Skw Posté(e) le 13 juin 2012 Share Posté(e) le 13 juin 2012 L’Irlande pardonne à ses « déserteurs ». Enfin… Mieszko Dusautoy (BRUXELLES2) Il a fallu presque 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale pour que l’Irlande accorde officiellement son pardon aux « déserteurs ». Le gouvernement irlandais a en effet annoncé hier (mardi 12 juin), sa décision d’absoudre ses soldiersqui avaient quitté l’armée irlandaise pour rejoindre l’armée britannique et combattre, aux cotés des alliés, des déserts africains jusqu’à la jungle de Birmanie en passant par les plages de Normandie. « Au nom de l’Etat, le gouvernement s’excuse de la manière dont ces membres des Forces de la Défense qui sont partis pour combattre aux côtés des Alliés durant la Seconde Guerre Mondiale, de 1939 à 1945, ont été traités après la Guerre par l’Etat » a ainsi affirmé le Ministre de la Défense, de la Justice et de l’Egalité irlandais, Alan Shetter, s’exprimant devant le parlement.[...] Pour lire l'article en intégralité, aller sur Bruxelles2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 juin 2012 Share Posté(e) le 14 juin 2012 Le fait de mettre sur une liste noire ce qui ont combattu a l'étranger est vraiment mesquin,,, Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
winloose Posté(e) le 14 juin 2012 Share Posté(e) le 14 juin 2012 Il y a eu le même cas en aux états unis, canada et en suisse pour les vétérans de la guerre d'espagne qui ont été jugés pour avoir servi une armée étrangère et privés de leurs droits (de vote notamment) jusque dans les années 90 pour la suisse , l'amnistie officielle n'étant arrivée qu'en 2009. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aigle Posté(e) le 16 juin 2012 Share Posté(e) le 16 juin 2012 Pourtant il n'y avait rien làa de très surprenant ni de mesquin mais une prudence élémentaire. Combattre (et donc risquer sa vie) pour un autre pays conduit naturellement à s'interroger sur la fidélité à l'égard de sa patrie apparente...et dans les exemple sdonnées il y a de bonnes raions d'avoir été particulièrement méfiant !En Irlande combattre sous l'uniforme anglais est une quasi preuve de sympathie pour la Couronne britannique et donc de déloyauté à l'égard d'un Etat dont l'existence repose fondamentalement sur le refus de l'allégeance à l'Angleterre (malgré la proximité géographique et la langue identique).L'Irlande est aussi un des rares pays (avec le Portugal je crois) qui a décidé un jour de deuil national pour la mort de Hitler (par application d'une pratique générale lors du décès d'un chef d'Etat étranger avec lequel l'irlande a de relations diplomatiques dit on - pour bien marquer la distance avec Londres peut on ajouter).Quant aux brigades internationales, elles étaient majoritairement composées de communistes - et on pouvait douter de la loyauté des communistes à l'égard des Etats dont ils avaient la nationalité.Aujourd'hui on reconstruit souvent la 2de guerre mondiale entre une grande bataille entre les bons et les mauvais - au-delà de la dimension éthique (qui a existé et que la découverte progressive des camps de la mort et autres crimes allemands a légitimé) qui s'est affirmée avec le temps il y a aussi une réalité nationale : la 2de guerre mondiale c'est aussi le "match retour" de 14/18 et une nouvelle tentative de l'Allemagne de contrôler l'Europe continentale (et le monde ?) contre la France, l'Angleterre et (tardivement) l'URSS et (plus tardivement encore) les Etats Unis. Le fait que Soviétiques et Américains aient été dans le même camp montre bien que la dimension éthique et idéologique de la guerre a été relativement secondaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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