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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française


Philippe Top-Force

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https://www.agasm.fr/le-premier-sous-marin-scorpene-de-la-marine-bresilienne-effectue-un-test-de-plongee-statique/

 « Elle a été réalisée au sud de l’île d’Itacuruçá, à environ 4 milles nautiques du chantier naval ICN (Itaguaí Construções Navais), où le sous-marin a été construit par la société brésilienne Construtora Norberto Odebrecht (CNO) avec le soutien de Naval Group.La plongée statique du Riachuelo est une immersion à vitesse nulle par remplissage graduel des ballasts du sous-marin. Le sous-marin, [tenu entre deux coffres (NdR)] rallie ainsi l’immersion périscopique . Cette plongée permet de valider non seulement l’étanchéité et la stabilité, longitudinale et transversale, du sous-marin en immersion, mais également d’enregistrer le niveau de l’eau dans les régleurs comme dans les caisses d’assiette, capacités utilisées pour assurer la juste pesée du sous-marin. Ces valeurs seront utilisées pour déterminer avec précision le déplacement du Riachuelo en plongée … et [définir la pesée de référence(NdR)]"

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il y a une heure, ARMEN56 a dit :

Cette plongée permet de valider non seulement l’étanchéité et la stabilité, longitudinale et transversale, du sous-marin en immersion

On valide quoi à cette profondeur pour un bateau qui peut descendre à 300m+ ?

Certes, si c’est pas étanche à 6 mètres ? M’enfin, j’imagine que c’est trivial, que les passe-coque sont testés au banc à sec et que la première imersion profonde se fait avec moultes précautions.

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13 minutes ago, Hirondelle said:

On valide quoi à cette profondeur pour un bateau qui peut descendre à 300m+ ?

Certes, si c’est pas étanche à 6 mètres ? M’enfin, j’imagine que c’est trivial, que les passe-coque sont testés au banc à sec et que la première imersion profonde se fait avec moultes précautions.

L'important dans la phrase d'Armen c'est stabilité ... elle varie assez peu avec la profondeur.

Pour l'étanchéité tu peux commencé à terre ne gonflant le sous marin et en regardant la variation de pression à bord, mais c'est assez limité comme solution.

Le tremper dans l'eau même pas profond permet de détecter les petites fuite lié à des défaut de mise en œuvre de certaine tuyauterie par exemple.

Ensuite on procède par étape ... pour éviter de perdre le sous marin lors d'un test de routine ...

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Il y a 4 heures, ARMEN56 a dit :

Je pense ?  

A une époque , lors lancement cale en pente , on avait un marquage longitudinal ;  à l’aide d’une caméra on estimait ainsi la vitesse pour en déduire différentes courbes …etc

cm7qhs.jpg

 

ici sur Perle un marquage de massif uniquement sur TD

Sur Suffren lors 1 ère plongée statique si pas de marques massif , en revanche on observe des marques de coque verticales presqu’à l’identique

yyod4a.jpg

La perle « NG » , est plus lourde ;  possible marques d’instrumentation pour évaluation comportement du flotteur lors ballastage/pesée ( mise au point caisses de réglage et d'assiette...conformité Girousse )  … ?

Plus longue aussi, car du coup ya un genre de tronçon de "jumbo-isation"

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Il y a 3 heures, Hirondelle a dit :

je me rends compte que j’ignore si les sna ont des batteries

Une fois n’est pas coutume je tente de me répondre à moi même :

le schéma du k48 montre des batteries connectées entre le générateur et le moteur électrique 

spacer.png

Celui du Barracuda montre des batteries sous la salle des torpilles «sous toutes réserves »

spacer.png

Évidemment ce serait lourd, encombrant, onéreux, mais peut-être pas superflu attendu que le générateur de secours ne peut être utilisé qu’au schnorchel et qu’en cas de pépin à plus grande profondeur, un petit lot d’appoint serait peut-être utile à mettre en oeuvre les chasses, à équilibrer le bateau  et à garder momentanément une alimentation de secours.

Quant à se propulser avec ça: j’ai un gros doute, car sinon on n’admettrait pas la supériorité des soums classiques en discrétion lorsque alimentés sur batteries puisque les sna pourraient faire pareil sur de courtes périodes. Mais sur le schéma du k48 c’est en amont du moteur de propulsion qu’est connectée la batterie…

Révélation

La question qui suit c’est «combien de tps pour éteindre un  réacteur nucléaire et couper ses pompes ?

J’invoque @mudrets puisque ses loisirs sont de mettre à l’air les tripes des bateaux noirs soviets: batteries conséquentes ou non sur les sous-marins nucléaires rouges ?

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Il s’agit non pas d’une immersion à P ou I max , voit tableau page 137

http://www.air-defense.net/forum/topic/1531-sna-suffren-snle-et-ssgn-capacité-française/page/137/

mais d’une immersion périscopique dont l’objectif c’est la pesée, ce qui n’empêche pas de contrôler l’étanchéité ,  toute façon le débit de fuite suit la profondeur  d’immersion.  En service courant  l’étanchéité est contrôlée à chaque plongée par des rondes tous les 20 m par paliers croissant

En marine militaire le vocable c’est manchon de coque , pour un soum les manchons de coque font partie de la coque épaisse

SUFFREN

https://www.agasm.fr/le-ssn-suffren-de-la-marine-nationale-effectue-un-test-de-plongee-statique-dans-le-cadre-des-premiers-essais-en-mer/

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il y a 37 minutes, Hirondelle a dit :

 

J’invoque @mudrets puisque ses loisirs sont de mettre à l’air les tripes des bateaux noirs soviets: batteries conséquentes ou non sur les sous-marins nucléaires rouges ?

Oui, parce que de toutes les manières il faut de l'énergie pour pouvoir manœuvrer si panne du réacteur. C'était moins vrai pour les biréacteurs. Mais après un cas douloureux (accident du K-27 de la classe 645) , il avait fallu rajouter un sinon deux générateurs Diesel pour faire avancer le sous-marin et en même temps entraîner les pompes du réacteur en arrêt très chaud, les batteries étant insuffisantes pour assurer toutes ces fonctions

Edited by mudrets
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PS à la réponse précédente.

Dans le schéma du K-48, on note bien la possibilité de désaccoupler la ligne d'arbre de la propulsion vapeur pour la faire fonctionner sur batterie 

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il y a 2 minutes, mudrets a dit :

PS à la réponse précédente.

Dans le schéma du K-48, on note bien la possibilité de désaccoupler la ligne d'arbre de la propulsion vapeur pour la faire fonctionner sur batterie 

Semble-t-il… ou sur le générateur diesel.

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Concernant les batteries, tous les bateaux en ont, et de leur usage dépend leur quantité (ou capacité qui serait le terme approprié).

L'usage principal est l'éclairage et la communication, pour pouvoir abandonner et prévenir en cas de black-out et de perte imminente.

Par extension du tableau de secours on trouve tout ce qui sert à éviter d'abandonner le navire en cas de black-out, donc de relancer progressivement tous les organes permettant un retour à la normale. Pour un sous-marin ça impose très certainement de faire surface (au moins immersion périscopique), donc les organes de contrôle.

Enfin un lot de batteries, en mode floating, assure la continuité du contrôle des organes vitaux (alimentation redressée stabilisée indépendante de la régulation de la source de courant principale).

J'ai envie d'ajouter, même si la sous-marinade n'est pas ma spécialité, que j'imagine des batteries au plomb uniquement et regroupées dans un local surveillé et "protégé" incendie.

Les autres technologies de batteries actuellement disponibles sur le marché me semblent trop instables et difficiles à éteindre en cas de problème...

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il y a 11 minutes, Beachcomber a dit :

J'ai envie d'ajouter, même si la sous-marinade n'est pas ma spécialité, que j'imagine des batteries au plomb uniquement et regroupées dans un local surveillé et "protégé" incendie.

Les autres technologies de batteries actuellement disponibles sur le marché me semblent trop instables et difficiles à éteindre en cas de problème...

Pour les sov, ils ont essayé le zinc-argent, mais trop cher et abandonné. Les Japonais ont un ou 2 sous-marins en batterie lithium-ion, et c'est une première. 

Pour les Russes, l'explosion d'une batterie lithium expérimentale à bord du Losharik a conduit à une catastrophe en juillet 2019 (https://soumarsov.eu/Sous-marins/Post92/10831/10831.htm

Pour en revenir à la nécessité d'une énergie stockée de secours, on retrouve la même problématique dans les centrales nucléaires à terre pour lesquelles il faut absolument refroidir le cœur en cas d'arrêt intempestif. L'exemple de Fukushima a conduit à prendre des mesures ad-hoc, notamment pour celles du Blayais

Edited by mudrets
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Il y a 3 heures, Eau tarie a dit :

Plus longue aussi

Plus lourde car plus longue.

il y a une heure, R force a dit :

quelle profondeur?

Plus haut je parlais de plongée périscopique.

 

Sur Barracuda on a aussi des jeux de batteries au plomb dimensionnés en dégradé pour du secours en cas de perte des sources normales

 

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Il y a 3 heures, Hirondelle a dit :

Une fois n’est pas coutume je tente de me répondre à moi même :

le schéma du k48 montre des batteries connectées entre le générateur et le moteur électrique 

spacer.png

Celui du Barracuda montre des batteries sous la salle des torpilles «sous toutes réserves »

spacer.png

Évidemment ce serait lourd, encombrant, onéreux, mais peut-être pas superflu attendu que le générateur de secours ne peut être utilisé qu’au schnorchel et qu’en cas de pépin à plus grande profondeur, un petit lot d’appoint serait peut-être utile à mettre en oeuvre les chasses, à équilibrer le bateau  et à garder momentanément une alimentation de secours.

Quant à se propulser avec ça: j’ai un gros doute, car sinon on n’admettrait pas la supériorité des soums classiques en discrétion lorsque alimentés sur batteries puisque les sna pourraient faire pareil sur de courtes périodes. Mais sur le schéma du k48 c’est en amont du moteur de propulsion qu’est connectée la batterie…

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La question qui suit c’est «combien de tps pour éteindre un  réacteur nucléaire et couper ses pompes ?

J’invoque @mudrets puisque ses loisirs sont de mettre à l’air les tripes des bateaux noirs soviets: batteries conséquentes ou non sur les sous-marins nucléaires rouges ?

A noter que les chiffres donnés par ce - vieux - HS de navire et histoire sont faux; le Suffren c'est une LOA de 99,5 m et un déplu en plongée de 5300 t

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9 hours ago, Hirondelle said:

Quant à se propulser avec ça: j’ai un gros doute, car sinon on n’admettrait pas la supériorité des soums classiques en discrétion lorsque alimentés sur batteries puisque les sna pourraient faire pareil sur de courtes périodes. Mais sur le schéma du k48 c’est en amont du moteur de propulsion qu’est connectée la batterie…les sous-marins nucléaires rouges ?

Normalement il y a des diesel de secours ... la batterie ne servant que de tampon.

Souvent dans les sous marin il y a des propulseurs azimutaux additionnels électriques pour évoluer à très basse vitesse - ils produisent un bruit aiguë caractéristique qui s'atténue très vite avec la distance et sont donc quasi indétectable -, un peu comme le propulseur azimutal des FREMM. Ils peuvent servir de propulseur de secours comme dans les FREMM. En plus des moteurs installé directement sur la ligne - celle ci pouvant être bloquée - .

http://marinepropulsionsolutions.com/auxiliary-azimuthingretractable-propulsion-systems-apus/

Il y a meme une photo de Suffren dans la brochure http://marinepropulsionsolutions.com/wp-content/uploads/2017/11/NAVAL-APU-SERIES-2017.pdf

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Il y a 19 heures, g4lly a dit :

Normalement il y a des diesel de secours ... la batterie ne servant que de tampon.

Souvent dans les sous marin il y a des propulseurs azimutaux additionnels électriques pour évoluer à très basse vitesse - ils produisent un bruit aiguë caractéristique qui s'atténue très vite avec la distance et sont donc quasi indétectable -, un peu comme le propulseur azimutal des FREMM. Ils peuvent servir de propulseur de secours comme dans les FREMM. En plus des moteurs installé directement sur la ligne - celle ci pouvant être bloquée - .

http://marinepropulsionsolutions.com/auxiliary-azimuthingretractable-propulsion-systems-apus/

Il y a meme une photo de Suffren dans la brochure http://marinepropulsionsolutions.com/wp-content/uploads/2017/11/NAVAL-APU-SERIES-2017.pdf

Le système le plus "élaboré" dans de domaine à mon sens est celui des Kilo avec des hélices auxiliaires enchâssées

https://soumarsov.eu/Sous-marins/Post45/877/877_photos.htm cinquième photo

A+ 

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Il y a 4 heures, ZeGrinch a dit :

Ce qui est génial avec ce schéma "K48", c'est qu'il est complètement faux. Les SNA type Rubis ont une propulsion purement turbo-électrique, il n'y a aucune liaison autre qu'électrique entre les turbines et la ligne d'arbres.

Et puis bon, la gueule de la chaufferie intégrée K48 sur ce schéma est juste géniale, tout sauf intégrée.

Ah, c'est beau de voir la mentalité anglo-saxonne qui a toujours autant de mal à imaginer qu'on puisse ne pas faire comme eux...

Pourquoi tu t’enerves, Grinch ?! Faut pas. Beaux jours…

Si tu as un crob’ potable de la propulsion des Rubis, je suis preneur. Tous les schémas que j’ai trouvé montrent une attaque directe du réducteur au sortir d’un alternateur vapeur, mais ça ressemble à des schémas-types.

Par exemple, je viens de passer un petit moment sur l’accident de l’Emeraude en 94. Et j’ai encore du mal à me représenter les faits, notamment l’histoire du compartiment isolé qui bloque les 10 victimes et celle du 11 em homme sauvé (momo !)en se réfugiant à l’avant de la tranche. Comme je me représente le contexte comme celui d’une cocotte minute, ça m’intrigue.

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Il y a 15 heures, ZeGrinch a dit :

Pour l'Emeraude, le Maître de Central a réagi sur une voie d'eau annoncée depuis le Compartiment des Turbo-Alternateurs, ce qui implique une forte prise d'assiette positive. Comme les portes du compartiment sont autoclaves et à l'époque sans la forte manœuvre hydraulique qui a été installée après coup, seule la porte avant était ouvrable (et d'ailleurs le rondier n'a pas réussi à la refermer complètement derrière lui, ce qui explique entre autres le temps assez long après coup pour pénétrer dans le CTA). Le Chef a pu sortir par l'arrière car il a rallié très tôt le PC Propulsion, à la première annonce d'anomalie, avant la prise d'assiette. Tu rajoutes à ça une confusion bâbord/tribord, et voilà, isolement du mauvais condenseur puis fuite vapeur dans le CTA avec un ordre d'avant urgent qui a empêché d'isoler rapidement le bord vapeur.

Détection visuelle d’une fuite circuit eau de mer  en tranche arrière  , interprétée comme une voie d’eau , contexte ayant déclenché une parade voie d’eau .

D’où chasse rapide  vers la surface , prop au plancher , cette surpuissance  ayant généré une surpression au condenseur et fait péter les sécurités vapeur avec éjection de vapeur surchauffée dans le compartiment alors occupé par 10 personnes en inspection de tranche

Edited by ARMEN56
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il y a une heure, ARMEN56 a dit :

 

Détection visuelle d’une fuite circuit eau de mer  en tranche arrière  , interprétée comme une voie d’eau , contexte ayant déclenché une parade voie d’eau .

D’où chasse rapide  vers la surface , prop au plancher , cette surpuissance  ayant généré une surpression au condenseur et fait péter les sécurités vapeur avec éjection de vapeur surchauffée dans le compartiment alors occupé par 10 personnes en inspection de tranche

C'est aussi le problème des circuits secondaires des SNA. Pas de soupapes de surpression ou de tapes claquantes qui viennent cracher à la cale, sur l'Emeraude la coquille du condenseur tribord s'est carrément fendue. Pas de vannes de sécurité à manœuvre hydraulique non plus, la vanne close est manœuvrée à la vapeur et la vanne d'arrêt montée en série est manœuvrée au volant.

De mémoire, pas de chasses rapides sur SNA type Rubis, uniquement une chasse HP et des plombs de sécurité largables avant et arrière.

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