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L'Algérie


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En effet, l'Algérie a été bien mal payée de ses efforts je trouve. Et ses efforts restent fort méconnus. Dommage.

 

Mais je ne comprends toujours pas pourquoi l'Irak aurait fait assassiner le ministre algérien. Il ne représentait pas un danger. Peut-être que l'Irak ne voulait pas de la paix mais il suffisait de refuser les médiations algériennes, pas de tuer le ministre des affaires étrangères.

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En effet, l'Algérie a été bien mal payée de ses efforts je trouve. Et ses efforts restent fort méconnus. Dommage.

 

Mais je ne comprends toujours pas pourquoi l'Irak aurait fait assassiner le ministre algérien. Il ne représentait pas un danger. Peut-être que l'Irak ne voulait pas de la paix mais il suffisait de refuser les médiations algériennes, pas de tuer le ministre des affaires étrangères

 

L'Algerie n'a jamais demande quoi que se soit, juste une reconnaissance

 

Pour la destruction de l'avion c'étais peut être pour seme la confusion et change l'opinion du pays

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L'Algerie n'a jamais demande quoi que se soit, juste une reconnaissance

 

Quand je dis "mal payée" c'est une expression. Je ne dis pas qu'elle attendait de l'argent ou autre avantage matériel, mais qu'elle n'a rien reçu du tout en retour, même de la reconnaissance ou un soutien moral.

 

:)

 

Sinon j'ai découvert ce livre par hasard. Je ne sais pas ce qu'il vaut mais le titre interpelle.

 

Couver_Boutef.jpeg

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Probablement une erreur pour air-air.

 

Sinon je me demande à quoi ressemblera la passation de pouvoir quand Bouteflika partira. D'après ce que je lis ilm dirige le pays via toute une série de "larbins" et d'obligés à ses orders. Bref, son réseau.

 

Mais lorsqu'il partira, comment le nouveau president va pouvoir prendre les commandes du pays si les exécutants sont des hommes de Bouteflika. La transition ne risque pas d'être difficile. Et que deviendront les hommes de Bouteflika ?

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le parcoure de Mokhtar Belmokhtar

 

Exclusif : un repenti révèle le vrai visage de Mokhtar Belmokhtar

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Il a participé à la création d’un des tout premiers groupes salafistes dans le Sahara, dans les années 1990, aux côtés de Mokhtar Belmokhtar. Tahaoui, terroriste repenti, raconte à El Watan Week-end, comment l’ennemi public numéro 1 s’est peu à peu détaché d’AQMI pour devenir leader de son propre groupe.


Quand je vois l’importance que les médias donnent à Mokhtar Belmokhtar, je suis toujours étonné. J’ai vécu à ses côtés pendant dix ans et je crois que seul le hasard lui a permis de devenir le terroriste qu’il est aujourd’hui. Belmokhtar est un homme comme les autres. Ce sont les circonstances qui l’ont amené à accepter une mission qu’il pense sacrée. C’est vrai, il maîtrise parfaitement l’art de la guerre et son expérience en Afghanistan a fait de lui un bon commandant militaire. Mais cela ne l’a pas empêché de prendre de mauvaises décisions, et c’est, à mon avis, ce qui l’a empêché d’arriver au sommet des organisations terroristes en Algérie, que ce soit le GSPC, le GIA ou AQMI. Il n’était même pas membre du majliss echoura d’AQMI avant sa dissidence.

Al Qaîda avait besoin de lui pour son expertise de la guerre dans le désert et son réseau de connaissances qui s’étend de la Tunisie jusqu’au Congo. Ce que Belmokhtar a le mieux réussi, finalement, c’est de rester vivant pendant vingt ans de cavale. Il savait très bien qu’après l’arrestation, en 2003, de Abderrezak El Para, il était le second sur la liste. J’ai appris qu’il était entré en contact avec les services de sécurité algériens pour profiter du dispositif de la réconciliation nationale (2006). Je crois que son seul but à l’époque était de rester en vie et de gagner du temps. Il sait entrer en contact et négocier avec tous les bords quand il s’agit de son propre intérêt, qui passe avant ceux de son groupe.

Contrebond

Il a eu des contacts avec des personnalités très importantes au Burkina Faso, au Niger, en Mauritanie, au Mali, en Guinée. Mais on ne peut pas lui faire confiance, car je le sais capable de se débarrasser de ses alliés sans aucun remord. J’ai rencontré Belmokhtar, pour la première fois, en février 2004. Mohamed Halis (voir ci-contre : «Parcours d’un djihadiste») m’avait demandé, ainsi qu’à cinq autres combattants, de nous rendre à Ghardaïa et de rencontrer l’émir Mohamed Bida. Il voulait organiser une opération importante. Mais en décembre 2006, les émirs de Ghardaïa ont été éliminés les uns après les autres. Bida, Msitfa et Ben Abdelnabi. Ce dernier avait ordonné de partager les hommes armés en deux groupes : un sous son commandement et l’autre sous celui de Belmokhtar. Ce dernier a alors décidé de se diriger plus vers le Sud pour protéger ses hommes. Je faisais partie de ceux-là. Nous étions 38 avec 2 voitures et un camion. Heureusement que certains d’entre nous, ceux originaires d’El Ménéa, savaient s’orienter en plein désert.

Le pouvoir nous a offert le désert sur un plateau d’argent, lorsqu’il a détruit, en 1992, la machine de contrebande que gérait Hadj Bettou. C’était un hors-la-loi qu gérait des groupes de contrebandiers armés et bien entraînés de plus de 200 hommes. Chadli et le pouvoir tout entier avaient là un outil non officiel pour contrôler le désert et surveiller les frontières. Mais l’arrestation de Hadj Bettou, ordonnée par Boudiaf, a provoqué une situation de chaos. D’autres groupes de contrebandiers que l’Etat ne contrôlait plus ont émergé. Cela a coïncidé avec notre arrivée dans la région et nous a facilité les choses. Certains éléments de Hadj Bettou nous ont même rejoints, nous avions besoin de leur expérience pour savoir comment bouger dans le désert. Un jour, Belmokhtar n’a plus accepté d’obéir aux émirs et a décidé de rompre son allégeance à Antar Zouabri. Il a alors écrit à plusieurs émirs de l’Est et de l’Ouest. Il a été le premier à désobéir et l’un des premiers à soutenir la dissidence de Hassan Hattab.

Ifoghas

C’est pour cela qu’il se voyait devenir le remplaçant de Hattab à la place de Droudkel. En 1996 et avant la dissidence du GIA, Belmokhtar recevait des messages de Djamel Zitouni lui demandant de s’approvisionner en armes à partir de la Libye et du Niger. Le GIA souffrait d’une crise aiguë d’armement à cause du siège de l’armée. Surtout les armes légères, les RPG et les explosifs. Belmokhtar a donc envoyé quatre hommes de son groupe à Agadez au Niger, et à Gao au Mali, pour ramener des armes bon marché. C’est à ce moment-là que s’est posé un autre problème :  celui de l’argent. On avait décidé de voler les véhicules des entreprises publiques et de les vendre au nord du Mali. Hassan Hattab aussi était pour cette idée, ce qui l’a rapproché de Belmokhtar. Les armes étaient transportées du Nord-Mali vers Tamanrasset ou Adrar avant d’être acheminées plus au nord par les groupes de Hassan Hattab. On ne s’aventuraient que très rarement jusqu’à Biskra ou le mont Boukhil à Messaad (Djelfa).

Souvent, les services de sécurité interceptaient ces cargaisons. Des années 1990 jusqu’en 2001, les frontières n’étaient pas autant contrôlées par les services de sécurité. Nous circulions assez facilement. Nous n’étions pas encore installés au nord du Mali bien que depuis 1997, nous avions commencé à préparer des caches à Tigharghar et dans le massif des Ifoghas. Car en 1996, il a fallu fuir les régions où se trouvaient les bases aériennes et les forces spéciales, Ouargla et Laghouat, pour se déplacer vers l’extrême-sud, Tamanrasset et le nord du Mali. Nous avions aussi commencé à entrer en contact avec des officiers et des dissidents de l’armée malienne, parce que là-bas, dès que tu as de l’argent, tu peux tout acheter.

«Enturbannés»

Je n’ai jamais vu Belmokhtar aider un trafiquant de drogues, mais on ne s’opposait pas aux passages des contrebandiers par les zones que l’on contrôlait, parce qu’ils avaient beaucoup d’informations sur le positionnement des forces de sécurité algériennes. Belmokhtar ne voulait pas d’affrontement avec les contrebandiers car il savait que toute l’économie du Sahara repose sur la contrebande. La perturber aurait signé notre fin. Mais en 1999, tout a changé. Belmokhtar a demandé à ses hommes de se rendre dans les maquis du nord de l’Algérie pour transporter des armes mais en leur recommandant de faire un détour par In Salah pour voler des 4x4 d’une multinationale pétrolière très bien gardée par l’armée. Tous les djihadistes ont été décimés par les militaires. C’est là que Belmokhtar est entré en conflit avec le mufti du GSPC.

Plusieurs émissaires ont rencontré à Sid Ali Bounab, à côté de Tizi Ouzou, Hassan Hattab pour se plaindre de l’autoritarisme de Belmokhtar. Ce dernier avait échangé quelques lettres avec le chef du GSPC qui était déjà dans des étapes avancées de contacts avec le pouvoir pour se rendre. Le chef du GSPC a donc décidé d’envoyer Abderrezak El Para comme émir du groupe du Sahara en 2000. En mars 2001, Belmokhtar, à qui Hattab avait exigé de rester au GSPC, nous a réunis pour nous demander de choisir entre lui et le nouvel émir, El Para. Un groupe est parti avec El Para, les plus anciens sont restés avec Belmokhtar qui s’est auto-proclamé émir des djihadistes algériens au Nord-Mali. Lors d’un accrochage avec des gendarmes maliens, ces derniers ont appelé leurs assaillants «les enturbannés». Ce nom a plu à Belmokhtar qui l’a gardé pour le donner à sa katibat. Il s’est marié avec une femme barabiche (tribu arabe des régions frontalières du Sud) pour éviter tout coup bas d’El Para. Un troisième groupe a décidé d’arrêter l’action armée, certains sont même partis au Mali. C’est à ce moment-là que j’ai pensé à me rendre.

Parcours d’un djihadiste :

Après dix ans de «djihad», Tahaoui, 56 ans, s’est rendu aux autorités en 2002. Il vit aujourd’hui à Adrar, où il travaille dans les transports. «Jusqu’en 1993, j’étais enseignant. Les gendarmes m’ont arrêté deux fois parce que certains de mes proches étaient membres du Front islamique du salut. Certains étaient même au GIA. Je suis resté quatre mois en prison alors que la justice n’avait aucune preuve contre moi.»

Après cet épisode, il décide de rejoindre le Mouvement islamique armé, dirigé par Mohamed Saïd et Abdelkader Chebouti. «Mais le MIA n’était pas très présent dans le Sud, qui appartenait complètement au GIA, dirigé à l’époque par Sid Ahmed Mourad alias Djaffar El Afghani. Je connaissais personnellement Mohamed Halis, alias Abou Talha Al Janoubi, l’émir de la seriat de Laghouat, tué par l’armée en 1994. Je l’ai rencontré en 1993 grâce à un membre de l’ex-FIS, à Djebel Lezreg. C’est à partir de là que j’ai commencé mon action armée.»

http://www.elwatan.com/une/exclusif-un-repenti-revele-le-vrai-visage-de-mokhtar-belmokhtar-25-10-2013-232532_108.php
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Après le rappel de l'ambassadeur du Maroc, le consulat d'Algérie à Casablanca attaqué et le drapeau national souillé, le 1er novembre, anniversaire de la révolution. Aucune excuse officielle, bien sur. Qu'on ne vienne plus nous parler d'un quelconque peuple frère après...

 

 

 

 

 

 

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Après le rappel de l'ambassadeur du Maroc, le consulat d'Algérie à Casablanca attaqué et le drapeau national souillé, le 1er novembre, anniversaire de la révolution. Aucune excuse officielle, bien sur. Qu'on ne vienne plus nous parler d'un quelconque peuple frère après...

J'ai vu ça ,c'est étrange le peu de garde au niveau de l'ambassade ?! En tous cas le drapeau algérien a bien résisté....

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Alger a décidé d’arrêter sa collaboration avec Tripoli pour la surveillance de la frontière entre les deux pays.

 

(...) pour les autorités algériennes, la collaboration sécuritaire bilatérale pose problème, car elles soupçonnent les services de sécurité libyens d’être dominés par les milices radicales, notamment le Groupe islamique libyen combattant.

Les Algériens craignent que la frontière commune entre les deux pays, longue d’environ 900 kilomètres, puisse être traversée en toute quiétude par des groupes terroristes. A l’exemple de ce qui se passe déjà à la frontière tuniso-libyenne, devenue un foyer d’insécurité.

Cette situation a poussé Alger à dépêcher 3 000 gendarmes à ses frontières avec la Libye. Suite à des opérations de ratissage dans la zone frontalière, les gendarmes algériens ont tué deux trafiquants et mis la main sur 130 roquettes antiaériennes, des mines terrestres et quelque 2 000 roquettes antichars RPG.

 

Suite : http://www.ttu.fr/paralysie-libyenne/

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L'Algérie a du coup mené un raid contre une base djihadiste en Libye, à 200 km du site gazier où avait eu lieu la prise d’otages massive de janvier.
 
Le 24 octobre dernier, plusieurs centaines de membres des forces spéciales de l’armée algérienne, appuyées par des avions chasse, des hélicoptères et des chars, ont mené un raid contre une base djihadiste en Libye, à 200 km au sud du site gazier d'In Amenas, là où avait eu lieu la prise d’otages massive de janvier 2013. Depuis deux mois, des informations collectées par les services secrets algériens faisaient état d’une nouvelle attaque de groupes terroristes en préparation sur ce même site, proche de la frontière libyenne. De plus, les forces régulières libyennes qui assuraient la sécurité le long des mille kilomètres de frontière entre l'Algérie et la Libye s’étaient retirées, il y a un mois, pour maintenir l’ordre dans les villes libyennes où règne l’anarchie. Elles avaient été remplacées par des milices islamiques, avec lesquelles Alger a refusé toute coopération, fermant ses frontières. C'est ce qui a précipité son attaque éclair.
 
La constitution algérienne interdit formellement à l’armée, en tant de paix, de combattre hors du territoire national, mais l’état-major a considéré qu'il s'agissait-là d'un cas de force majeur. Les militaires ont découvert une véritable caverne d’Ali Baba : des centaines de missiles toutes catégories, des dizaines de mitrailleuses 12,7, autant de ceintures kamikazes, des centaines de kilos d’explosifs et de mortiers, 500 kalachnikovs, 150 lance-roquettes, des centaines de pistolets mitrailleurs scorpions et d’armes de poing. Cultivant le culte du secret, le ministère de la Défense à Alger a refusé de dire s’il y avait eu des morts de part et d’autre lors de l’assaut et si des djihadistes avaient été faits prisonniers.
 

 

Modifié par dr.watson
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Bonjour,

 

Au fait, est-ce que l'on a une estimation des effectifs des mouvements islamistes en Algérie ? Combien d'hommes est-ce qu'ils peuvent aligner ?

 

Merci d'avance !

on les estimes a quelques centaines de desperado dans des zone géographique bien déterminé mais leur activités est en chute libre c denieres années meme les dernier maqui ou ils sont encore actif de temps a autre sont tres surveillé par les service de sécurité.    

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Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur la très forte hausse du budget de la défense algérienne : 
 

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131115162408/

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Le FLN a désigné Bouteflika candidat du parti pour les prochaines élections présidentielles. 

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/16/97001-20131116FILWWW00372-algerie-bouteflika-candidat-a-la-presidence.php

 

 

Il y a t il une réaction de l'intéressé ? Je n'ai pas lu qu'il avait publiquement annoncé son intention de se présenter pour un 4ème mandat et les dernières vidéos que j'ai vu de lui le présentait moins alerte que Liliane Bettencourt. 

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