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L'Algérie


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L’Algérie peut-il aider militairement le Mali contre les divers mouvements extrémistes religieux ou sécessionnistes du nord ?

En théorie oui. Il existe même une structure ad hoc créée en 2010, le CEMOC, un état-major conjoint entre Algérie, Mali, Niger et Mauritanie pour s'occuper de toutes les affaires sécuritaires du coin, mais il n'a servi a rien (de notable) pour l'instant.

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Il faut savoir une chose , il y a eu des dizaines de rebellions touarègues dans les pays voisins de l'algerie depuis les années 60 , certaines fomenté par feu khadafou , et toutes c'est rébellion ont eu un point commun , c'est grâce a la médiation algerienne que les conflits touareg avaient été réglé  .

c'était notamment le cas pendant les dernières rébellions de 2004 , 2006 ,2007, 2008..

Mali : les rebelles touareg exigent une médiation algérienne

05/09/2007

Six militaires faisant partie d'au moins 35 personnes enlevées les 26 et 27 août dans le nord du Mali ont été libérés mercredi par le rebelle targui malien Ibrahim Ag Bahanga, qui a exigé l'intervention de l'Algérie dans les négociations pour l'élargissement des otages restants.

"Six militaires libérés sont arrivés aujourd'hui à Kidal (nord) par camion", a annoncé à l'AFP un membre de l'entourage de l'ex-chef rebelle targui Iyad Ag Ghaly, qui a entamé le 31 août une médiation visant à obtenir la libération des otages.

L'information a été confirmée à l'AFP par le gouvernorat de Kidal. Selon un proche d'Ag Bahanga interrogé par l'AFP, ce dernier souhaite une médiation de l'Algérie, qui avait encadré la signature en juillet 2006 des accords de paix signés entre l'ex-rébellion targui et le gouvernement malien.

"Nous voulons l'implication de l'Algérie pour un règlement de la crise", a déclaré ce proche de Bahanga sous couvert de l'anonymat. "Au moins 35 otages" sont encore détenus, dont "des civils", après leur enlèvement les 26 et 27 août dans le nord du pays, a poursuivi cette source sans fournir plus de précisions.

Selon des sources concordantes, les civils sont des membres de l'équipe de lutte anti-acridienne attaquée avec des militaires le 26 août. L'armée estimait auparavant à "environ 30" le nombre de personnes détenues après la libération de neuf des leurs par l'armée, et l'évasion de trois autres.

M. Ag Bahanga, qui n'a formulé aucune revendication après les enlèvements, a été accusé le 1er septembre par le gouvernement de vouloir prendre le contrôle du poste frontalier de Tinzaouatine afin de se livrer à des trafics, de drogue notamment.

http://www.tsa-algerie.com/politique/mali-les-rebelles-touareg-exigent-une-mediation-algerienne_884.html

Mali : médiation algérienne pour préparer la réunion de vendredi avec les rebelles touareg

28/08/2008

Le diplomate algérien Abdelkrim Gheraieb, médiateur dans le conflit du Nord du Mali, a rencontré séparément jeudi à Alger les délégations du gouvernement malien et des ex-rebelles touareg, en prélude à une réunion pour « avancer vers la paix » vendredi, a-t-on appris de sources concordantes. « Nous avons rencontré le médiateur en prélude à la rencontre de vendredi destinée à avancer vers la paix », a déclaré à l'AFP un membre de la délégation officielle malienne, conduite par le ministre de l'Administration territoriale, le général Kafougouna Koné.

« Nous avons vu aujourd'hui (jeudi) le médiateur. Cela c'est bien passé. C'était pour préparer la réunion de vendredi », a déclaré, de son côté, à l'AFP, un membre de la délégation des rebelles touareg. « Nous, nous voulons l'application stricte de l'accord d'Alger (signé en juillet 2006 entre le gouvernement et les ex-rebelles touareg, ndlr). C'est ça seulement qui va faire venir la paix chez nous au Mali », a ajouté la même source.

De source proche de la rencontre, plusieurs dossiers seront à l'ordre du  jour: la confirmation du cessez-le-feu, la libération des personnes détenues de part et d'autres, le retour des familles déplacées, le déminage d'une partie du Nord Mali et le lieu où y seront implantées les unités spéciales chargées d'assurer la sécurité dans cette région.

Le processus de paix dans le nord du Mali a été relancé fin juillet avec la signature à Alger d'un accord sur l'arrêt des hostilités. Au moins 28 militaires maliens et trois gendarmes ont été libérés depuis cet accord par les groupes de rebelles touareg.

http://www.tsa-algerie.com/politique/mali-mediation-algerienne-pour-preparer-la-reunion-de-vendredi-avec-les-rebelles-touareg_4631.html

l’Algérie a déployer beaucoup d'effort pour aidé les pays voisins a réglé leurs conflit avec les rebellions touareg mais malheureusement a chaque fois qu'un accord fut trouvé et signer par les deux partie , les différent gouvernement successif maliens notamment ne les ont jamais respecté , ils attendant que les rebelles déposé les armes pour violé l'accord conclu ..

le Mali est malheureusement entrain de payé le prix de son manque de bonne fois envers les touarègues. on récolte ce qu'on sème !

L’Algérie peut-il aider militairement le Mali contre les divers mouvements extrémistes religieux ou sécessionnistes du nord ?

l’Algérie a envoyer plusieurs fois des aides militaire en tous genre au Mali ces dernières années pour la guerre contre AQMI mais l'a guerre contre le MNLA n'est une rébellion interne ça n'a rien avoir avec le terrorisme régional et donc aqmi , ça ne concerne pas l'algerie .

L’Algérie offre une aide militaire au Mali

L’Algérie a apporté un soutien militaire au Mali dans le cadre de la lutte commune contre le terrorisme.

mardi 5 mai 2009.

L'Algérie soutient militairement le Mali. L’Algérie a commencé à acheminer par avion vers le Mali « une importante aide militaire », dans le cadre du renforcement de la coopération entre les armées des deux pays voisins, a révélé hier un responsable militaire malien. Selon le militaire malien, « l’aide est riche et variée. Il y a par exemple du carburant pour nos troupes, des sacs de couchage, pour les opérations spéciales, et même de l’armement ». Selon la même source, une partie du matériel est déjà arrivée : « Nous attendons au total cinq rotations d’avions algériens, transportant cette importante aide militaire algérienne », a déclaré une autre source militaire aéroportuaire.

Durant sa dernière visite à Alger, le ministre malien de la Défense avait évoqué, avec le président Bouteflika, le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays qui ont une frontière commune. L’Algérie a joué, rappelons-le, un rôle de médiateur dans le nord du Mali, entre le gouvernement malien et des groupes de rebelles touaregs couronné par l’accord de paix, conclu à Alger en juillet 2006. Depuis 1990, l’Algérie s’était fortement impliquée dans la recherche d’une solution à la rébellion déclenchée au Nord. Comme en 1992, l’Algérie a également accepté de jouer le rôle de médiateur dans la crise touareg malienne.

http://www.algerie-dz.com/article16999.html

L’Algérie aide le Mali contre Al Qaida

05/05/ 2011

Le premier gros cargo, transportant d’importantes quantités d’armes, de munitions, d’équipements et du matériel militaires, est arrivé hier matin à l’aéroport de Bamako, au Mali. Il sera suivi de quatre autres cargaisons constituant l’aide militaire algérienne à l’armée malienne, prévue dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée en général et le terrorisme en particulier. Des patrouilles militaires mixtes entre les deux pays devront également être mises en place prochainement.

Coopération Algéro-Malienne

Attendu avec impatience depuis assez longtemps, le premier chargement d’une aide militaire algérienne destinée à l’armée malienne est arrivé hier à l’aéroport de Bamako, a-t-on appris de source diplomatique. Il s’agit d’un important lot d’équipements militaires, d’armement, notamment des armes d’assaut, de munitions et de matériels de télécommunication et du carburant. Ce premier chargement sera suivi dans les semaines à venir de quatre autres, transportés par de gros avions des forces aériennes algériennes. Selon nos sources, l’aide intervient dans le cadre de la coopération entre les armées des deux pays, surtout dans le domaine de la lutte contre la criminalité organisée en général et la lutte antiterroriste en particulier.

La liste des besoins militaires maliens a été d’ailleurs remise aux autorités algériennes, il y a à peine trois semaines, lors de la visite de plusieurs hauts gradés de l’armée algérienne à Bamako. Il restait juste à réunir ces besoins et à les acheminer en cinq voyages aériens répartis sur plusieurs semaines. Nos interlocuteurs ont précisé par ailleurs que l’accord pour l’envoi de cette aide a été donné par le Président, en personne, au ministre de la Défense malien, Natié Plea, lors de sa visite à Alger, en juin 2008.

Lors de ce déplacement, Natié Plea qui était accompagné d’une forte délégation, dont de hauts responsables des services de renseignements, s’est entretenu avec ses homologues algériens sur les moyens de renforcement de la coopération militaire algéro-malienne, notamment en matière de sécurité aux frontières des deux pays, fortement secouées par les activités terroristes d’une part, et la criminalité organisée, d’autre part. La multiplication des enlèvements terroristes dans la région et le développement des trafics d’armes, de drogue et d’êtres humains ont accéléré la nécessaire coopération.

Mais, comme la volonté politique ne pouvait à elle seule suffire, l’armée algérienne a accepté d’apporter une aide matérielle aux forces maliennes, mais également un soutien en matière de formation pour les troupes chargées de cette lutte.

Il était même question de mettre en place des patrouilles militaires mixtes algéro-maliennes pour traquer les terroristes et les trafiquants des deux côtés de la bande frontalière. Avec satisfaction, l’armée malienne a reçu hier le premier convoi aérien dépêché par les autorités algériennes. Selon nos sources, « il y a de tout. Des sacs de couchage, les jumelles à infrarouge, une importante quantité d’armements lourds et légers, ainsi que des munitions, du carburant, des véhicules tout-terrains, des moyens de télécommunication, etc. Enfin, tout ce dont ont besoin les patrouilles chargées d’assurer la sécurité et qui seront implantées surtout dans la région du nord du Mali, où les terroristes sont très actifs ».

Menaces sur la région Sahélo-saharienne

Cette aide arrive au moment, faut-il le préciser, où quatre éléments du GSPC, qui avaient tendu une embuscade à une patrouille militaire au Nord, ont été arrêtés, parmi eux un Algérien, un Malien et un Mauritanien. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il y a une semaine, le président Amadou Toumani Touré (ATT) avait insisté sur le fait que son pays n’a pas les moyens de faire face seul aux nombreuses menaces qui pèsent sur la région sahélo-saharienne. « Le Mali fait toujours face aux menaces. Nous les combattons quotidiennement. Les quantités d’armes, de munitions et la drogue que nous interceptons régulièrement sont la preuve de nos engagements sur le terrain. Les bandes frontalières du Mali sont immenses au nord : 1200 km de frontière avec l’Algérie, 2000 km avec la Mauritanie et 900 km avec le Niger. Est-ce facile de maîtriser tous ces espaces avec le peu de moyens que nous avons ? Raison pour laquelle je dis que la solution ne peut être que collective », avait-il souligné.

Selon lui, si la région fait face à autant de menaces, c’est parce que « à chaque fois qu’il y a une attaque nous sommes tous là à nous regarder et à nous renvoyer mutuellement la responsabilité sans prendre la peine d’agir. La question n’est pas de savoir pourquoi les terroristes sont au Mali, mais plutôt comment ils y sont arrivés. Il ne peut pas y avoir de choses que le Mali et l’Algérie ne peuvent se dire. Nos deux pays sont liés par des relations ancestrales et historiques ». Le président malien avait également laissé suggérer qu’au niveau de l’opérationnel sur le terrain, un blocage persiste, sans pour autant être explicite. « Il y a objectivement quelque chose qui bloque sur le terrain. Pourquoi tout ce temps à ne rien faire ? Pour quelle raison nous n’avons mis aucun dispositif ou système d’alerte qui puisse nous permettre de communiquer entre nous sur des menaces aussi graves ? Le Mali, c’est une superficie de plus d’un million de kilomètres carrés. La frontière entre l’Algérie et le Mali est de 1200 km ».

Reconnaissant au passage que les deux pays sont en voie de voir comment travailler ensemble, il dira : « J’avoue que nous sommes beaucoup plus au stade théorique que pratique. Il faut que nous descendions un peu sur le terrain, parce que c’est là que le problème se pose réellement. » Pour de nombreuses sources, le président malien a mal apprécié que l’aide promise par Bouteflika n’ait pas été acheminée en temps opportun. Un retard que ATT a assimilé à des blocages. Peut-on dire que le contentieux entre les deux pays a été réglé ? La réponse est difficile à avoir pour l’instant.

http://www.algerie360.com/algerie/lalgerie-aide-le-mali-contre-al-qaida/

l'algerie a toujours eu de bonne relations avec les touareg que se soit les touarègue des pays voisins ou les touarègues algériens , même si elle est totalement contre l'indépendance proclamé par el MNLA elle n'a aucune raison de s'en prendre a eux se ne sont pas nos ennemies

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Salut !

Je voulais savoir quand les mouvements islamistes avaient commencé à se manifester en Algérie et, surtout, qu'est ce qu'ils veulent ? Est-ce qu'ils sont actifs uniquement dans le sud du pays ou ils peuvent aussi frapper dans les grandes villes ? Qui compose leurs effectifs ?

Merci d'avance !

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Je ne suis pas algerien mais je peux essayer de repondre d'apres mes lectures et les temoignages que j'ai pu entendre en France.

L'Algerie etait un pays "socialiste" a parti unique le FLN dont la classe dirigeante se pretend heritiere du combat pour l'independance mais en fait, la realite du pouvoir etait entre les mains des generaux de l'armee. Apres une vague d'emeutes et de protestations a la fin des annees 80, le pouvoir a accepte le multi partisme et des elections plus ou moins transparentes, qui ont ete gagnees par un parti islamiste assez fanatique (le parti qui a gagne les elections tunisiennes est tres tres modere a cote), l'armee a annule les  elections entre les deux tours et a interdit le parti en question, des milliers d'islamistes ont pris le maquis (une tradition chez ceux qui se retrouvent hors la loi en Afrique du Nord) et sont entres en guerre contre l'etat (de petits maquis islamistes ont existe aussi dans les annees 80). C'est de la que viennent les premiers grands groupes islamistes armes de la region.

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Grosso modo le terrorisme islamiste en Algérie, c'est deux mouvements :

- Le GIA http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_islamique_arm%C3%A9 sanglante organisation de fanatiques qui a tué des milliers de civils durant la décennie noire des années 90 aussi bien dans les campagnes que dans les grandes agglomérations.

- Le GSPC http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_salafiste_pour_la_pr%C3%A9dication_et_le_combat qui a pris le dessus à partir de la fin des années 90. Cette dernière organisation a migré dans le grand sud au début des années 2000. Elle s'est lancée dans le kidnapping et s'est transformé en AQMI.

Il subsiste des poches de terrorisme dans certains maquis du nord, notamment en Kabylie mais l'intensité de leur actions a été nettement réduite par la lutte anti-terroriste menée par l'armée.

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Il subsiste des poches de terrorisme dans certains maquis du nord, notamment en Kabylie mais l'intensité de leur actions a été nettement réduite par la lutte anti-terroriste menée par l'armée.

Et par les differentes amnisties depuis la fin des annees 90.
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  • 3 weeks later...

Pourquoi le régime algérien considère son peuple comme un troupeau

Il est interdit de s'attrouper, puis, fin du fin, d'inciter à s'attrouper.

Image IPB

Moutons by Vincent via flikr

Comme les promesses, les réformes sont d'abord destinées à ceux qui veulent bien y croire. Après l'administration, caste auto-immune qui défend ses intérêts de classe et par ricochet, le statu-quo du régime, c'est la police qui s'installe dans la fonction de rempart contre le changement, avec, ironie du sort, l'argent de ceux qui sont régulièrement tabassés. Dernière offensive, une délégation du parti Jil Jadid s'est vue refuser d'embarquer à l'aéroport d'Alger pour tenir un meeting à Jijel. Sans argument ni loi, juste la parole de l'officier de police:

«Nous savons qui vous êtes, nous savons aussi que vous allez animer un meeting à Jijel, que l’avion est toujours sur le tarmac, qu’il y a de la place et que nous avons décidé d’annuler votre réservation», selon Jil Jadid.

S'attrouper devient un délit

La question autour de ce sombre abus d'autorité, conjuguée au «nous avons décidé», est comme pour l'administration citée plus haut: s'agit-il d'ordres venus du sommet ou de zèle couvert des policiers?

Car pendant que nombre d'ONG internationales et structures algériennes continuent d'alerter sur les trop nombreux dépassements et le harcèlement policier, Abdelkader Kherba, représentant des chômeurs, est en prison, le parquet venant de demander 3 ans de prison ferme à son encontre.

Le délit officiel? «Incitation à attroupement». Cet étrange délit, qui n'existe nulle part ailleurs, traduit bien la lente glissade des interdits, interdit de manifester, puis de s'attrouper, puis, fin du fin, d'inciter à s'attrouper. C'est d'ailleurs tout le paradoxe du régime, qui considère son peuple comme un troupeau (la police fait office de berger) mais lui interdit de s'attrouper, et même d'y inciter, alors que c'est dans la logique du troupeau de s'attrouper. D'ailleurs aussi, du point de vue juridique, les appels quotidiens par médias, mosquées et SMS à voter massivement ne sont-ils pas des incitations à attroupement?

Chawki Amari*

http://www.slateafrique.com/86387/lattroupement-et-le-troupeau

* journaliste algérien

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Boumerdès

7 blessés dans un attentat à la bombe à Baghlia

Par : Madjid T

Sept blessés dont quatre policiers et trois civils, tel est le bilan de l'attentat terroriste qui s'est produit hier vers 13h30 en plein centre de Baghlia, 40 km à l'est de Boumerdès. Selon des sources hospitalières, deux policiers et deux civils  se trouvent dans un état jugé sérieux et ils ont été transférés à l'hôpital de Aïn Naâdja à Alger. Les autres ont quitté l'hôpital de Dellys après avoir reçu les soins nécessaires. L'attentat a eu lieu à quelques mètres du siège de la daïra de Baghlia et a ciblé une patrouille de police qui s'apprêtait à rejoindre le commissariat de la ville. Mais la bombe actionnée à distance a touché de nombreux passants notamment des fidèles qui sortaient de la mosquée. Parmi eux figure un pharmacien grièvement blessé par les éclats de la bombe.  L'engin explosif a également causé des dégâts à des édifices publics et à des habitations mais aussi aux magasins situés au centre-ville. La déflagration a créé une véritable panique parmi les citoyens. Les policiers ont réagi rapidement en  déclenchant une opération de ratissage dans la périphérie de la ville. Mais aucune information n'a encore filtré sur cette action qui, selon nos sources, se poursuit toujours.

M. T

http://www.liberte-algerie.com/actualite/7-blesses-dans-un-attentat-a-la-bombe-a-baghlia-boumerdes-177195

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Le parti Jil jadid (nouvelle generation), participe aux elections legislatives et passe.... tous les jours.... sur la television publique.

;)

ces élections législatives n'intéresse personne en Algérie ça promet des abstention record  même le chuck norris algerien n'a aucune chance  :lol:

Image IPB

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Plus ''sérieusement'', un article du DNA que les ravisseurs des otages algériens au Mali réclament 15 millions d'euros :

http://www.dna-algerie.com/interieure/otages-algeriens-les-ravisseurs-reclament-15-millions-de-dollars-contre-leur-liberation

Et un article mit sur le fil des ''Otages Français au Sahel'' indique que l’Algérie à lancé un raid aérien à sa frontière avec le Mali contre un groupe de djihadistes.

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Plus ''sérieusement'', un article du DNA que les ravisseurs des otages algériens au Mali réclament 15 millions d'euros :

http://www.dna-algerie.com/interieure/otages-algeriens-les-ravisseurs-reclament-15-millions-de-dollars-contre-leur-liberation

Et un article mit sur le fil des ''Otages Français au Sahel'' indique l’Algérie à lancé un raid aérien à sa frontière avec le Mali contre un groupe de djihadistes.

oui 15 millions d'euros + libération de terroristes, m'est avis que ca ne va pas passer du tout coté algérien (faut se rappeler leurs vives protestations quand ATT a fait liberer 4 AQMI recherchés par Alger contre un otage francais).

J'avais posté l'info sur l'attaque de l'armée algérienne contre le mujao dans le fil consacré au Mali. Cette info n'est apparue que dans le journal algérien arabophone elkhabar. Ce même canard évoque aujourd'hui une opération de ratissage d'envergure (10000 hommes) qui serait en cours dans le grand sud

http://fr.elkhabar.com/?Les-ministeres-de-l-Interieur-et

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GIA --> GSPC --> AQMI.

Echec apres echec de l appareil securitaire algerien, le mali paie le prix apres le peuple algerien.

Les émirs d'Aqmi

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23/09/2010 à 12h:10       

Abdelmalek Droukdel (à d.) a fait allégeance à Ben Laden en septembre 2006. © AFP

Parmi les chefs de l'Aqmi, on retrouve des terroristes qui s'étaient déjà distingués au sein de son ancêtre, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

Abdelmalek Droukdel

Né en 1970 près d’Alger, ingénieur de formation, Abou Moussab Abdel­wadoud – son nom de guerre – est un ancien des GIA. Artisan de l’allégeance du GSPC à Ben Laden, il fait figure d’émir en chef d’Aqmi.

Abdelhamid Abou Zeid

Algérien, la cinquantaine, l'ancien lieutenant d'Abderrazak el-Para (numéro deux du GSPC), règne sur une katiba réputée féroce. Il a néanmoins accepté la libération de Pierre Camatte, moyennant l'élargissement de quatre combattants.

Mokhtar Belmokhtar

Image IPB

© D.R.

Né à Ghardaïa (Algérie) en 1972, « le Borgne » est l'ancien émir du GSPC pour la zone Sahara-Sahel. Marié à une Touarègue, il est plus enclin à la négociation que son rival Abou Zeid. C'est toutefois lui qui a commandité l'attaque de Lemgheity en 2005.

Abdelkrim

Surnommé Taleb, cet ancien imam de Khalil (Mali), serait le dernier né des chefs d'Aqmi. Touareg, de nationalité malienne, il est l'un des rares émirs non algériens. Il règne sur un groupe de 60 hommes.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Terrorisme : objectif Afrique | Les émirs d'Aqmi | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

http://www.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/ARTJAJA2592p022-030.xml6/terrorisme-aqmi-portrait-mokhtar-belmokhtarles-emirs-d-aqmi.html

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Mais le GIA a-t-il été battu ou il s'est transformé en GCPC ? Que sont devenus ses membres ?

Dans les années 90 c'est une vaste insurrection armée islamiste qui a frappé l'Algérie. Il y avait plusieurs groupes, mouvances avec différentes doctrines et objectifs (principalement GIA et AIS bras armé du FIS).

Le GIA était de loin le plus violent, peut-être le plus violent mouvement islamiste armé qui ait jamais existé dans le monde, une véritable bande d’allumés plus proche de la secte apocalyptique et nihiliste que du mouvement politique militarisé, et sa devise "Du sang, du sang, de la destruction, de la destruction, ni trêve, ni dialogue, ni réconciliation!" il l'a appliquée avec une immense cruauté. A noter que ce groupe était également basé à Londres d'où il diffusait librement sa propagande et menait des campagnes pour lever des fonds, recruter des combattants et des soutiens.

Mais les coups portés par les forces de sécurité algérienne, combinés aux dissensions avec les autres groupes armés ont fini par le réduire au silence. Ses combattants sont soit morts (la liste des émirs du GIA éliminés par les forces de sécurité est longue cf.lien wiki plus haut), soit emprisonnés, soit ont déposé les armes, soit ont rejoint le GSPC ou d’autres groupes armés djihadistes dans le monde.  

Donc pour répondre à ta question : oui, on peut considérer que le GIA a été défait et démantelé, l’organisation et ses méthodes n’existent plus, les cadres, les théoriciens et autres « penseurs » de ce mouvement éliminés. On ne voit en effet presque plus d’attaques sanglantes contre les civils ou les étrangers. Cependant les forces de sécurité algériennes subissent toujours la violence des islamo-terroristes. Rien que ces derniers jours : quatre policiers mitraillés, deux haut-gradés de l’armée assassinés, plusieurs soldats tués ou mutilés par des bombes actionnées à distance.

Quant à la réponse de Docleo, elle est tellement inepte que je ne vais pas la commenter.

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