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Julien

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Apparemment l'accord confirme surtout que l'Allemagne a dit oui a Ariane 6, mais aussi et surtout que ME se fera en parallèle

Il y aura donc bien les 2 lanceurs financés ... On respire alors !

Oui mais de la manière dont parlait la ministre française ça me faisait penser qu'ils allaient modifier le programme Ariane5ME. En tout cas si ils restent sur un objectif de 2021 c'est pas trop mal pour Ariane 6.
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La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a réussi le tour de force de mettre sur orbite le futur lanceur Ariane 6 face aux réticences allemandes. Elle a accepté un compromis en validant la poursuite du développement d'Ariane 5 ME, souhaitée par Berlin.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121121trib000732434/espace-la-ministre-francaise-genevieve-fioraso-fait-decoller-ariane-6.html

Ariane 5 ME puis Ariane 6 doté du moteur Vinci

"Le leadership d'Ariane 5 durant cette période (de transition, ndlr) fera l'objet d'un soin particulier, avec un programme d'évolution adapté et détaillé", a expliqué le ministère. "Des synergies vont être recherchées dans Ariane 5 étape intermédiaire avec un horizon de mise en vol en 2017", a ajouté la ministre, en précisant que la mise en service d'Ariane 6 était "envisagée pour 2021, 2022". Sur une période de deux ans, les deux programmes se partageront un budget de 600 millions d'euros jusqu'en 2014, date à laquelle la prochaine conférence ministérielle aura lieu. Soit un tiers pour Ariane 5 ME, un tiers pour Ariane 6 et un tiers pour les développements communs aux deux lanceurs. Selon nos informations, on s'orienterait pour le futur lanceur modulable vers une configuration PPH avec boosters à propergol solide en nombre variable (deux étages à propergols solides et un troisième étage à propulsion liquide - hydrogène-oxygène). Il serait doté du moteur rallumable Vinci (développé par Safran), commun avec Ariane 5 ME.

En outre, Ariane 5 a une nouvelle fois obtenu une aide pour son exploitation à Kourou dans le prolongement du programme ARTA. Les pays ont souscrit à plus de 90 % à ce programme. Il s'agit d'un élément essentiel couvrant des activités d'échantillonnage et d'essai, l'analyse des vols, le traitement des anomalies et des obsolescences du matériel de vol et une contribution au maintien en conditions opérationnelles (coûts MCO) des installations d'essai au sol Ariane. Enfin, la France a confirmé sa contribution aux programmes satellites Metop (météorologie), Neosat, une nouvelle plateforme pour les satellites télécoms du futur, et a pris un ticket sur le futur programme de navigation (EGEP), qui fera suite à Galileo et Egnos. Paris réaffirme "des engagements qui renforcent la compétitivité de ce secteur d'activité très porteur pour notre pays, a expliqué le ministère. Par ailleurs, les programmes scientifiques, dont les résultats contribuent au rayonnement de la science spatiale française et européenne dans de nombreux domaines (univers, sciences de la terre...), ont été maintenus et amplifiés".

Une contribution totale de 10 milliards d'euros pour l'ESA

L'Europe spatiale s'est dotée d'un budget de 10 milliards d'euros lors de la conférence ministérielle des Etats membres de l'ESA, qui s'est achevée ce mercredi à Naples (Italie), a annoncé son directeur général, Jean-Jacques Dordain. "C'est un gros succès malgré la situation économique", a-t-il estimé au cours d'une conférence de presse. "Cela a été un conseil très difficile, mais un conseil couronné de succès", a-t-il souligné. Il s'agit d'une enveloppe globale, sur une moyenne de trois ans, certains programmes étant plus courts et d'autres plus longs. La somme précise est de 10,119 milliards d'euros. Après l'Union européenne, l'Allemagne est le premier contributeur (2,6 milliards d'euros), suivie de la France (2,3 milliards) et de l'Italie (1,2 milliard). A noter que la Grande-Bretagne a augmenté de 25 % sa contribution par rapport à celle de 2008.

Le directeur général de l'ESA avait proposé un budget de 12 milliards d'euros sur trois ans, mais avait déclaré la semaine dernière qu'il s'estimerait satisfait avec un montant de l'ordre de 10 milliards d'euros, soit un budget stable par rapport au niveau actuel. Ce budget inclut le financement d'une version améliorée du lanceur européen Ariane 5, appelé Ariane 5 ME, qui devrait être opérationnelle en 2017 et préparer le développement d'une nouvelle génération de lanceurs, dite Ariane 6, qui pourrait voler en 2021 ou 2022, un programme que Jean-Jacques Dordain à porter avec la ministre Geneviève Fioraso.

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a propos, pourquoi l'esa ne s'est pas proposé de développer avec la nasa le lanceur liberty?

ca aurait put leur permettre d'avoir enfin un lanceur pour spationautes tout en rentabilisant encore plus ariane 5

 Parce que liberty était avant tout une initiative privé d'ATK qui est venue chercher non pas "l'ESA" pour le projet, mais "astrium" le maitre d'oeuvre industriel de l'étage principal d'ariane 5 ... L'ESA qui a, avec le CNES propriété intellectuelle sur le lanceur a simplement dit Ok par principe, mais c'est très très peu impliqué dans le projet :  d'autres chats a fouetter, d'autant que l'ESA a des liens privilégiés de coopération avec la NASA qui lui ont fait dire : pas la peine d'y gaspiller une folle énergie "diplomatique" & "technique" :  les liens entre les 2 agences spatiales ont très certainement fait comprendre a l'ESA la très faible chance qu'un tel projet non totalement US pourrait avoir comme chance d'être sélectionné ...

 Ceci dit, ça aura fait une bonne mule dans le concours de beauté pour les concurrents US, pour faire monter la sauce chez les concurrents qui pouvaient craindre le problème de la crédibilité technique de la haute fiabilité de l'étage principal d'ariane 5 + les boosters a poudre de la navette américaine : cela les a très certainement bien secoué pour qu'ils présentent des projets + "bétons"  ... Ca faisait un beau mariage sur le papier, mais ... Sur le papier quoi

 Aux USA on en aurait pas fini de recours et de scandale "patriotique" si ATK liberty aurait été sélectionné même si ça aurait fait plaisir avec quelques fans de la navette d'y retrouver les boosters et qui sont intelectuellement très ouvert a l'internationalisme (et l'europe)

 Cela aurait fini comme l'histoire des ravitailleurs de l'USAF et les 767 de boieng perdant qui ont fait un taulé

 L'ESA savait parfaitement a quoi s'attendre, ayant ses liens propres avec la direction de la NASA pour savoir que c'était pas la peine de rêver a du concret, très certainement que cela a du être en interne le même avis pour le CNES qui lui aussi a son mot a dire sur son "bébé" ... Et que les 2 agences spatiales occidentales ont toutes les 2 par des coopérations aux dossiers longs comme le bras (mais des dossiers sérieux cette fois, de sondes, d'instruments, de projets lointains, d'explorations en cours, de partages de données d'insfrascturures et de téléscopes spatiaux : la liste est longue + que longue !)  du boulot + sérieux a devoir causer entre eux ...  ;)  Qu'un doux rêve pour rêveurs   ;)

 Et je pense que l'ESA préfère mille fois négocier avec la NASA pour un apport technique pour les futures grosses missions habitées hors du système terre-lune, mais aussi : un apport humain ... Genre un module pour Orion MPVC, et des astronautes hautement préparés, des instruments embarqués (en ordre croissant de crédibilité a ce que cela arrive)

  Dans cette histoire, il n'y a eu qu'ATK, Astrium, quelques fans de la navette "open" et des européens + ou moins crédules qui ont bien voulu y croire ...

Je doute que l'ESA y ait cru dès la première seconde, ils savaient ... Ils savaient que ça ne dépasserait jamais le papier, mais techniquement l'exercice apporte toujours de bonnes infos : pour savoir si dans un avenir de moyens termes, si par exemple un lanceur commun pourrait être possible entre les USA et l'europe pour économiser des ronds, en voyant déja comment ça se passe en discution technique sur le papier : ça apporte une petite expérience, une sorte de "stage"  :P

  Un peu comme a la NASA ou ils ont des dizaines et des dizaines de bureaux remplis de gens a qui ont demande sur le papier d'accoucher de scénarios techniques ... Pour des projets qui se feront jamais : mais ça fait tourner, marner des cerveaux ...

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  Dans cette histoire, il n'y a eu qu'ATK, Astrium, quelques fans de la navette "open" et des européens + ou moins crédules qui ont bien voulu y croire ...

Effectivement, ATK était sincère mais il n’avait pas le choix. Avec l’arrêt de la Navette, ce constructeur voit disparaitre un marché énorme comparé au reste de son activité. ATK avait réussi à s’intégrer au programme de remplacement de la Navette (familles des lanceurs Ares). Mais le programme Ares lui-même a été supprimé à cause de son cout.

Pour ATK, le projet du lanceur Liberty était la meilleure chance de relancer son activité. Et sans trop de risque de son coté.

Par contre, je ne sais pas si ATK était vraiment un interlocuteur fiable pour le projet Liberty. Il aurait fallu que les décideurs de chez ATK soient capables de se demander si le projet était rentable et d’avoir son financement.

Chez ATK, les décideurs de la section spatiale devaient se dire « si Liberty ne se fait pas, je suis viré ». Ce genre de pensée ne pousse pas à la critique du projet.

Un bon décideur aurait tenu compte des réactions des politiciens face à la victoire temporaire d’Airbus dans les ravitailleurs. Un bon décideur aurait tenu compte des multiples concurrents pour les fonds. Je ne dit pas qu’il ne fallait pas lancer Liberty mais qu’il fallait garder la tête froide…

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Jean-Yves Le Gall ( PDG d'Arianespace) : "dans l'espace, il n'y a pas de place pour le glamour"

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121130trib000734360/jean-yves-le-gall-pdg-d-arianespace-dans-l-espace-il-n-y-a-pas-de-place-pour-le-glamour-.html

A quelques heures du lancement dans a nuit de vendredi à samedi du satellite d'observation militaire Pléiades 1B par le lanceur russe Soyuz, le

PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall, se félicite d'une année commerciale qu'il estime "remarquable". Et de rappeler à son rival américain SpaceX, nouvel entrant sur ce marché : "notre métier est difficile, nous le faisons de façon sérieuse, il n'y a pas de place pour le glamour".

Pour Arianespace, l'année commerciale a été remarquable. Dans un marché atone, nous avons réussi à prendre 10 contrats sur les 12 qui étaient vraiment ouverts à la compétition. Le satellite mexicain, qui nous a échappé, ne pouvait pas être lancé par une Ariane 5. Les Mexicains ont été contraints de prendre Proton car ils demandaient une orbite particulière. Quant au contrat Asiasat, il correspond à un back-up. Je mets de côté les contrats signés avec le lanceur américain SpaceX (quatre contrats) car ils sont largement artificiels. Même si on les prend en compte, Arianespace reste leader, loin devant avec plus de 60 % de part du marché des lancements des satellites. Je pense même que nous serons aux alentours de 80 % si on prend en compte les back-up que nous avons signés avec les opérateurs qui ont choisi SpaceX. Enfin, nous verrons bien, 2012 n'est pas terminée et nous continuons à discuter avec de nouveaux clients.

Et sur le plan opérationnel ?

L'année a également déjà été très bonne en terme de lancements mais elle n'est pas finie. Attendons d'avoir fait les deux derniers et on fera les comptes après le lancement de Soyuz cette nuit et celui prévu le 19 décembre avec Ariane 5. Nous avons déjà fait huit tirs. Si tout se passe comme prévu, notre chiffre d'affaires sera en hausse de 30 % (en 2011, Arianespace avait réalisé 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, ndlr). Enfin, la conférence ministérielle des Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) a validé le nouveau plan d'aide à l'industrie pour l'exploitation d'Ariane 5, qui s'élève à 112 millions d'euros par an. Il a été souscrit à 90 %. Cela ne représente plus que 8 % de notre chiffre d'affaires, contre un tiers il y a dix ans. C'est dire les progrès que nous avons fait.

La Success Story d'Arianespace se poursuit. Et si la fiabilité d'Ariane 5 avait eu finalement raison sur les lanceurs à bas prix ?

C'est vrai que le lanceur Proton connaît une séquence technique très compliquée avec six échecs en six ans. La société ILS qui le commercialise est également en pleine tempête avec le départ de son PDG, qui fait suite à celui de son directeur technique il y a quelques mois. Elle n'a signé que deux contrats en 2012.

De son côté, Sea Launch n'a plus que deux satellites à lancer ce qui pose des questions sur son avenir. Enfin, le Falcon 9 de SpaceX est à un tournant de sa jeune histoire avec deux lancements commerciaux (SES et Thaicom, ndlr) à venir. A ma connaissance, ils n'ont pas encore de dates de lancement. Pour rester leader du marché, Arianespace a dû opérer une mutation considérable autant sur le plan qualitatif que quantitatif. Aujourd'hui, Ariane 5 marche bien. Il lance avec succès, au jour dit et à l'heure dite. Enfin, Arianespace opère désormais trois lanceurs : Ariane 5, Soyuz et le petit lanceur Vega. Cela tourne bien.

La signature avec l'opérateur EchoStar illustre-t-il votre succès ?

C'est vrai que les deux grands opérateurs américains EchoStar et DirecTV, qui étaient abonnés à Proton, sont revenus vers Arianespace. L'an dernier, nous avons signé trois lancements avec DirecTV et cette année EchoStar a signé un partenariat de long terme avec nous.

Pas d'ombre à ce tableau idyllique ?

Aujourd'hui, nous devons convaincre nos clients que, même dans un marché bousculé par des concurrents qui cassent les prix, soit parce qu'ils ont des problèmes de plan de charge (Proton et Sea Launch), soit parce qu'ils veulent s'offrir une part de marché (SpaceX), Arianespace est, de très loin, la meilleure solution pour lancer des satellites commerciaux. Nous construisons donc une offre sur mesure, en particulier pour que les opérateurs qui ont besoin de petits satellites ne soient pas déroutés par les problèmes techniques de nos concurrents ou par leurs promesses sans lendemain. Notre métier est difficile, nous le faisons de façon sérieuse, il n'y a pas de place pour le glamour. Quelle confiance accorder à un concurrent qui annonce envoyer dans 15 ans, 80.000 personnes sur Mars ? On rêve...

Et l'issue de la conférence ministérielle des Etats membres de l'Agence spatiale européenne qui a validé la poursuite du développement d'Ariane 5 ME et le lancement d'Ariane 6, vous a-t-elle satisfait ? Comment les deux lanceurs vont-ils coexister à partir de 2021 avec la mise en service d'Ariane 6 sachant qu'Ariane 5 ME sera en service dès 2017 ?

Tout ce processus sera validé lors de la prochaine conférence ministérielle dans deux ans. Il faut quand même rappeler que la ministérielle de Naples a débouché sur un compromis avec la poursuite d'Ariane 5 et le lancement d'Ariane 6. Il faut maintenant que la filière spatiale européenne digère cette décision. Mais le plus important est qu'avec Ariane 6, l'Europe, à l'initiative de la France, a donné un nouvel horizon à notre activité. Je suis d'ailleurs frappé que depuis cette annonce, de nombreux jeunes ingénieurs nous disent vouloir travailler sur Ariane 6. Beaucoup plus que ceux qui veulent s'embarquer pour Mars...

Ariane 6 ne va-t-il pas cannibaliser Soyuz à Kourou en 2021/2022 ?

Là aussi, attendons de voir quel sera le modèle d'exploitation d'Ariane 6. La solution technique retenue, qui abaissera les coûts grâce à la production en masse de propulseurs à poudre, peut conduire à deux versions ou à une seule, les études qui vont démarrer nous le diront. Exploiter une version unique est parfois plus avantageux que d'avoir un lanceur taillé sur mesure, c'est ce que nous faisons avec Ariane 5 ECA. Et dans ce cas, il y aura encore de la place pour Soyuz. Entre temps, nous allons continuer avec Ariane 5, Soyuz et Vega. Dix ans, c'est loin !

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  • 1 month later...

Arianespace monte en cadence et optimise ses coûts

http://www.usinenouvelle.com/article/arianespace-monte-en-cadence-et-optimise-ses-couts.N189203

En 2012, trois lanceurs différents ont pris leur envol depuis la base spatiale de Kourou (Ariane 5, Soyouz et Vega). Une première dans l’histoire du Centre spatial guyanais, qui a permis à l’opérateur Arianespace de réduire ses coûts d’environ 20 %.

Le 21 décembre dernier, quelques instants après le décollage d’Ariane 5. La fusée est encore visible dans le ciel guyanais et le PDG d’Arianespace en profite pour dresser le bilan d’une année 2012 marquée par plusieurs records. Selon Jean-Yves Le Gall en effet, l’année aura celle du "trois fois dix" ! Dix lancements en un an, dix ans de fiabilité d’Ariane 5, et les dix tonnes de charge utile ont été atteintes. Ce lancement, qui porte à 53 le nombre de tirs consécutifs réussis, conforte Ariane 5 dans sa position de fusée la plus fiable du marché.

"En 2012, nous avons eu pour la première fois un client qui n’a pas contracté d’assurance pour la mise en orbite de son satellite", se réjouit Jean-Yves Gall.

MONTÉE EN CADENCE

Si 2011 avait vu le lancement de la première fusée Soyouz depuis la base de Kourou, 2012 a été l’année du premier envol de Vega (un lanceur pour “petits” satellites, de l’ordre de 1,5 tonne de charge utile). Autant dire qu’en deux ans, le Centre Spatial Guyanais (CSG) a vu son volume d’activité progresser de manière notable. "Nous sommes forcément plus efficaces grâce à Soyouz et Vega car le CSG est moins soumis à des périodes creuses", commente Jean-Yves Le Gall. Une bonne nouvelle pour les 1600 personnes qui travaillent à plein temps sur le CSG.

A cela s’ajoutent quelques innovations d’ordre organisationnel. En effet, Soyouz a été l’occasion de tester un Bâtiment d’intégration lanceur (BIL) positionné horizontalement, et non pas verticalement comme Ariane 5, ce qui permet d’assembler deux lanceurs simultanément. Quant à la fusée Vega, elle reprend des éléments d’Ariane 5 et est assemblée directement sur son pas de tir, faisant l’économie du jour de transport nécessaire pour acheminer Ariane 5 sur l’aire de lancement. "Au final, nous estimons que le fait de proposer trois lanceurs nous permet de réduire de 20 % environ les coûts de lancement d’Ariane 5", poursuit le PDG d’Arianespace. Des gains qui devraient permettre à l’opérateur de conserver sa rentabilité en attendant qu’Ariane 5 ME soit opérationnelle. Prévue pour 2017, cette dernière devrait offrir un prix au kilo de charge utile encore inférieur (aujourd’hui, un lancement d’Ariane 5 est facturé au client entre 70 et 120 millions d’euros).

Au-delà du coût, Arianespace est désormais capable de lancer une fusée toutes les trois semaines. Un délai impossible à imaginer il y a encore quelques mois, sachant qu’une campagne de lancement d’Ariane 5 dure au total 34 jours (20 jours d’assemblage du lanceur, 12 jours l’intégration du satellite, 24 heures pour le transfert sur le pas de tir et 24 heures pour les dernières activités avant lancement).

TRENTE SATELLITES DANS LE CARNET DE COMMANDES

Avec une trentaine de satellites dans son carnet de commandes, Arianespace dispose d’au moins trois ou quatre années d’activité assurée. Idem pour Astrium, l’industriel en charge de la fabrication des lanceurs. La montée en cadence devrait donc se poursuivre l’an prochain. "Il devrait y avoir entre cinq et six lancements d’Ariane 5, entre trois et quatre lancements de Soyouz et un ou deux lancements de Vega", prévoit Jean-Yves Le Gall, qui espère porter à onze le nombre de lancements en 2013.

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Je rêve ou l'on a jamais parlé du dernier tir d'A5 en décembre 2012 ?

  Je parle du tir A5 Skynet5D/Mexsat Bicentenario

http://spaceflightnow.com/ariane/va211/121219launch/#.UPJZ3WcrmXk

Skynet5D étant un satcom militaire britannique, m'étonne qu'on en ait pas parlé

on en a peut être pas parlé ici mais tout était publique comme toujours :p
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  • 4 weeks later...

Le manque de glamour est vraiment dommage, ce directeur a vraiment une approche juste commercial et aucune vision sympa de l'avenir de l'espace, au contraire le prochain défi de l'humanité sera le voyage sur Mars, le lancement de satellites par fusée sera a la portée de nombreux pays, et la différence se fera par la maitrise de la rentrée, des vaisseaux réutilisables et pas trop onéreux, d'ailleurs pas un mot sur l'après IXV ou il était question d'un petit vaisseaux de maintenance de satellites réutilisable un peut a la méthode du X-37, projet abandonné?

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Le manque de glamour est vraiment dommage, ce directeur a vraiment une approche juste commercial et aucune vision sympa de l'avenir de l'espace, au contraire le prochain défi de l'humanité sera le voyage sur Mars, le lancement de satellites par fusée sera a la portée de nombreux pays, et la différence se fera par la maitrise de la rentrée, des vaisseaux réutilisables et pas trop onéreux, d'ailleurs pas un mot sur l'après IXV ou il était question d'un petit vaisseaux de maintenance de satellites réutilisable un peut a la méthode du X-37, projet abandonné?

Il est dans son taff. Le coté promotion de la partie conquête spatiale serait plutôt le boulot de l'ESA et des état. Mais pour le moment pas trop d'ambitions.
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  • 4 weeks later...

- déjà 2eme lancement de l’année pour Arianespace

- 1 Lancement depuis Kourou

- 1ere Ariane 5 de l'annee

- 54eme tir consécutif réussi pour ce lanceur

- Record de charge utile avec 10,317 kg

http://www.arianespace.com/news-mission-update/2013/1020.asp

Plop désolé pour le décallage, j'ai vu le merdier partir mais quand on fait un stage en forêt que surtout on est pas passé sur AD.net depuis quelques jours... Ben on est au courant de rien.

Comme d'habitude un spectacle toujours aussi impressionnant un départ d'ariane, pour avoir vu le premier tir de Soyouz c'est rikiki à coté d'Ariane, je vous recommande de voir ça au moins une fois dans votre vie de vos yeux...

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  • 2 weeks later...

Bon début d’année 2013 Pour Arianespace :

4 Janvier - Contrat de lancement avec le Vietnam pour un satellite pour Vega

19 Janvier - contrat pour le lancement d'un sat Arabsat

8 Fevrier - Contrat pour 4 sat Eutelsat

4 Mars - Contrat avec Australian operator NBN pour 2 Sat

18 Mars - Contrat pour 3 Satellites avec Intelsat

http://www.arianespace.com/news-press-release/2013/archive.asp

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  • 1 month later...

Pendant ce temps on repêche des morceaux d'Ariane 5 dans les Antilles :

http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/regions/grande-terre-sud-et-est/video-le-moule-un-morceau-d-ariane-5-rejete-sur-le-rivage-215471.php

Samedi soir, vers 17 h 30, Éric Proust, qui fait son jogging sur le chemin en bord de mer entre l'anse Salmon et l'anse à la Bouelle, a fait une découverte stupéfiante. Un morceau de tôle long de 5 mètres, large de 1,50 mètre, sur lequel des indices portent à croire qu'il s'agit d'un morceau de fuselage de la fusée spatiale Ariane 5, lancée depuis le centre spatial de Kourou, en Guyane.

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