zx Posté(e) le 3 août 2012 Share Posté(e) le 3 août 2012 Y'a une évolution assez linéaire au niveau des charges utiles et en théorie Ariane 6 devrait aussi pouvoir emporter des charges plus lourdes, du genre 6 tonnes voir plus. Après je reste partisan d'Ariane 5ME pour assurer la jointure avec Ariane 6 et pourquoi pas faire fonctionner les deux lanceurs de concert. +1, pour ma part il faut éviter de refaire les mêmes erreurs, on a failli tout perdre la dernière fois et je ne pense pas qu'ils oseront reprendre le risque, surtout avec le potentiel de confiance du marché actuel concernant ariane V. D'après ce que j'ai entendu, il y a 32 satellites prévues pour des lancements doubles ainsi que 4 satellites lourds sur les 3 ans à venir + 3 commandes pour vega. J'ai appris récemment, que le télescope James Web serait lancé avec une ariane V. à confirmer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 3 août 2012 Share Posté(e) le 3 août 2012 J'ai appris récemment, que le télescope James Web serait lancé avec une ariane V. à confirmer. En fait depuis le début que le JWST est un programme spatial officiel "en cours et financé" : il était prévu que ce soit ariane 5 qui le lance en tant que contribution européenne principale au programme + quelques colaborations d'université européennes sur les instruments du téléscope comme cela s'était fait a l'époque d'hubble ou déja les labos et universités européenne avait founi du boulot pour ce fabuleux télescope spatial : et c'est pourquoi l'europe après les USA bénéficie de droits d'utilisation réservé sur le télescope Disons que le début du programme du JWST : la nasa savait une chose, que l'ESA allait lancer une mission dans quelques années vers un point lagrange : Herschel & planck, on peut considérer grosso modo que la NASA a considéré ses 2 téléscopes (les USA sont aussi liés a ses 2 téléscopes : ils ont bossé sur les instruments de planck et hershel) étaient le coup d'essai pour vérifier que l'europe a bien la capacité de lancer le JWST ;) et si le lancement de Planck et Hershel aurait "merdé" (ce qui n'est pas arrivé) ils auraient eux plus de 5 ans pour se retourner et trouver une éventuelle autre solution Mais bon, Hershel et Planck fut une fantastique réussite de l'ESA, et ariane 5 est devenue de facto la fusée la + crédible pour cette mission, les charges lourdes pour les points lagrange étant pas courant du tout dans l'historique de l'exploration du système solaire, on peu considérer que l'europe est devenue la puissance spatiale qui maitrise le mieux ce type de missions la, une assurance vie de + pour un tel télescope qu'est le JWST qui est un monstre (il est énorme) On peut considérer qu'ariane 5 est le lanceur en tant que décision définitive pour le JWST depuis 2009 et la réussite d'hershel et planck qui a acté que l'europe et ariane 5 est le choix le "safe" pour ce télescope qui va s'avérer être une mission aussi délicate qu'Hubble sauf que cette fois : pas d'intervention possible dessus ;) (quoique ... Une fois le SLS terminé va savoir ...) Il est clair par contre que si Planck et Herschel avaient été un échec d'ariane 5 : la NASA serait potentiellement revenue en arrière pour réfléchir a assumer elle même ou par l'USAF un tel tir ... Ou alors réclamé de mettre leur nez dans ariane 5 "même" pour garantir le tir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 3 août 2012 Share Posté(e) le 3 août 2012 Par contre, chose que je savais pas, c'était qu'il était repoussé a 2018 pour le tir ...Il a failli être TOTALEMENT annulé, par une commission parlementaire US agacée par le manque d'efficacité du management autour du téléscope qui aurait fait exploser les couts, des pisses vinaigres politiques qui ne se rendent surement pas compte que ce téléscope est un bond technologique de + qu'Hubble et un défi qui va encore bien + loin d'autant que lui, on pourra pas intervenir s'il bigle arrivé sur orbite ... Et que ne serait ce que pour la campagne de calibrage une fois arrivé sur L2 sa destination : il lui faudra + de 6 mois d'essais pour s'assurer qu'il fonctionne bien ... D'autant que ce n'est pas un Spitzer ou un Herschel qui dépend d'une cocote a hélium pour refroidir les caméras IR qui sont le coeur des instruments du téléscope (hé oui le JWST n'observe qu'en IR et n'offrira pas de gammes visibles comme Hubble ...) Mais de plusieurs boucliers solaire en couches multiples avec des vides entre pour s'assurer d'un froid suffisant pour les instruments qui ne doivent absolument pas être pollués par le moindre rayonnement solaire IR qui le rendrait aveugle (Spitzer & Herschel n'ont tout les 2 qu'un bouclier solaire simple, qui fait office de panneau solaire en même temps) Alors, en 2008 le JWST était encore évalué a 5 milliards de $ de couts totaux pour un vol en 2014 En 2010, le programme s'est envolé a 6,5 milliards + 1 a 2 ans de délai supplémentaire sur le tir En 2012, soit tout récemment il a été évalué a presque 9 milliards de couts avec un tir en 2018 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 5 août 2012 Share Posté(e) le 5 août 2012 A noter qu'il y a Gaïa qui doit être envoyée sur L2 l'été prochain (aout 2013 pour l'instant) http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaia_%28satellite%29 Par contre, cette fois la mission sera assurée par une soyuz, a vérifier si il s'agit d'une soyuz européenne a kourou, ou en russie ? Edit : http://sci.esa.int/science-e/www/area/index.cfm?fareaid=26 Lancée par soyuz fregat, donc a Kourou par les européens apparemment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 5 août 2012 Share Posté(e) le 5 août 2012 Precisions sur la base de depart mit sur l article du wiki ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 5 août 2012 Auteur Share Posté(e) le 5 août 2012 50 tirs d'affilé sans échec, il y a du avoir une grosse fête chez Arianespace à Kourou et à Evry. Bravo à tous les acteurs de la filière Ariane en tout cas pour cet énorme succès technologique et humain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Durant le salon aéronautique et spatial de Berlin le directeur général de l'ESA, alors qu'il tenait une conférence de presse a confié aux journalistes l'urgence d'investir dans une nouvelle génération de lanceur avec ou sans la mise au standard ME d'Ariane 5. SN What is perhaps more interesting than the comparison of costs is the very different reasoning used by Dordain and Woerner to advance their arguments. They go to the heart of the debate about what a space agency’s mission should be. Here is Dordain in his ILA Berlin briefing: “The first criterion [in evaluating a new vehicle’s development] is the market. We are not making launchers just to make a launcher, but to fulfill the requirements of a market. “There is a government market and a commercial market, with the latter basically for telecommunications. As for the government market today, it is a fact that governments are using Soyuz and Vega [Europe’s new small-satellite launcher] more than Ariane. “Of all the ESA missions identified for the coming years, 14 will be using Soyuz or Rockot [a Russian rocket commercialized by a German-Russian joint venture]. For Ariane 5, it’s just three, and that’s it. “On the commercial side, the market is divided into satellites weighing 5,000 to 6,000 kilograms, and satellites weighing around 3,000 kilograms. The competition is very clear: On the 6,000-kilogram end it is [Russia’s] Proton. On the 3,000-kilogram end it is [space Exploration Technologies Corp.’s] Falcon 9. “SES [the Luxembourg-based commercial satellite fleet operator] is by far a bigger customer of Ariane 5 than all European governments together. Not listening to them would be a mistake. “Reliability is a second criterion. Today, Ariane 5 is the best. We have to maintain the industrial capabilities [that made it a success]. What is the best decision to take? There is a debate.” DLR’s Woerner made the case for Ariane 5 ME during an Aug. 21 interview in which he brandished multiple figures from a recently completed analysis by a French-German team: “We invest in space activities not just to bring satellites and spacecraft into orbit, but to develop technologies and have an industry working in the field. “We are not producing launchers for the market. We are producing launchers to provide European access to space. I think the market is an interesting point, but it’s not the overall governing point. “If you ask the market, you get different answers that differ. I heard somebody say that satellites will be getting lighter, that a launcher carrying a single satellite weighing 3,000 or 4,000 kilograms will be enough, and that this should be the only solution for us. “I heard another say that launching just one satellite at a time [Ariane 5 typically carries two telecommunications satellites] is about 30 percent more expensive, per kilogram, than a double launch. I have also heard from satellite operators that there will be an increase in the weight of satellites, but that operators will only order these satellites if there are at least two rockets to launch them. But Proton is also moving forward, trying out double launches. “We should not only depend on what operators are saying. We should consider it, but the main aspect is European access to space and moving away, as fast as possible, from the need to provide annual support to [Ariane 5] exploitation support — without leaving additional debris in orbit. “I am open to all arguments, and I agree that the final point — what should Europe do? — is a very delicate question.” Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Cet fin d'année devrait être cruciale au niveau de l'avenir de l'Europe dans l'espace (il me semble que la réunion pour l'ESA est en Novembre ?) :- Les choix devront être fait sur Ariane 6 et Ariane 5 ME ce qui va conditionner les 20 à 30 ans qui vont venir pour l'Europe.- Des choix vont devoir être fait également pour l'après ATV, notamment entre le VAC proposé par la France et une participation à Orion pour les AllemandsEn attendant :- Il y a actuellement 5 campagnes de lancement en cours en Guyane pour des lancements d'ici à la fin de l'année : 3 Ariane 5 à différents stades et 2 Soyuz- Pour Soyuz ce sera l'occasion de lancer les deux nouveaux satellites Galileo ce qui portera la constellation à 4 satellites opérationnels et les 2 derniers sat de Pléiades.- Pour Ariane 5 le dernier lancement de l'année sera pour l'ISS avec un ATV. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 des news, ca va un peu mieux après la castagne. http://blog.lefigaro.fr/aeronautique/2012/09/avenir-dariane-la-tribu-spatia.html Avenir d'Ariane : La tribu spatiale française enterre la hache de guerre Après s'être opposés de façon virile sur l'avenir d'Ariane 5, les ténors de l'industrie spatiale français ont décidé d'enterrer la hache de guerre. Un accord a enfin été trouvé entre le CNES, l'agence spatiale française, et les deux industriels clefs du programme : Astrium, maître d'oeuvre du lanceur européen, et Safran, le fabricant du moteur Vulcain. Dans une lettre signée le 18 septembre, le trio adoptent une position commune : oui, les Français sont d'accord pour faire évoluer l'actuelle Ariane 5 afin d'augmenter ses performances tout en abaissant ses coûts de lancement ; oui, il faut aussi préparer l'avenir en donnant le coup d'envoi du successeur d'Ariane 5 mais il n'y a pas d'urgence et on tranchera en 2014. Le CNES et les deux industriels ont mis de l'eau dans leur vin. L'agence spatiale française qui voulait effectuer le grand saut vers l'inconnu tout de suite en mettant en orbite Ariane 6 (nom provisoire du lanceur du futur) et les deux industriels qui étaient obsédés par Ariane ME (Mid-life Evolution) ont adopté un compromis. Car, au fond, tout le monde est d'accord : l'Europe doit préserver son accès indépendant à l'espace et, pour cela, préparer le successeur d'Ariane 5 afin qu'il soit opérationnel d'ici à 2025. Et, dans l'intervalle, consolider le leadership d'Ariane 5, le lanceur le plus fiable du marché, et si possible l'améliorer. De quoi redonner le sourire à Genevière Fioraso, la ministre de l'enseignement supérieur et de recherche, en charge du dossier spatiale qui se voyait mal arriver à la conférence ministérielle de l'agence spatiale européenne (Esa) à Rome fin novembre, avec une telle pomme de discorde dans son panier! Cela aurait fait désordre d'autant que la France a toujours été le moteur de l'industrie spatiale européenne. Et que l'avenir d'Ariane 5 dépend de l'accord entre ses deux plus gros contributeurs : la France et l'Allemagne qui la financent à 80%. La position unifiée des Français est désormais proche de l'allemande. Berlin plaide depuis des mois pour la poursuite du projet Ariane 5 ME lancé en 2008 et qui a déjà bénéficié de 400 millions d'euros de financement. Il reste encore quelque 1,5 milliard d'euros à injecter de telle sorte que cette Ariane 5 survitaminée (amélioration de 20% de sa capacité d'emport, nouveau moteur cryogénique (Vinci)...) puisse effectuer son premier vol d'essai en 2017. Un accord est donc désormais possible en novembre prochain : "on se met d'accord pour poursuivre le projet Ariane 5 ME et on se donne deux ans pour décider ce que sera le successeur d'Ariane 5, ce qui donne le temps de mener des travaux préliminaires", résume "space man". Mercredi 26 septembre, Astrium et OHB, le petit poucet du spatial européen, doivent remettre à l'Esa les premiers résultats de leur étude de faisabilité sur le futur lanceur. Il s'agit de travaux très en amont puisque l'étude leur a été confiée en parallèle début juillet assortie de la somme de 2 millions d'euros chacun. Fin novembre, l'Esa devrait proroger cette phase d'études afin que les deux industriels - le géant Astrium, maîre d'oeuvre d'Ariane et la petite PME qui monte dans le landerneau spatial mais qui n'a jamais construit de lanceurs - mis en compétition, mettent sur la table toutes les options qui s'offrent à l'Europe pour décider de son avenir dans les lanceurs spatiaux. Et, cela sans exclusion, ni tabou ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Excellente nouvelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Quelqu'un sait quelle est la cadence de lancement par an la plus basse possible pour ariane5( avec conservation du seuil de rentabilité)? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Quelqu'un sait quelle est la cadence de lancement par an la plus basse possible pour ariane5( avec conservation du seuil de rentabilité)? 4 ou 5 il me semble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Si le nombre de satellites a mettre en orbite est assez important pour saturer les capacités de tout les lanceurs ça ira. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Si le nombre de satellites a mettre en orbite est assez important pour saturer les capacités de tout les lanceurs ça ira. Je comprends pas ce que tu veux dire ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Ariane V a un carnet de commande plein pour les 3 ans à venir (19 lancements, 30 satcom, ATV), mais aussi pour starsem (15 lancement soyouz)Ils croulent sous les commandes a cause des échecs successifs du proton, 3 lancements prévus pour vega.il y'aura 12/13s lancement pour 2013 par arianeespaceIls ont réduit les coûts d'exploitation de 20% et l'aide de l'ESA est passé de 240 à 120MEc'est dans air-cosmos de ce mois ci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Ariane V a un carnet de commande plein pour les 3 ans à venir (19 lancements, 30 satcom, ATV), mais aussi pour starsem (15 lancement soyouz) Ils croulent sous les commandes a cause des échecs successifs du proton, 3 lancements prévus pour vega. il y'aura 12/13s lancement pour 2013 par arianeespace Ils ont réduit les coûts d'exploitation de 20% et l'aide de l'ESA est passé de 240 à 120ME c'est dans air-cosmos de ce mois ci. Yep ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Avec en plus Vega qui commence à obtenir ses premiers contrats. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 Je comprends pas ce que tu veux dire ? D'un coté on a des lanceurs, de l'autre des satellites a orbiter. Actuellement Ariane 5 captent la majorité de ces lancements mais dans 8 à 10 ans rien ne dit que ce sera encore le cas, entre temps les autres lanceurs concurrents Proton et Falcon peuvent se fiabiliser et grâce à leur coût inférieur s'adjuger la majorité des mise à poste. Si c'était le cas et qu'Ariane 5 ait moins de 8 4 lancements a effectuer par an on tombe sous le seuil de rentabilité( sachant que le nombre de trois satellites gouvernementaux peu baisser). La question est de savoir(cas extrême) qui assurera financièrement si deux ans de suite il n'y a que deux lancements d'Ariane5? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 septembre 2012 Share Posté(e) le 22 septembre 2012 D'un coté on a des lanceurs, de l'autre des satellites a orbiter. Actuellement Ariane 5 captent la majorité de ces lancements mais dans 8 à 10 ans rien ne dit que ce sera encore le cas, entre temps les autres lanceurs concurrents Proton et Falcon peuvent se fiabiliser et grâce à leur coût inférieur s'adjuger la majorité des mise à poste. Si c'était le cas et qu'Ariane 5 ait moins de 8 lancements a effectuer par an on tombe sous le seuil de rentabilité( sachant que le nombre de trois satellites gouvernementaux peu baisser). La question est de savoir(cas extrême) qui assurera financièrement si deux ans de suite il n'y a que deux lancements d'Ariane5? Normalement on doit pouvoir fonctionner avec 4 lancements par ans. Mais si on venait à perdre la maîtrise du marché on serait dans un grave problème, car les états européens n'ont pas les moyens de financer les lancements. C'est une des différences avec les USA. Ces derniers peuvent se passer de lancements commerciaux, car les lancements nécessaires pour l'état US sont suffisant pour maintenir l'activité. L'Europe n'a pas cette capacité. L'une des solution ce serait de subventionner les vols pour maintenir un prix attractif. C'est pour cette raison qu'il faut continuer d'adapter le lanceur aux besoins du marché et continuer de bosser sur une optimisation des prix. C'est un travail continu sur Ariane5, la présence de Vega et de Soyuz permet également de répartir le cout du centre spatial sur beaucoup plus de lancement et donc la aussi baisser les prix par lancements. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 23 septembre 2012 Share Posté(e) le 23 septembre 2012 Normalement on doit pouvoir fonctionner avec 4 lancements par ans. Mais si on venait à perdre la maîtrise du marché on serait dans un grave problème, car les états européens n'ont pas les moyens de financer les lancements. C'est une des différences avec les USA. Ces derniers peuvent se passer de lancements commerciaux, car les lancements nécessaires pour l'état US sont suffisant pour maintenir l'activité. L'Europe n'a pas cette capacité. L'une des solution ce serait de subventionner les vols pour maintenir un prix attractif. C'est pour cette raison qu'il faut continuer d'adapter le lanceur aux besoins du marché et continuer de bosser sur une optimisation des prix. C'est un travail continu sur Ariane5, la présence de Vega et de Soyuz permet également de répartir le cout du centre spatial sur beaucoup plus de lancement et donc la aussi baisser les prix par lancements. L'Europe pourrait si elle le voulait, le vrai problème est l'entêtement européen a une faiblesse relative de dépense dans le spatial, la ou son potentiel de dépense dans l'absolu est pourtant le même qu'aux USA : on est encore + riches qu'eux a nous tous ! Mais dans le relatif c'est pas si simple : l'europe n'ayant qu'une faible intégration fédérale pour des raisons qu'on connait bien, et a la limite en l'état : heureusement, mais ça c'est "politique" et regarde tout un chacun, ma raison a moi de m'en réjouir de cette faible intégration des états au fédéralisme est l'enfer libéral qu'on se prendrait en chape de plomb : non merci, bien qu'il y a des formes de libéralisme qui m'interesse, mais je sais ce dont je ne veux pas ! A cause de cette faible intégration européenne : chaque état européens doit dépenser chacun de son coté ses services publics et administrations régaliens pour fonctionner, la ou aux USA : leur fédéralisme leur permet de grosses économies de fonctionnement a ce niveau (potentiel d'économies qui doit tater dans la centaine de milliard d'euros ...) dans ses affaires sociales, ses casseroles éducatives, sa culture dépensée en partie dans le vent ect ... (en partie, y a de la culture efficace en terme de dépense, et d'autre moins : mais en France ce qui est culturellement subventionné ça fait quand même peur a voir) La France a des tares supplémentaires par rapport a d'autres états européens, a cause de son millefeuille régionale, départemental de compétences ect qui génère des dépenses folles aussi, et 36 000 communes qui est un modèle de gestion communal archaïque (et qui en + est démocratiquement "léger" puisque prompt a favoriser un camp politique pourtant faiblement représenté en termes de populations résidentes ! Je parle de la question sénat/petites communes ect et le fait qu'il a alterné politiquement que pour la première fois dans l'histoire française que récemment : démocratiquement c'est + "léger" et coute un pognon monstrueux, un sénat est nécessaire : une démocratie parlementaire a besoin d'avoir 2 chambres pour sécuriser ses cadres de lois créees, mais elle n'a pas besoin d'avoir autant de communes qui gapillent des milliards de simple fonctionnement) Mais la ce sont des exemples qui expliquent pourquoi en relatif on a franchement du mal a y mettre du pognon par rapport aux USA qui n'ont pas toutes ces tares budgétaires par rapport a l'Europe, mais l'europe potentiellement : si elle le voudrait, pourrait faire les efforts nécessaire pour de la dépense spatiale au même niveau que les USA : on est ni + bète qu'eux (enfin si, de ne pas le faire) ni moins riches ! Par contre : on a des autistes monétaires qui nous mettent de sérieux freins ... Sans cette politique de l'euro alias "deutchmark masqué" des budgets européens pour l'espace au même niveau que les USA pourraient etre envisageables ! D'autant qu'on ne peut pas non plus ignorer le fait que c'est un type de dépense avec une forte efficacité d'injection économique dans des secteurs vecteurs de croissance et d'arrosage de l'économie globale ... Aux USA je ne sais pas combien représente l'ensemble des emplois du secteur spatial, mais ils doivent bien approcher le million si ce n'est pas + Et la on parle pas de l'effet d'un million d'ouvriers + quelques cadres et patrons ... (économie classique, moribonde d'ailleurs) mais un secteur ou la majorité des employés sont des gens hautement qualifiés, a revenus "soutenus" ect a additionner au fait que cela arrose énormément d'entreprises technologiques qui se retrouvent avec de l'air a respirer pour être efficace dans des secteurs + classiques de l'économie (aéronautique, électronique de défense ect) L'Europe aurait énormément a y gagner, si tant est après qu'elle saurait aussi ne pas forcément faire la course betement en faisant les mêmes trucs que les USA voir des doublons (je fais une navette, tu fais une navette, je fais telle sonde, je fais la même pour la même destination : a éviter bien entendu) L"Europe a le potentiel, elle peut le faire ... Mais faut faire le ménage avant dans les états membres de l'ESA c'est sur avant qu'ils puissent dégager du budget et faire sauter aussi les verrous qui pèsent trop : comme cet euro fort de malheur, avec un euro + faible et une politique de création monétaire maitrisé et réservé a des secteurs efficaces d'aération économique, on aurait des armes pour rentrer dans le lard des USA Au final, on deviendrait + auto-attractif entre nous même aussi au niveau geostratégique (si une politique spatiale forte fonctionnerait : cela aurait aussi un potentiel catalysant pour une europe de la défense, et la Grande bretagne la regarderait aussi autrement, au lieu de se vautrer dans on giron US comme elle le fait : a cause du manque d'envergure geostratégique de cette europe justement) Et on a de bonnes preuves que cela fonctionnerait : regardez le CERN ce qu'on est parvenu a catalyser avec, avec du budget adapté pour que ça marche ! L'ESO idem ! Il nous faut une ESA survitaminée, et prendre les politiques a témoin qu'on va en crever de ce contenter comme ils le font : de cette simple position de leader commercial dans le spatial ... C'est INSUFFISANT et une lourde erreur a moyen, long termes de s'en contenter ... Et je les soupçonne de ne pas mettre assez d'argent dans le spatial européen, a cause du constat qu'on serait leader commercial : qui donne l'illusion que tout va bien, et qu'il y a du "pognon" ... Hors y en a pas en réalité, le secteur s'auto-supporte a peine dans le maintient du lanceur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 23 septembre 2012 Share Posté(e) le 23 septembre 2012 Albert est arrivé à Kourouhttp://www.arianespace.com/news-mission-update/2012/953.asp Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 25 septembre 2012 Share Posté(e) le 25 septembre 2012 Thierry Duquesne, director of programs at the French space agency, CNES, outlined France’s concerns about the long-term financial viability of the current Ariane 5 ECA rocket, which is marketed and operated by the Arianespace consortium of Evry, France. Despite maintaining a commercial market share of about 50 percent, Arianespace still requires annual support payments from ESA governments to maintain financial equilibrium. Many ESA governments want these payments, of around 120 million euros ($150 million), to be “drastically reduced, or even cut off,” Duquesne said. The problem is that the commercial market is getting tougher, not easier, for Arianespace with the arrival of the Falcon 9 rocket built by Space Exploration Technologies Corp. of Hawthorne, Calif., and the possible arrival of the Chinese Long March rocket as a full commercial player. If competitive pressures were to reduce Ariane 5 launches to five per year from the current six or seven, Duquesne said, “the current industrial capabilities [of Ariane 5 contractors] cannot survive.” Germany and France continue to debate whether to begin work on a less-expensive Ariane 6 vehicle immediately, or to approve an Ariane 5 upgrade first. sn A votre avis, on va perdre le marché des lancements de satellites commerciaux d'Ariane 5 avant ou après l'entrée en service de la version ME? Il reste la proposition Italienne. Enrico Saggese, president of the Italian Space Agency, ASI, said Italy wants not only ExoMars support, but also backing for upgrades to the Italian-led Vega small-satellite launch vehicle, which conducted a successful inaugural flight in February. Saggese said advances in electric propulsion for telecommunications satellites could bring these satellites’ weight down to where they could be launched by an upgraded Vega. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 25 septembre 2012 Share Posté(e) le 25 septembre 2012 A votre avis, on va perdre le marché des lancements de satellites commerciaux d'Ariane 5 avant ou après l'entrée en service de la version ME? Il reste la proposition Italienne. Quel négativisme ^^ . Pour le moment Ariane continue d'engranger des commandes sans trop des problèmes et avec la faillite d'ILS et les echecs en série des Protons je dirais même qu'on a eu pas mal de chance. Maintenant il faut juste que les membres de l'ESA continue leur soutien. ce qui est pour le moment le cas. Pour Vega tu auras beau l'améliorer tu n'en feras pas une Ariane 5. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 25 septembre 2012 Share Posté(e) le 25 septembre 2012 C'est pas du négativisme, c'est une évidence!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 25 septembre 2012 Share Posté(e) le 25 septembre 2012 C'est pas du négativisme, c'est une évidence!!! et bien argumentee... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 25 septembre 2012 Share Posté(e) le 25 septembre 2012 Quand un directeur des programmes du CNES raconte ce genre de chose(tire le signal d'alarme) If competitive pressures were to reduce Ariane 5 launches to five per year from the current six or seven, Duquesne said, “the current industrial capabilities [of Ariane 5 contractors] cannot survive.” je n'ai pas besoin d'argumenter, non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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