Ali Khodja Posté(e) le 29 octobre 2012 Share Posté(e) le 29 octobre 2012 Le Congo-Brazza ou la RDC ? Si c'est la RDC, ils ont déjà quelques exemplaires de Frogfoot. Pas tous en état de vol, cela dit. la RDC (l'ex Zaire ) , ils ont repris a leur compte les 02 Frogfoot qui devaient etre livrés a Bamako avant le putsch militaire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 29 octobre 2012 Share Posté(e) le 29 octobre 2012 J'ai peur que les MiG-17 "stockés" à Gao n'aient subi le même sort. Dommage. EDIT : correction, ils sont à Mopti. Pour les Su-25 de la RDC, ils en avaient visiblement quatre, immatriculés FG500, FG501, FG502 et FG503 (ce dernier peut-être crashé en 2006). Il n'en resterait plus que deux (en plus de celui porté disparu en 2006, un autre s'est écrasé le 30 juin 2007). Ces appareils avaient été livrés en novembre 1999 depuis Tbilissi, où ils avaient été remontés à partir de cellules et de pièces détachées par l'usine locale TASA. Ils étaient pilotés par des Ukrainiens. L'info vient toujours d'African MiGs, mais cette fois du volume 1. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 29 octobre 2012 Share Posté(e) le 29 octobre 2012 Un Mi-24 malien tagué par le MNLA Le système d'arme et la mitrailleuse ont disparus :'( Ha, il n'est pas prêt de voler ce MI-24. Quoique, il reste les palmes et le moteur, avec un bon Mac Gyver, on pourrait peut-être le faire décoller. :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 29 octobre 2012 Auteur Share Posté(e) le 29 octobre 2012 est-on sûr qu'il n'est pas en état de voler =) le Mi 17 de l'Alliance du Nord photographiés en Astan par Yves Debay il y a qq temps n'avaient pas fière allure et pourtant.C'est ce qu'il y a de bien avec le matos russe, çà vole avec plain de trucs en moins ou tordus ou cassés ... c'est bien pour çà les russes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 29 octobre 2012 Share Posté(e) le 29 octobre 2012 il y a quelque chose qui m'échappe au niveau technique du délai annoncé des 6 mois minimum pour former cette armée de la CEDEAO. Si j'ai bien compris, on attend de ces troupes de suivre nos FS, qui feront quasi tout le job, et de défendre les villes libérées (ou plutôt résister un peu) le temps que la cavalerie arrive, puisque les FS vont aussi assurer le SAV. Mon expérience militaire étant limité aux service national, je me demandais que peuvent ils bien faire durant 6 mois? s'entrainer ? Ces soldats ne sont certes pas des Rambos mais en tant que soldats professionnels, ils doivent être un minimum formés, non ? à tirer, à obéir aux ordres, à appliquer une tactique simple de combat sur le terrain,... bref ce qu'on nous apprend, chez nous, durant les classes en 4/5 semaines !. Bon c'est vrai qu'on en sort pas en étant des killers, loin de là ! :-[ Ce n'est tout de même pas comme en Irak, A-stan ou Lybie ou leur armée part de zéro et où tout est à reconstruire...! En plus la France va certainement tout chapeauté y compris au niveau commandement sur le terrain ! Bref je me demande si il y a une réelle raison technique ou si c'est pour gagner du temps pour résoudre les Pb politiques/diplomatiques du nord Mali ? Avez-vous une idée sur la question ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 29 octobre 2012 Share Posté(e) le 29 octobre 2012 il y a quelque chose qui m'échappe au niveau technique du délai annoncé des 6 mois minimum pour former cette armée de la CEDEAO. Si j'ai bien compris, on attend de ces troupes de suivre nos FS, qui feront quasi tout le job, et de défendre les villes libérées (ou plutôt résister un peu) le temps que la cavalerie arrive, puisque les FS vont aussi assurer le SAV. Mon expérience militaire étant limité aux service national, je me demandais que peuvent ils bien faire durant 6 mois? s'entrainer ? Ces soldats ne sont certes pas des Rambos mais en tant que soldats professionnels, ils doivent être un minimum formés, non ? à tirer, à obéir aux ordres, à appliquer une tactique simple de combat sur le terrain,... bref ce qu'on nous apprend, chez nous, durant les classes en 4/5 semaines !. Bon c'est vrai qu'on en sort pas en étant des killers, loin de là ! :-[ Ce n'est tout de même pas comme en Irak, A-stan ou Lybie ou leur armée part de zéro et où tout est à reconstruire...! En plus la France va certainement tout chapeauté y compris au niveau commandement sur le terrain ! Bref je me demande si il y a une réelle raison technique ou si c'est pour gagner du temps pour résoudre les Pb politiques/diplomatiques du nord Mali ? Avez-vous une idée sur la question ? y avait un reportage sur la formation des congolais par des Belges ,tu verras qu'il faut du temps pour les formé ;) http-~~-//www.youtube.com/watch?v=T1rOY1QZgLA y a des armées Africaine qui tiennent la route (éthiopien et quelques autres pays ) mais d'autres ,s'est pas gagné ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Ha oui, je me souviens de cet épisode de strip tease !C'est vrai que niveau, encadrement, discipline, rigueur, coordination y a du boulot.Les instructeurs belges doivent faire preuve d'une grande patience. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Bref je me demande si il y a une réelle raison technique ou si c'est pour gagner du temps pour résoudre les Pb politiques/diplomatiques du nord Mali ? Il y a de tout : problème techniques de coordination entre les militaires de langue/ethnies/pays différents, manque de matériel, logistique inexistante, entrainement et expérience du combat insuffisants particulièrement en coalition, connaissance du terrain et de l'ennemi inexistants... la plupart des armées aficaines sont des armées d'opérettes avec des officiers et soldats pas franchement enthousiastes à quitter leur caserne surtout pour se battre dans un pays étranger surtout quand on voit que les maliens eux-mêmes fuient au premier coup de feu.... au point de vue politique : division sur l'opération à mener (combat, soutien à la population touareg ou à l'armée malienne, etc...), problème de souveraineté et d'ego (qui dirige ?), problème de financement (qui paie ?), risque de créer une jurisprudence, risque d'enlisement et de voir les islamistes se venger (et se réfugier) dans les pays voisins.... Pour ne rien arranger, le sud du Mali est sous la coupe de militaires divisés en clans et accumulent les bavures (http://www.slateafrique.com/97329/mali-armee-detente-facile-civils-touaregs) et doté d'un gouvernement civil fantoche, tout le monde cherche à forcer la main à l'Algérie pour qu'elle participe à l'opération et personne ne sait précisément ce que la france veut/peut faire. Bref, c'est l'afrique et son merveilleux bordel. Pour l'instant les islamistes se mettent à dos tout le monde au nord : http://maliactu.net/mali-le-risque-dune-guerre-civile-plane-sur-la-ville-dansongo-au-nord-du-pays-habitants/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Il y a de tout : problème techniques de coordination entre les militaires de langue/ethnies/pays différents, manque de matériel, logistique inexistante, entrainement et expérience du combat insuffisants particulièrement en coalition, connaissance du terrain et de l'ennemi inexistants... la plupart des armées aficaines sont des armées d'opérettes avec des officiers et soldats pas franchement enthousiastes à quitter leur caserne surtout pour se battre dans un pays étranger surtout quand on voit que les maliens eux-mêmes ont fuis au premier coup de feu.... au point de vue politique : division sur l'opération à mener (combat, soutien à la population touareg ou à l'armée malienne, etc...), problème de souveraineté et d'ego (qui dirige ?), problème de financement (qui paie ?), risque de créer une jurisprudence, risque d'enlisement et de voir les islamistes se venger (et se réfugier) dans les pays voisins.... Pour ne rien arranger, le sud du Mali est sous la coupe de militaires divisés en clans et accumulent les bavures (http://www.slateafrique.com/97329/mali-armee-detente-facile-civils-touaregs) et doté d'un gouvernement civil fantoche, tout le monde cherche à forcer la main à l'Algérie pour qu'elle participe à l'opération et personne ne sait précisément ce que la france veut/peut faire. Bref, c'est l'afrique et son merveilleux bordel. Pour l'instant les islamistes se mettent à dos tout le monde au nord : http://maliactu.net/mali-le-risque-dune-guerre-civile-plane-sur-la-ville-dansongo-au-nord-du-pays-habitants/ Tout à fait ! La france et les USA cherchent à forcer la main à l'algérie car ils n'ont tout simplement pas le choix ! Toute les armées des pays du Sahel sont des armées "mexicaines" et il faut une nation cadre pour diriger tout ça et l'armée algérienne est la seule vrai armée de la région crédible en terme de puissance, nombre d'hommes et d'équipements. Bref il faut un taulier pour diriger et encadrer cette coalition (ou plutôt cette colonie de vacances), la france du fait de son passé coloniale ne peut assumer ce rôle (et n'a pas les moyens) , les états-unis sont déjà embourbés en Astan et du coup il ne reste plus qu'une seule armée dans le coin et, c'est l'ALGERIE. Mais l'algérie même si elle veut assumer son hégémonie économique et militaire dans la région n'a pas envie de se lancer dans ce bourbier et je la comprend tout à fait . Le nord-est mali est un paysage digne de l'afghanistan et elle n'a pas envie de se lancer ses hommes dans un conflit qui pourrait s'annoncer long et meurtrier. Certes pour l'ego, ca fait du bien de se sentir désiré mais après il faut asssumer le service après-vente et là c'est une autre histoire. En effet, AQMI et consort ne sont pas stupides, ils ne vont jamais défendre les villes conquises quand la coalition mènera la reconquète, ils vont faire comme ils ont toujours su faire : se fondre dans la population et faire des attaques surprises éclaires avec des engins piégés. Et se réfugier dans les montagnes . Et ça, l'algérie ne souhaite pas s'embarquer dans cette guerre qui n'est pas la leur et on les comprend. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Sauf que ce serait plus facile qu'en Afghanistan parce que les barbus se sont déjà mis à dos la population locale. Et ça ça change pas mal de chose, sans oublier leur faible nombre. C'est tout à fait jouable pour l'Algérie qui disposerait de l'aide du renseignement occidental. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xav25 Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Un problème sans solution ?Quand bien même s'il y avait intervention, (de quelques pays que ce soit), d'une force ayant les moyens militaires et logistique. les villes seront "reconquises" mais quid de l'environnement rural ?Au vu de la superficie, il sera impossible d'en maîtriser la totalité, avec la surveillance des frontière, etc.Après s'il n'y a pas d'intervention, on peut avoir une idée de ce que ça peut donner, avec ce qui se passe en Syrie (même si c'est difficilement comparable)je veux dire, avec une population locale qui en partie se soumet et souffre, une autre partie qui se rebelle avec les moyens du bord et paie les pots cassé le tout dans un contexte de guérillas.Dans tous les cas, avec ou sans intervention, on aura un bourbier...Pour moi, une "solution" serait la sécurisation des populations contre les islamistes d'un côté, tout en coupant l'approvisonnement de ces derniers (revenus financiers, approvisionnement d'arme, etc.)Cela passerait donc par la libération des otages, le contrôle des frontières, etc..)plus facile à dire qu'à faire. D'autant plus que la réalité sur le terrain est beaucoup plus complexe, et ma vision des choses sur ce point est très limitée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Avec le problème touareg en plus. Ancien alliés des islamistes, tolérés par la CEDEAO mais pas des guignolos de Bamako et futurs ennemis de tous ceux qui voudront revenir à la situation antèrieure.... Même si les troupes de la CEDEAO évitent des grosses bavures, ils resteront combien de temps sur place ? Combien faut-il d'hommes pour sécuriser ne serait-ce que les villes ? Quel avenir politique pour le nord-mali ? Impossible de négocier avec une junte militaire à Bamako et de toute façon si on rendait les villes du nord à ces crétins, on peut être sûr que les jihadistes reviennent en masse 6 mois plus tard et les chassent à nouveau. =(Le nord mali à grosso modo la même surface que l'afghanistan. Et sur ce coup là, sans les algériens, on sera tout seul avec 3000 pieds nickelés de la CEDEAO a cornaquer et probablement plus encombrants que réellement utiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 y avait un reportage sur la formation des congolais par des Belges ,tu verras qu'il faut du temps pour les formé ;) y a des armées Africaine qui tiennent la route (éthiopien et quelques autres pays ) mais d'autres ,s'est pas gagné ;) Ouaip c'est pas gagné, en effet! :O Je suis aussi admiratif de l’extrême retenue des belges La france et les USA cherchent à forcer la main à l'algérie car ils n'ont tout simplement pas le choix ! Et ça, l'algérie ne souhaite pas s'embarquer dans cette guerre qui n'est pas la leur et on les comprend. Certes l'Algerie pourrait (le voudrait-elle?) mais le blocage vient du Mali qui ne veut pas de forces étrangères autrement que par ONU/CEDEAO. Ben oui, ils confirment bien qu'on peut être nul et avoir sa petit fierté. =( Impossible de négocier avec une junte militaire à Bamako et de toute façon si on rendait les villes du nord à ces crétins, on peut être sûr que les jihadistes reviennent en masse 6 mois plus tard et les chassent à nouveau. C'est là le problème, vu que le Mali ne semble pas vouloir exercer son autorité dans le Nord-Mali, même si la zone était libérée, on redonne le pouvoir quand et à qui ? Ce ne sera pas les Touaregs, je vois très très mal l'ONU ou la CEDEAO soutenir un quelconque mouvement de libération régionale, au Mali ou ailleurs. Si c'est le Mali, on peut être sûr que la population, sur place, reçoivent froidement l'armée Malienne au vu des "sacrifices" consentie par elle pour les protéger et les libérer, cela relancera à coup sûr la rébellion à court terme. De toute façon, vu les tentions internes (putch + contre putch raté) aucunes troupes ne pourrons se déployer dans le nord sans perdre de la puissance à Bamako face à l'autre "camps". 3000 pieds nickelés de la CEDEAO a cornaqués et probablement plus encombrants que réellement utiles. C'est ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'ils ne semblent pas du tout pressés de réunir les "soldats", de plus, 3000 c'était bien il y a 3/4 mois, maintenant c'est 6000 combattants chez Ansar Dine & Co et leurs nombre augmentent. J'ai quand même l'impression que les pays voisins acceptent, volontiers, ce status quo dans le nord-Mali car: - les intégristes ne vont pas chez eux ! - Ils vont pas se saigner pour le Mali alors qui lui même ne fait aucun effort! - Pays, eux même, très instables car risques de putch/troubles/rebellions/invasion d'AQMI, si une partie de leur armée s'éloigne du pays (Nigeria, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Tchad, côte d'Ivoire...) Bref la situation va continuer à pourrir et les populations du nord-Mali, abandonnées à leur sort ! =( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
eikkN Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Si la CEDEAO échoue malgré l'appui des occidentaux, il se passe quoi? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 "Personne ne peut prévoir ce qui va arriver. Ca oscille entre le cauchemar moyen et l'horreur absolue." Je cite un personnage d'un des romans de Gérard de Villiers, pour ceux que ça intéresse. Et ce n'est pas le prince Malko. :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Si la CEDEAO échoue malgré l'appui des occidentaux, il se passe quoi? ben restera plus qu'à mettre les mains dans le cambouis en faisant nous même le boulot ,et les politiques auront pas le choix sans y perdre du crédit vu que le plan d'envoyé la CEDEAO avec un soutien occidental ben sa aura pas donné le résultat escompté ... s'est plus compliqué qu'en Libye ,en face il n'y a pas de troupes organisé avec du matos lourd qui servira de cible "facile" . j'ai plus l'impression que nos FS ne feront pas que dirigé des appuis auprès de la CEDEAO si on veut que sa marche ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bab El Oued Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Clinton tente d'obtenir le feu vert d'Alger à une intervention au Mali La secrétaire d’État américaine s’est rendue à Alger pour tenter d'infléchir la position du président Bouteflika, opposé à une intervention dans le nord du Mali. Pour les États-Unis, le feu vert d’Alger, acteur majeur dans la région, est essentiel. Par Leela JACINTO / Priscille LAFITTE La visite de Hillary Clinton en Algérie était aussi courte qu’essentielle dans la résolution internationale de la crise au Nord-Mali, lundi 29 octobre. La secrétaire d’État américaine a dû déployer une stratégie tout en finesse pour approcher cet acteur essentiel du Maghreb, qui pourrait potentiellement jouer les trouble-fête en cas d’intervention militaire dans le nord du Mali. Hillary Clinton a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika pour parler de "la question générale d’Aqmi" (al-Qaïda au Maghreb islamique) et tenter de convaincre l’Algérie de soutenir les efforts de la communauté internationale contre les combattants islamistes du Mali. Depuis le printemps 2012, profitant de la vacance du pouvoir à Bamako à la suite d’un coup d’État militaire, plusieurs groupes islamistes, dont des militants d’Aqmi, ont pris le contrôle de la moitié nord du Mali. Ce déplacement de la secrétaire d’État à Alger intervient trois mois après celui du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, et avant la visite du président français, François Hollande, prévue en décembre. Ce ballet diplomatique démontre à quel point l’appui de l’Algérie est primordial pour mettre en œuvre le plan de bataille au Nord-Mali, approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies le 12 octobre dernier. "L’Algérie est certainement l’acteur le plus important de la région", explique Riccardo Fabiani, analyste de l’Afrique du Nord au centre de recherche Eurasia Group basé à New York. "Les États-Unis et la France travaillent dans le même sens : s’assurer que l’Algérie n’est pas en train de semer des obstacles sur le chemin d’une intervention, que ce soit de façon active ou passive". Des liens complexes avec les Touaregs Puissance majeure du Maghreb, l'Algérie a développé une grande expertise du Sahel, cette zone subsaharienne intégrant notamment des territoires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens. L’Algérie partage avec le Mali une frontière longue de quelque 1 300 kilomètres, et entretient des rapports complexes avec les acteurs de la région, notamment avec les Touaregs. Pays rival du Libyen Mouammar Kadhafi, il a longtemps cherché à faire contrepoids aux ambitions régionales de l’ex-homme fort de Tripoli. Or la chute du régime libyen, en 2011, a abouti à une redistribution des cartes dans la région : des combattants touaregs ont fui la Libye pour se réfugier au Niger et au Mali, tandis que des quantités d’armements ont circulé, notamment entre les mains de groupes armés islamistes. Depuis, l’Algérie s’est toujours montrée sceptique face à toute velléité d'intervention militaire internationale au nord de l’Afrique. Elle s’est opposée, l'an dernier, à l’intervention des pays de l’Otan en Libye et a mis en garde contre toute opération militaire hâtive au Mali. "La position algérienne est très claire : elle veut éviter toute possibilité d’une intervention militaire. Les Algériens ne souhaitent pas voir débarquer des troupes étrangères dans la région", insiste Riccardo Fabiani, rappellant qu'Alger a joué, au début du mois, un rôle d’intermédiaire entre Bamako et les militants islamistes d'Ansar Dine, pour tenter de trouver une solution négociée à la crise. L'Algérie "se fait à l’idée, petit à petit" Lors de son entrevue avec Hillary Clinton, le président Abdelaziz Bouteflika n'aura pas manqué de faire part de ses réticences. À l'issue de leur rencontre, la secrétaire d’État américaine a affirmé avoir "beaucoup apprécié l’analyse du président [bouteflika], basée sur sa longue connaissance des multiples facteurs qui compliquent la sécurité dans cette région, en proie au terrorisme et au trafic de drogue." Ensemble, l’Algérie et les États-Unis se sont engagés à poursuivre les discussions avec les Nations unies et les États africains, a poursuivi Hillary Clinton, "pour déterminer quelle est l’approche la plus efficace". La délégation de négociateurs diplomatiques américains qui accompagnait la secrétaire d’État a précisé que l’Algérie "se faisait petit à petit à l’idée" d’une intervention militaire au Mali. Pour leur part, les autorités algériennes n'ont fait aucun commentaire à l'issue de la visite. D’après la résolution votée au Conseil de sécurité de l’ONU le 12 octobre dernier, les pays de la Cédéao - Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, dont ne fait pas partie l’Algérie -, doivent élaborer d’ici le 26 novembre un plan d’action au Mali. Une intervention militaire pourrait mobiliser 3 000 soldats issus des pays de la Cédéao, aidés du point de vue logistique par la France et les États-Unis. S'il est peu probable que l’Algérie envoie ses propres troupes au Mali, elle pourrait en revanche apporter une aide précieuse aux forces de la Cédéao en mettant à sa disposition les connaissances de ses services secrets. http://www.france24.com/fr/20121030-algerie-mission-clinton-hillary-convaincre-bouteflika-intervention-mali-tombouctou-islamistes-ansar-dine Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 Si on avait pas des otages là bas avec comme conséquence la nécessité de s'impliquer je dirais que ce serait bien de regarder le match à la télé voir comment tout ce beau monde va s'y prendre sous la férule du tandem Américano-Algérien sachant que personne sur place semble vraiment vouloir de nous. S'ils s'en sortent tant mieux, d'une certaine manière ils nous auront permis de définitivement tourner la page Africaine et tant pis pour les nostalgiques des ses aventures, si ça foire et que les méchant débordent sur toute la sous région pour finalement remonter vers le nord on viendra peu être toqué à notre porte avec la politesse et les usages en rapport avec l'urgence de la situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 30 octobre 2012 Share Posté(e) le 30 octobre 2012 le truc qui m'agace ,s'est qu'on est pas dans un contexte somalien et l'Armée Française serait la bienvenue auprès des populations civiles Malienne . avec nos moyens ...s'est plus l'opération Tacaud au Tchad en 1978 ou les gars ont fait un travail énorme avec très peu de moyens si on compare à maintenant . un battle group inter-arme ,nos FS et le PB serait réglé ... pas de bourbier à l'horizon (les Maliens s'est pas des Afghans question culture ) ,et une bonne branlé en perspective pour les barbus ... la CEDEAO arrive après . le seul truc qui gêne nos politiques ,s'est l'image relation France/Afrique qu'il pense véhiculé en intervenant directement . là ou ils se gourent ,s'est que pour le Mali ,ben les pays Africains ne seront pas "outré" si on gère à leur place ... je dirais même plus sa leur enlèverait une grosse épine du pied ... enfin s'est mon humble avis ... Si on avait pas des otages là bas avec comme conséquence la nécessité de s'impliquer je dirais que ce serait bien de regarder le match à la télé voir comment tout ce beau monde va s'y prendre sous la férule du tandem Américano-Algérien sachant que personne sur place semble vraiment vouloir de nous. S'ils s'en sortent tant mieux, d'une certaine manière ils nous auront permis de définitivement tourner la page Africaine et tant pis pour les nostalgiques des ses aventures, si ça foire et que les méchant débordent sur toute la sous région pour finalement remonter vers le nord on viendra peu être toqué à notre porte avec la politesse et les usages en rapport avec l'urgence de la situation. je ne suis pas un nostalgique de "ses aventures"mais il n'empêche que militairement ,on a toujours assuré les missions en Afrique et s'était pas de l'aventure je dirais car il y avait toujours un intérêt pour la France (donc s'était pas guerroyé pour guerroyé et occupé nos unités pro de l'époque loin de la métropole ) ... mais je sais qu'on a largement les capacités de flanquer une rouste aux barbus sans tombé dans un piège comme en Afghanistan du point de vue culturel et autres . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 31 octobre 2012 Auteur Share Posté(e) le 31 octobre 2012 les Maliens s'est pas des Afghans question culture Sans parler du terrain qui n'est absolument pas le même, ni des motivations qui au Mali sont elles aussi différentes: il y a le feu dans l'arrière cuisine d la maison et il va falloir aller l'éteindre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xav25 Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 +1 gibbs"un battle group inter-arme ,nos FS et le PB serait réglé ..."Je pense que ça serait un peu + compliqué que ça (ne jamais sous-estimer une tâche, on voit ou ça peut mener)mais il est vrai que si on y met les moyens adapté (je pense par exemple si l'expertise de l'algérie au Sahel peut nous apporter les bonnes infos) ça pourrait faire un carton.Enfin, avec des "si"... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mallrats Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 on coupe du bois :oops: :oops: :oops:je suis dehors.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 le truc qui m'agace ,s'est qu'on est pas dans un contexte somalien et l'Armée Française serait la bienvenue auprès des populations civiles Malienne . avec nos moyens ...s'est plus l'opération Tacaud au Tchad en 1978 ou les gars ont fait un travail énorme avec très peu de moyens si on compare à maintenant . un battle group inter-arme ,nos FS et le PB serait réglé ... pas de bourbier à l'horizon (les Maliens s'est pas des Afghans question culture ) ,et une bonne branlé en perspective pour les barbus ... mais je sais qu'on a largement les capacités de flanquer une rouste aux barbus sans tombé dans un piège comme en Afghanistan du point de vue culturel et autres . Euh... Je te trouve un petit peu trop optimiste :P Oui, l'armée française leur mettrait sans problème une branlée à condition qu'ils fassent la même guerre que nous ! Ce qui ne sera jamais le cas ! En effet, dès qu'une armée régulière va pointer son nez devant GAO, ces gugus ne vont pas chercher à défendre leur position coute que coute avec une défense coordonnée car ils ne peuvent et ils ne savent pas FAIRE ! On l'a vu avec les TALIBANS qui se sont désintégrés quand l'alliance du nord a mené l'offensive de reconquète. On est à des années lumières des somaliens de Mogadischio qui défendaient chaque morceau de trottoire avec acharnement. Le grand risque, c'est qu'ils se retirent pour mener ensuite des opérations de guerilla ,avec un harcèlement quotidien comme le font leur collègues en AFSTAN. En cas d'intervention, la collaboration avec les touareg et le soutien des maliens seront ESSENTIELLE pour mener à bien cette opération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 BAMAKO, 30 octobre (Xinhua) -- La guerre est inévitable, ont indiqué mardi matin le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara et le représentant spécial de la CEDEAO au Mali, Cheaka Aboudou Touré, à l'ouverture de la conférence d'harmonisation du concept d'opération de la force internationale pour le Mali.Suite : http://french.news.cn/afrique/2012-10/31/c_131941233.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 31 octobre 2012 Share Posté(e) le 31 octobre 2012 Avant de chercher à libérer les villes sans savoir quels sera le comportement des occupants vis à vis de la population ce serait bien d'agir avec discrétion et économie de moyens à la périphérie puisque contrairement a ce qui prévalait auparavant nous avons la localisation de gros noeuds de passage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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