stormshadow Posté(e) le 1 décembre 2012 Share Posté(e) le 1 décembre 2012 Mars Odyssey est une sonde en orbite donc ça n'a aucun sens. Curiosity a mesuré les radiations à la surface de Mars et ça concorde parfaitement avec les chiffres de Zubrin http://www.planete-mars.com/curiosity-nouvelles-mesures-sur-les-radiations/ 10-20rem/an. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 1 décembre 2012 Share Posté(e) le 1 décembre 2012 Petit rappel sur les radiations: http://radioetsante.chez.com/effets1.htm Dans le cas d'une irradiation globale, le tissu critique est la moelle osseuse, où se forment les cellules sanguines. Aucun effet n'est constaté pour un équivalent de dose inférieur à 0,3 Sv. De 0,3 à 1 Sv, il y a diminution temporaire spontanément réversible du nombre des lymphocytes (variété de globules blancs) ; aucun traitement n'est nécessaire. Pour des équivalents de dose compris entre 1 et 2 Sv, des signes cliniques se manifestent (vomissements). L'hospitalisation est nécessaire ; la guérison survient spontanément. Au-delà de 2 Sv, un traitement doit être entrepris dans un centre spécialisé. Les rayonnements peuvent avoir un effet immunodépresseur (vulnérabilité accrue aux infections) si l'équivalent de dose dépasse 1 Sv en irradiation unique. La " dose létale 50 ", qui entraîne 50% de décès en l'absence de traitement, est évaluée chez l'homme à 4,5 Sv reçus en une seule fois. Radiations sur mars selon la NASA: http://www.planete-mars.com/les-donnees-recueillies-par-curiosity-montrent-que-les-doses-de-rayonnements-cosmiques-en-surface-de-mars-sont-acceptables-pour-les-explorateurs-humains/?doing_wp_cron Les mesures faites par le détecteur de radiations, « RAD », (pour « Radiation Assessment Detector ») embarqué sur le rover Curiosity de la mission « MSL »de la NASA, montrent que le niveau de radiations cosmiques d’origine galactique, « GCR » (« GalacticCosmic Ray »), à la surface de la planète rouge est environ la moitié de celui mesuré par le même instrument pendant le voyage interplanétaire. Les taux interplanétaires de radiations de type GCR ont déjà été mesurés par l'instrument MARIE à bord du vaisseau spatial Mars Odyssey lors de son voyage vers la planète rouge en 2001 et se sont révélés environ deux fois plus importants que ceux enregistrés en orbite basse terrestre, « LEO » (« Low Earth Orbit »). Ainsi, en les combinant, on constate que les résultats de MARIE et de RAD indiquent des taux de GCR à la surface de Mars à peu près identiques à ceux subis par les astronautes en LEO. Cela signifie que des doses de GCR ne seront pas un empêchement pour l'exploration de Mars par des hommes. Veuillez noter que les chercheurs ayant travaillé sur les données recueillies par MARIE rapportent des taux de radiations de type GCR allant de 0,28 Sv (28 rem) à 0,73 Sv (73 rem) par an. D'après les mesures récente de la NASA, les radiations sur mars sont équivalentes à ceux que reçoivent les astronautes en orbite terrestre, soit moins de 1sv! http://www.astrosurf.com/luxorion/astronautique-malespace2.htm Mais dans l'espace les matériaux inertes ou vivants sont sensibles à l'ionisation de surface suite au bombardement par des protons de forte énergie émis par le Soleil et des ions lourds émis par les supernovae. Ces derniers éléments favorisent l'apparition de radicaux libres capables de briser localement l'ADN tandis que les ions lourds et les rayons X peuvent en théorie provoquer des mutations génétiques. Problème, les experts ignorent à ce jour s'il y a des risques de cancer. Aussi dans l'incertitude, pour éviter ce genre d'exposition aux radiations, les sorties extra-véhiculaires (EVA) sont interdites parfois durant plusieurs jours lorsqu'une éjection de matière coronale par le Soleil (CME) est annoncée ou lors des tempêtes géomagnétiques importantes. Pour réduire encore un peu plus les risques d'irradiation pour l'équipage, la navette spatiale fait le gros dos et présente sa meilleure protection face au Soleil. Cela dit il ne s'écoule par un jour où les satellites ne sont pas bombardés par des protons rapides ou des électrons ce qui entraînent régulièrement des anomalies pouvant aller jusqu'à la panne totale ou la perte des instruments. Malheureusement la protection qu'offre la navette spatiale ou la station ISS est bien peu de chose contre les radiations cosmiques issues de la Voie lactée ou des supernovae extragalactiques face auxquelles aucun bouclier n'est vraiment efficace. Que faire en effet lorsque des ions de fer traversent le système solaire à près de 300000 km/s... S'ils sont capables de traverser les blindages de la navette spatiale, ils peuvent facilement traverser les tissus, déchirer les cellules et fracasser les chaînes d'ADN, provoquant des mutations cellulaires et génétiques, quand ils ne détruisent pas ses composants, leur portant un coup fatal en développant des cancers. Si nous prenons la dose de rayonnement reçue annuellement sur Terre pour unité (1 mSv), un séjour de 10 jours dans la navette spatiale ou dans la station ISS expose les astronautes à une dose de radiations 5 fois plus importante et un séjour de 3 mois à bord de la station ISS expose son équipage à une dose 70 fois supérieure ! Heureusement, en temps normal, cela ne représente jamais que la dose de rayonnement de quelques radiographies. Mais là où la situation s'aggrave serait lors d'un voyage vers Mars ou les astéroïdes qui durerait au moins 972 jours (dont 455 jours sur place à attendre la prochaine fenêtre de départ) durant lequel les astronautes devraient subir des doses de radiations 1000 fois plus importantes que sur Terre! Donc, plus on reste exposé aux radiations (même faible) plus le risque pour la santé augmente, si un astronaute ne reste que quelque mois exposé puis revient se refaire une santé, sur terre, quand sera-t-il pour les colons? Il est vrai que le taux de radiations normale est moins important que prévu il y a quelques années. Mais, si sur mars, nous sommes au dessous du seuil de dangerosité (moins de 1sv) en temps normal il faut absolument se protéger lors d’événements cosmiques. Ce n'est dons pas des simples bâtiments gonflables ou des combinaisons simple qu'il faudra, pour bien protéger nos futur "martiens", mais des constructions "blindées" et des combinaisons anti-radiations afin de baisser à max les risques pour leur santé. A noter que le matériel (surtout informatique) devra être, lui aussi, absolument protégé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 2 décembre 2012 Share Posté(e) le 2 décembre 2012 Mars Odyssey est une sonde en orbite donc ça n'a aucun sens. Curiosity a mesuré les radiations à la surface de Mars et ça concorde parfaitement avec les chiffres de Zubrin http://www.planete-mars.com/curiosity-nouvelles-mesures-sur-les-radiations/ 10-20rem/an. Alors ça c'est de l'argument ... Tu rejètes la lecture d'un instrument scientifique sur une sonde qui a carrément été conçu pour ... Pour te fier a des chiffres hyper partiel donné par curiosity et la NASA qui en + n'est la que depuis a peine 2 mois ... Je dis bravo la ! Comme si Curiosity pouvait déja donner des chiffres définitifs sur la question ... Tu devrais relire la posture la : scientifiquement ça vaut quoi ça ? Peau de lapin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 2 décembre 2012 Share Posté(e) le 2 décembre 2012 Attention, mars odyssey a pris des mesures de radiations en orbite et la Nasa en a fait une estimation sur la surface, à altitude "zero" martienne. Ces estimations ont été confirmés affinés par Curiosity, sur la surface martienne, avec un appareil spécialement conçu pour mesurer ces radiations (le RAD). Il en ressort des mesures d'environ 15 à 35 REM entre les pics mesurés par RAD, d'où la Nasa a fait une moyenne de 20/25 REM. Mais c'est chiffres sont seulement un cliché sur 2/3 mois, car il est trop tôt pour faire une moyenne annuelle, car pour le moment il n'y a pas d'activité solaire élévée. De plus, ces mesures sont locales, là où a atterrit la sonde, les radiations pouvant varier ailleurs (ex: l'altitude...). N'oublions pas qu'il faut prendre en compte les pics élevés et leur durées pour s'équiper en conséquence. Si les colons reçoivent, sans protections adaptés, 100/150 REM (ou plus) sur 1 ou 2 semaines de très grosse activité solaire, cela leur fera une belle jambe de savoir que la moyenne n'est que de 20 REM et est sous le seuil de dangerosité, ils seront déjà irradiés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 2 décembre 2012 Share Posté(e) le 2 décembre 2012 C'est vrai que ça fait rêver une colonie sur Mars, et qu'il faut des gars un peu fous ( et friqués) pour aller de l'avant. Le Hic, c'est que c'est vraiment débile en terme d'estimation des coûts. Un projet pareil pour 36G€ ! Rien que les 80000 terriens, ça fait dans les 5-6000tonnes à mettre sur orbite, juste en viande humaine. Supposons qu'ils arrivent à réduire le coût à 2000$ le kg en LEO (ce qui serait déjà un exploit), ça fait déjà 12G$, soit 1/3 du budget juste pour amener jusqu'à la hauteur de l'ISS des colons morts entassés à poil dans la coiffe de la fusée.Il s'agit d'un programme pour envoyer 80 000 personnes et en moins d'une dizaines années (si on veut que ce soit finis dans 15/20 ans et qu'on compte le temps de développement, même 10 ans ça fait beaucoup) donc il faudra complètement réformer notre industrie spatiale (qui lance autour de 100 tonnes par ans) et soit la faire passer de l'artisanat à la production industrielle (avec une production de fusée nettement plus importante) ou changer le type de fusée qu'on produit avec des "monstres" capables de mettre en orbite des centaines ou des milliers de tonnes lors d'un seul lancement. Qu'on passe à une production en très grande série comme en 45 pour produire des milliers de petite fusée, ou que ce soit l'industrie navale qui se charge de produire des fusées (une tous les 2 ans) de plusieurs dizaines de milliers de tonnes, on arrivera à des coût à la tonne assez loin de ceux d'une Ariane V. Le coût "énergétique" d'une mise en orbite est d'à peine quelques euros par kilo (au prix d'EDF) donc on peut "facilement" réduire le coût d'une mise en orbite de plusieurs milliers à quelques dizaines d'euros. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 2 décembre 2012 Share Posté(e) le 2 décembre 2012 ... Je pensais par exemple a un Jet quasi hypersonique (un Jet volant a au moins mach 3/4+) dont le développement de base serait réalisé sur la volonté de disposer pour une nation (comme la France tiens tant qu'on y est :lol: et qu'on a un constructeur justement spécialiste du Jet et des fighters supersoniques et un motoriste a la pointe ... Autant "foncer") un "Long range striker" : Soit un bombardier quasi hypersonique (ou a la limite de l'être a mach 4+) Qui serait parfait pour faire des frappes "lourdes" sécurisantes pour les appareils et le personnel a bord, portant une jolie collection de bombes en soute + gros volume de soute réservé a du surplus carburant ... (mais qui ne pourrait pas décoller avec, peu importe qu'il décolle pas avec : on peu lui fournir en vol son "vrai plein" et disposer d'un rayon d'action grace a la très haute altitude d'un tour de la terre environ ... Le plein serait assuré par un stratotanker classique a 10 km d'altitude a 800 km/h juste après avoir décollé) Qui pourrait se décliner en version "civile" non furtive (avec une design et signature radar complêtement différents) pour du transport aux limites du supersonique a très haute altitude avec ailes a géométrie variables ... Histoire que le zing coute le moins cher possible sur le moyen terme (car il coutera très cher) Mais une fois qu'on dispose de ça ... Ben en fait, on a la base de départ parfaite pour réaliser un avion spatial sur la base d'un Jet supersonique de très haute altitude ... Reste plus qu'a développer une version avec l'ESA, le CNES, EADS astrium (astrium qui veut réaliser son hypersonique aussi, on le sait depuis le début de l'année) qui aurait un bouclier thermique, des moteurs "atmosphériques" supersoniques de croisière de haute vitesse protégés SUR (et pas dessous) les ailes et capable de "s'encoquiller" a l'entrée/sortie pour ne subir aucun dommage a la rentrée ... (une sorte de fermeture en céramique aux entrée, sortie moteurs) Un moteur fusée de queue, bien entendu : car les moteurs atmo en orbite évidemment ça marche pas (quoi que, ça peut servir un peu : petite idée la dessus) pour assurer l'ascension finale depuis la limite de fonctionnement "atmo" des moteurs supersoniques, pour d'abord : conserver la vitesse acquise (pas besoin d'aller + vite) en prenant encore de l'altitude, de mach 3/4 en consommant le moins possible Puis une fois vers les 100 km, délivrer une poussée + forte pour se satelliser en s'aidant de l'attraction terrestre pour la prise de vitesse orbitale comme n'importe quel lanceur ... Le seul problème : impossible de larguer de la masse "morte" : d'ou pourquoi, il faut que les moteurs atmo soient capable tant qu'ils peuvent fonctionner : de pousser le Jet a au moins mach 3/4 qui est une vitesse crédible si on parvient a la maintenir tout en continuant de monter : Quand les lanceurs moyens, légers ou lourds qu'on connait arrive a 90/100 km d'altitude pour larguer leur masse morte : il faut savoir qu'ils ont une vitesse inférieure a celle que je préconise pour ce jet ... (une fusée vole a environ mach 1,5 mach 2 quand elle largue sa masse morte a 90/100 km ... Et c'est suffisant pour la satellisation : puisque la vrai force qui satellise c'est l'attraction terrestre qui change de mode de contrainte arrivée a cette altitude avec la courbe balistique : il suffit d'une poussée pas spécialement forte pour faire la différence et satelliser Tout ce qu'il faut, c'est que l'avion spatiale en question, arrive en vitesse supersonique lui aussi, a cette altitude en vélocité quasi verticale avec son moteur fusée qui pousse derrière pour au moins maintenir la vitesse Et si y a du "manque" de poussée parce que problème de "masse morte" non larguée comme une fusée : pourquoi pas expérimenter des bidons ventraux largables qui pourraient soit être des mini fusée a carburant solide ... Ou des réservoirs d'air ultra comprimé (ou liquide a dégazer : azote liquide + oxygène liquide mélangé sans CO² ni gaz rares qui reproduit simplement l'air) pour que les moteurs "atmo" fonctionnent encore en petites poussées dans le quasi vide de la méso/ionosphère pour accompagner le moteur fusée et garantir la satellisation de l'engin Bon après le problème c'est que j'ai un doute que le Jet puisse atteindre en moteur atmo mach 3+ avec des bidons ventraux j'avoue, mais le concept est peut être jouable ... A larguer bien entendu car durant la rentrée + tard ils seraient une catastrophe assurée Le point fort d'un tel engin, viendrait de sa capacité a emporter du carburant bien au de la des limites "possibles" au décollage, en le faisant décoller avec juste ce qu'il lui faut en comburant fusée (parce qu'on va pas transférer de l'oxygène liquide par un stratotanker quand même : manoeuvre qui serait complêtement folle) et carburant "normal" le moteur fusée devra fonctionner avec le même carburant que les moteurs atmo pour des soucis de rationalité de concept et ne pas avoir a multiplier les réservoirs différents, et emporter + par moins de volume gaspillé, le kérozène aérien classique, ou une version améliorée peu très convenir a un moteur fusée on le sait (me semble d'ailleurs que c'est un poil + efficace que l'O²/H² en ISP (a vérifier mais me semble bien, quand bien même ça serait l'inverse : on sait que ça marche quand même très bien) Le plein carburant serait assuré en vol a limite de vol d'un Tanker d'armée de l'air, qui serait une fois plein réalisé le vrai point de départ de l'avion spatial Une fois le concept maitrisé, rationalisé ect ... Il parait assez évident que très rapidement on obtiendrait des couts d'accès a l'espace très inférieurs a ceux d'un lanceur tels qu'on les connait aujourd'hui ! Pas de pas de tir a gérer, et de très nombreux frais tant de développement que de "couts de possession partagés" avec d'autres secteurs ou le concept de base du Jet supersonique militaire & civil (long range strike/transport supersonique de haute altitude "haut de gamme") Et même pourquoi pas des ventes de versions moins puissantes en civil en tant que Jet privé supersonique (mach 2 maxi pour garantir leur interception en police du ciel ou au moins destruction) car la demande existe et aucun constructeur pourtant veut vraiment s'y lancer ou hésitent en rêvant de pouvoir ouvrir un tel marché Marché qui pourrait s'étendre a une grande partie des avions civils avec le développement de réacteurs + gros pour des avions + comme un A320/350 en taille en consommant potentiellement encore moins de carburant en se basant sur des vols semi plané de très haute altitude (le vol supersonique ne serait qu'un tiers de la phase de vol, puis longue descente a vitesse + classiques vers la destination : baisse de consomation/horaires raccourcies, et moins d'avions dans la troposphère ou ils commencent a être un peu trop "nombreux") Une fois une telle filière maitrisé : la Lune est colonisable, car la plupart des verrous aurait sauté ... Resterait après quand même des défis technologique : parvenir a faire "alunir" comme un avion sur une piste ... Un tel engin ! sur Mars c'est jouable, y a une atmosphère pour planer et perdre suffisamment de vitesse comme sur terre, suffira juste de prévoir + large car atmosphère moins dense et ailes qui s'y adaptent a géométrie variable, mais sur la Lune, alors qu'il n'y a pas d'atmosphère pour ralentir : on peu compter que sur de la poussée inversée ... Technologie d'adapation des moteurs "atmo" pour qu'ils jouent le role d'inverseur de poussée sans "air" avec des micro réacteurs a l'entrée réacteur ? Emporter avec soi des bidons d'air ultra compressé/liquéfié pour leur assurer un fonctionnement dans le vide et faire inverseur de poussée ? ... Ce serait pas plus simple d’avoir un engin bi-étage : un accélérateur super/hypersonique qui utiliserait un mix Turbo-Statoréacteurs avec sur le dos une navette propulsée par des moteurs fusée ? 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alpacks Posté(e) le 3 décembre 2012 Share Posté(e) le 3 décembre 2012 Non, car les engins étagés si on y regarde de près, par rapport a ce dont a besoin l'exploration spatiale humaine :Gruge les conditions d'accès par le largage des masses mortes (solutions étagées) qui se traduit par la sanction : de charges utiles & volumes utiles trop limités J'entends par la, que pour l'instant l'homme et ses technologies se contentent de "tricher" par le jeu du largage des masses mortes, et que la conséquence est la limitation drastique de ses capacités a envoyer dans l'espace habité ou non (ça change peu de chose, juste a la limite non habité on gagne un peu en masse et volume utile) Mais aussi et surtout : que les solutions étagées apportent un autre problème contre lequel on a pas réussi a descendre en dessous d'un certain seuil d'effet, de gênes, de probabilité ect : la fiabilité lanceur a cause du lancement vertical qui exige des techniques similaires a la missilerie (1/100, 1 chance sur 100 que ça se passe "mal" voir 1/200 avec il est vrai les nettes améliorations de fiabilité des lanceurs occidentaux : notamment américains et européens) Parce que cela pousse ces concepts de tir a départ vertical vers les limites de masse critique ... On surf sur une marge + ou - malsaine de fiabilité technologique Développer l'avion spatial, veut dire déja et avant toute chose : pouvoir se débarasser de cette limite critique de fiabilité des lanceurs verticaux, et se rapprocher de la fiabilité par contre excellente des avions "normaux" qui eux ont dans le civil actuelle des chances autour d'1 sur 10 millions d'avoir un problème "mortel" avec l'engin ... Voila déja pourquoi l'avion spatial, dans la vision des choses qu'il nous débarasserait de ses solutions de tir verticaux ultra couteux et au seul de fiaiblité encore beaucoup trop inadapté a une épopée spatiale ou l'homme pourrait enfin devenir un véritable explorateur, colonisateur, exploiteur et maitre de son environnemental spatial : pour l'instant il ne l'est toujours pas ... Bien que dans une phase a peu près équivalente ou l'Homo sapiens quelques milliers d'années avant que commence "l'histoire" : parvenait déja a traverser des océans sur des radeaux précaires pour coloniser des iles dont il n'avait pas encore connaissance a son départ : l'histoire de l'homme est de l'espace avec les lanceurs verticaux en est au même point grosso modo : la précarité du mode de déplacement est la même avec les lanceurs a tir verticaux On a besoin d'un saut technologique si on ne peut pas compter sur l'ascenseur spatial (d'ici 30-40 ans peut être, vu qu'on commence a avoir les solutions théorique de matériaux nécessaires) alors il faut trouver une solution intermédiaire d'abandon du lancement vertical en attendant l'ascenseur : L'avion spatial y répond en gagnant sensiblement en fiabilité, car quel sera le risque, qu'un avion vol a mach 4 environ dans les couches moyennes/hautes de la stratosphère avec un mur de chaleur sensiblement rabaissé, alors que son décollage aura eu lieu en mode "doux" et que ses phases d'accélération pourront donner lieu a des vérifications + longues avant d'aller + haut : alors qu'on aura potentiellement abandonné les technologies a poudre ou d'ergols excessivement dangereux a la moindre fuite, la moindre fuite qui hélas peut être provoquée par les intenses contraintes appliquées a un décollage vertical ... ? Oh il existera sans doute des risques encore : mais qui seront bien moins chers, longs et couteux a maitriser ... Regardez la navette américaine : quel a été son problème numéro 1 le long de sa carrière ? La navette en tant qu'engin pur ? Ou son train de lancement vertical ? ... La réponse on la connait tous ... D'autant que sans son train de lancement verticale : elle n'aurait que "peu couté" A l'inverse d'en avoir fait un semi avion spatial qui dépend intégralement de son train de tir vertical : en a fait l'engin spatial de transport le + couteux de l'histoire et réclamant des efforts fiananciers, d'ingeenering, de mains d'oeuvre gigantesque ect d'une importance sans précédant C'est vraiment capital pour l'histoire spatial de pouvoir se débarasser de ce mode de tir : Pour que l'accès a l'espace coute a peine + cher qu'un bombardier furtif militaire en terme de programme global avec quasi autant d'appareils mis a dispositions ... Mais aussi pour une raison qui parait moins évidente : pouvoir quitter une autre planète facilement sans dépendre d'un décollage précaire vertical d'un module a des millions de km ou personne ne pourra vous aider ... L'avion spatial permettra aussi de disposer de moyens technologiques pour repartir de planètes comme Mars, ou Lunes comme Titan avec un gros volume utile en + : qui amorcera une ère ou l'homme a les moyens technologiques d'engager des échanges, des approvisionnement, et des retours de matériaux depuis d'autres planètes a atmosphère "dense" pour que démarre une véritable ère spatiale Même si les conditions sont très différentes entre une atmosphère terrestre, Marsienne ou Titaniène Concernant le statoréacteur : Fausse bonne idée pour moi, car le problème est que sa marge d'utilisation sera trop courte ... Vu que l'avion spatial que je préconise doit pouvoir décoller d'une piste de façon autonome comme n'importe quel avion : en jouant sur sa masse de carburant a embarquer : en gros, il ne décolle que juste avec ce qu'il lui faut pour décoller en carburant, et voler de façon sécurisé pendant 1h en consommant peu avec ses réacteurs en mode de vol subsonique (voler comme n'importe quel courrier sur cette phase de vol, et avoir la meme agilité : qu'un pilote de bi ou quadri-réacteur puisse le faire sans qu'il y ait la moindre différence avec un A320 ou 737 ect ... Ce qui ouvrira le métier futur ou il y a beaucoup + d'engins a faire voler en conséquence a d'autres hommes qualifiables) 1h de vol sécurisé qui donnera lieu a un "plein carburant" par un ravitailleur par le mode a perche tel qu'on le connait (un vrai plein cette fois et au raz des capacités de vol de l'engin, et capacité a aller dans l'espace avec cette masse) ou de prendre la décision en tournoyant au dessus du site de décollage : d'atterrir , comme le ferait n'importe quel courrier dans un couloir d'attente Le stato-réacteur dans ce mode de vol, ne sera alummable qu'après le vol subsonique, une fois après avoir fait le plein ... Et puis, l'histoire nous a montré que pour des vitesses de l'ordre de mach3 éventuellement mach 4 : on peut se passer éventuellement du stato ... Dès qu'il n'y a plus assez d'air pour les moteurs a réactions classiques qui auront poussé l'avion a sa vitesse de croisière de mach3+ pour aller dans l'espace : ne dépenser du carburant que par le moteur fusée de queue caché sous une coque refermable (une queue amovible a la verticale qui serait étudiée pour pas géner la gouverne arrière dans le sillage) pour s'assurer que le moteur fusée ne prend aucun dégat éventuel lors de la rentrée atmo + tard ou il y sera sous cocon protégé par une queue en matériaux similaire au bouclier thermique ventral et sous les ailes) Je pense autant ne pas s'alourdir dans ce cas avec des statoréacteurs ... A moins de développer un moteur a réaction, qui devient stato-réacteur par lui même et astuces mécaniques internes ... Mais c'est pas crucial a mon sens Après de toute façon : plein de choses sont jouables avec les emports de bidons ventraux largables : ça peut être juste des bidons carburants pour que l'avion pour son décollage défintif (sa phase de vol après son plein a 10 000m > mésophère/ionosphère) ou il veillerait par exemple a ne consommer uniquement ce qu'il a dans les bidons pour emporter avec lui le max de carburant pour des besoins ultérieurs dans sa mission spatiale (pour une forte poussée pour quitter le système Terre-Lune par exemple en s'aidant de l'assitance gravitationnelle de la Lune) ou bien des équivalents "missiles" a stato ect Mais dans une odre de dimension qu'on maitrise au niveau militaire ... Puis les larguer au moment ou on est encore sur qu'ils retombent immédiatement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 3 décembre 2012 Share Posté(e) le 3 décembre 2012 Non, car les engins étagés si on y regarde de près, par rapport a ce dont a besoin l'exploration spatiale humaine : J'ai vraiment du mal à comprendre ton raisonnement contre les engins étagés. Gruge les conditions d'accès par le largage des masses mortes (solutions étagées) qui se traduit par la sanction : de charges utiles & volumes utiles trop limités J'entends par la, que pour l'instant l'homme et ses technologies se contentent de "tricher" par le jeu du largage des masses mortes, Bah oui, mais sans largage, on se retrouve très vite à performance égale avec un vaisseau bien plus gros que ce qu'on aurait pu avoir après un largage. En plus les vaisseaux spatiaux consommant 80 à 90% de leur masse pour leur mise en orbite on finit par avoir un vaisseaux qui une fois dans l'espace ne pourra pas utiliser ses moteurs à fond s'il ne veux pas tuer ses passagers à cause de l'accélération. Ou alors ta solution c'est d'attendre que nos vaisseaux soient matures (vers le 40eme siècle ?) et qu'on consomme moins de 10% de la masse du vaisseau pour une mise en orbite ? Mais aussi et surtout : que les solutions étagées apportent un autre problème contre lequel on a pas réussi a descendre en dessous d'un certain seuil d'effet, de gênes, de probabilité ect : la fiabilité lanceur a cause du lancement vertical qui exige des techniques similaires a la missilerie (1/100, 1 chance sur 100 que ça se passe "mal" voir 1/200 avec il est vrai les nettes améliorations de fiabilité des lanceurs occidentaux : notamment américains et européens) C'est vrai que le lancement verticale pose problème, mais ce n'est pas lié avec un vaisseau à étage multiple. On pourrait très bien envisager d'utiliser des AN225 ou A380 pour servir de premier étage à des navettes de 100 à 250 tonnes. Et un vaisseau utilisant plusieurs étages très fiables n'est pas forcement moins fiable qu'un vaisseau tellement gros et compliqué qu'on a du être à la limite de notre technologie pour le construire. Regardez la navette américaine : quel a été son problème numéro 1 le long de sa carrière ? La navette en tant qu'engin pur ? Ou son train de lancement vertical ? ... La réponse on la connait tous ... D'autant que sans son train de lancement verticale : elle n'aurait que "peu couté" Euh, pour la navette, il y a eu 2 accidents. L'un à cause de la mise en orbite (donc en effet à cause du lancement vertical) et l'autre lors du retour sur terre donc c'est plutôt à cause de son monde d'atterrissage en tant "avion spatial" alors que je crois que les 100 derniers retour sur terre en mode "vertical" ont été des succès. Mais aussi pour une raison qui parait moins évidente : pouvoir quitter une autre planète facilement sans dépendre d'un décollage précaire vertical d'un module a des millions de km ou personne ne pourra vous aider ... L'avion spatial permettra aussi de disposer de moyens technologiques pour repartir de planètes comme Mars, ou Lunes comme Titan avec un gros volume utile en + : qui amorcera une ère ou l'homme a les moyens technologiques d'engager des échanges, des approvisionnement, et des retours de matériaux depuis d'autres planètes a atmosphère "dense" pour que démarre une véritable ère spatiale Tu crois que c'est plus facile d'avoir une piste (d’atterrissage et avant le premier atterrissage) qu'un site de lancement ? Après de toute façon : plein de choses sont jouables avec les emports de bidons ventraux largables : [...] Mais dans une odre de dimension qu'on maitrise au niveau militaire ... Puis les larguer au moment ou on est encore sur qu'ils retombent immédiatement Donc il faut rester au même niveau de ce qu'on fait dans le domaine militaire ? Bon, on va comparer avec le mirage IV (si on se base sur un A330MRTT, on est un peu loin de l'avion avec des performances exceptionnelle) donc on commence avec des fusée JATO fournissant 5,52 tonnes de poussée supplémentaires ainsi qu'une post combustion (presque assimilable à une fusée placé à l'extrémité des réacteurs) qui permet de rajouter 4,6 tonnes de poussée pour les 2 réacteurs qui ont chacun une poussée de 4,7 tonnes. Les JATO permettent de passer de 14 à presque 20 tonnes de poussées. Bon une fois en vol, après le largage des 780 kg de fusée il restera encore les 2 réservoirs de 2500L à larguer. Bon je reconnais qu'on est assez loin du shuttle dont les 2 JATO fournissent 2 500 tonnes de poussées sur un peu plus de 3 000 et le réservoir externe de plus de 2 millions de litres emporte 750 tonnes de carburants soit presque 7 fois la masse du vaisseau, mais dans le principe c'est la même chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Nouvelle annonce de Mission vers Mars pour 2018, mais cela ne semble pas très clair : http://spaceref.com/mars/the-first-human-mission-to-mars-in-2018.html Mission véritablement habité, ou éssai de l'envoie d'un capsule SpaceX vide pour essayer ? Ils vont atterrir ou juste passer à proximité et revenir ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atlantis Posté(e) le 23 février 2013 Share Posté(e) le 23 février 2013 Une mission dont le principal promoteur est le premier touriste spatial Dennis Tito avec pour objectif de lancer une mission habitée avec deux astronautes à bord d'une capsule Dragon modifée (lancé par une Falcon Heavy en Janvier 2018). Cette mission devrait durée 501 jours pour un simple survol de la planète rouge et retour sur Terre.Dennis Tito sera-t-il volontaire pour passer 500 jours dans une capsule Dragon, même modifiée? S'ils ajoutaient un module gonflable de Type B-330 de Bigelow, à lancer par une autre Falcon Heavy, pour avoir un espace oú ils puissent faire un peu de sport, des experiences (histoire de faire passer le temps) et un refuge pour les alertes flares (entre les reserves d'eau), alors cela pourrait être plus valable comme proposition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 23 février 2013 Share Posté(e) le 23 février 2013 Ca semble en tout cas bien plus réaliste comme annonce vu la date de faire un simple passage. Après tout, ce serait un bon validateur pour aller plus loin après. Il vaut mieux avancer par petit bout que de rester toujours au même point. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 23 février 2013 Share Posté(e) le 23 février 2013 501 dans une boite de conserve de 8m cube ...Déja que les projets a 100t dérivés d'Orion de la NASA pour aller sur Mars ne me paraissent pas crédible (ça fait un engin a peine + gros que Orion 70t) mais alors la, ils ne cessent de s'enfoncer dans le comique ... Ils feront du sport qu'y disent ... ^-^ Des mecs qui ont des idées aussi briantes feraient bien d'y faire un stage enfermé 500j dans une capsule plus petite qu'une chambre de gosse pour voir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 De détails sur cette mission ont été donné hier en conférence : http://www.nasaspaceflight.com/2013/02/tito-announces-crewed-mars-technical-advances/ En gros : - c'est une mission sans atterrissage, on ne ferra que survoler la planète - le départ est prévu pour le 5 Janvier 2018 - la mission durera 501 jours - l'équipage sera composer d'un homme et d'une femme, l'idéal étant d'envoyer un couple marié - Il n'y a techniquement aucune phase critique dans la mission - le vaisseau n'est pas encore défini précisément, mais les premières ébauches présentent une capsule et d'un habitat gonflable - L'abris anti-radiation sera constitué d'un mur d'eau et de polyéthylène. Celui-ci doit en priorité empêcher les radiations qui tueraient ou blesseraient gravement l'équipage, pour les risques de cancer, ce sera géré au retour sur terre. - l'idée est de profiter d'une période propice, avec le voyage le plus court possible et un cycle activité faible du soleil - l'association est à but non lucratif, financé sur ces deux première années par Tito lui même. Son objectif est de "donné l'inspiration aux génération futurs, à l'industrie, et redonner un souffle à l'Amérique" (je cite). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 Auront-il la gravité artificiel (via force centrifuge) ? Combien ça va coûter ?501 jours d'affilé dans l'espace sans gravité (si c'est le cas) ça va être un nouveau record, le retour sur terre risque d'être rude. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 Non pas de gravité. Il devront faire comme dans l'ISS, beaucoup de sport. Il y a déjà eu un vol de 437 jours fait par un russe sur la station Mir, Valeri Polyakov. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 De détails sur cette mission ont été donné hier en conférence : http://www.nasaspaceflight.com/2013/02/tito-announces-crewed-mars-technical-advances/ En gros : - c'est une mission sans atterrissage, on ne ferra que survoler la planète - le départ est prévu pour le 5 Janvier 2018 - la mission durera 501 jours - l'équipage sera composer d'un homme et d'une femme, l'idéal étant d'envoyer un couple marié - Il n'y a techniquement aucune phase critique dans la mission - le vaisseau n'est pas encore défini précisément, mais les premières ébauches présentent une capsule et d'un habitat gonflable - L'abris anti-radiation sera constitué d'un mur d'eau et de polyéthylène. Celui-ci doit en priorité empêcher les radiations qui tueraient ou blesseraient gravement l'équipage, pour les risques de cancer, ce sera géré au retour sur terre. - l'idée est de profiter d'une période propice, avec le voyage le plus court possible et un cycle activité faible du soleil - l'association est à but non lucratif, financé sur ces deux première années par Tito lui même. Son objectif est de "donné l'inspiration aux génération futurs, à l'industrie, et redonner un souffle à l'Amérique" (je cite). On ne cesse de s'enfoncer dans l'incrédibilité ... Alors que JAMAIS on a testé en quoi que se soit de modules gonflables nul part, bien qu'un très timide projet d'essai sur l'ISS montre le bout du nez : Et que manifestement, ni la NASA ni les Russes gestionnaires de la station ne veulent voir en aucun cas que l'essai d'un module gonflable soit raccordé aux volumes habitables de l'ISS (en gros si ça se fait vraiment : ça sera sous la forme d'un module isolé non relié c'est dire combien ils en ont une confiance ...) Voila qu'on vient nous parler d'un module d'habitat gonflable pour un vaisseau vers Mars pour 2018 ... ^-^ Gagnons du temps : satellisons un ventilateur ... Et envoyons le vers Mars avec un micro moteur ionique et on aura un équivalent honnête de ce projet qui n'est la manifestement que pour faire parler de lui Je ne veux pas être mauvaise langue, mais pour moi on a affaire a un pseudo projet qui se contente de mouliner de la médiatisation dans le vide, en 2018 ... Rien ne partira vers Mars, sauf peut être un 2 ème rover US "Curiosity like" bien que comme pour Exomars va falloir plutot tabler pour environ 2020 A part occuper le fana de forums & médias de sciences spatiales : Je ne vois pas en quoi ce qu'on cherche a nous "vendre" la, pourrait bien envoyer des hommes vers Mars cette année la, et durant les 10 ans qui suivent d'ailleurs ... A part occuper les crédules ? 501 jours d'affilé dans l'espace sans gravité (si c'est le cas) ça va être un nouveau record, le retour sur terre risque d'être rude. Orf, te fais pas trop de bile ni de soucis ... Aucun être vivant ne sera maltraité durant cette mission, vu qu'elle restera cantonné a un projet qui ne décollera jamais ni n'ira nul part ... De la ... On peut même envisager de martyriser des chimpanzés, le dahu, le chameau de François Hollande, et un cheval en barquette findus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 Ca reste pour l'instant le projet le plus crédible de tout ceux annoncés. La cible reste assez acceptable (on évite toutes les phases délicates de mise en orbite, accrochage entre modules, atterrissage et décollage). Le projet semble quand même beaucoup moins farfelu que les Mars One/Direct et consort. Une première partie du projet est déjà financé. Enfin le monsieur à la tête du projet n'est pas n'importe qui. Bref parler de pseudo projet me semble sacrément exagéré. Tout le monde sait très bien que c'est loin d'être fait, et qu'il y a beaucoup de chance que cela ne se fasse pas. Mais le projet semble être très pris au sérieux dans la communauté pourtant très prudente sur ce genre de sujet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 Ca reste pour l'instant le projet le plus crédible de tout ceux annoncés. La cible reste assez acceptable (on évite toutes les phases délicates de mise en orbite, accrochage entre modules, atterrissage et décollage). Le projet semble quand même beaucoup moins farfelu que les Mars One/Direct et consort. Une première partie du projet est déjà financé. Enfin le monsieur à la tête du projet n'est pas n'importe qui. Bref parler de pseudo projet me semble sacrément exagéré. Tout le monde sait très bien que c'est loin d'être fait, et qu'il y a beaucoup de chance que cela ne se fasse pas. Mais le projet semble être très pris au sérieux dans la communauté pourtant très prudente sur ce genre de sujet. Oui ça me semble aussi réaliste. Le module gonflable pourra toujours être remplace par un module normal. Non ce qui m'attriste c'est qu'encore une fois, il n'y aucune vision du futur dans cette mission ni aucun intérêt. Ce serait a mon avis plus intéressant d'investir sur l'exploitation minière ou d'autres missions scientifiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 Le but n'est pas le même.On est dans la pure conquête humaine et technique ici. Les projets d'exploitations de l'espace, il en existe déjà plein. Cela va des satellites au minage des astéroïdes qui est la nouvelle étape. Pareil coté scientifiques, nous avons déjà bien commencé à explorer notre système. Avec des robots certes, mais ce n'est pas le but, seul la collecte d'info compte.Non ce qui manque, ce sont des missions qui fassent rêver, qui donnent l'envie d'aller de l'avant et qui soient un moteur pour avancer techniquement comme le furent les missions lunaire. Le dépassement technique en soit peut être un objectif, et il est souvent incompatible avec un objectif scientifique ou économique. Ces dernières par nature n'aiment pas le risque et recherche la voie la plus simple pour atteindre l'objectif afin de limiter les coûts.Que ce soit Charles Lindbergh avec sa traversé de l'Atlantique, Tensing Norgay et Edmund Hillary qui ont vaincu l'Everest, ou encore Don Walsh et Jacques Piccard qui ont été les premier à plonger à plus de 10km de profondeur, tous ont eu le même but que Youri Gagarine et Neil Armstrong, repousser les limites humaines, montrer que c'est possible. Et tous ont pris d'immenses risques pour y parvenir.Il est certain que pour pérenniser la conquête spatial, pour rendre son accès massive, il faut que l’économie rentre dans le jeu. Mais ce sont les têtes brûler qui en partant les premier nous ont permis d'aller derrière plus loin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 Le but n'est pas le même.On est dans la pure conquête humaine et technique ici. Les projets d'exploitations de l'espace, il en existe déjà plein. Cela va des satellites au minage des astéroïdes qui est la nouvelle étape. Pareil coté scientifiques, nous avons déjà bien commencé à explorer notre système. Avec des robots certes, mais ce n'est pas le but, seul la collecte d'info compte. Non ce qui manque, ce sont des missions qui fassent rêver, qui donnent l'envie d'aller de l'avant et qui soient un moteur pour avancer techniquement comme le furent les missions lunaire. Le dépassement technique en soit peut être un objectif, et il est souvent incompatible avec un objectif scientifique ou économique. Ces dernières par nature n'aiment pas le risque et recherche la voie la plus simple pour atteindre l'objectif afin de limiter les coûts. Que ce soit Charles Lindbergh avec sa traversé de l'Atlantique, Tensing Norgay et Edmund Hillary qui ont vaincu l'Everest, ou encore Don Walsh et Jacques Piccard qui ont été les premier à plonger à plus de 10km de profondeur, tous ont eu le même but que Youri Gagarine et Neil Armstrong, repousser les limites humaines, montrer que c'est possible. Et tous ont pris d'immenses risques pour y parvenir. Il est certain que pour pérenniser la conquête spatial, pour rendre son accès massive, il faut que l’économie rentre dans le jeu. Mais ce sont les têtes brûler qui en partant les premier nous ont permis d'aller derrière plus loin. Disons que je vois pas la finalité dans ce cas. Et je suis pas sur que ça fasse avancer vraiment les choses. Enfin on verra. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 28 février 2013 Share Posté(e) le 28 février 2013 Il est certain que si on ne se limite qu'à ce genre de mission (un peu comme le les missions lunaire), cela ne servira pas à grand chose à première vu. Mais quand le frères Montgolfière ont décollé pour la première fois, qui pouvez imaginer que cela déboucherez 200 ans plus tard sur l'exploitation massive du ciel. Si on veut aller poser le pied sur Mars, ce ne sera pas de toute façon pour des raisons scientifique, et encore moins économique. Cette mission nous permettra au moins d'en apprendre un peu plus sur le voyage interstellaire. D'ailleurs il suffit de regarder l'ISS. Scientifiquement, elle n'a pas apporté grand chose, par contre techniquement elle nous a beaucoup apprise sur l'assemblage, la construction et la maintenance de structures dans l'espace. Au passage pour les courageux, l'article technique : http://www.inspirationmars.com/Inspiration%20Mars_Feasibility%20Analysis_IEEE.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 4 mars 2013 Share Posté(e) le 4 mars 2013 Les radiations cosmiques, dont nous avions évoqués le sujet précedement, semblent provoquer des soucis pour Curiosity ! http://www.maxisciences.com/curiosity/des-radiations-cosmiques-seraient-a-l-039-origine-de-la-panne-du-rover-curiosity_art28794.html Depuis le 27 février dernier, le rover Curiosity parti explorer la planète Mars à la recherche de vie extraterrestre a été mis en veilleuse. Cette soudaine mise à pied du robot s’expliquerait en partie par des dysfonctionnements de sa mémoire flash causés par des radiations cosmiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 4 mars 2013 Share Posté(e) le 4 mars 2013 Si j'ai bien compris, le rayon aurait corrompu la table des inodes. Soit c'est vraiment pas de chance pour que le rayon tape l'un des pires endroit dans un disque dur (il y a pire encore, la table de partitionnement), soit ça veut dire que Mars est vraiment sur bombardé sur chaque centimètre carré par des rayons cosmiques (ce qui au vu des premières mesures ne semblait pas être le cas). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 4 mars 2013 Share Posté(e) le 4 mars 2013 C'est trop tôt pour le dire, mais les rayonnement frappent partout sur la surface de Mars, avec une intensité différente selon la géographie (pôle, altitudes...). Les toutes premières mesures semblaient indiquer un rayonnement moyen "faible" avec, toutefois de pics (mais il n'y avait pas d'activité solaire intense à ce moment). Ce qui est surprenant, c'est qu'à environ -4500m du "niveau zéro" martien, Curiosity était censé être plus à l'abris du phénomène... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 4 mars 2013 Share Posté(e) le 4 mars 2013 Les radiations sur Mars sont bien trop faible pour causer quelconque problème. Ce n'est que 10 rem/an en incluant les éruptions solaires Source "The case for Mars" version 2011 de Robert Zubrin. C'est du grand n'importe quoi cette histoire de radiations. Mouhahahaaha ... Bref je pense maintenant que tu comprends combien ça valait comme posturee ... Mars est un milieu rayonnant nocif ... Point a la ligne, au point de provoquer des pannes sur un engin comme Curiosity, l'engin même sur lequel en + tu te fies pour dire que ça serait pas si méchant que ça comme milieu Mars en termes de radiations : je pense que la ... Définitivement tu peux changer de façon de voir les choses ! Mars est une planète trop petite et trop géologiquement inadaptée pour espérer un jour que de l'habitat de surface léger y soit possible sur du long termes, même a moyen terme (une mission de 2 ans par exemple) y a moyen de se prendre une dose pas géniale a encaisser (Curiosity en étant la preuve absolue : car bon les autres exemples direct d'engins robotisés qui ne tiennent pas devant des radiations qui abiment leur électronique : c'est les robots d'interventions en réacteurs nucléaires accidentés ...) Curiosity n'a pas été assez "durcie" manifestement ... J'espère que ça ne va pas par contre écourter la mission la ... Et que le rover dispose de redondance suffisante pour contourner la panne et continuer tranquilou sa mission Le seul moyen éventuel pour rendre la surface de Mars acceptable en termes de radiations constatées sur du moyen/long terme serait un épaississement significatif de l'atmosphère a un niveau au moins la moitié de celui a l'altitude zéro sur Terre ce qui donnerait grosso modo un rayonnement moyen sur Mars en surface équivalent a celui qu'on prend en haute altitude sur Terre pendant un trajet long courrier (ben oui car n'ayant pas de magnétosphère significative sur Mars on pourra guère espérer mieux même avec une atmosphère sensiblement épaissie ...) Un épaississement de l'atmosphère jouerait en gros un role de filtre sur ces genres de rayonnement : au lieu de se manger directement les rayons, ce sont les atomes de l'atmosphère qui se mangent le gros = sensiblement moins de rayon reçus ... Sur Terre nous bénéficions de 3 filtres majeurs : _ Une magnétosphère intense inédite sur les autres telluriques du système et peut être bien même aussi sur les exotelluriques découvertes qu'on présume pour l'instant selon les modèles planétologiques sans magnétosphère intense eux aussi (cause l'immense majorité sont des superterre qu'on présume avec des noyaux planétaires figés a cause d'une pression au coeur de la planète remportant largement le combat contre la chaleur = noyau avec peu de chance de bénéficier d'une couche de magma assez fluide pour assurer rotation comme le noyau terrestre lui bénéficie avec son rapport pression-chaleur qui permet l'équilibre nécessaire a une certaine profondeur qui permet la fonte a l'exact endroit nécessaire pour que le noyau soit en rotation et produise donc un champ magnétique intense) Ceci dit les dernières petites telluriques découvertes pourraient enfin envisager qu'on ait trouvé des telluriques a éventuelle champ magnétique comme la Terre ... A voir ce que diront les modèles par rapport a ce que l'on sait sur leur densité estimée (la densité moyenne d'une planète renseigne assez rapidement selon nos modèles d'accretion/formation si une planète a une zone de magma fluide au coeur ou pas) _ Une couche d'ozone/ionosphère qui joue role de filtre assez efficace contre les UV du soleil (qu'on a bien failli perdre d'ailleurs si dans les années 90 les nations n'avaient pas pris les mesures nécessaires concernant les produits industriels utilisant les CFC les + agressifs : aujourd'hui on a des preuves directes récentes que les mesures ont été efficaces : la couche d'ozone se reconstitue lentement mais surement : la baisse d'émission effective depuis le début des années 2000 car il a fallu environ 10 ans de latence industrielle pour s'adapter et trouver des substituts + 10 ans encore de latence pour commencer a le voir via mesures directes récentes) _ Une atmosphère épaisse a 1 bar de gaz divers au niveau de la mer, qui joue office de filtre a tout type de particules et rayons (dans le cas du soleil : noyaux alpha (noyau d'hélium) libre qui frappent a la vitesse de 1 million de km/h et protons qui vont a peu près même vitesse) Mais aussi les rayons cosmiques (rayons gamma a haute énergie, d'origine des supernovas pour le + probable) qui eux généralement se font attraper par le filtre atmosphérique en assez haute altitude dans la haute stratosphère/mésophère : on étudie d'ailleurs les rayons cosmiques en constatant les cascades de désintégration qui dégringolent depuis cette altitude : conséquence du choc entre un rayon gamma de haute énergie et un atome de gaz qui peut être dans la majeure partie des cas un atome d'Azote ou d'oxygène (sous forme moléculaire) en général c'est une chaine de désintégration des électrons choqués (parce que dans un atome frappé par un rayon gamme : les électrons ont infiniment + de chance d'être frappé que le noyau) mais parfois du noyau aussi mais très certainement bien + rarement (un atome c'est vite vu : les électrons sont la surface de l'atome, ne noyau lui est 100 000x + petit que cette surface : logique qu'il soit bien + rarement frappé que les électrons qui font sa "surface") Sur Mars il n'y a aucun de ses 3 filtres, juste une atsmosphère ténue qui filtre beaucoup moins que l'atmosphère terrestre suffisamment épaisse pour attraper l'immense majorité de ces particules et rayonnements a la place des être vivants au sol : mais qui en reçoivent un peu quand même ... Mais suffisamment peu pour que le processus cellulaires du vivant piloté par les gênes le prend en compte et puisse remplacer ces cellules frappées en les éliminants ... Si les radiations augmentent : le processus n'arrive plus a suivre, et ces cellules choquées au code génétique modifiée (ADN brisé par le rayon) s'accumulent sans être éliminées et commencent alors d'elles même a se multiplier anarchiquement : c'est l'apparition du cancer Mais il y a aussi d'autres conséquences qui n'ont rien a voir au cancer : mais ça en général c'est + réservé au grande exposition majeure : un flash de neutron dans un labo de manipulation de combustible nucléaire ect ... Ou radiactivité majeure après accident nuke de réacteur : cellules sanguines altérée subitement ect ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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