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Questions sur les sous-marins


Kiriyama

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Il y a 1 heure, mike-84 a dit :

Plus précisément le moment de l'ouverture du sas pour charger la torpille et le moment de l'éjection de celle ci , ou passe l'air s'il n'est pas gaspillé ? Et éventuellement l'eau qui ce serait infiltré lors du tir ?
En imaginant 3 tirs consécutifs comment les étapes se déroule  ?

Dans le vieux système l'air est perdu (mais je suppose que le sous-marin peut refaire sa réserve en surface ou au schnorkel... ?)

La séquence d'un chargement :

- Tube sec, fermé aux deux extrémités

- Ouverture de la porte intérieure, chargement de la torpille, fermeture de la porte intérieure

Séquence de tir :

- Ouverture de la porte extérieure, le tube est mis en eau, expulsion de la torpille à l'air comprimé

- Fermeture de la porte extérieure, l'eau restant dans le tube est expulsée à l'air comprimé.

Recommencer la séquence chargement+tir 2 fois.

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il y a 44 minutes, Rob1 a dit :

- Ouverture de la porte extérieure, le tube est mis en eau, expulsion de la torpille à l'air comprimé

 

Il y a bien longtemps qu'on n'utilise plus l'air comprimé pour expulser les torpilles trop bruyant :bloblaugh:.

Pour résumé en faisant simple

C'est une sorte de gros piston qui pousse le tube externe dans lequel on loge l'arme (torpille, Missile anti navire, Mines, MDCN) dans un tube interne (capsule dans le jargon), une fois le tube externe en position déployée (fig2)  il y a une mise en communication fluidique qui expulse sans bruit la capsule (arme) et le tube revient en position escamotée. (fig4)

L'ensemble du tube dispose de  moyen anti-retour d'admission d'eau à l'arrière du tube

 

imgf0001.png   

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1 hour ago, Rob1 said:

- Ouverture de la porte extérieure, le tube est mis en eau, expulsion de la torpille à l'air comprimé

On met le tube en eau d'abord, on équilibre les pression puis on ouvre la porte externe ... et on chasse a l'air comprimé.

On ferme on chasse l'eau a l'air comprimé, on équilibre les pression, puis on ouvre la porte interne.

Dans les sous marin moderne on utilise deux méthode sans air.

  • le bélier hydraulique ... c'est la meme chose que quand on ferme brutalement le robinet et qu'on entend un coup dans les tuyaux ... ici le coup, dit coup de bélier, chasse la torpille a l'eau.
  • la sortie au moteur, pour les torpille électrique fiable, on allume le moteur dans le tube le moteur conduit la torpille en dehors bêtement ...
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  • 1 month later...

Salut !

J'avais cru comprendre que les sous-marins français accueilleraient bientôt des femmes dans les équipages.

Est-ce que vous savez si ça impose une "refonte" de certains aspects des bâtiments (cabines et sanitaires séparés par exemple) ?

Est-ce que l'organisation à bord va être modifiée ?

Un grand merci !

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Le 19/07/2017 à 11:47, Kiriyama a dit :

Est-ce que vous savez si ça impose une "refonte" de certains aspects des bâtiments (cabines et sanitaires séparés par exemple) ?

Est-ce que l'organisation à bord va être modifiée ?

Un grand merci !

cà dépend du taux de féminisation

10 à 15 % soit une vingtaine de personnes pour des frégates genre FDA on peut avoir des coursives secondaires de distribution voire même des tranches dédiées qui autorise des dispositions d’aménagement pratiques et groupées de féminisation – hygiènes par cabines de 2 à 4 personnes …etc

Sur des soums ( 6 à 10 personnes ? ) çà semble plus difficile vu équation des volumes beaucoup plus resserrée mais bien évidemment réalisable .

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La réponse du Sénat...

Dans les faits, la féminisation sera (sans doute) réservée uniquement aux officiers, ce qui permettra un aménagement minimum (chambre individuelles ou à deux, autant dire denrée rare sur les soums) sur des postes dont la féminisation est déjà existante dans la marine.

M'étonnerait que ça concerne les soums existants.

Modifié par ogo
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il y a 11 minutes, ogo a dit :

 

M'étonnerait que ça concerne les soums existants.

C'est même sûr. 

La féminisation sur les soums français débutera sur les futurs sna classe Suffren, critères pris en compte dès la conception. 

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il y a 39 minutes, Fusilier a dit :

Il me semble que des officiers femmes doivent embarquer incessamment sous peu sur les SNLE actuels, c'est plus ou moins expérimental. 

Sur les Barracuda c'est prévu des l'origine 

Effectivement, expérimentation sur snle dans un premier temps. Lire encadré en bas. 

https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.colsbleus.fr/articles/3192&ved=0ahUKEwisipiX25jVAhUDaFAKHZjXCdAQFggcMAA&usg=AFQjCNH22INW-K7qPIYAG7KLtv5xLpQGuQ

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il y a 36 minutes, ARMEN56 a dit :

Les contraintes  médicales évoquées dans CB sont d’ordres gynécologique ?

Il doit y avoir cet aspect, j'imagine que pour une patrouille de SNLE on peut pas embarquer une femme enceinte; faut prévoir la procédure. Mais, peut-être aussi le pb de l'évacuation d'urgence et plus largement du système ORL. Quand j'ai embarqué dans les soums, ils m'on fait passer au caisson et toussa.  A priori pas de pb particulier pour les femmes. Mais, je suppose que la médecine mili doit valider.  Peut y avoir des facteurs plus psycho comme la promiscuité, le manque de soleil qui influencent le comportement.

il y a 51 minutes, ARMEN56 a dit :

Ergonomie à revoir 

Le pb est le même sur les barques de surface. Non? 

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  • 3 years later...
Le 10/08/2010 à 15:14, Rob1 a dit :

Tiens, question idiote qui me passe par la tête : est-ce que quelqu'un a une idée de ce qu'est devenu le robot sous-marin "Spur" ? Je l'avais vu dans des bouquins pour enfants des années 90, mais aucune info récente.

J'ai réussi à trouver quelques détails : le SPUR (Scicon's Patrolling Undersea Robot) était un projet de la compagnie britannique Scicon, j'en trouve des mentions à partir de 1986. Évoqué pour des rôles divers (attaque, défense, missions civiles), il semble que les concepteurs aient surtout cherché à développer le côté autonome/IA.

L'engin faisait 10 m de long, 1,8 m de large et de hauteur, annoncé comme capable de 12 noeuds en croisière et d'une vitesse maximale de 50 noeuds.

AEWGycr.png

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Il y a 3 heures, Rob1 a dit :

J'ai réussi à trouver quelques détails : le SPUR (Scicon's Patrolling Undersea Robot) était un projet de la compagnie britannique Scicon, j'en trouve des mentions à partir de 1986. Évoqué pour des rôles divers (attaque, défense, missions civiles), il semble que les concepteurs aient surtout cherché à développer le côté autonome/IA.

L'engin faisait 10 m de long, 1,8 m de large et de hauteur, annoncé comme capable de 12 noeuds en croisière et d'une vitesse maximale de 50 noeuds.

AEWGycr.png

En parlant de sous-marins privés, la gamme de la société Triton est fournie :

https://tritonsubs.com/subs/tourist/

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  • 3 months later...
Quote

La force sous-marine américaine expérimente des mesures anti-fatigue

Un groupe de chercheurs de l’US Navy étudie l’efficacité de lunettes bloquant la lumière bleue et de lampes émettant de la lumière bleue contre la fatigue et le manque de sommeil qui affectent souvent les sous-mariniers privés de lumière naturelle. En plongée, les sous-mariniers ne sont pas exposés à la lumière du soleil et à la nuit. Leur exposition constante à la lumière naturelle peut affecter leur rythme circadien, l’horloge naturelle qui détermine quand on est alerte ou endormi.

« Quand nous avons commencé à étudier la fatigue, nous avons cherché à en connaître les raisons » et les différences avec la fatigue rapportée par les équipage de bâtiments de surface, explique Sarah Chabal, chercheur en psychologie au Naval Submarine Medical Research Laboratory de Groton.

« Une de ces différences est l’exposition à la lumière du soleil... Nous savons que les personnes sont, en général, impactés par l’exposition à la lumière du soleil. »

L’exposition à de la lumière bleue, une des composantes de la lumière du soleil, à une période synchronisée avec un rythme de 24 heures de jour et de nuit, aiderait à rester alerte durant les quarts et à se reposer durant les périodes de sommeil. Mais s’écarter de ce rythme, comme s’exposer à la lumière bleue de nuit, durant les quarts ou les périodes de travail, peut dérégler le cycle naturel et conduire à un sommeil de mauvaise qualité, à de la fatigue, de l’inattention et à d’autres problèmes.

Les chercheurs du NSMRL voulaient voir si exposer ou protéger un marin de la lumière bleue pourrait l’aider à être plus alerte et avoir un meilleur sommeil. Une expérimentation a été menée à la fin de l’année dernière à bord du sous-marin nucléaire d’attaque USS Vermont.

Parmi les 42 officiers et hommes d’équipage qui se sont portés volontaires, 2 groupes ont été constitués. L’un a reçu une paire de lunettes à verre orange permettant de bloquer la lumière bleue et une paire produisant de la lumière bleue au niveau des yeux. L’autre groupe n’a rien reçu. Les 2 groupes de volontaires ont noté leurs périodes de travail, de sommeil et de repos en portant des senseurs au niveau de la poitrine. Ils ont aussi répondu à des questionnaires sur leur qualité de sommeil et l’utilisation des lunettes.

L’exposition à la lumière « est très facile à contrôler, » explique Chabal. Des recherches précédentes ont montré que l’éclairage à bord des sous-marins « ne comporte pas toutes les nuances de couleur de la lumière naturelle du soleil » qui aide à maintenir le rythme circadien.

Pour cette étude, les chercheurs ont voulu exposer les sous-mariniers à de la lumière bleue le matin puis, le soir, bloquer leur exposition à la lumière bleue. Cette lumière d’une longueur d’onde d’environ 470 nm peut aussi provenir de divers écrans.

Avec ces 2 types de lunettes, l’objectif était de les placer « dans le même rythme » que s’ils étaient à l’extérieur, à la lumière du jour et la noirceur de la nuit.

Les conclusions de l’étude n’ont pas encore été rédigées. Mais un premier examen des données recueillies montre de « plus longues durées de sommeil chaque nuit parmi le groupe qui portait les lunettes par rapport à ceux qui n’en portaient pas. Cela se reflète aussi dans leur auto-évaluation de leur fatigue durant la journée, » explique Chabal. « Le groupe qui portait les lunettes a noté se sentir moins fatigué que le groupe qui ne les portait pas. De plus, les volontaires ont très bien respecté le port des lunettes. C’est très prometteur. »

Pour cette étude, les sous-mariniers ayant les lunettes portaient celles émettant la lumière bleue le matin et portant celles qui la bloque la nuit.

« Nous voulions être aussi invisibles que possible vis-à-vis des opérations du sous-marins. »

Chaque participant portait un enregistreur de poitrine qui recueillait des informations sur les mouvements et le sommeil. L’étude s’est déroulée sur environ 3 semaines.

Ils les ont porté autant que possible, y compris durant leur temps de repos. Toutefois, les opérations ou l’entretien les a parfois obligé à les retirer. « Il ne s’agit pas d’un laboratoire. Ils se trouvaient à bord d’un sous-marin nucléaire. donc, s’ils devaient faire quelque chose pour leur travail, nous l’indiquons dans l’étude, » explique un chercheur.

Les participants qui portaient les lunettes « ont senti qu’ils dormaient mieux et je pense que les données le montreront, » a-t-il indiqué. Alors qu’ils n’ont pas pu les conserver, comme ils sont disponibles dans le commerce, certains marins ont demandé à les acheter en propre.

Au cours des 10 dernières années, de plus en plus de recherches sont menées, de plus en plus de données sont recueillies sur le sommeil des marins et des sous-mariniers. Les sous-mariniers d’aujourd’hui disent dormir aussi bien que les autres militaires et les civils.

La clé serait le passage d’une journée de 18 heures (6 heures de quart et 12 heures de repos) à une journée de 24 heures (8 heures de quart et 16 heures de repos). « C’est une bonne chose, » explique un chercheur. « Le sommeil est de meilleure qualité, et nous avons des raisons de croire que les rythmes circadiens sont meilleurs. »

Référence :

US Naval Institute (Etats-Unis) https://news.usni.org/2021/06/15/sub-force-experimenting-with-anti-fatigue-measures-to-mimic-natural-light

https://www.corlobe.tk/article48488.html

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