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Messages recommandés

  • 3 weeks later...

Visiblement les discussions sur les fameux 800 millions "manquants" avancent:

http://spacenews.com/esa-industry-at-odds-over-ariane-6-funding-responsibilities/

http://spacenews.com/desire-for-competitive-ariane-6-nudges-esa-toward-compromise-in-funding-dispute-with-contractor/

 

Si je comprends bien il y avait 400 millions de bloque de cote de l'ESA et 400 millions qui pourraient être pris en charge par les industriels.

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  • 4 weeks later...

Ariane 6, un nouveau lanceur européen plus compétitif


La nouvelle fusée européenne Ariane 6 est actuellement en développement. Ce lanceur sera mieux adapté au marché actuel, aussi bien au niveau économique qu’en termes de performances. Découvrez-le en vidéo, grâce au Cnes.

 

 

http://www.futura-sciences.com/videos/d/ariane-6-nouveau-lanceur-europeen-plus-competitif-1960/

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ca permet de monter à un payload de 2t la petite vega,  avec la version E (vega evolution, E1 2,4t, E2 3,1t), si on atteint 3,1t, ca va devenir serieux pour spacex compte tenu de la miniaturisation des sat.

 

 

      Seulement pour les usages en orbites basses, les satcoms GEO ne sont clairement pas en voie de miniaturisation eux ... (ils stagnent a 3t, le fameux format lanceur A5/Proton) et les progrès en puissance de calcul miniaturisé et répétiteurs moins lourds ne rattrapent pas les besoins toujours + massif d'avoir de la bande passante en grande quantité ...  

Modifié par alpacks
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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...

ca fait au moins 5 ans, ca va être difficile de faire plus court. la seule solution immédiate et d'arriver

à gagner sur les coûts ariane V, aux dernières nouvelles, un lancement A5 était aux alentours de 120ME

 

Johann-Dietrich Wörner : « Nous avons besoin d'Ariane 6 le plus vite possible, 2020 est un peu tard »
 

http://www.lesechos.fr/journal20150608/lec2_industrie_et_services/021117751179-johann-dietrich-worner-nous-avons-besoin-dariane-6-le-plus-vite-possible-2020-est-un-peu-tard-1126098.php

 

Avant l'ouverture du Salon du Bourget, le patron de l'Agence spatiale allemande (DRL), qui va prendre cet été la tête de l'Agence spatiale européenne (ESA), appelle dans « Les Echos » l'industrie à assumer son nouveau rôle.
 

Johann-Dietrich Wörner (Directeur de l'Agence spatiale allemande (DLR))

 

Etes-vous satisfait des discussions avec l'industrie sur Ariane 6 ?

 

Les Etats membres sont convenus de développer cette nouvelle fusée mais ses coûts de lancement doivent être divisés par deux par rapport à aujourd'hui. Ils doivent passer de 150 à 70 à 90 millions d'euros. Ceci ne nécessite pas seulement des changements techniques, mais surtout des changements d'organisation. Un premier pas a été franchi avec la création dujoint-venture entre Airbus et Safran (ASL). Mais d'autres mesures doivent suivre.

 

De quelles mesures s'agit-il ?

 

Dans le passé, l'ESA distribuait les compétences entre industriels. Ceux-ci se sont engagés à assumer cette responsabilité pour Ariane 6 mais aussi pour Ariane 5. Concrètement, ASL doit organiser le retour industriel géographique, qui est un objectif primordial. Il doit dire précisément quelles pièces doivent être produites dans quel pays : en Suisse, en Italie, en Allemagne…

 

Quand ?

 

Le plus tôt possible. Mais si cette organisation ne change pas, nous souffrirons, le cas échéant, de développements négatifs en termes de délai ou de coût et nous ne l'accepterons pas. Le contrat sera accordé à ASL quand je serai dirigeant de l'ESA et ma responsabilité sera de clarifier cette question.

 

SpaceX vient d'annoncer un contrat avec le Pentagone. Quel impact cela peut-il avoir ?

 

C'est une très bonne affaire pour SpaceX, car le Pentagone a la réputation de bien payer. La pression sur Ariane augmente. Nous devons regarder comment le marché va évoluer. Si les prix de lancement continuent à baisser, nous devrons nous adapter. Le CNES, l'ESA et le DLR réfléchissent déjà à ce que pourrait être Ariane 7. Nous avons besoin d'Ariane 6 le plus vite possible. 2020 est, de mon point de vue, un peu tard, mais l'industrie dit ne pas pouvoir faire plus vite.

 

Faut-il garantir un nombre minimum de lancements ?

 

Nous n'aurons pas de « Buy European Act », contrairement aux Américains. Je peux imaginer qu'on trouve une forme d'accord en faveur d'un lanceur européen. Mais on ne peut pas non plus exclure la concurrence et dire : peu importe le prix, nous achetons européen. Il faut trouver un équilibre. En gros : si la fusée européenne est compétitive, en termes de prix et de fiabilité, alors elle devrait avoir la priorité. 

 

 

Modifié par zx
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http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/10/le-gouvernement-privatise-arianespace_4650837_3234.html

 
Changement d’orbite pour Arianespace. La prise de contrôle du leader mondial des lanceurs de satellites par Airbus Safran Launchers (ASL) devait être confirmée mercredi 10 juin
...
Airbus et Safran ont commencé la fusion de leurs activités et harmonisé les statuts des 8 000 salariés concernés. L’objectif est d’aboutir à automne. Pour que la parité soit respectée, chacun ayant 50 % de la filiale commune (ASL), Safran a apporté 800 millions d’euros.
...
A l’automne, la nouvelle entité ASL sera opérationnelle avec pour objectif un premier lancement d’Ariane 6 en 2020.
 

 
Modifié par artyparis
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Va falloir apporter des garanties d'indépendance alors, parce que là la même boite va construire des satellites et devoir lancer ceux des concurrents, sans abuser de sa position. Sinon ça risque de se finir devant le commissaire à la concurrence...

Modifié par hadriel
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Va falloir apporter des garanties d'indépendance alors, parce que là la même boite va construire des satellites et devoir lancer ceux des concurrents, sans abuser de sa position. Sinon ça risque de se finir devant le commissaire à la concurrence...

Tant qu'ils n'ont pas un monopole ou quasi-monopole dans le domaine je pense qu'il n'y a pas de soucis.

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  • 1 month later...

ca promet du sport entre les acteurs. :)

C'est intéressant de voir que tous les acteurs ont l'air de vouloir avancer rapidement et prendre des risques. Que ce soit au niveau lanceurs, satellites et opérateurs. C'est une bonne chose pour dynamiser le secteur.

Je suis aussi curieux de savoir qui va se lancer le premier sur le space-tug.

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Pour le space tug, je verrais bien une micro station automatisé type (atv) avec un ou deux drones pour faire les interventions de maintenance ou pour faire le plein des sat, il suffira d'envoyer un ravitailleur 1 fois par an, pour ravitailler la micro station,

mais je rêve un peu. mais on a des cartes pour le faire.

 

quelques chose à faire dans le genre

oosidemount.atv.carrier.jpg

Modifié par zx
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Pour le space tug, je verrais bien une micro station type (atv) avec un ou deux drones pour faire les interventions de maintenance, mais

je rêve un peu.

Ou utiliser le futur Pride. Il ferait bien l'affaire et pourrait être réutilisé. Genre 10 missions dans l'espace puis retour au bercaille pour remise à niveau et faire le plein en carburant puis lancement à nouveau.

 

PRIDE_mission.jpg

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L'idée est bonne, le problème ca peut couter cher, parce que cela nécessite un lancement pour chaque mission

de maintenance.  mais ca pourrait compléter la micro station et les drones.

Modifié par zx
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Phrase intéressante dans l'interview: "Nous butons sur une stratégie de trois lanceurs différents. "

 

Ce qui veut bien dire ce que ça veut dire au sujet des lanceurs russes avec Proton. Pour les opérateurs de satellites, il n'existe que deux lanceurs, et encore je mettrais un bémol pour Space X sur la fiabilité.

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L'idée est bonne, le problème ca peut couter cher, parce que cela nécessite un lancement pour chaque mission

de maintenance.  mais ca pourrait compléter la micro station et les drones.

Je pense que tu peux le laisser en orbite autant de temps que tu veux et lui faire faire plusieurs missions.

Phrase intéressante dans l'interview: "Nous butons sur une stratégie de trois lanceurs différents. "

 

Ce qui veut bien dire ce que ça veut dire au sujet des lanceurs russes avec Proton. Pour les opérateurs de satellites, il n'existe que deux lanceurs, et encore je mettrais un bémol pour Space X sur la fiabilité.

Yep, ils veulent trois opérateurs de lancements. Pour ne pas se retrouver bloqué en cas de pépin.

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Feu vert de l'ESA pour Ariane 6:

3.2Md€, 2.8Md€ financé par l'ESA (avec peut être 200 millions d'euros d’économies)  et 400 millions d'Euros par Airbus et Safran.

Premier vol prévu en 2020 voir fin 2019.

 

En plus de tout ça, 600 millions d'euros du CNES pour la construction du segment sol (La fusée sera intégré horizontalement et non pas verticalement comme avant.).

 

Enfin 370 millions d'euros pour les améliorations de Vega.

http://spacenews.com/esa-approval-paves-way-for-ariane-6-vega-contracts/

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Je comprends toujours pas comment les installations au sol peuvent couter aussi cher...

Je me suis posé la même question. Visiblement l'intégration horizontal fait grimper le coût des installations sols. Je suppose aussi que ça doit inclure la construction des salles blanches et autres salles techniques d'intégration des charges utiles. Mais ça reste une somme élevée.

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  • 4 weeks later...

Lancement du contrat de développement d'Ariane 6 pour 2.4 Milliards d'euros. Premier Vol : 2020

                                                                                                                             Opérationnel : 2023

 

Lancement du contrat de développement de Vega C pour 600 Millions d'euros. Premier Vol : 2018

                                                                                                                              Opérationnel : 2020

 

Source : http://www.sciencesetavenir.fr/espace/exploration/20150812.OBS4070/ariane-6-l-esa-signe-le-contrat-de-developpement-avec-airbus-safran-launchers.html

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