Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Roumanie - histoire, politique, armée


Messages recommandés

L'Ada est de plus en plus sur un fil étroit. On a mobilisé pas mal ces derniers temps pour Frisian Flag, on a engagé des moyens en Syrie, on en a au Sahel. Malheureusement, ce n'est pas extensivle et il faut faire des choix.

Pour le reste, certes. Mais cite-moi une seule visite d'un responsable roumain de haut niveau qui ait abouti à quelque chose ces dix dernières années, ou une visite présidentielle française à Bucarest qui ait fait de même. Force est de constater que la France est globalement absente des Balkans depuis un sacré bout de temps.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, collectionneur a dit :

Et pour les hélicoptères construit sous licence en Roumanie ? Il n'y a plus de coopération dans ce domaine ?

Si ca n'a pas changé depuis 2017, ils vont produire des Bell AH-1Z Viper sous licence, pour le reste, tout est dans le titre :

http://www.opex360.com/2017/08/19/larmement-americain-la-cote-aupres-des-forces-armees-roumaines/

 

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 34 minutes, collectionneur a dit :

Et pour les hélicoptères construit sous licence en Roumanie ? Il n'y a plus de coopération dans ce domaine ?

Si. Il y a toujours IAR qui a un joint venture avec Airbus Helicopters. En principe, il faut un minimum de 16 commandes pour le H215M de la part de la Roumanie pour que la production démarre en Roumanie.

il y a 26 minutes, Benoitleg a dit :

Si ca n'a pas changé depuis 2017, ils vont produire des Bell AH-1Z Viper sous licence, pour le reste, tout est dans le titre :

http://www.opex360.com/2017/08/19/larmement-americain-la-cote-aupres-des-forces-armees-roumaines/

 

C'est pas encore acquis. Mais ils ont la préférence pour les hélicoptères d'attaque.

Mais si pour l'armement terrestre les américains (Piranha) et les allemands (un transporteur sui generis) et les Patriot ont déjà des contrats, les missiles SHORAD, les sous-marins et les frégates/corvettes peuvent être français. Les américains n'ont rien à proposer.

Modifié par Zalmox
  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Hier a commencé le plus grand exercice aéro-naval de l'OTAN en Mer Noire pour 2018, sous  commandement roumain.

21 navires (dont un sous-marin) ainsi que des aéronefs américains, britanniques, roumains, bulgares, grecs, turcs et espagnols participent.

http://tomisnews.ro/incepe-sea-shield-18-cel-mai-mare-exercitiu-multinational-nato-din-marea-neagra/

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...

Limogeage de la procureur anticorruption roumaine, apparemment (trop) efficace (pour "atteinte à l'image de la Roumanie" selon l'article) :
Elle aurait fait juger plus de 1000 politiques/élus/juges corrompus depuis 2013 (dont 3 ministres, 5 députés et 1 sénateur)

Et le président qui la protégeait semble être sur un siège éjectable aussi.
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/07/09/le-gouvernement-roumain-obtient-le-limogeage-de-laura-codruta-kovesi-a-la-tete-du-parquet-anticorruption_5328376_3214.html

L'article manque un peu de contexte :
Quelqu'un peut confirmer si ce portrait flatteur est vraiment représentatif ?
Ou le gouvernement roumain avait-il une bonne raison de réclamer sa tête ?

  • Confus 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 months later...

https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/en-froid-avec-bruxelles-la-roumanie-prend-la-barre-de-l-ue_2055452.html (1er janvier 2019)

"Le gouvernement PSD a commencé à faire pression sur les autorités judiciaires et anticorruption roumaines d'une manière qui rappelle ses homologues en Pologne et Hongrie", deux autres pays très critiques envers le fonctionnement de l'UE, note le chercheur Luka Oreskovic, dans une note du think tank European Council on Foreign Relations (ECFR). 

Pour leurs détracteurs, ces mesures n'ont d'autre but que d'alléger le casier judiciaire de nombreux élus et proches du PSD, à commencer par M. Dragnea, déjà condamné à de la prison avec sursis pour fraude électorale et visé par deux autres procédures. 

Les sociaux-démocrates accusent pour leur part les procureurs anticorruption de faire partie d'un "Etat parallèle" agissant contre le pouvoir élu. 

https://www.humanite.fr/roumanie-une-potiche-gaffeuse-pour-representer-lue-665700 (31 décembre 2018)

Il peut compter sur la loyauté de la première ministre, Viorica Dancila, surnommée Docila (docile) et considérée par ses détracteurs comme la « parfaite marionnette » de Liviu Dragnea. En poste depuis janvier 2018, cette ancienne députée européenne de 55 ans, diplômée de l’université pétrole-gaz de Ploiesti, a succédé à deux premiers ministres de son parti démis de leurs fonctions par Liviu Dragnea parce qu’ils ne lui étaient pas assez fidèles.

Le 28 décembre, Viorica Dancila, première femme roumaine à occuper le poste de premier ministre, a été élue par les lecteurs du quotidien Evenimentul Zilei « homme politique le plus médiocre ». « À presque chaque intervention publique, Viorica Dancila a été critiquée pour ses fautes de roumain ou ses gaffes diplomatiques », explique le journal.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...
  • 4 months later...

Le roumain DUMITRU COMĂNESCU (111 ans et 7 mois) est devenu l'homme le plus âgé de la Terre après le décès du précédent doyen britannique.

Phitopathologue, il a travaillé pendant 70 ans. Et même à 86 ans, il a révisé pour un concours d'experts agricoles et est sorti 5ème sur les dizaines de candidats nationaux.

https://www.cs-mb.ro/event/49

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'avoue que je viens seulement de découvrir ce fil...

Mais effectivement, la Roumanie est un pays peu médiatisé mais où il semble se passer pas mal de choses sur le plan géo-stratégique et il y a un réel dynamisme. 

En allant faire un tour sur le site de BSDA, j'ai pu voir qu'il y a pas mal d'entreprises roumaines actives.

Je connaissais uniquement Romarm.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 10 months later...
  • 2 weeks later...

J'ai trouvé des films de propagande roumains pendant la deuxième guerre mondiale :

1) Défilé pour la fête nationale, le 10 mai 1939 devant le roi Carol II.

Revue des équipements de l'armée roumaine d'alors.

https://cineclub.sahiavintage.ro/film/10-mai/

2 ) Filmé sur les fronts, respectivement Crimée (Sébastopol), Stalingrad (avant la débâcle), et Caucase, avec la traversée du détroit de Kertch).

Les troupes des chasseurs alpins sont omniprésentes, c'était l'élite de l'armée roumaine (même maintenant), ils ont été démantelés après la mainmise des soviétiques sur la Roumanie, rétablis ensuite beaucoup plus tard.

https://cineclub.sahiavintage.ro/film/pagini-din-razboiul-nostru-sfant-2/

 

Ils sont disponibles on line jusqu'au 25 avril 2021

Modifié par Zalmox
  • Merci (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Citation

Environ 15 000 soldats roumains, alliés et partenaires participeront à la série d'exercices DACIA 21 LIVEX en mai-juin, qui se dérouleront sur le territoire national et comprendront des séquences d'entraînement conjoint dans un contexte allié.

Les exercices seront précédés de la phase de déploiement en avril et mai, puis de la phase de repli en juin.

Les premières effectives et équipements militaires à arriver en Roumanie du 12 au 17 avril se compose de 120 soldats britanniques et de 55 véhicules. Les colonnes militaires, accompagnées d'équipes de police militaire, se déplaceront vers le quartier général de la 1ère brigade mécanisée à Bucarest le 17 avril. 

Plus tard, le 20 avril, les soldats se déplaceront vers le centre national d'entraînement conjoint "Getica" à Cincu, où ils commenceront le processus d'entraînement en coopération avec les structures des forces terrestres roumaines.

(Communiqué du Ministère de la défense roumain)

https://www.mapn.ro/cpresa/16945_participarea-armatei-romaniei-la-seria-de-exercitii-dacia-21-livex

 

  • Merci (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://neweasterneurope.eu/2021/03/26/the-aur-and-the-rise-of-romanian-nationalism-a-new-beginning-or-the-remnants-of-the-past/

L'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR) est un parti ouvertement nationaliste, eurosceptique, avec un programme ultra-conservateur. Selon Oliver Jens Schmitt, le parti "rassemble des personnes dont l'histoire est liée à la dernière période du communisme. Ses candidats sont des experts en propagande, des intellectuels ayant une sympathie plus ou moins ouverte pour les légionnaires [Garde de fer] et des intellectuels légionnaires ou pro-légionnaires, des hommes d'affaires et des politiciens itinérants qui errent d'un parti radical à un autre". Le président et fondateur du parti, George Simion, a commencé sa vie politique en tant que militant en Moldavie, où il a fondé plusieurs organisations de jeunesse syndicalistes. En 2018, les autorités moldaves ont déclaré qu'elles lui interdisaient l'entrée dans le pays pour une période de cinq ans en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale. Contrairement au Parti de la Grande Roumanie ou à d'autres partis nationalistes européens, l'AUR n'est pas disposé à partager la souveraineté nationale avec des forces transnationales telles que l'UE ou l'OTAN. Selon son manifeste, la mission principale du parti est d'unir les Roumains du monde entier. Par conséquent, son principal objectif est l'unification de la Roumanie avec la République de Moldavie.

Même s'il n'a été créé qu'en décembre 2019, le parti a connu une hausse rapide de sa popularité. En seulement un an, il est parvenu à rassembler neuf pour cent du vote populaire lors des élections législatives. Pour de nombreux journalistes, analystes, politiciens et citoyens, le succès de l'AUR a été une surprise. Néanmoins, plusieurs facteurs ont laissé entrevoir la montée en popularité des mouvements nationalistes dans le pays. Cinq raisons principales expliquent le récent succès de l'AUR. Il s'agit de la déception vis-à-vis de l'ancienne élite politique, de la pandémie en cours, du vide politique laissé après la disparition du Parti de la Grande Roumanie [de Corneliu Vadim Tudor, mort en 2015], de la montée du conservatisme religieux et du rôle des médias sociaux.

Essentiellement, les Roumains devaient choisir entre trois scénarios en décembre 2020. Ils pouvaient voter pour la classe politique existante, voter pour un parti antisystème ou s'abstenir. Exactement 535 828 Roumains (9,08 %) ont choisi de soutenir les groupes anti-système, donnant à l'AUR suffisamment de voix pour entrer au Parlement. Bien que le succès du groupe ne soit pas nécessairement lié à la mauvaise performance des autres partis dans la campagne électorale, il peut être attribué au fait que de nombreux électeurs ont simplement voulu montrer leur mépris pour l'ancienne classe politique.

Plusieurs personnalités publiques de l'AUR ont construit leur discours sur des messages anti-vaccination et anti-masque pendant la campagne électorale. Ces messages sont rapidement devenus populaires parmi les négateurs et les sceptiques du COVID. Même après les élections, l'un des sénateurs de l'AUR a déclaré lors de la première session parlementaire que "le vaccin détruit l'ADN des Roumains".

La croissance du nombre de croyants orthodoxes en Roumanie est un phénomène unique en Europe. Lors du recensement de 2011, 86,5 % de la population s'identifiait comme orthodoxe. Désormais, 87,2 % revendiquent cette identité. Pendant longtemps, aucun parti politique en Roumanie n'a pris acte de cette hausse et n'a répondu aux priorités et attentes spécifiques de cet électorat en pleine expansion. Cependant, l'AUR a rapidement remarqué cette carence et en a tiré parti. Le parti a tiré parti de l'expérience de la Pologne, où le parti au pouvoir, le PiS (Droit et Justice), a obtenu un soutien important des catholiques grâce à ses messages conservateurs en faveur de l'Église. En Roumanie, l'AUR bénéficie du soutien de la Fraternité orthodoxe, une organisation néo-légionnaire et ultra-fidèle.

Au XXIe siècle, il est impossible de gagner des élections sans une campagne de médias sociaux complète et bien développée. L'AUR semble avoir très bien compris cette leçon et a ensuite fait ses devoirs. Le parti a utilisé le même logiciel "Nation Builder" que Macron et Trump ont utilisé dans leurs campagnes électorales. Les élections législatives de décembre 2020 ayant eu lieu pendant une pandémie mondiale, une grande partie de la campagne des partis a dû être menée en ligne.

Le système éducatif obsolète des écoles roumaines et l'absence d'une conscience nationale saine n'ont fait que faciliter les sentiments nationalistes au sein de la population. Le mécontentement à l'égard de l'élite politique a encore renforcé ce sentiment. L'AUR n'a pas eu besoin d'investir des millions dans sa campagne électorale. Il leur a suffi d'aborder les questions les plus sensibles pour les Roumains, telles que la corruption, l'identité nationale et la frustration face aux restrictions liées à la pandémie. Il s'agit d'un exemple très parlant de l'importance des messages politiques au 21e siècle.

Les tendances libérales et progressistes promues par l'Europe occidentale ont souvent provoqué un retour de bâton conservateur dans des pays tels que la Pologne, la Hongrie et la Roumanie. Les partis conservateurs et populistes apprennent rapidement à tirer parti de ces évolutions. L'AUR a été particulièrement inspirée par le succès du parti PiS en Pologne, qui a su tirer parti des réalités actuelles.

Tout le monde dans le pays comprend que c'est la dernière chance pour les partis au pouvoir (PNL, USR Plus et UDMR) d'apporter des changements indispensables au pays et d'éviter le scénario italien (après les élections législatives de 2018, un parti nationaliste a participé à la formation du gouvernement italien).

Le gouvernement actuel a beaucoup de chance, car le début de son mandat coïncide avec l'approbation du nouveau budget de l'UE, qui a accordé un montant record de 80 milliards d'euros à la Roumanie. Cela renforce certainement la position de la coalition dans la politique nationale. Toutefois, beaucoup dépend encore de sa capacité à mettre en œuvre les réformes. Il convient également de noter que le soutien populaire à l'adhésion de la Roumanie à l'UE est encore élevé (environ 60 %), ce qui limite la popularité de l'AUR. Néanmoins, cette situation pourrait encore changer. Après tout, le PiS est également un parti eurosceptique, ce qui ne l'a pas empêché de devenir le parti le plus important en Pologne.

Modifié par Wallaby
  • Merci (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un MiG-21 LanceR de la Base Aérienne 71 Cîmpia Turzii s'est écrasé aujourd'hui dans une zone non-habitée.

Le pilote s'est catapulté éjecté et il est sain et sauf.

 

Modifié par Zalmox
  • Triste 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, Zalmox a dit :

Un MiG-21 LanceR de la Base Aérienne 71 Cîmpia Turzii s'est écrasé aujourd'hui dans une zone non-habitée.

Le pilote s'est catapulté et il est sain et sauf.

 

 

il y a 2 minutes, collectionneur a dit :

@Zalmox éjecté, pas catapulté ;)

"Roumanisme" ! En roumain on dit "manevră de catapultare" et "pilotul s-a catapultat". Je vais encore potasser mon Larousse. Mea culpa !

  • J'aime (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

https://www.chathamhouse.org/publications/the-world-today/2021-04/interview-alexander-nanau (21 avril 2021)

En octobre 2015, un spectacle pyrotechnique en intérieur dans une boîte de nuit de Bucarest, le Colectiv, a brûlé de manière horriblement incontrôlée, tuant 27 personnes. Dans les quatre mois qui ont suivi, des dizaines d'autres victimes de brûlures sont mortes d'infections évitables dans les hôpitaux roumains.

Le documentaire, intitulé "Collective", retrace les investigations du journaliste Catalin Tolontan, qui a mis au jour un profond filon de corruption dans le système de santé du pays. Son reportage a mis en lumière une fraude généralisée impliquant des désinfectants hospitaliers dilués qui ont permis à des superbactéries d'infecter des patients brûlés et de les tuer. Le tollé qui a suivi a contraint le gouvernement roumain à démissionner.

Vous avez eu un accès remarquable à Vlad Voiculescu, le ministre de la santé qui a été chargé de réparer le système. Du point de vue de la réalisation d'un documentaire, cela a été crucial pour l'histoire. Comment et pourquoi avez-vous obtenu cet accès ?

Nous avons pu avoir accès à Vlad parce qu'il était en dehors du système politique. C'était un militant des patients. Le système ne l'a accepté comme ministre de la santé qu'à court terme, parce qu'il était la meilleure solution pour absorber la colère de la population envers le système de santé. Ils n'ont jamais imaginé qu'il pourrait devenir une menace. Ils n'avaient jamais imaginé qu'il arriverait avec une équipe jeune et tenterait de réformer le système, mais il l'a fait.

À la fin de son mandat, ils ont annulé toutes ses décisions. Lorsqu'il est revenu quelque quatre ans plus tard, en décembre 2020, il a retrouvé le même vieux système. Et il est reparti de zéro, en réfléchissant à la manière d'embaucher les directeurs d'hôpitaux par le biais d'un mérite professionnel et non des partis politiques, à la manière d'être transparent sur la façon dont l'argent est dépensé dans le système. Toutes ces choses étaient sur le point de se produire et puis il a été renvoyé, le 14 avril, parce que le système est plus fort.

Votre documentaire suit les investigations de Catalin Tolontan, le journaliste du journal Gazeta Sporturilor (Gazette des sports), qui a révélé l'affaire. Pourquoi a-t-il fallu un journaliste sportif pour découvrir cette histoire ?

Une femme courageuse, Camelia Roiu, un médecin, a décidé de tirer la sonnette d'alarme en 2016 et de changer le cours de la société roumaine. Elle a choisi de s'adresser à la Gazette des sports, car la plupart des médias grand public sont très proches du centre du pouvoir et sont alimentés par l'argent du gouvernement.

Bien que la Gazette des sports n'ait jamais enquêté sur le système de santé, elle était connue pour ses enquêtes sur la corruption dans le sport. Leurs enquêtes ont envoyé des patrons de football en prison, et je pense qu'ils se sont sentis moralement obligés d'utiliser leurs compétences dans cette tragédie nationale.

La Gazette des sports a un très large lectorat. C'est une menace pour les politiciens car ses lecteurs ne sont pas des personnes qui cherchent des faits pour soutenir leurs convictions, ils cherchent du sport.

  • J'aime (+1) 1
  • Triste 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.cairn.info/revue-pensee-plurielle-2017-3-page-49.htm?contenu=article (2017)

Les chiffres officiels indiquent que la migration de la force de travail est un des problèmes majeurs de Roumanie. Environ 2,5 millions de Roumains travaillent à l’étranger, la plupart en Italie et en Espagne (à peu près 1,9 million d’émigrants selon le journal roumain Evenimentul Zilei). D’autres pays préférés par les émigrants roumains sont l’Allemagne (plus de 171.000), la Grande-Bretagne (environ 95.000), la Hongrie, la Belgique et l’Autriche. En ce qui concerne les villes d’origine de ces émigrants, la première position est occupée par Neamt (comptant 11 % des citoyens qui travaillent à l’étranger), la seconde par Bacau (9 %), Suceava et Bistrita (8 %). Le même journal indique que la plupart des enfants restés au pays, sans parents, proviennent de la région nord-est (plus de 30.000). Dans la région sud-est, il y a environ 12.800 cas, dans la région nord-ouest à peu près 10.000. Au total, plus de 80.000 enfants avaient, en 2013, leurs parents partis travailler à l’étranger, la plupart se trouvant dans la ville de Suceava (8.500). Ce sont des chiffres officiels, mais en réalité, il est possible que le nombre de Roumains qui travaillent à l’étranger soit encore plus élevé.

Dans le cadre des entretiens réalisés avec les élèves qui ont constitué l’échantillon de la présente recherche, nous avons constaté la présence, aux différents niveaux d’âge (de 12 à 16 ans), de la frustration ressentie par les sujets par suite de la carence des parents. L’absence des deux parents du microgroupe familial est un facteur de frustration plus puissant que l’absence d’un seul parent. Si un des parents est absent, l’autre peut se substituer (en partie ou complètement) au parent parti ; pourtant, lorsque les deux parents sont absents, les rôles parentaux peuvent être assumés par les aînés restés dans le foyer ou par les grands-parents (ou d’autres personnes responsables). Dans un tel cas, il existe, au sein de la famille, une distribution inégale, inadéquate et inefficiente des rôles parentaux redistribués, qui engendrerait des conséquences importantes sur les enfants. Dans ce contexte, les enfants sont privés de l’exercice et de l’intériorisation des rôles spécifiques à leur âge, ce qui les met dans une position inférieure, par rapport aux autres enfants, en ce qui concerne l’exercice, la connaissance et le développement de comportements sociaux spécifiques à leur âge.

Les sujets privés d’un ou de deux parents auraient un bas rendement scolaire et un degré élevé d’insuccès scolaire.

Les sujets privés des parents montreraient aussi une attitude négative envers l’école.

Il y aurait une corrélation significative entre le niveau de la réussite scolaire et l’attitude envers l’école dans le cas des sujets privés des parents.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

https://www.eurotopics.net/fr/261503/etat-de-droit-la-cjue-recadre-la-roumanie (20 mai 2021)

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) à Luxembourg a sommé la Roumanie de ne pas miner les progrès faits en matière d'Etat de droit. Les réformes judiciaires entreprises entre 2017 et 2019 peuvent donner l'impression qu'elles avaient pour but de faire pression sur les juges roumains, ont statué les juges luxembourgeois dans plusieurs arrêts.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 06/05/2021 à 13:40, Wallaby a dit :

Les chiffres officiels indiquent que la migration de la force de travail est un des problèmes majeurs de Roumanie. Environ 2,5 millions de Roumains travaillent à l’étranger, la plupart en Italie et en Espagne (à peu près 1,9 million d’émigrants selon le journal roumain Evenimentul Zilei).

C'est quelque chose dont on parle peu, mais le travail détaché et le marché du travail européen fait des ravages dans les pays de l'Est, qui se font piller leurs cerveaux. Notamment les médecins roumains, formés en Roumanie aux frais de la société, mais qui vont ensuite travailler dans l'Ouest de l'UE.

  • Upvote (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 06/05/2021 à 13:40, Wallaby a dit :

Environ 2,5 millions de Roumains travaillent à l’étranger, la plupart en Italie et en Espagne (à peu près 1,9 million d’émigrants selon le journal roumain Evenimentul Zilei). D’autres pays préférés par les émigrants roumains sont l’Allemagne (plus de 171.000), la Grande-Bretagne (environ 95.000), la Hongrie, la Belgique et l’Autriche.

Bizarre de ne pas voir la France dans le lot... On a quand même eu Coanda et Ionesco après tout.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

https://www.eurotopics.net/fr/262585/guerre-des-ordures-a-bucarest (10 juin 2021)

Depuis des mois, les ordures s'amoncellent dans le centre de la capitale roumaine. Clotilde Armand, maire du 1er arrondissement de la ville, a croisé le fer avec l'entreprise de collecte des déchets Romprest. Celle-ci facture ses services à des prix cinq fois supérieurs à ceux d'autres villes, engloutissant un tiers du budget de l'arrondissement. En attendant une renégociation de contrats signés avant son mandat, l'édile a suspendu les paiements à l'entreprise.

  • Confus 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

Les forces navales roumaines aident au lancement du premier satellite : EcoRocket, testé sur le NMH Cătuneanu ferait entrer la Roumanie dans un club sélect de l'UE.


Ces jours-ci, en Mer Noire, malgré une météo difficile, des représentants de l'Association Roumaine pour la Cosmonautique et l'Aéronautique (ARCA) et des forces navales roumaines testent la fusée EcoRocket qui lancera le premier satellite de la Roumanie.
La fusée EcoRocket se trouve actuellement en Mer Noire, où elle est testée à bord du navire hydrographique militaire NMH Capitaine-Commandeur Alexandru Cătuneanu.
Il s'agit d'une fusée écologique dont le lancement est prévu en août 2021.
Après le lancement, la Roumanie rejoindra un cercle restreint. Ce pays deviendra le 11e pays au monde à lancer son propre satellite et le deuxième dans l'Union Européenne, après la France.


" Voici l'EcoRocket, une fusée qui présente une caractéristique de protection de l'environnement, les deux premiers étages utilisent un carburant à base d'eau et la vapeur résultant du fonctionnement des moteurs des deux étages est principalement à base d'eau, d'où le nom d'EcoRocket ".
C'est une fusée construite pour servir le marché des petits satellites, elle peut lancer jusqu'à dix satellites Cubesat, par exemple. Elle a une masse de lancement de cinq tonnes et 450 kilogrammes sans carburant, une longueur de 13,2 mètres, le premier étage vole jusqu'à une altitude de huit kilomètres et à 1500 kilomètres par heure, le deuxième étage jusqu'à une altitude de 50 kilomètres et 5. 500 kilomètres par heure, et le troisième étage est celui qui va en orbite et met les satellites en orbite", a expliqué Dumitru Popescu, coordinateur du projet ARCA, à la fin du mois dernier, cité par l'agence News.ro, lors de l'arrivée de l'EcoRocket à Constanța. 
Et comme annoncé sur la page "Launch Romania" du projet, les plongeurs de combat des forces navales sont un soutien indispensable à la préparation des activités de lancement du véhicule EcoRocket.


"Toutes les dépenses engagées par les forces navales dans le cadre de cette activité sont prises en charge par nous à partir de sources privées. L'entraînement en mer aura lieu à partir de lundi et dans la première partie de l'entraînement, nous ferons absolument toute la procédure de lancement, sauf le lancement", a également déclaré fin juin le fondateur d'ARCA, Dumitru Popescu, cité par l'agence de presse Mediafax.
La construction de la fusée roumaine a nécessité un investissement de 1,2 million d'euros et a été entièrement financée par des fonds privés. 
En lançant l'EcoRocket, l'ARCA, organisme à but non lucratif, vise à remporter le prix de 10 millions d'euros offert par la Commission européenne pour inciter l'industrie aérospatiale européenne à construire des fusées de lancement de satellites à faible impact environnemental et à faible coût de lancement.

arca-ecorocket-satelit-romania_82666300.

 

(mis aussi dans la rubrique "espace")

  • J'aime (+1) 1
  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 003
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    pandateau
    Membre le plus récent
    pandateau
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...