des otages — François Hollande reçoit les familles des Français détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique au Sahel.

En effet, lundi soir, la chaîne de télévision France 2 a fait intervenir un homme présenté comme un porte-parole d'Aqmi qui a révélé les contacts directs entre la France et Aqmi. Il a accusé les autorités françaises de “manquer de sérieux” dans les négociations en ne répondant pas à des “demandes pourtant légitimes et raisonnables”. La politique de François Hollande dans cette affaire d’otages a été battue en brèche par le député socialiste François Loncle, coauteur d'un rapport parlementaire sur “le Sahel pris en otage”. Ce dernier qui estime que la fermeté est cruciale pour “stopper la machine infernale” des prises d'otages, dénonce la gestion du dossier en martelant : “Il faut arrêter de payer. Je comprends que c'est difficile à admettre pour les familles, mais tout tourne autour de ça.” Il a étayé ses dires en rappelant que la Grande-Bretagne, un des rares pays à ne pas verser de rançon, “n'a plus d'otages” au Sahel. L’Algérie ne ménage aucun effort pour l’adoption par l’ONU de lois criminalisant le paiement des rançons, afin de tarir cette source de revenus aux terroristes. Depuis 2003, les enlèvements au Sahel ont rapporté quelque 50 millions de dollars (environ 38 millions d'euros) aux preneurs d'otages, selon des sources proches du dossier au Mali.

“Il faut absolument une approche internationale plus rigoureuse face à une affaire aussi grave”, lance M. Loncle, en fustigeant “la faiblesse, pour ne pas dire la lâcheté de l'Union européenne sur ce sujet”. Par ailleurs, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, qui a réaffirmé lundi que la France soutiendra logistiquement et matériellement l'intervention africaine, mais a de nouveau exclu l'envoi de troupes au sol, a indiqué hier que celle-ci pourrait avoir lieu “dans quelques semaines”.

Ceci étant, les familles des otages ont elles “du mal à comprendre ce qui se trame. Quel est l'objectif d'une mission militaire au nord-Mali ? A-t-on l'intention d'éliminer les chefs d'Al-Qaïda ? Et dans ce cas, le gouvernement a-t-il prévu une mission simultanée pour sauver les otages ?”, interroge Pascal Lupart, président du comité de soutien des otages Philippe Verdon et Serge Lazarevic. “Je conçois, en tant que citoyen, le discours de fermeté. Mais les familles se demandent, elles, où cette fermeté va-t-elle nous mener ?” a-t-il ajouté.

http://www.liberte-algerie.com/international/les-deux-fers-au-feu-de-hollande-il-negocie-directement-avec-aqmi-et-veut-la-guerre-au-mali-187174

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un point de vue interessant :

Libération militaire du nord Mali : Pourquoi l’Algérie ne veut pas intervenir au Sahel

Pourquoi l’Algérie ne veut pas intervenir au Sahel? C’est le grand mystère qui intrigue les diplomates installés à Alger.

La question semble ne pas avoir de réponse «logique». Pourtant, tout indique que rien ne peut se faire sans l’Algérie dans cette région désormais aux mains des terroristes.

Mieux, et comme pour accentuer le mystère, il est dit que lors d’une audience accordée à Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika a été clair dans la logique du flou : il avait admis qu’il faudrait agir militairement au Mali même si «il refuse —officiellement— toute ingérence étrangère en Afrique».

Une bonne synthèse du malaise national: comment à la fois ne pas bouger, ne pas s’impliquer, ne pas cautionner une intervention militaire de la France et des Etats-Unis, tout en sachant qu’il faut se débarrasser d’une crise qui menace de gangréner la région puis tout le désert? Ce désert nourricier qui donne à l’Algérie son pétrole.

Il est urgent d’attendre

En Algérie donc, on sait qu’il faut faire quelque chose tout en devinant qu’il vaut mieux ne rien faire toutefois. En prose diplomatique, le ministre algérien des Affaires africaines s’exprime cette semaine à l’ONU au sujet d’«une solution politique globale».

D’abord, l’Algérie voit d’un mauvais œil le retour de l’OTAN dans la région, celui de la France et des Etats-Unis. Si la frontière nord de l’Algérie est verrouillée par une belle épopée de guerre de libération, et qu’au sud, les tribus touareg la rendent poreuse, une «internationalisation» de cette frontière la rendra irrécupérable. Rien de bon donc pour un pays leader de la décolonisation et fervent de la souveraineté des peuples.

Des militaires occidentaux au flanc sud ce n’est pas une bonne chose pour une Algérie déjà cernée: à l’ouest, un Maroc pas très ami, un Sahara occidental instable par définition; à l’est une Tunisie qui ressemble à l’Algérie des années 90 et une Libye chaotique. En face un Occident qui veille sur sa sécurité d’approvisionnement en gaz et en pétrole.

Autre élément qui explique que l’Algérie n’intervienne pas au Sahel est la question des otages. Des diplomates algériens sont en effet retenus prisonniers dans cette zone, dont l’un est entre la vie, la mort et la rumeur.

Donné pour mort par Al-Qaida, il est toujours en vie pour les Affaires étrangères algériennes. Intervenir dans la région, c’est tuer les otages et provoquer des drames. Une explication fragile cependant, car un peu trop… généreuse.

Une dernière explication parle de solution algérienne alternative: au lieu de libérer avec fanfares des villes occupées par Al-Qaida et que l’on ne peut garder par la suite dans un désert de 800.000 kilomètres carrés, il vaut mieux opter pour un plan d’assèchement des recrues d’Al-Qaida et une solution qui permet d’isoler cette holding.

La guerre par factures interposées

Pour certains, s’il faut chercher une réponse à la question de l’année, c’est bien du coté de la psychologie. Celle du régime algérien, vieux, soupçonneux, paranoïaque mais aussi très intuitif, prudent et calculateur.

Pour l’histoire, il faut rappeler que l’Algérie n’intervient jamais militairement hors de ses frontières. Les deux derniers mouvements de troupes remontent aux premières décennies de l’indépendance, avec notamment les fameuses guerres des Sables contre le Maroc, en octobre 1963 et en 1976.

Depuis, rien. Ou si peu. Ou clandestinement. On parle bien de discrets mouvements de bataillons durant les années 90 pour faire peur à un agitateur libyen du nom de Mouammar Kadhafi, mais rien d’important.

Les guerres algériennes sont «virtuelles» et dissuasives: pour faire peur à l’ennemi ou augmenter la pression, l’Algérie achète des armes, mais ne les utilise pas.

Le ballet des achats d’armes est cyclique entre l’Algérie et le Maroc. Quand l’un achète un avion, l’autre achète de quoi y faire face. Depuis des années.

Intervenir au Sahel viendra donc briser cette doctrine militaire algérienne de la dissuasion passive. L’engagement cassera des équilibres régionaux précaires, mais qui durent depuis les années 70.

Quelle sera en effet la situation du Sahara occidental et comment va évoluer la tension entre l’Algérie et le Maroc, si l’Algérie s’engage physiquement au Sahel? Certains disent que c’est l’une des raisons «discrètes» de la réserve algérienne: le souci de ne pas bousculer un ordre régional éternellement précaire.

Une armée des frontières qui aime les guerres… internes

D’autres parlent cependant d’un souci d’équilibre interne encore plus mystérieux : le pouvoir algérien n’est pas «personnaliste», comme on le sait depuis les premiers états-majors FLN (Front de libération nationale) de la guerre d’indépendance.

Il s’agit bel et bien d’un conseil d’administration entre plusieurs centres avec pour socle idéologique le nationalisme protecteur, et avec pour gardien de la légitimité l’armée et les vétérans de la guerre. La chefferie est une sorte de directoire collégial né de la guerre d’indépendance mais qui ne veut plus refaire la guerre.

Selon cette doctrine de vétérans immortels, il n’y a eu qu’une seule guerre, celle contre la France et qu’une promotion de héros, eux, justement. Engager l’Algérie dans une guerre physique au Sahel va l’entraîner, en externe, à faire des alliances, briser son idéologie hypernationaliste antioccidentale, alerter le Maroc et… surtout voir émerger peut-être une nouvelle caste de chefs militaires qui auront de nouvelles armes, de nouvelles troupes et une nouvelle autorité.

Il ne faut pas oublier qu’en Algérie, le régime est une régence de décolonisateurs en chefs. L’armée y a le poids le plus lourd mais aussi le plus surveillé par les pairs. D’ailleurs, en Algérie le pouvoir se méfie tellement de lui-même que le poste de ministre de la Défense a été supprimé.

Il n’y a qu’une sorte de doublure: un ministre délégué auprès du ministre de la Défense qui est le civil Abdelaziz Bouteflika, le président de la République.

Confusément, il semble à certains, que s’engager au Sahel va avoir un impact à Alger. Rajeunir un peu les états-majors et précipiter des retraites anticipées. Pas dans l’immédiat, mais l’engagement miliaire externe ne sera pas sans conséquences. L’armée algérienne a mené plus de guerres en interne (coup d’Etat de 1965, celui raté de Tahar Zbiri en 1967, guerre des wilayas de l’été 1962, guerre civile des années 90) que hors des frontières.

L’une des clefs de ce complexe est à chercher, peut-être, dans l’histoire nationale : la guerre d’indépendance a été menée par deux armées algériennes : celle interne qui sera décimée par la France à l’époque, entre 1954 et 1962, et une armée dite des frontières, établie en Tunisie et au Maroc.

C’est cette armée qui prendra le pouvoir, après une guerre fratricide avec l’armée intérieure en été 62. Cela s’appellera la guerre des wilayas. Bouteflika était officier de cette armée des frontières, née hors du pays et qui, apparemment n’aime pas en sortir. Par méfiance. Dans le lexique algérien, on parle du clan de Oujda, famille politique issue de cette armée qui campait au Maroc.

Abdelkader le Malien

«En 1960, le commandant Abdelaziz Bouteflika est affecté aux frontières méridionales du pays pour commander le “front du Mali” dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays de la part de la puissance coloniale; ce qui lui vaudra le nom de guerre de Si Abdelkader El Mali.»

C’est ce qu’on peut lire sur le site de la présidence en guise de bio du président. L’épisode malien de Bouteflika est cependant peu clair. Il fait l’objet de beaucoup d’humour chez les Algériens. Il le fera encore plus si l’Algérie s’engage au Nord-Mali pour faire la guerre. On y verra un étrange clin d’œil du destin: cette région que Bouteflika n’a pas aimée, qui a été une affectation de sanction pour lui, selon certains, et sa première traversée du désert va le poursuivre jusqu’à la fin de ses jours.

La question est donc complexe : comment faire la guerre au sud sans déstabiliser l’équilibre d’Alger au nord, celui avec le Maroc, celui avec le Sahara occidental, celui avec les tribus touareg mais sans s’allier avec le diable idéologique alias la France et les Etats-Unis?

Pour certains experts militaires algériens, cette guerre va transformer le Sahel en un Afghanistan africain, en essayant de transformer l’Algérie en un Pakistan de service. Et on sait ce qui se passe au Pakistan en termes de stabilité du pouvoir et comment finissent ses présidents.

Kamel Daoud

Source: Slate Afrique – 28/09/2012

PGM

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aucune de ces suppositions douteuse ne tien la route , c'est tout bonnement n'importe quoi , le journaliste ni connait rien du tout en géostratégie il se contente juste de dénigré le pouvoir algerien et pour ça il n'a pas besoin de crise malienne pour le faire  :P

une analyse de la politique sécuritaire et étrangère algerienne d'un expert international

Fortress Algeria

Algeria is a country that is often overlooked in the U.S., and Algerians like it that way. A popular saying in Algiers, the capital, is la bonne vie est la vie cachée. But Algeria has become an important component of U.S. foreign policy. On the sidelines of the UNGA in New York, Secretary of State Hillary Clinton suggested that the group responsible for the attack on the U.S. consulate mission in Benghazi, Libya may be linked to al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), an al Qaeda affiliate that controls a large part of northern Mali. If true, then there is an al Qaeda haven in northern Mali fueling jihadi terrorism in Libya, and Algeria is squarely in the middle.

The U.S. is well aware of Algeria's centrality and would like it to play a greater regional role. In fact, General Carter Ham, the head of AFRICOM, was in Algiers on 30 September and the U.S. will launch its U.S.-Algeria strategic dialogue on 19 October, just one week after Secretary Clinton is expected to give a speech about North African stability in Washington.

To understand why the U.S. sees Algeria as such an attractive solution to North African and Saharan instability, and to understand how many Algerians view their own country, it is useful to sketch a rough portrait. To start with geography, it is simply a vast country, about five times the size of France. With the division of Sudan in 2011, Algeria became Africa's largest country in terms of landmass and the tenth largest country in the world. The distance from Algiers on the Mediterranean coast to Algeria's southern border is longer than the distance from Algiers to London. Algeria's border with Mali in the Sahara is 800 miles long -- about the distance from New York City to Chicago.

In addition to being big, Algeria is rich. In a 2012 ranking of countries according to their foreign exchange reserves, Algeria ranked twelfth in the world, with $200 billion. This puts it just behind Germany and ahead of France. But unlike France or Germany, Algeria has only $4 billion of external debt, or roughly 3 percent of GDP. France's external debt is 182 percent of GDP and Germany's is 142 percent and their GDPs are considerably larger than Algeria's.

Almost all of Algeria's wealth is due to hydrocarbons. Algeria's state-owned oil and gas company is the tenth largest oil company in the world according to proven reserves. It reported 2011 revenues of $72 billion. It exports 1.2 million barrels of crude oil per day and Algerian natural gas accounts for almost 20 percent of EU gas imports.

For the most part, hydrocarbons revenue supports the economy, but the money also goes to buy weapons. Algeria ranks sixteenth in the world in defense spending as a percentage of its budget and spends more per year in dollar terms on defense spending than Pakistan or Iraq. And while the military was once a prominent political force, especially during the 1990s, Algeria's current president, Abdelaziz Bouteflika, has professionalized the army, moving it out of the halls of the presidential palace and back into the barracks.

Algeria's military is also battle hardened, having fought a bloody Islamist insurgency throughout the 1990s. Not only did Algeria face conventional guerrilla threats, but it countered terrorism in the form of al Qaeda in the Islamic Maghreb and its predecessors. And it did so successfully, reducing AQIM in Algeria to an ineffectual organization.

As if this -- a large, wealthy country with a powerful military that has experience combating terrorism -- was not enough, Algeria is even more attractive to the U.S. as a potential regional partner because it stably navigated the events of the Arab Spring. There are different theories why Algeria did not have an Arab Spring but whatever the reason, President Bouteflika remained in power and he steered the country through parliamentary elections in May 2012.

But despite -- or maybe because of -- all these attributes, the U.S. is unlikely to be able to enlist Algeria's support in eradicating AQIM from northern Mali and in combating jihadi groups in Libya. The reasons for Algeria's hesitancy range from the ideological to the pragmatic.

First, the principle of non-interference is at the core of Algeria's foreign policy. Simply put, Algeria does not interfere in the affairs of sovereign states. The policy is a legacy of Algeria's colonial experience, where after 132 years of French occupation (1830-1962), Algeria saw itself as the standard bearer of the sovereign rights of nations. Algeria most recently invoked the principle during the early stages of the NATO-supported rebellion in Libya. Algeria was no friend of the Gaddafi regime, but non-interference was sacrosanct and Algeria voiced its opposition to foreign intervention.

Algeria also subscribes to the Pottery Barn Rule -- you break it, you own it. Even though it opposed foreign intervention, it hoped that Libya would quickly transition to stable democratic polity, all the while knowing that Libya would likely succumb to volatility and that weapons flowing out of Libya would end up in AQIM's hands. In short, Algeria holds NATO responsible for the instability that now surrounds it and it does not see it as its responsibility to clean up a mess that was not its making.

Algeria's unwillingness to directly confront the situations in Mali and Libya is also in part driven by its experience during the 1990s when it was fighting its own violent Islamist insurgency. Over the next decade, the insurgency resulted in approximately 150,000 deaths. Algeria felt that it was only after the attacks of September 11, 2001 that the U.S. acknowledged the steep challenges it had faced combating terrorism. The U.S. was ten years too late in 2001 and it is twenty years too late to come asking for Algiers' help in Libya and Mali now.

Lastly, Algeria has immediate life-and-death concerns. In April 2012, an offshoot of AQIM kidnapped seven Algerian diplomats in northern Mali. On 2 September 2012, the group claimed to have executed one of the diplomats. The three others are allegedly still being held hostage (three had been released in the summer). Algeria is no stranger to the loss of life among its diplomatic corps. In 2005, al Qaeda in the Lands of Mesopotamia murdered two Algerian diplomats in Iraq. Algeria is sympathetic to the need to capture those responsible for the Benghazi attacks, but it is also mindful that its own diplomats are still in harm's way.

One of the consequences of French colonization and the 1990s insurgency was that Algeria learned to be truly independent and it has adopted a "fortress" attitude ever since. Bad things may happen on the other side of the border, but Algeria's priority is to keep them out. And the U.S. has little leverage to lure Algeria over its borders. The sooner the U.S. recognizes this, the sooner it can concentrate on more viable solutions to the challenges in Libya and the Sahara-Sahel that rely on the governments in Bamako, Niamey, Nouakchott and Tripoli, rather than Algiers.

http://www.huffingtonpost.com/geoff-d-porter/fortress-algeria_b_1951286.html

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Forteresse Algérie

L'Algérie est un pays qui est souvent négligé dans les Etats-Unis, et les Algériens aiment ça. Un dicton populaire à Alger, la capitale, est la bonne vie est la vie cachée. Mais l'Algérie est devenue un élément important de la politique étrangère américaine. En marge de l'Assemblée générale à New York, le secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a suggéré que le groupe responsable de l'attentat contre le consulat américain mission à Benghazi, en Libye peut être lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), affiliée à Al-Qaïda qui contrôle une grande partie du nord du Mali. Si cela est vrai, alors il est un havre d'Al-Qaïda dans le nord du Mali alimente le terrorisme djihadiste en Libye et en Algérie est en plein milieu.

Les États-Unis est bien conscient de la centralité de l'Algérie et je voudrais lui faire jouer un plus grand rôle régional. En fait, le général Carter Ham, le chef de l'AFRICOM, était à Alger le 30 Septembre aux Etats-Unis et lancera sa Unis-Algérie dialogue stratégique le 19 Octobre, juste une semaine après la secrétaire Clinton est prévu de donner un discours à propos de North stabilité de l'Afrique dans Washington.

Pour comprendre pourquoi les Etats-Unis voit l'Algérie comme par exemple une solution attrayante pour l'Afrique du Nord et de l'instabilité subsaharienne, et de comprendre combien les Algériens voir leur propre pays, il est utile d'esquisser un portrait approximatif. Pour commencer avec la géographie, il s'agit simplement d'un vaste pays, environ cinq fois la taille de la France. Avec la division du Soudan en 2011, l'Algérie est devenue l'Afrique le plus grand pays en termes de masse et le pays au dixième rang dans le monde. La distance d'Alger sur la côte méditerranéenne de la frontière sud de l'Algérie est plus longue que la distance entre Alger et Londres. Algérie frontière avec le Mali dans le Sahara est à 800 miles de long - environ la distance entre New York City et Chicago.

En plus d'être grand, l'Algérie est riche. Dans un 2012 classement des pays en fonction de leurs réserves de change, l'Algérie occupe la douzième place dans le monde, avec 200 milliards de dollars. Ce qu'il met juste derrière l'Allemagne et devant la France. Mais contrairement à la France ou l'Allemagne, l'Algérie ne dispose que 4 milliards de dollars de la dette extérieure, soit environ 3 pour cent du PIB. La France de la dette extérieure est 182 pour cent du PIB et de l'Allemagne est de 142 pour cent et leur PIB sont considérablement plus grande que l'Algérie.

La quasi-totalité de la richesse de l'Algérie est due aux hydrocarbures. L'Algérie d'Etat pétrolière et gazière est la dixième plus grande compagnie pétrolière au monde, selon les réserves prouvées. Il rapporté 2011 des revenus de 72 milliards de dollars. Il exporte 1,2 millions de barils de pétrole brut par jour et de gaz naturel algérien comptes pour près de 20 pour cent des importations de gaz de l'UE.

Pour la plupart, les recettes des hydrocarbures contribue à l'économie, mais l'argent va aussi à acheter des armes. L'Algérie se classe seizième au monde pour les dépenses de défense en pourcentage de son budget et dépense plus par an en dollars sur les dépenses de défense que le Pakistan ou en Irak. Et tandis que l'armée était une fois une force politique de premier plan, en particulier pendant les années 1990, l'actuel président de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika, a professionnalisé l'armée, en la déplaçant sur les salles du palais présidentiel et de retour dans les casernes.

Militaire de l'Algérie est aussi aguerri, après avoir combattu une insurrection sanglante islamiste dans les années 1990. Non seulement Algérie face à des menaces conventionnelles de guérilla, mais il rétorqué le terrorisme sous la forme d'Al-Qaïda au Maghreb islamique et ses prédécesseurs. Et il l'a fait avec succès, ce qui réduit d'AQMI en Algérie d'une organisation inefficace.

Comme si cela - un grand pays riche avec une puissante armée qui a une expérience lutte contre le terrorisme - ne suffisait pas, l'Algérie est encore plus attrayant pour les Etats-Unis comme un partenaire potentiel régional, car il navigue de façon stable les événements du printemps arabe. Il existe différentes théories pourquoi l'Algérie ne disposent pas d'un printemps arabe, mais quelle que soit la raison, le président Bouteflika est resté au pouvoir et il a dirigé le pays à travers des élections législatives de mai 2012.

Mais en dépit - ou peut-être à cause - de tous ces attributs, les Etats-Unis ne sera probablement pas en mesure d'obtenir le soutien de l'Algérie pour éradiquer AQMI dans le nord du Mali et dans la lutte contre les groupes djihadistes en Libye. Les raisons de l'hésitation large de l'Algérie à partir de l'idéologique à la pragmatique.

Tout d'abord, le principe de non-ingérence est au cœur de la politique étrangère de l'Algérie. Autrement dit, l'Algérie ne s'ingère pas dans les affaires des Etats souverains. La politique est un héritage du passé colonial de l'Algérie, où, après 132 ans d'occupation française (1830-1962), l'Algérie se considérait comme le porte-étendard des droits souverains des nations. Algérie plus récemment invoqué le principe durant les premiers stades de la rébellion soutenue par l'OTAN en Libye. Algérie n'était pas un ami du régime de Kadhafi, mais la non-ingérence était sacro-sainte et de l'Algérie a exprimé son opposition à l'intervention étrangère.

Algérie souscrit également à la règle Pottery Barn - vous le cassez, vous en êtes propriétaire. Même si elle opposés à l'intervention étrangère, il espère que la Libye serait une transition rapide à régime démocratique stable, tout en sachant que la Libye serait probablement succomber à la volatilité et que les armes sortant de la Libye se retrouvent dans les mains d'AQMI. En bref, l'Algérie détient l'OTAN responsable de l'instabilité qui entoure maintenant et il ne le voit pas comme sa responsabilité de nettoyer le gâchis que ce n'était pas sa décision.

Le refus de l'Algérie à affronter directement la situation au Mali et en Libye est aussi en partie tirée de son expérience au cours des années 1990, quand il se battait sa propre insurrection violente islamiste. Au cours de la prochaine décennie, l'insurrection a entraîné environ 150.000 décès . Algérie estime que c'est seulement après les attentats du 11 Septembre 2001, que les Etats-Unis ont reconnu les défis auxquels font face raides, il avait lutte contre le terrorisme. Les États-Unis était de dix ans trop tard en 2001 et il est de vingt ans trop tard pour venir demander de l'aide d'Alger en Libye et le Mali maintenant.

Enfin, l'Algérie a immédiats de vie ou de mort préoccupations. En Avril 2012, une émanation de l'AQMI ont enlevé sept diplomates algériens dans le nord du Mali. Le 2 Septembre 2012, le groupe a affirmé avoir exécuté l'un des diplomates. Les trois autres sont prétendument en otage encore détenu (trois ont été libérés en été). Algérie n'est pas étranger à la perte de la vie au sein de son corps diplomatique. En 2005, Al-Qaïda dans les terres de la Mésopotamie assassiné deux diplomates algériens en Irak. L'Algérie est favorable à la nécessité de capturer les responsables des attentats de Benghazi, mais il est également conscient que ses propres diplomates sont encore en danger.

L'une des conséquences de la colonisation française et l'insurrection des années 1990 que l'Algérie a été appris à être véritablement indépendant et il a adopté une "forteresse" attitude depuis. Les mauvaises choses peut arriver de l'autre côté de la frontière, mais la priorité de l'Algérie est de les tenir à l'écart. Et aux États-Unis a peu d'influence pour attirer l'Algérie sur ses frontières. Le plus tôt aux États-Unis reconnaît ce, plus vite il peut se concentrer sur des solutions plus viables aux défis de la Libye et le Sahara-Sahel qui comptent sur les gouvernements à Bamako, Niamey, Nouakchott et Tripoli, plutôt que d'Alger.

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Salut Scorpion,

l'expert de ton article ne fait pas montre d'une expertise à même de éclairer sur ce sujet. La regle de non intervention de l'ANP hors de ses frontières comme le "souvenir" des années noires, est un classique resservit régulièrement, mais qui ne semble pas convaincre beaucoup de monde, ou tout moins ne convainc pas totalement.

ces arguments sont egalement cités par l'auteur de l'article que j'ai posté.

PGM

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Les armes du Mali bloquées en Guinée vont désormais pouvoir être livrées à Bamako, selon le ministre guinéen de la Defense.

Abdoul Kabélé Camara, ministre de la Défense de la Guinée Conakry, a confirmé que la cargaison d’armes à destination du Mali avait été débloquée après une enquête des experts de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest.

Les armes n’ont pas encore pris la direction du Mali, mais le principe de leur livraison est acquis.

Il reste maintenant à organiser le transport avec l’Etat malien, et d’obtenir des garanties sur la destination des armes.

Elles avaient été interceptées dans le port de Conakry en août dernier.

http://maliactu.net/le-mali-va-recuperer-ses-armes-officiel/

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@scorpion-rouge35: je trouve que t'es un peu dur, l'article posté par PGM n'est pas trop mauvais et ne tombe pas dans le discours automatique sur le régime des généraux.

Cependant, on apprend rien de nouveau sinon que l'Algérie n'est pas enthousiaste à l'idée d'une intervention étrangère qui fait miroir à l'opacité des causes de l'empressement de la France à vouloir intervenir. Bref, tout le monde a l'air de bien cacher son jeu.

Ce qui ferait avancer la situation au Mali serait d'enlever Sanogo de l'équation et ça, la France ou la CEDEAO en ont les moyens.

@PGM : quelle est la position du Maroc sur le Mali ?

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L'Algérie va interdire le survol de son territoire à la France comme d'hab ..... histoire de ne pas faciliter les choses aux Français et par orgueil nationale mal placé !

il faut attendre à quelque coups fourrés de l'Algérie qui est loin d'être nette et se dire qu'on aura pas les mains libres pour agir aussi efficacement que la France le souhaitera.

(Il faut se rappeller que les manuels de guerre des romains disaient à propos des maures (cavalerie légère numide) qu'il faut s'en méfier...et ne pas les utiliser sauf pour faire de la reconnaissance et même dans ce cas là que les eclaireurs avaient tendance à raconter dans leur rapport, ce que son auditeur souhaitait entendre ...).

Edit de Fenrir: merci pour le cours d'Histoire qui te rapporte 20 jours de bannissement, la prochaine fois ce sera à vie.

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L'Algérie va interdire le survol de son territoire à la France comme d'hab ..... histoire de ne pas faciliter les choses aux Français et par orgueil nationale mal placé !

il faut attendre à quelque coups fourrés de l'Algérie qui est loin d'être nette et se dire qu'on aura pas les mains libres pour agir aussi efficacement que la France le souhaitera.

(Il faut se rappeller que les manuels de guerre des romains disaient à propos des maures (cavalerie légère numide) qu'il faut s'en méfier...et ne pas les utiliser sauf pour faire de la reconnaissance et même dans ce cas là que les eclaireurs avaient tendance à raconter dans leur rapport, ce que son auditeur souhaitait entendre ...).

La fin de ton message est tout simplement nauséabond et franchement dispensable.

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@Amarito,

la position marocaine, d'après ce que j'ai pû en lire, est à peu près la même que celle des autres pays voisins : on souhaite un reglement dans le cadre régional (CEDEAO, auprès duquel le Maroc a un role d'observateur), avec comme préalable un retour à l'ordre constitutionnel. On ne va pas entamer une aventure en nous appuyant sur un pouvoir non légitime et qui ne s'inscrit pas dans la durée.

Maroc et Mali ont des relations centenaires, notamment d'ordres religieuses, voilà pourquoi au sein du CS, le Maroc a été en pointe suite à la destruction des sanctuaires religieux (marabouts).

Le Maroc a été plusieurs fois, "appelé du pied" pour aider au coups de mains, mais compte tenu du fait que nous avons notre propre problème saharien, disons, qu'à chaque jour suffit sa peine.

historiquement (et sans augurer des raisons) , le Maroc a toujours été plus interventionnistes que son voisin (zaire en 76, Somalie en 90).

Il faut bien se dire qu'il est normal que les pays concernés (c-a-d les voisins), et qui risques de payer sur le long terme (terrorisme) les conséquences d'un conflit, ne partent pas la fleur au fusil. Si ça tourne "chocolat" on ne peut pas réembarquer les hommes et rentrer chez nous pour passer à autre chose. Quand il y a un incendie dans un appart, le gars de l'immeuble d'en face est necessairement moins paniqué que le voisin de pallier.

@ Lezard,

crois-en un maure qui survol ton post pour une reco,  l'auteur devrait rapidement quitter le café du commerce avant que le Napalm n'entre en action.

PGM

PGM

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j'ai écouté M de Villepin ce matin sur RMC... certaines remarques me semblent sonner justes, mais je ne suis pas un expert en la matière... le résumé de l'interview sur http://www.rmc.fr/editorial/310964/villepin-contre-une-intervention-militaire-au-mali/ :

Villepin, contre une intervention militaire au Mali

Dominique de Villepin, invité sur RMC et BFMTV ce vendredi s’est prononcé contre une intervention militaire française au Mali. « C’est une erreur de penser que l’on va battre les terroristes en faisant la guerre au terrorisme », affirme l’ancien Premier ministre.

Ce vendredi sur RMC et BFMTV, Dominique de Vllepin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, a estimé que la France ne devait pas intervenir militairement au Mali, ni de manière directe ni de manière indirecte. « Il ne faut pas d’intervention militaire au Mali dans les conditions actuelles et certainement pas une intervention directe ou indirecte », a ainsi affirmé le président de République Solidaire. « Il y a deux risques de contresens. Le premier est de penser que la sécurité de la France se joue au Mali. Ce n’est pas vrai. Le deuxième contresens qu’il ne faut pas faire, c’est de penser que l’on va battre les terroristes en faisant la guerre au terrorisme. C’était l’idée des néoconservateurs », a déclaré Dominique de Villepin en ajoutant que ces « deux contresens donnent un statut aux terroristes ».

Il a aussi a estimé qu’en cas d’intervention militaire française au Mali, « nous allons servir sur un plateau à Aqmi un statut de moudjahidin, leur donner ce dont ils rêvent, la capacité de mener un combat religieux contre les forces occidentales même si c’est à travers des forces africaines ».

« Nous aurons en face 5000 combattants aguerris »

« Quel est le scénario qui risque de se dérouler ? 3 000 soldats des forces africaines que nous allons envoyer là-bas et qui connaissent mal le terrain, envisage Dominique de Villepin. Ils seront soutenus logistiquement par la France qui sera le pays qui coalisera l’ensemble des forces ‘négatives’. Nous aurons en face de nous 5 000 combattants aguerris connaissant le terrain, qui certes ne pourront pas tenir les villes mais qui tiendront le terrain »

« Isoler les terroristes »

Afin de ne pas tomber dans un bourbier militaire comme l’occident l’a connu en Afghanistan, Dominique de Villepin propose une solution : « La première chose à faire c’est d’isoler les terroristes de la population. C’est pour cela qu’il faut permettre à la population de retrouver un certains bien être, une sécurité et le service d’un Etat. Il faut renforcer l’Etat malien. Une intervention va engendrer partition, islamisation, terrorisme. C’est-à-dire qu’il y aura plus d’otages occidentaux et plus de terrorisme ».

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perso jai pas bien compris le dernier paragraphe. L'intervention qui engendre "partition et terrorisme". Vu que sans on est déja pas mal niveau "partition et terrorisme". je suis completement pour améliorer le "bien ètre" des maliens mais si il parle de ceux du nord sans intervention je vois pas comment.

en fait en relisant ça ressemble a rien. j aimerai voir les 5000 combattants aguerris dont il parle. (tenir une kalashnikov et crier très fort ça suffit pas)

aqmi qui aurait perdu Gao ou tambouctou mais qui tiendrai les campagnes. faut ètre De Villepin pour croire que aqmi ou le mujao sont chez eux la bas. irak Afghanistan mali sont tous différend et la starlette de l'Hudson river l'oubli un peu.

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perso jai pas bien compris le dernier paragraphe. L'intervention qui engendre "partition et terrorisme". Vu que sans on est déja pas mal niveau "partition et terrorisme". je suis completement pour améliorer le "bien ètre" des maliens mais si il parle de ceux du nord sans intervention je vois pas comment.

en fait en relisant ça ressemble a rien. j aimerai voir les 5000 combattants aguerris dont il parle. (tenir une kalashnikov et crier très fort ça suffit pas)

aqmi qui aurait perdu Gao ou tambouctou mais qui tiendrai les campagnes. faut ètre De Villepin pour croire que aqmi ou le mujao sont chez eux la bas. irak Afghanistan mali sont tous différend et la starlette de l'Hudson river l'oubli un peu.

Tout dépend comment tu comptes l'orbat.

Coté islamiste

- Ansar Dine ... eux ceux sont des locaux essentiellement dont des Touaregs.

- Mujao ... eux ceux sont un fork d'AQMI, qui rejetais la prédominance arabe/algérienne dans AQMI et qui ont voulu fondé la version mouvement "afrique noire". Une bonne partie sont des maliens meme s'il y a des voisins aussi, mauritaniens notament.

- AQMI ... la branche historique "algérienne".

d'un autre coté le MNLA.

Théoriquement le MNLA est plus nombreux que les autres réunis, sauf que visiblement il se prennent branlé sur branlé. Selon le MNLA Ansar Dine plus Mujao, sont bien mieux armés, équipé et entrainé que le MNLA, ce qui expliquerait les défaites successives - pour pas dire dérouillée, vu que le MNLA a fuit partout a peine les combat entamé - , et visiblement ils sont aussi plus malins vu qu'il ont semble t il réussi a se retrouver en surnombre a chaque bataille.

Accessoirement l'armée malienne ... n'a meme pas été foutu de contenir le MNLA qui se fait dérouiller par Ansar Dine ... ca donne une idée du rapport de force.

L'armée malienne etait sensé etre composé de 7000 militaires d'active et 5000 supplétif au début de l'insurrection Touareg ... et pourtant elle s'est faite chasser vertement de 60% du territoire.

Alors je ne sais pas combien sont les "insurgés", combien d'entre eux on faire mercenaires en Lybie avant etc. mais visiblement ceux qui tiennent le nord sont ceux qui dans l'évolution on pris le dessus, sur une armée touareg qui elle meme a pris facilement le dessus sur une armée régulière de 7 a 12000 homme. Alors certes l'armée malienne c'est pas l'armée rouge des grand jour, m'enfin les quelques troupes africaines qu'on pense envoyer la bas seront pas forcément beaucoup plus performante, et si elle se retrouve face a la fois au force islamiste et au MNLA - sur deux front séparé s'entend - elle risque de ne pas trop faire impression.

Pour les effectif précis c'est la grand valse des étiquette.

AQMI est donnée de 300 a 800 combattant ...

Le MNLA revendique 10 000 combattant, mais on l'estime plutot vers 5000.

Ansar Dine emploi pas mal de mercenaire visiblement donc l'effectif doit etre assez variable.

D'ailleurs la mission prévu pour la MICEMA n'est pas de reprendre le nord dans un premier temps, mais de stabiliser la transition politique au sud, et d'entrainer les forces maliennes. l'amorce de la reprise du nord n'est que la troisieme mission par ordre chronologique.

Accessoirement il y a pas mal de discussion avec les groupes islamistes malien pour qu'ils se dissocient d'AQMI, et qu'il acceptent l'idée de l'intégrité territoriale du Mali ... l'idée étant d'isoler les "pires" et d'organiser une réunification plus ou moins paisible avec les moins pires entrant dans le jeu politique du nord.

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Accessoirement il y a pas mal de discussion avec les groupes islamistes malien pour qu'ils se dissocient d'AQMI, et qu'il acceptent l'idée de l'intégrité territoriale du Mali ... l'idée étant d'isoler les "pires" et d'organiser une réunification plus ou moins paisible avec les moins pires entrant dans le jeu politique du nord.

. heureux de voir que le gouvernement et l’état major sont plus subtil que moi. j'aurai parachuté mille homme pour kidal, et la mème pour tambouctou et gao. j'aurai pas eu beaucoup d'amis parmi les paras...

les moins pires c'étai le MNLA, indépendantiste et surtout en exile au burkina pour les survivants.

aqmi mujao c'est de la viande a reaper    (et des fils, des frère, des maris et des pères. trop de cynisme nuit)

Il reste comme tu la souligné ansar dine, c'est vrai qu'il sont plus locaux que les touarègue. Car a par kidal les touarègues sont une minorité ethnique ( gao et tambouctou) c'est en ça que je doutai de la dimension guérilla locale du ministre poète et hacker. dans les montagne du nord et de l'est ça sera autre chose je dis pas.

ansar dine franchement c'est pas les frère musulman ou ennarda, eux leur ligne c'est quand mème "la charia ou la mort" (ça peu bouger..). et vu qu'il ne représente mème plus les touarègues.

peut-être que quelques otages libéré ça pourrai ètre un bon moyen de prouver qu'il sont des partenaires de négociation crédible, ou qu'il ont un instinct de survie. (je sai que ce n'est pas eux les geolier mais ils ont sans doute quelques bon contacts ou infos)

Enfin et sans vouloir defendre l'honneur du l'armée malienne, disons que sans le coup d'état, voir la présidentiel en France, on peut penser

que la prise de gao ou de tambouctou aurait pu ètre évité (je le pense en tout cas).

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Image IPB

http://www.lefigaro.fr/international/2012/10/19/01003-20121019ARTFIG00657-comment-la-france-planifie-l-intervention-au-nord-du-mali.php

Les autorités françaises communiquent plus discrètement sur les forces spéciales à pied d'œuvre dans la région, dont la mission est indépendante du calendrier officiel. Elles se préparent à intervenir en amont pour fournir du renseignement et guider les forces africaines sur place. Elles pourraient agir plus rapidement encore si les intérêts de la France ou la vie des otages venaient à être menacés.

Comme en Libye et en Côte d'Ivoire en 2011, des moyens clandestins sont mis en place pour épauler les forces locales, notamment l'armée malienne, sous-équipée et démoralisée après sa défaite contre les islamistes. Dans l'ombre, Paris a aussi pris en charge l'élaboration du programme d'intervention qui doit être proposé par les pays de l'Ouest africain.

Restés jusque-là en retrait sur le dossier du Sahel, les États-Unis ont changé de posture après l'attaque commise contre leur représentation diplomatique à Benghazi, le 11 septembre dernier, qui s'est soldée par la mort, dans des «conditions atroces», de leur ambassadeur Chris Stevens. «Le Sahel est devenu un enjeu pour eux. Ils veulent désormais être associés de manière plus étroite à l'intervention», confirme un proche du ministre français de la Défense, lequel s'est longuement entretenu du sujet avec son homologue américain, Leon Panetta. Les Américains, qui ont des drones armés dans la région, n'excluent plus d'intervenir directement au nord du Mali, en menant par exemple des frappes aériennes ciblées.

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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/10/21/mali-arrivee-dans-le-nord-de-centaines-de-djihadistes-soudanais-et-sahraouis_1778746_3212.html

Vu la carte si dessus

A un moment on va les poser les questions qui fâches?

_Première ville a tomber Tessalit, a la frontière algérienne

_Colonne de véhicule armée et de camion qui viennent tout droit de Lybie. itinéraire probable l'Algérie

_150 soudanais qui arrive comme des fleurs en rang d’oignons  (tambouctou c'est plus proche de marseille que de khartoum). itinéraire probable vu la dissémination militaire française: Lybie et Algérie. Et ça marche aussi avec les sarahouis.

Je ne suis pas un forcené du complot ou de la chasse au traitre, mais à mon avis dans cette affaire malienne il y en a certain qui ce foute de nous.  (du coup c'est pas vraiment une question =))

Pas plus d’élément que ça pour corroborer mes propos. Donc ça reste quand mème léger je l'admet.

   

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improbable coté frontière algerienne , l'armée et les forces de sécurité algerienne sont déployer en force dans les sud du pays , et des convois de barbus ne risque pas de passé inaperçu.

au contraire , l'armée algerienne a détruit plusieurs convois de groupe armes qui se sont trop approché des frontières algerienne .

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La superficie à surveiller est immense, quand je vois qu'Israel a du mal à maitriser les trafics voir le terrorisme au Negev (infiniement plus petit), un convoi de technicals qui va de Libye vers le Mali en passant par l'Algérie sans se faire intercepter ne m'étonnerait pas, sans remettre en cause les autorités algériennes. Et je ne sais pas si les infrastructures sont suffisantes dans la région pour un déploiement efficace d'une armée.

En plus, les principaux gisement de pétrole sans beaucoup plus au nord, et la frontière marocaine-saharaoui à l'ouest, insurrection islamiste dans les montagnes du nord pays...

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Le contrôle total est impossible mais reprendre les villes (la très grande majorité de la population est concentré dans les villes) et repousser les islamistes dans le désert est possible. ça les privera de moyens financiers et de logistique.

Leur "armée" est bidon : 5 % de fanatiques et 95 % d'opportunistes sans expérience militaire qui s'enfuiront ou qui changeront d'alliance au premier coup de feu.

Militairement ils sont aux abois et sont contraints de menacer d'exécuter les otages pour empêcher une intervention qui les conduiraient à une humiliante déroute. Ils n'ont aucune arme lourde, aucun soutien de pays voisin ou parmi la population et aucune stratégie. Ils ont même réussis à se mettre à dos les touaregs du MNLA.

La France reprend sa coopération militaire avec le Mali.

Une force militaire composée de quelque 3 000 soldats de pays membres de la Cedeao est en préparation, avec l'aval de l'ONU.

La France a décidé de reprendre sa coopération militaire avec le Mali, interrompue depuis un coup d'État en mars, alors que se prépare l'envoi d'une force internationale pour reconquérir le nord du pays occupé par des islamistes armés, a annoncé à l'AFP un diplomate français.

Suite : http://www.lepoint.fr/monde/la-france-reprend-sa-cooperation-militaire-avec-le-mali-22-10-2012-1519614_24.php

En plus les américains vont nous aider. 

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