Pol Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 22 minutes, Polybe a dit : Hmm non. Y a une opposition, et elle s'active pour exister. Quand je dis que le pouvoir évite les urnes c'est justement pour mettre en avant l'opposition qu'il ne veut ni assumer ni voir exister (dissolution des partis politiques à venir), non? Les oppositions sont totalement écartées de la vie "politique" de ces pays. Elles n'ont aucun pouvoir parlementaire, aucun pouvoir médiatique (ils n'ont pas la parole dans les médias publics), aucun droit à manifester ou à critiquer le pouvoir ouvertement. Ceux qui le font disparaissent des écrans, finissent en prison ou assassiné et ça sert de rappel aux autres. Quand Dicko parle depuis Alger, c'est bien la preuve qu'il ne peut pas le faire depuis le Mali (car exilé) et que s'il revient, on sait très bien comment ça va se finir. Il va parler sur des médias qui sont interdits au Mali (RFI par exemple), il fait plus de bruit à l'étranger que dans le Mali, même si toutes les personnes qui peuvent avoir accès internet peut l'entendre, l'effet est marginal. Je reste convaincu que les plus gros opposants pour le régime en place ne se trouve pas dans une opposition politique ou populaire mais dans l'armée, c'est le risque d'avoir des chefs militaires qui cherchent à le renverser. Sauf une détérioration sécuritaire et économique radicale qui amènerait les Bamakois (le reste est sans importance pour les putschistes) à manifester un mécontentement, il ne faut pas espérer une alternative politique car tout est entièrement verrouillé. Si le peuple est dans la rue (et si en plus ça déborde), là encore le risque est de voir des militaires chercher une légitimité populaire pour faire un coup d'état. Ce n'est qu'ensuite qu'une opposition politique sortira de l'ombre si et seulement si les nouveaux putschistes ne feront pas de la transition un contre à durée indéterminé et en se réservant le pouvoir. On est dans une situation ou le changement se fera soit par un coup d'état militaire, soit par une intervention extérieure, soit par un effondrement du pays au profit des terroristes. Mais même ce dernier scénario serait sans doute précédé d'une confrontation entre militaires pour le pouvoir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 10 minutes, Pol a dit : Quand je dis que le pouvoir évite les urnes c'est justement pour mettre en avant l'opposition qu'il ne veut ni assumer ni voir exister (dissolution des partis politiques à venir), non? Les oppositions sont totalement écartées de la vie "politique" de ces pays. Elles n'ont aucun pouvoir parlementaire, aucun pouvoir médiatique (ils n'ont pas la parole dans les médias publics), aucun droit à manifester ou à critiquer le pouvoir ouvertement. Ceux qui le font disparaissent des écrans, finissent en prison ou assassiné et ça sert de rappel aux autres. Quand Dicko parle depuis Alger, c'est bien la preuve qu'il ne peut pas le faire depuis le Mali (car exilé) et que s'il revient, on sait très bien comment ça va se finir. Il va parler sur des médias qui sont interdits au Mali (RFI par exemple), il fait plus de bruit à l'étranger que dans le Mali, même si toutes les personnes qui peuvent avoir accès internet peut l'entendre, l'effet est marginal. Je reste convaincu que les plus gros opposants pour le régime en place ne se trouve pas dans une opposition politique ou populaire mais dans l'armée, c'est le risque d'avoir des chefs militaires qui cherchent à le renverser. Sauf une détérioration sécuritaire et économique radicale qui amènerait les Bamakois (le reste est sans importance pour les putschistes) à manifester un mécontentement, il ne faut pas espérer une alternative politique car tout est entièrement verrouillé. Si le peuple est dans la rue (et si en plus ça déborde), là encore le risque est de voir des militaires chercher une légitimité populaire pour faire un coup d'état. Ce n'est qu'ensuite qu'une opposition politique sortira de l'ombre si et seulement si les nouveaux putschistes ne feront pas de la transition un contre à durée indéterminé et en se réservant le pouvoir. On est dans une situation ou le changement se fera soit par un coup d'état militaire, soit par une intervention extérieure, soit par un effondrement du pays au profit des terroristes. Mais même ce dernier scénario serait sans doute précédé d'une confrontation entre militaires pour le pouvoir. Cette opposition, Dicko entre autre, existait AVANT la junte. Ensuite en interne, je pense que c'est un poil plus subtil, car les reseaux eux existent encore, sont utiles et nécessaires, même à la junte. Ne serait-ce qu'au plan économique, ou intérieur (gestion d'un pays ou politique et ethnicité sont liés). Or ces réseaux, oui en effet ils s'étendent jusqu'à l'armée (ajoutons les liens familiaux aux précédents). Ensuite le "média" en Afrique, c'est désormais beaucoup les réseaux sociaux. Donc ce n'est pas parce que nous, nous ne la voyons pas sur nos tablettes qu'elle ne sait pas se faire entendre (et ça c'est valable dans tous l'AES). Autre sujet, mais toucher à Dicko c'est quand même chaud. Oui je suis d'accord que la junte ferait quelque chose sans trop hésiter, mais vraiment en conséquence c'est chaud. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant