stormshadow Posté(e) le 19 mai 2012 Share Posté(e) le 19 mai 2012 Je crains que vous ne fassiez une erreur : Aucune matière en réalité n'est capable de faire écran total au rayonnement gamma, qui parviennent toujours a passer quelque soit les épaisseurs mais après en des quantités toujours + faibles mais belle et bien la ! Un exemple simple, dans une centrale nucléaire, on considère qu'une piscine de refroidissement d'assemblage doit disposer d'au moins 8 mètres d'épaisseur d'eau, depuis le sommet des assemblages combustible (ce qui revient a une profondeur d'eau d'au moins 12m environ) pour rendre sécurisante la circulation et présence humaine dans le batiment sans patir au niveau santé pour le personnel ... Mais ça ne veut en aucun dire en réalité, que les 8 mètres minimum d'eau de la piscine arrêtent intégralement les rayons y ... Qui continuent toujours a passer : seulement a un niveau raisonnable pour la sécurité et de radio-protection pour assurer une activité humaine dans des conditions raisonnables Mais il suffit de rentrer dans le batiment avec un radiomètre fait pour ce type de rayonnement électromagnétique : pour qu'il vous dise que c'est un vrai bombardement ici ... Et la piscine en étant la source ! Pourtant 8 a 10-12 mètres d'eau déja ! En réalité je crains que même 5 km d'eau n'arrêtent pas intégralement une source gamma de parvenir a laisser passer quelques rayons ... Même le plomb, le matériaux le + efficace qui soit a épaisseur équivalente par rapport a l'eau (qui elle est l'un des moins efficaces : mais qui est l'un des + simples a disposer de l'épaisseur pour "la sécurité") est considéré comme non étanche au rayonnement gamma qui parviennent toujours a passer : a des niveaux + ou - létal selon le niveau énergétique des rayons Je pense en réalité, c'est surtout une question de "senseurs" pour faire de la détection de ce type dans l'océan, car il faut toujours une certaine quantité de rayonnement pour que des radiomètres classiques parviennent a les détecter (la évidemment on rentre sur un terrain ou pour moi c'est le flou total : je dirais même l'ignorance totale) car il me semble que seule des technologies très très encombrantes de type calorimètres de labo de physique d'accélarateur de particules ect sont capables après de détecter une source "faible" ou des rayons a l'unité Bon déjà avec 50cm d'eau , la radiations gamma sont divisé par 10 donc avec 5m d'eau c'est une division par 10 puissance 10 donc quelque m d'eau arrête forcément tout les rayons gamma. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 20 mai 2012 Share Posté(e) le 20 mai 2012 Bon déjà avec 50cm d'eau , la radiations gamma sont divisé par 10 donc avec 5m d'eau c'est une division par 10 puissance 10 donc quelque m d'eau arrête forcément tout les rayons gamma. Si j'ai bonne mémoire, la décroissance de l'intensité de la radioactivité doit être en 1/r^2 ou 1/r^3, donc il y a une forte chute au départ, mais après ça diminue de moins en moins... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 20 mai 2012 Share Posté(e) le 20 mai 2012 Si j'ai bonne mémoire, la décroissance de l'intensité de la radioactivité doit être en 1/r^2 ou 1/r^3, donc il y a une forte chute au départ, mais après ça diminue de moins en moins... Pour l'absorption des radiations , on raisonne en épaisseurs de matériaux capable de diviser par 2 la quantité de radiations. Donc si t'as une épaisseur x qui réduit par 2 les radiations , une épaisseur 2x réduira par 2*2=4=2 puissance 2 les radiations. Une épaisseur 3x réduira les radiation par 2*2*2=8=2 puissance 3 4x=2*2*2*2=16=2 puissance 4 Pour l'eau x ou l'épaisseur pour diviser par 2 les radiations gamma est de 18cm donc avec 1.8m(180cm) , ça divise les radiation par 1000(2 puissance 10) et avec 5.4m d'eau , on passe à 2 puissance 30 ou une réduction de 1 milliard. Donc quelque m d'eau réduise la dose de rayon gamma au niveau naturel donc indétectable. http://en.wikipedia.org/wiki/Radiation_protection Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 20 mai 2012 Share Posté(e) le 20 mai 2012 Revenons a nos moutons.Dans une chaudiere nucléaire a fission, le gros de l'énergie qui sort des assemblage est sous forme de neutron, c'est eux qui s'agite dans l'eau - servant de modérateur - pour la faire chauffer. Il se trouve que c'est petit neutron qui fond des rond dans l'eau son assez dissipé, et qu'une parti s'échappe joyeusement de la cuve du reacteur. Accessoirement les neutron a haute énergie qui s'échappe peuvent franchir allégrement les blindage "léger" des sous marin - rapport au millier de tonne de béton du centrale électrique terrestre - pour se retrouver barbottant dans l'eau de mer.C'est la que ca nous interesse, dans l'eau de mer qui sert aussi de moderateur, nos petit neutron reprennent leur ronde et viennent interagir avec la flotte et ce qu'il y a dedans. Cette interaction laisse des trace dans la composition de l'eau - notament des micro bulle de hydrogene - c'est marques de l'actiond des neutron sur l'eau de mer perdure dans le sillage des sous marin nucléaire, comme s'il perdait du gasoil ... et les sous marin sovietique sont équipé d'un dipositif permettant de suivre ce sillage - mais pas de le détecter a distance -. En gros on detecte le sous marin par son bruit, on va visiter l'endroit en essayant de passer dans le sillage, et la le bidule d'analyse du sillage s'agite ... y a plus qu'a suivre la trace laissé par le petit poucet, pour suivre le ous marin a bonne distance sans que celui ci est la moindre chance de nous détecter. Le sillage "neutronique" perdure longtemps, et permet une traque a distance tres supérieur au capacité de detection sonor des sous marin entre eux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 23 mai 2012 Share Posté(e) le 23 mai 2012 Si j'ai bonne mémoire, la décroissance de l'intensité de la radioactivité doit être en 1/r^2 ou 1/r^3, donc il y a une forte chute au départ, mais après ça diminue de moins en moins... Exact, après cela ne diminue quasiment "plus" Et c'est ce qui fait d'ailleurs que le faux vide interstellaire, laisse toujours passer du rayonnement gamma, alors que pourtant ... Sur ne serait ce que quelques milliers d'années lumière : il se cumule dans le vide sur une ligne droite bien + d'épaisseur de matière capable d'y absorber, qu'il n'y en aura jamais sur 5 km d'épaisseur d'océan sur terre ... Pourtant l'univers local est clairement transparant a l'activité gamma (qui certes a un niveau d'énergie des rayons pas le même non plus qu'un réacteur) et en permet l'astronomie gamma et même X ... Il y a toujours quelque chose qui passe quand il s'agit du rayonnement électromagnétique de haute énergie ;) l'idée partait de la ... D'ou pourquoi j'en est émis la proposition, si on s'en sert pas c'est je pense avant tout un problème de mise en oeuvre de senseurs capable de l'assumer sur un sous marin, mais en théorie : l'activité d'un réacteur (actif) doit forcément laisser passer quelque chose même avec des km d'épaisseur d'eau, peut être pas assez pour un senseur pas trop complexe capable d'y discriminer a de l'activité cosmique je sais pas ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 20 juillet 2012 Share Posté(e) le 20 juillet 2012 Petite question aux anthologistes de l'histoire des techniques navals:Les premiers sous-marins avaient pour certains un canon externe sur le pont. En immersion, y avait-il un conditionnement particulier pour le protéger de la corrosion? Je pense surtout à l'âme du canon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 27 juillet 2012 Share Posté(e) le 27 juillet 2012 Les premiers sous-marins naviguaient surtout en surface. Leurs immersions étaient assez rares et juste pour les phases de combats. Il a fallu attendre l'invention du schnorchel pour avoir des sous-marins en immersion périscopique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 27 juillet 2012 Share Posté(e) le 27 juillet 2012 les armements en externe sont systématiques jusqu'à la fin de la WWII. Il y a des canon, jusqu'au 105 mm voir 127 mm mais aussi des armes AA (Oerlikon, Vierling 20 mm ...)Ces armes n'étaient pas protégées outre mesure à l'exception peut être de tapes de bouche, mais tout le reste était exposé à l'eau de mer y compris les organes de pointage et de visée ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 27 juillet 2012 Share Posté(e) le 27 juillet 2012 Ils n'avaient pas de problème de corrosion? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 27 juillet 2012 Share Posté(e) le 27 juillet 2012 Si, dans un premier temps, et ensuite ont été conçus des modèles de canons prévus pour résister à la corrosion et surtout à la pression ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 27 juillet 2012 Share Posté(e) le 27 juillet 2012 De toute façon, à l'époque, les pièces étaient plus simple que maintenant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 27 juillet 2012 Share Posté(e) le 27 juillet 2012 Et puis les sous-marins, dans certaines flottes, c'était presque du jetable. Ca avait été un tout petit peu mieux au début de la guerre, mais à partir de 1943, l'espérance de vie d'un sous-marin allemand - et de son équipage par conséquent, même si certains s'en sortaient quelquefois - était de deux missions... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 11 novembre 2012 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2012 Bonjour, Au fait, comment un sous-marin est-il détruit si touché par une torpille ? Dans les films on voit une explosion boule de feu, mais en vrai, un sous-marin peut-il exploser comme ça ?Merci d'avance ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 11 novembre 2012 Share Posté(e) le 11 novembre 2012 Si ca touche une réserve de munitions, peut-être, mais ca doit être rare. Dans les vieux films, on voit souvent une gerbe en surface : c'est l'air du sous-marin qui forme une grosse bulle, qui remonte à la surface. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 11 novembre 2012 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2012 Je pense qu'il doit plutôt se casser en deux (à l'endroit de l'impact) et couler. Sinon dans les sous-marin soviétiques les hommes d'équipage étaient des conscrits. C'est possible de former un homme en si peu de temps ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 11 novembre 2012 Share Posté(e) le 11 novembre 2012 Juste une petite fuite suffira a très fortement alourdir le sous-marins au point qu'il va couler et finira par passer sous sa profondeur maximale ce qui fait qu'il va "imploser" (au moins partiellement) et avoir d'autres fuites encore plus importantes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 novembre 2012 Share Posté(e) le 15 novembre 2012 Au fait, les américains, pour désigner les missions de leurs SNA, parlent de Hunter/Killer qu'ils séparent. où est la différence? pourquoi cette nuance? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 15 novembre 2012 Share Posté(e) le 15 novembre 2012 Bonjour, Au fait, comment un sous-marin est-il détruit si touché par une torpille ? Dans les films on voit une explosion boule de feu, mais en vrai, un sous-marin peut-il exploser comme ça ? Merci d'avance ! La torpille n'a pas besoin d'aller au contact. Elle détonne près de la cible et l'effet de dépression fait le reste. C'est d'ailleurs le même principe pour les grenadages. Les bouteilles de ballast étant entre les deux coques, elles, sont susceptibles de prendre cher. Si le système de ballasts est compromis, le sous-marin emporte des systèmes de sauvegarde comme par exemple des poids nichés sous la coque derrière des trappes (même principe que les sacs de sable pour les montgolfières). Le computer calcule l'air et le gaz restant pour ballaster et en cas d'approche de la zone critique, il libère les poids pour alléger le navire et le faire remonter tout en laissant en surface une marge suffisante à l'équipage pour procéder à l'évacuation si les dommages sont trop sévères et irréversibles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 23 juillet 2013 Share Posté(e) le 23 juillet 2013 Je remonte ce thread suite a une reflexion lue sur le fil de la marine indienne a propos du detroit de malacca: vue le traffic dans ce detroit et le bruit que cela doit generer, comment peut-on reperer un sous-marin (chinois peut-etre) qui ferait du shadowing derriere un cargo pour passer le canal inapercu? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 La profondeur du détroit de Malacca est de moins de 25 m dans la partie la plus étroite selon certaine source. Pour un SM ayant une hauteur totale d’au moins 15 m on devine une opération au chausse pied ; dans ce cas le commandant manoeuvrant dans le courant de sillage très tourmenté d’un tanker , exposerait son SM à des risques de talonnage par effet de squat entre autres ..…..http://www.traitedemanoeuvre.fr/squatt.swfPlus généralement , un réseau SOSUS pourrait-il déceler les bruits rayonnés d’un SM dans le tintamarre BF du deux temps d’un cargo ? sinon le sillage du périscope peut trahir sa présence.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Si je me souviens bien un sonar passif filtre tous les bruits un peu comme les truffes de chiens filtrent toutes les odeurs des plus légères aux plus fortes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akewing Posté(e) le 15 décembre 2013 Share Posté(e) le 15 décembre 2013 (modifié) Bonsoir. Par exemple, après un hypothétique conflit nucléaire de forte intensité entre les USA et l'URSS, quelles sont ou seraient (en cas de secret militaire) les directives d'un SNLE (selon le pays) une fois ses MSBS lancés ? Merci. Modifié le 16 décembre 2013 par Akewing Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 décembre 2013 Share Posté(e) le 15 décembre 2013 Si je me souviens bien un sonar passif filtre tous les bruits un peu comme les truffes de chiens filtrent toutes les odeurs des plus légères aux plus fortesEn général les barrage sonar par petit fond fonctionne en actif, d'autant plus si la zone a surveiller est étroite, typique les entrée de port, abord de base, ou détroit, c'est beaucoup plus simple. Au sonar passif c'est un bordel sans nom avec les réverbérations le bruits des vagues, du courant, du fond ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 25 décembre 2013 Auteur Share Posté(e) le 25 décembre 2013 Salut ! Est-ce que les sous-marin cargo ont vraiment existé et est-ce que c'est un concept viable ? Ça permettrait de déplacer discrètement de grandes quantités de matériels. Les Russes avaient aussi eu un projet de modification d'un Typhoon pour le transport. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 25 décembre 2013 Share Posté(e) le 25 décembre 2013 Faut demander aux Colombiens, ils s'y connaissent en sous marin cargo eux ! ;) Sinon à ma connaissance pas de projet réellement utilisé par un pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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