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Opérations au Mali


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Après un séjour en Libye, Mokhtar Belmokhtar, un des chefs d’Aqmi, est à Gao.

« Mokhtar Belmokhtar, l’un des responsables d’Aqmi est revenu de libye, il est dans le nord du Mali », a affirmé une source sécuritaire malienne.

« Il semble qu’on le voit de plus en plus aux côtés de Iyad Ag Ghaly », dirigeant touareg d’Ansar Eddine (défenseurs de l’islam), groupe armé islamiste qui contrôle les villes de Kidal (nord-est) et de Tombouctou (nord-ouest), a ajouté cette source.

Mokhtar Belmokhtar, surnommé »Louar », (le Borgne), ou « Mister Marlboro » pour son implication dans le trafic de cigarettes, est un des vétérans d’Aqmi qui opère depuis ses bases du nord du Mali dans une vaste zone englobant plusieurs pays du Sahel où cette organisation se livre à des attentats, des enlèvements – essentiellement d’Occidentaux – et divers trafics de drogue, d’armes, de cigarettes…

Des témoins ont affirmé que des membres d’Aqmi ont participé à l’offensive menée ces derniers jours dans le nord-malien par la rébellion touareg et d’autres groupes armés, islamistes ou criminels.

http://www.algerie360.com/algerie/apres-un-sejour-en-libye-mokhtar-belmokhtar-un-des-chefs-d%E2%80%99aqmi-est-a-gao/

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BFM TV avait bien annoncé l'arrestation de Merah. :lol:

M'enfin bon. Si c'est vrai, ça reste une bonne nouvelle. Faudra juste voir comment ils l'ont obtenu.

La source est Salima Tlemçani, une excellente journaliste. Je pense qu'on peut accorder foi à ses dires.

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J’espère que c'est vrais en tout cas, sinon et contrairement à ce que je pensais il va y avoir du grabuge en bas.

Je pense aussi que c'est un grosse occasion pour éliminer le gros des troupes d'AQMI vu leur concentration actuelle au nord Mali, surtout pour éliminer les têtes pensante et les principaux instructeurs

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Une action conjointe entre l'Algérie et l'OTAN serait la meilleure solution, à l'OTAN de procurer le renseignement et les appuis logistiques. Les Algériens détruisent une bonne fois pour toute le gros d'AQMI dans le coin et tout le monde sera content sans que les sensibilités soient froissées.

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Dans ces affaires, pour avoir un minimum d'efficacité il ne faut pas seulement faire une passé canon. Il faut tenir le terrain quelques temps.

Exact, bombarder est une solution temporaire, rien ne remplace un ratissage en règle de la zone.
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Comme je le disais au dessus, l'OTAN peut fournir le support, les taches ingrates pendant que les Algériens peuvent faire le nettoyage au sol, les Hind feront merveille si les objectifs sont designés par des drones ou des ATL2. 

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La zone est plutôt vaste, 1200km de long sur 1000km de large et là ce n'est que le Mali, AQMI est là, demain ils peuvent être au Niger, au Tchad, il faut combien d'hommes à votre avis pour sécuriser cette zone?

Le gros de nos moyens se trouve du coté libyens avec des tentatives d'infiltrations quotidiennes d'armes sur une frontière qui fait 1200km, ce n'est vraiment pas la joie. Le meilleur moyen reste une surveillance de la zone avec les drones, introduire des UCAV, utiliser au maximum l'aviation, notamment les bombardier et chasseurs bombardiers, les hélico eux seront "short mazout" ils ne peuvent pas aller au delà de 300km à l’intérieur des terres maliennes, il faudra mettre en place des FARP au beau milieu du désert malien.

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une équipe de journaliste algériens a visite les camps de prisonniers du MNLA , apparemment la situation est catastrophique , les Rebelles touarègue n'ont pas les moyens de s'occupe de ces prisonniers et le gouvernement maliens les a abandonnée

Des prisonniers crient leur détresse

C’est à Achabrache, village abandonné par ses habitants en 2007, que le MNLA maintient en captivité une centaine de militaires, arrêtés à l’issue des batailles pour la prise de Ménaka, Tessalit, Kidal et Tin Zaouatine. Coupés du monde depuis plus de trois mois pour bon nombre d’entre eux, souffrant de maladies contagieuses, de blessures par balle, de sous-alimentation et de manque d’hygiène, ils crient leur détresse.

De notre envoyée spéciale

à Achebrache (nord du Mali)

Depuis le début de la rébellion au nord du Mali, 400 militaires maliens ont été arrêtés par les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Une centaine d’entre eux sont transférés de Ménaka, Tessalit, Kidal et Tin Zaouatine, vers Achebrache, ce village abandonné en 2007 par ses habitants à cause des exactions commises par les militaires maliens. Le village qu’aimait tant feu Brahim Ag Bahanga pour sa verdure et sa beauté au point d’en faire sa résidence. Aujourd’hui, Achebrache n’est que ruines. Des maisons, il ne reste que les murs. Les portes et les toits n’existent plus, alors que les arbres, signe d’un passé fructueux, ne sont plus que des troncs éventrés. Vidé de son âme, le lieu n’est occupé que par les militaires maliens qui ont fait de l’école et de nombreuses demeures des fortifications. La seule construction digne de ce nom reste cette immense caserne en état d’achèvement, réalisée, nous dit-on, pour accueillir les Américains.

La présence de prisonniers dans ces lieux nous interpelle. Le commandant Moussa Ag Ahmed accepte volontiers de nous faire visiter les lieux de détention. «Nous n’avons rien à cacher. Ce sont des militaires arrêtés pendant ou après les combats. Personne ne veut d’eux. Nous n’avons pas les moyens de les prendre en charge convenablement. Ils sont bien traités mais nous voulons qu’ils repartent chez eux. Ni leur gouvernement ni les ONG humanitaires ne s’inquiètent pour leur sort. Vous êtes les premiers à vouloir les rencontrer», déclare l’officier. Il enfile sa kalachnikov et se met à côté du chauffeur d’une Toyota Station.

A l’arrière, deux jeunes munis de kalachnikovs et d’une mitrailleuse. Un autre véhicule du même type, bien armé aussi, est à l’arrière pour sécuriser le convoi. Ce dernier traverse des kilomètres de pistes rocailleuses. «J’ai perdu plusieurs de mes hommes sur cette piste. Les militaires l’ont bourrée de mines antipersonnel. Nous n’avons sécurisé que ce tronçon pour pouvoir passer. Si nous dévions de quelques centimètres, c’est la fin», explique le commandant.

Le nouveau drapeau de l’Azawad, de couleurs rouge, verte et noire avec un triangle jaune, flotte sur toutes les bâtisses en ruine, tandis que sur les grands rochers qui surplombent la route, il est tout simplement dessiné à la main.

Sur notre chemin, de nombreux chars et véhicules militaires, totalement détruits, sont abandonnés. Les quantités énormes de douilles de gros calibres qui jonchent la route montrent la violence avec laquelle le village a été pris aux militaires. «Ici, l’armée a beaucoup résisté. Les échanges de tirs ont duré trois jours après un siège d’un mois. A la fin, les militaires ont pris la fuite vers l’Algérie», raconte un des gardes de l’officier. Il nous emmène vers le premier groupe de prisonniers. Ils sont dans un espace à l’air libre, mais surveillés par plusieurs combattants du MNLA. Ils sont une trentaine, peut-être un peu plus. Parmi eux, deux commandants, un capitaine, trois lieutenants, des sous-officiers et des soldats. Le manque d’hygiène est flagrant. Certains n’arrêtent pas de se gratter.

«Nous voulons juste informer juste informer nos familles que nous sommes en bonne santé. Cela fait presque trois mois que nous sommes ici. Nous mangeons à peine et beaucoup d’entre nous n’ont pu se changer ou prendre une douche», lance un des captifs.

Les poux envahissent les corps des détenus et les murs de leurs cellules

Certains ont les larmes aux yeux. D’autres n’hésitent pas à nous prier, en sanglotant, de faire parvenir leur cri de détresse. La majorité vient de Ménaka et de Tessalit. Tous veulent parler. Ils ont des haut-le-cœur. «Au nom du Seigneur, faites quelque chose pour nous. Nous ne savons pas ce qui se passe à Bamako ni pourquoi notre hiérarchie ne cherche plus après nous. Nous voulons entrer en contact avec nos familles et les rassurer. Nos femmes et nos enfants n’ont pas de nouvelles de nous depuis près de trois mois», témoigne, en larmes, un commandant.

Nos accompagnateurs nous dirigent par la suite vers le deuxième point de détention, situé à quelques kilomètres, que nous traversons difficilement. Au nombre de quarante, les prisonniers sont entassés dans l’ancienne école désaffectée que les militaires avaient détruite vers la fin des années 2000. Les impacts d’armes lourdes sont visibles sur tous les murs.

Les prisonniers sortent un à un de l’école. Ils sont dans un état dramatique. Ils ne cessent de se gratter le corps et la tête. Certains sont blessés ; d’autres, très nombreux, très affaiblis. «Le plâtre qu’ils m’ont mis à la suite de la fracture doit être changé mais ils me disent qu’ils n’en ont pas. Je risque une infection et je souffre le martyre à cause des douleurs. Je veux juste être soigné», déclare un prisonnier d’une voix coléreuse. Il est interrompu par un autre : «Je suis hypertendu et je n’ai pas mes médicaments. Je risque de mourir à tout instant. Pourquoi ne veulent-ils pas me soigner ?» Un autre jeune : «Je me gratte tout le temps. Les poux ont envahi les murs de l’école. Nous sommes tous contaminés et nous n’avons rien pour nous soigner. Nous ne nous lavons pas et nous n’avons pas de vêtements de rechange. Faites quelque chose pour nous.»

Des propos qui encouragent les autres prisonniers à s’exprimer. Tous se plaignent de poux et de morpions. Le manque d’hygiène est flagrant. Un jeune soldat s’avance et exhibe son pied, enflé et infecté. «J’ai été blessé par des éclats de balle. L’infirmier m’a mis juste de la Bétadine. Les douleurs me font souffrir atrocement. Regardez comme mon pied a enflé. Je n’arrive plus à marcher. Il faut que je me soigne», crie-t-il, avant d’être interrompu par un officier : «Je suis asthmatique et je dois utiliser mon aérosol. Parfois, j’ai l’impression de mourir à cause des crises d’asthme, mais ici, ils n’ont rien à me donner.» «Nous ne sommes pas maltraités, mais nous manquons du strict minimum», souligne un détenu, avant que nos accompagnateurs ne décident de mettre fin à la discussion. Ils nous emmènent vers le dernier lieu de détention, à l’autre bout du village. Il s’agit de militaires, mais également de gendarmes arrêtés à l’issue des combats.

Leur état est terrifiant. Vêtements en lambeaux et les pieds nus, ils manquent terriblement d’hygiène. Ici également, ils ne cessent de se gratter la tête et le corps et souffrent d’allergies. «Nous n’avons pas pris de douche depuis des semaines et nous portons les mêmes vêtements depuis plus de trois mois. Nous sommes coupés du monde ; nous voulons juste contacter nos familles pour les rassurer», déclare l’un d’eux.

L’infirmier de la prison intervient. «C’est vrai je manque de tout ici. De sparadrap, de désinfectants, d’antibiotiques et de médicaments antidouleur. Le mouvement n’a pas les moyens nécessaires pour avoir une bonne pharmacie et un médecin. Je travaille avec les moyens de bord, et ils sont vraiment rudimentaires», dit-il, avant qu’un prisonnier ne s’invite brusquement : «Je souffre de mal au ventre depuis des semaines et personne ne veut me donner de médicaments.» Il est subitement poussé par un autre prisonnier qui veut à tout prix parler : «Je ne sais pas ce qui se passe à Bamako, mais je veux juste que les ONG humanitaires se penchent sur notre sort. Nous voulons partir d’ici et retrouver nos familles. De grâce, faites passer le message. Nous sommes en train de mourir à petit feu…»

Des propos poignants, très durs à supporter. Le commandant Moussa se déclare conscient des «conditions extrêmement difficiles dans lesquelles se trouvent les prisonniers. Mais que voulez-vous ? Nous n’avons pas les moyens de leur assurer une prise en charge sanitaire. Leur gouvernement ne veut pas les récupérer et, de notre côté, nous ne pouvons les laisser partir de peur qu’il leur arrive quelque chose en cours de route.» «Nous voulons que les ONG humanitaires viennent leur rendre visite pour qu’elles constatent d’elles-mêmes le traitement qui leur est réservé», note le commandant Moussa Ag Ahmed. Il affirme que le Mouvement a capturé 400 militaires maliens dont le sort «n’inquiète personne». Il s’offusque du silence des ONG humanitaires et du gouvernement de Bamako qui, à ce jour, «ne se sont pas manifestés». Nous quittons les lieux le cœur serré. Ces dizaines de militaires ne savent même pas que leur président, Amadou Toumani Touré, a été renversé et qu’un militaire, comme eux, est au pouvoir depuis le 22 mars dernier.

SOURCE  http://www.elwatan.com/actualite/des-prisonniers-crient-leur-detresse-08-04-2012-165945_109.php

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Une action conjointe entre l'Algérie et l'OTAN serait la meilleure solution, à l'OTAN de procurer le renseignement et les appuis logistiques. Les Algériens détruisent une bonne fois pour toute le gros d'AQMI dans le coin et tout le monde sera content sans que les sensibilités soient froissées.

la constitution algérienne interdit toute interventions de notre armée en dore de nos frontière a part l'application du droit de poursuite qui est applique systématiquement pour la lutte antiterroriste .

la Non ingérence dans les affaire intérieur des états est un des principes cher de la diplomatie algérienne depuis l'indépendance méme s'il a ces limites ,  il y a quelques mois la presse a parle d'un projet de loi autorisant l'armée a intervenir en dore de nos frontières en cas de menace potentiel mais je ne sais pas ou ça en est .

en tout cas depuis les événements au Mali ça commence  a bouger

L’ANP doit-elle intervenir au Mali ?

L’Algérie interviendra-t-elle militairement pour libérer ses diplomates kidnappés par les terroristes d’AQMI ? Si la tentation est forte et justifiée, les risques d’une intervention en terre malienne sont néanmoins incommensurables.

Pour l’heure, la «religion» du gouvernement algérien semble toute faite : l’Algérie privilégie, dans le conflit malien, la «voie du dialogue», une «solution politique» et s’oppose à toute intervention étrangère au Mali. La «sienne» y compris. Ahmed Ouyahia, le Premier ministre, l’a réaffirmé, jeudi, sans ambages, quelques heures seulement après l’enlèvement des six diplomates algériens. «A chaque fois, dit-il, qu’un acteur étranger joue un rôle essentiel, c’est un dérapage programmé, immédiat ou six mois plus tard (lire Le Monde de jeudi passé, ndlr).»

Les représentants de l’Etat algérien (au Mali) seront-ils pour autant abandonnés à leurs ravisseurs ? Le «précédent» créé, en 2005, lorsque deux diplomates algériens, Ali Belaroussi, et Ezzedine Ben Kadi, en poste en Irak avaient été kidnappés et exécutés par Al Qaîda, risque en effet de faire tache d’huile. L’armée algérienne envisage-t-elle une intervention «chirurgicale», dans un pays en conflit, et avec qui l’Algérie partage un «ventre mou», près de 1000 kilomètre de frontières ?

A-t-elle les moyens, logistiques et technologiques pour intervenir dans un des plus grands déserts du monde, le Tanezrouft en l’occurrence, avec ses 600 kilomètres d’immensités, du nord au sud ? L’Algérie a-t-elle par ailleurs intérêt à se faire «va-t-en-guerre», à sous-traiter une intervention militaire au Sahel pour le compte de ses alliés occidentaux ? Des «alliés» qui rechignent à toute perspective d’une intervention militaire lourde dans la région infestée par Al Qaîda. Signe avant-coureur d’une intervention imminente, le quotidien El Khabar rapportait dans son édition d’hier que des troupes d’élites de l’armée et du DRS sont déjà à pieds d’œuvre à Tamanrasset. Les bases aériennes du Grand Sud, lit-on dans le même quotidien, ainsi que toutes les unités aéroportées de l’armée – plus de 3000 éléments –, et de la Gendarmerie nationale ont été mise en état d’alerte maximum, et ce, dès jeudi.  

Mohand Aziri

http://www.elwatan.com/une/l-anp-doit-elle-intervenir-au-mali-08-04-2012-165944_108.php

Mali: l'heure est pour une intervention militaire au nord (Bazoum)

ALAKHBAR (Nouakchott) - Les pays du champ, à travers le CEMOC, doivent aujourd'hui "organiser la confrontation militaire avec les groupes terroristes et leurs amis irrédentistes sécessionnistes", a déclaré ce dimanche à Nouakchott le ministre nigérien des affaires étrangères et de la coopération, Mohamed Bazoum.

"Cette confrontation est rendue inévitable par l'occupation de toute la zone Nord du Mali et surtout la proclamation de l'indépendance de l'Azawad rejetée par l'Union Africaine, la CEDEAO et les Nations Unies", a ajouté le ministre devant ses collègues des pays du champs.

" La CEDEAO est en train de mobiliser sa force en attente et de s'organiser en vue d'une intervention militaire au Mali en vue d'aider ce pays frère à recouvrer l'unité et l'intégrité de son territoire. Il me semble que nous avons là une occasion en or de réaliser certains des grands objectifs stratégiques que nous avons toujours eu en vue en nous proposant de mutualiser nos efforts pour lutter contre le terrorisme et tous les facteurs d'instabilité prévalant dans notre espace. Le moment est peut-être venu de mettre fin à cet état d'enclave désertique qu'est devenu le nord Mali et dont la vocation est de contrarier structurellement les efforts de développement de nos pays respectifs", a affirmé le ministre dans son allocution.

Le ministre nigérien a rappelé "la nécessité d'un combat plus frontal contre les terroristes et leurs alliés du MNLA car pour nous le lien est évident entre les deux groupes. Ces derniers se nourrissent les uns les autres, s'approvisionnent aux mêmes sources, entretiennent des relations avec les mêmes groupes criminels et ont le même objectif : la déstabilisation de la région et la transformation du Sahara en espace de trafiquants au bénéfice de quelques individus".

http://fr.alakhbar.info/3318-0-Mali-lheure-est-pour-une-intervention-militaire-au-nord-Bazoum.html

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Mali : Amadou Toumani Touré présente officiellement sa démission.

Ce dimanche soir 8 avril à Bamako, le président Amadou Toumani Touré a officiellement démissionné. Dans la maison d'un de ses proches, dans la capitale malienne, il a présenté sa lettre à la médiation burkinabè de la Cédéao. Cette démission d'Amadou Toumani Touré est une première étape vers l'investiture de Dioncounda Traoré comme président par intérim du Mali.

http://www.rfi.fr/afrique/20120408-mali-amadou-toumani-toure-presente-officiellement-demission

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Une française sauvée par le MNLA.

La seule Française de Gao, au nord-est du Mali, a été rapatriée dimanche saine et sauve à Paris après avoir été évacuée vers l'Algérie par les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

«Ils sont arrivés dans des 4 × 4 beiges, brandissant leurs kalachnikovs, habillés en tenue militaire, coiffés d'un chèche touareg. Ils ont tiré en l'air. L'assaut a duré au moins deux heures. Dès que je les ai vus, j'ai su que c'était des islamistes…»

Elle n'est pas près d'oublier ce jeudi 5 avril. Ce matin-là, l'humanitaire, qui travaille pour l'Unicef sur un programme de malnutrition et pour l'Association d'aide à Gao sur un projet d'orphelinat, assiste en direct à l'attaque du consulat d'Algérie et à l'enlèvement de sept diplomates, dont le consul Boualem Sias.

«J'ai reconnu leur drapeau, qu'ils ont hissé après avoir brûlé le drapeau algérien», assure l'humanitaire française, qui tient à l'anonymat pour protéger sa famille.

«Le 29, Kidal est tombée aux mains du MNLA. À quelque 400 km de là, nous savions que nous serions les prochains sur la liste, avec Tombouctou, raconte l'humanitaire. D'ailleurs, dès le 30, tous les militaires ont abandonné le camp (Gao est la base militaire la plus importante du Mali, NDLR) pour rejoindre Bamako. En quelques jours, la ville a été détruite, les boutiques pillées, les stations d'essence vidées…»

Alors que les islamistes entourent la résidence du consul où elle a trouvé refuge, la Française parvient à fuir dans une maison toute proche où son «exfiltration» est organisée vers l'Algérie. Ses relations privilégiées avec les Touaregs (elle vit à Gao depuis 1995) lui ont «peut-être» permis d'échapper aux islamistes. «J'ai la conviction qu'ils savaient où j'habitais et qu'ils pouvaient venir me chercher quand bon leur semblait…» Après avoir traversé la ville «tous feux éteints», le groupe a filé vers le nord, direction Bord Badji Mokhtar, ville à la frontière sud algérienne. «Il faut normalement un jour et une nuit pour parcourir cette distance, mais nous l'avons traversée en une nuit, via les pistes de la contrebande. Avec une heure de pause et une halte pour faire le plein de carburant. Seul le MNLA peut faire ça…»

La semaine dernière, les rebelles touaregs avaient organisé l'évacuation de deux Britanniques et d'un Français de Tombouctou, leur permettant d'échapper à Aqmi. Le MNLA, occupé sur le front extérieur - il a proclamé vendredi l'indépendance de l'Azawad, rejetée par la communauté internationale -, se retrouve désormais confronté à un double rapport de forces sur le front intérieur. D'abord avec les islamistes, qui brouillent les revendications purement indépendantistes du MNLA et le mettent en position délicate vis-à-vis d'Alger. Au sein même du mouvement ensuite, où des divisions apparaissent entre les cadres exaspérés par les dérives des islamistes - et déterminés à les chasser du nord Mali - et ceux plutôt partisans d'un partage du territoire. «Personne ne comprend le brusque retournement d'Iyad Ag Ghaly (le leader d'Ansar Dine, NDLR), jusqu'à maintenant très respecté par les Touaregs, explique l'humanitaire française. Sa conversion à l'islamisme se serait faite pendant qu'il était en poste à Djedda, en Arabie saoudite, comme conseiller consulaire. Là, il se serait mis à fréquenter assidûment les mosquées…»

http://www.lefigaro.fr/international/2012/04/08/01003-20120408ARTFIG00163-une-francaise-echappe-a-aqmi-grace-aux-touaregs.php

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Le MNLA avait assuré la libération des diplomates Algériens mais il semble que le groupe dissident d'AQMI qui les détient a fait volte-face. Le dialogue se durcit entre le MNLA et AQMI un peu partout. Des dissensions apparaissent déjà entre les Touaregs indépendantistes et les combattants jihadistes. C'était prévisible.

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"Y'avait de la lumière, y'avait de la musique... Alors Boko Haram est entré."

À Gao notamment, on signalait ce lundi aux côtés du MNLA la présence d'une centaine de combattants du mouvement islamiste nigérian Boko Haram.

http://www.rfi.fr/?ns_mchannel=SEM&ns_source=Google&ns_campaign=RFI%20FR_Marque%20RFI&ns_linkname=Marque%20Seule_RFI&ns_fee=0

Je prédis au MNLA un "rêve" de très courte durée...

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Ca pourrait être aussi des véhicules pris à l'armée régulière malienne non ?

AQMI+MUJAO+ANCAR EDDINE+BOKO HARAM+TRAFIQUANTS DE CHNOUF, y aurait moyen de faire un tir groupé et de dégager toutes ces raclures...Je rêve un peu je sais  :-X

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AQMI se balade maintenant avec des BTR-60 et des BRDM-2  =(

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=i5q7PW0B3L0

certainement récupéré sur les stock Libyens

Pas grave, il doit bien y avoir un stock de vieux Milan ou d'Eryx qui traine et que la France doit pouvoir livrer a discretion, non?  comme ca, on optimise le ratio par tir en degageant ces "martyrs" par pack de 12, voire plus avec un peu de chance...

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