seb24 Posté(e) le 17 septembre 2017 Share Posté(e) le 17 septembre 2017 Le document donne des infos sur les capacités pour les missions scientifiques. Je sais que lors du lancement d'A6 certains se posaient des questions sur ses capacités en terme de lancement de mission scientifiques et de sondes au delà de l'orbite terrestre: Page 35: SSO 800 km x 800 km @ 98.6°: A62 - 6,000kg, A64 14,300kg Lunar 380,000 km × 200 km @ 23°: A62 - 2,800 kg to 3,000 kg, A64 - 8,200 kg to 8,500 kg L2 900,000 km x 250 km @ 6°: A62 - 2,800 kg to 3,000 kg, A64 - 8,200 kg to 8,400 kg Escape Vinf = 1 km/s: A62 - 2,400 kg to 2,600 kg, A64 - 7,400 kg to 7,600 kg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 La bombe de Bruno Le Maire : l'Europe a-t-elle fait le bon choix avec Ariane 6 ? Est-ce un début de panique face à l'insolente réussite de SpaceX. Bruno Le Maire a tiré la sonnette d'alarme. Il est temps de revoir la stratégie européenne en matière de lanceur. Il y a urgence... http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-bombe-de-bruno-le-maire-l-europe-a-t-elle-fait-le-bon-choix-avec-ariane-6-758746.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 Il y a 1 heure, zx a dit : La bombe de Bruno Le Maire : l'Europe a-t-elle fait le bon choix avec Ariane 6 ? Est-ce un début de panique face à l'insolente réussite de SpaceX. Bruno Le Maire a tiré la sonnette d'alarme. Il est temps de revoir la stratégie européenne en matière de lanceur. Il y a urgence... http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-bombe-de-bruno-le-maire-l-europe-a-t-elle-fait-le-bon-choix-avec-ariane-6-758746.html Encore une fois je reste toujours assez circonspect au sujet de ses articles: "Pour la première fois en 2016, Arianespace a perdu sa place de leader mondial de l'accès à l'espace commercial" J'aimerais bien des sources car toutes les infos que l'on dispose disent le contraire. "Et ce d'autant qu'Arianespace n'arrive plus à vendre Ariane 5." Pourtant le carnet de commande n'a pas l'air de souffrir. Et pourquoi répéter pleins de chiffres faux ? (77 lancements alors qu'on est a plus de 80, 10 millions d'€ par lancement pour SpaceX, etc.) Maintenant si le ministre veut lancer un projet de lanceur réutilisable qu'il mette l'argent sur la table. Mais c'est trop tard pour récupérer l'argent d'Ariane 6. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 (modifié) J'aurais du ajouter "no comment", il est en retard d'une guerre, le projet est lancé, je vois pas ce qu'il fait là, sauf si il veut un autre poste. en plus y a plein de truc après ariane 6, comme le projet prometheus. Modifié le 21 novembre 2017 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 à l’instant, seb24 a dit : Encore une fois je reste toujours assez circonspect au sujet de ses articles: "Pour la première fois en 2016, Arianespace a perdu sa place de leader mondial de l'accès à l'espace commercial" J'aimerais bien des sources car toutes les infos que l'on dispose disent le contraire. "Et ce d'autant qu'Arianespace n'arrive plus à vendre Ariane 5." Pourtant le carnet de commande n'a pas l'air de souffrir. Et pourquoi répéter pleins de chiffres faux ? (77 lancements alors qu'on est a plus de 80, 10 millions d'€ par lancement pour SpaceX, etc.) Les chiffres c'est des citations de Le Maire. On a du lui faire un topo sur le BFR et il s'est emmêlé les pinceaux. L'interview sur Europe 1, ça commence à 12:30: http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-bombe-de-bruno-le-maire-l-europe-a-t-elle-fait-le-bon-choix-avec-ariane-6-758746.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 il y a 2 minutes, hadriel a dit : Les chiffres c'est des citations de Le Maire. On a du lui faire un topo sur le BFR et il s'est emmêlé les pinceaux. L'interview sur Europe 1, ça commence à 12:30: http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-bombe-de-bruno-le-maire-l-europe-a-t-elle-fait-le-bon-choix-avec-ariane-6-758746.html Yep mais pourquoi les répéter pour appuyer son point de vue si ils sont complètement bidons ? Et appeler ça une bombe, j’appellerais ça plutôt une bourde. Si le ministre a quelque chose de sérieux en tête il prépare un projet avec les industriels et ensuite il peut pousser ça publiquement en évitant de remettre en cause Ariane 6 dans le même temps. il y a 5 minutes, zx a dit : J'aurais du ajouter "no comment", il est e, retard d'une guerre, le projet est lancé, je vois pas ce qu'il fait là, sauf si il veut un autre poste. en plus y a plein de truc après ariane 6, comme le projet prometheus. Oui si il veut du réutilisable rien ne l’empêche de pousser pour une accélération de Prometheus et des projets autours pour avoir du réutilisable plus tôt. Genre 2025 ça parait raisonnable. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 il y a 15 minutes, seb24 a dit : Yep mais pourquoi les répéter pour appuyer son point de vue si ils sont complètement bidons ? Et appeler ça une bombe, j’appellerais ça plutôt une bourde. Si le ministre a quelque chose de sérieux en tête il prépare un projet avec les industriels et ensuite il peut pousser ça publiquement en évitant de remettre en cause Ariane 6 dans le même temps. Oui si il veut du réutilisable rien ne l’empêche de pousser pour une accélération de Prometheus et des projets autours pour avoir du réutilisable plus tôt. Genre 2025 ça parait raisonnable. Absolument. Reste que Prometheus et Callisto ressemblent beaucoup à des protos qu'on aurait du faire il y a quelques années pour défricher le terrain et faire une Ariane 6 réutilisable. Là si Ariane 6 est obsolète au bout de 5 ans parce que non réutilisable donc trop chère pour le marché commercial on va l'avoir très mauvaise. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 à l’instant, hadriel a dit : Absolument. Reste que Prometheus et Callisto ressemblent beaucoup à des protos qu'on aurait du faire il y a quelques années pour défricher le terrain et faire une Ariane 6 réutilisable. Là si Ariane 6 est obsolète au bout de 5 ans parce que non réutilisable donc trop chère pour le marché commercial on va l'avoir très mauvaise. Pour le moment j'ai pas l'impression que les prix de SpaceX ont baisse, ce serait plutôt le contraire au vu des quelques chiffres que l'on a et ça ne se bouscule pas sur le réutilisable. Du coup je pense qu'A6 devrait répondre a l'objectif d'avoir un lanceur plus flexible, plus adapte au lancements en orbite basse et le tout moins cher et sans besoins de subventions annuels comme A5. Après si on choisis du réutilisable comme SpaceX ils peuvent globalement garder une partie d'A6, reprendre la structure du premier étage et l'adapter pour de la réutilisation avec les moteurs Prometheus.Ils n'ont pas a jeter A6 a la poubelle. Le bilan 2017 en terme de contrat commerciaux sera intéressante a analyser pour voir un peu ou on en est (sachant que beaucoup de contrats sont pour des lancements ~2020). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 Les prix ne baisseront pas significativement (c'est Shotwell qui l'a dit), par contre ils vont augmenter leur marge et augmenter leur flexibilité en terme de date de lancement. Comme ils sont les moins cher (assurance comprise ils sont même moins chers que Proton je crois) ils n'ont pas de raison de baisser leur prix. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 il y a 3 minutes, hadriel a dit : Les prix ne baisseront pas significativement (c'est Shotwell qui l'a dit), par contre ils vont augmenter leur marge et augmenter leur flexibilité en terme de date de lancement. Comme ils sont les moins cher (assurance comprise ils sont même moins chers que Proton je crois) ils n'ont pas de raison de baisser leur prix. Oui. C'est pour ça que je ne m’inquiète pas plus que ça pour le moment. Maintenant si le ministre de l’économie veut pousser sur du réutilisable ça me dérange pas au contraire, mais il faut que cela soit fait intelligemment.L'article fait un peu "mode hystérique on va tous mourir"... Philippe va encore me dire que je suis méchant avec l'auteur des articles mais j'ai vraiment du mal avec ce qu'il écris. ...Après ils peuvent aussi augmenter le nombre de lancements étatiques en lançant une nouvelle politique spatiale européenne: vols habités avec station spatiale autour de la terre est plus tard étendre vers la lune et mars lancement d'un grand programme d'exploration robotisé du système solaire Ça devrait faire quelques lancements tous les ans ...c'est bientôt Noël. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 21 novembre 2017 Share Posté(e) le 21 novembre 2017 C'est vrai que Cabirol a parfois des pratiques discutables (à un moment il avait fait une comptabilité de SpaceX complètement délirante en confondant les côuts de dev estimés par la NASA et les vrais coûts, et les prix d'un vol de ravitaillement de l'ISS avec les prix d'un lancement commercial). Donc il faut toujours prendre ce qu'il écrit avec des grosses pincettes. Mais là pour le coup c'est vraiment Le Maire qui se sert de cet exemple pour vendre la politique économique du gouvernement (innovation toussa toussa), c'est assez clair dans l'interview. La vérité n'en sort pas forcément grandie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dark sidius Posté(e) le 22 novembre 2017 Share Posté(e) le 22 novembre 2017 (modifié) J'ai comme l'impression que j'avais raison il y a quelques temps, l' Europe a loupé une opportunité de reprendre la main en lançant un projet ambitieux de lanceur réutilisable , mais c'est pas grave c'est les USA et la Chine qui auront tout le marché du lancement réutilisable. Voilà ce que c'est de vivre dans une Europe de comptables . Modifié le 22 novembre 2017 par dark sidius Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 22 novembre 2017 Share Posté(e) le 22 novembre 2017 Les performances commerciales d'Ariane sont artificiellement boostees par la pénurie de lanceurs. Si spaceX arrive à augmenter significativement ses cadences ca pourrait rebattre les cartes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 25 novembre 2017 Share Posté(e) le 25 novembre 2017 (modifié) pour l'instant, space x semble avoir du mal à effacer les conséquences de l'explosion de sa fusée. encore un autre et il va y avoir beaucoup de question. la réussite du lancement de la FH lui donnerait le coup de fouet qu'il a besoin pour rebooster la confiance des investisseurs. pour ariane 6, ca bosse dur VIDÉO Le Centre national d'études spatiales (Cnes) répond en images à cette question. On peut voir que le chantier de Kourou avance à grand pas, loin de le coup de semonce tiré il y a quelques jours par le ministre de l'Economie au sujet de la stratégie européenne en matière de lanceurs. https://www.usinenouvelle.com/article/video-ou-en-sont-les-travaux-du-site-de-lancement-de-la-fusee-ariane-6.N617543 Modifié le 25 novembre 2017 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 25 novembre 2017 Share Posté(e) le 25 novembre 2017 Le 11/22/2017 à 22:59, Julien a dit : Les performances commerciales d'Ariane sont artificiellement boostees par la pénurie de lanceurs. Si spaceX arrive à augmenter significativement ses cadences ca pourrait rebattre les cartes. ULA fait des prix d'enfer en ce moment, les Japonais aussi. Après c'est vrai que les retards chez SpaceX ne doit pas faciliter leurs démarches commerciales. De ce cote j'attends le bilan 2017 des compagnies de lancement pour y voir plus clair. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 25 novembre 2017 Share Posté(e) le 25 novembre 2017 Il y a 5 heures, zx a dit : pour l'instant, space x semble avoir du mal à effacer les conséquences de l'explosion de sa fusée. encore un autre et il va y avoir beaucoup de question. la réussite du lancement de la FH lui donnerait le coup de fouet qu'il a besoin pour rebooster la confiance des investisseurs. pour ariane 6, ca bosse dur VIDÉO Le Centre national d'études spatiales (Cnes) répond en images à cette question. On peut voir que le chantier de Kourou avance à grand pas, loin de le coup de semonce tiré il y a quelques jours par le ministre de l'Economie au sujet de la stratégie européenne en matière de lanceurs. https://www.usinenouvelle.com/article/video-ou-en-sont-les-travaux-du-site-de-lancement-de-la-fusee-ariane-6.N617543 Il n'y a pas qu'à Kourou que cela avance. Sur le nouveau site d'assemblage dédié à Ariane 6 aux Mureaux, chez Ariane Group, les bâtiments attendent les finitions. Entre ma visite il y a un peu plus d'une année, quand il y avait que les travaux de terrassement, et maintenant, cela a beaucoup progressé. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 15 décembre 2017 Share Posté(e) le 15 décembre 2017 une bonne nouvelle, ils lancent le projet ArianeGroup va développer un moteur de fusée réutilisable https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301026399904-arianegroup-va-developper-un-moteur-de-fusee-reutilisable-2138566.php si accès limité L'Agence spatiale européenne confie à la filiale d'Airbus et de Safran le développement d'ici à 2020 d'un prototype de moteur de fusée réutilisable et bon marché. ArianeGroup loue aussi ses services de surveillance de l'espace à l'armée française. Le constructeur de fusées ArianeGroup, filiale de Safran et d'Airbus, vient d'annoncer la signature avec l'Agence spatiale européenne (ESA) du contrat définitif pour mener à bien le développement d'un moteur à bas coût dénommé Prometheus. D'un montant de 75 millions d'euros, le contrat porte sur la conception, la réalisation et les essais des deux premiers exemplaires du démonstrateur. Pour la filière européenne de l'espace, ce contrat, dont le montant peut paraître modeste, est important car il constitue une première réponse à la question de la « réutilisabilité ». PUBLICITÉ inRead invented by Teads On sait que l'Américain SpaceX a tout misé sur la récupération du premier étage de ses fusées Falcon 9 et qu'il vise à terme une réutilisation complète des lanceurs pour diminuer drastiquement le prix de l'accès à l'espace. Au fur et à mesure des succès de l'entreprise d'Elon Musk, le doute s'est insinué sur les choix du milieu spatial européen pour Ariane 6, une fusée rénovée et moins chère que l'actuelle Ariane 5 mais non réutilisable. Un moteur de fusée dix fois moins cher ArianeGroup et sa filiale Arianespace n'ont cessé de défendre la future Ariane 6 dont le premier vol est prévu en 2020. « Ariane 6 sera une première étape majeure de réduction des coûts d'accès à l'espace et le moteur Prometheus en sera la deuxième », explique Alain Charmeau, patron d'ArianeGroup. Disposer d'un moteur fiable, peu cher et réutilisable et dont la poussée peut être modulable permettra d'améliorer encore la compétitivité des lanceurs. Le moteur Prometheus fonctionnera à l'oxygène liquide et au méthane et doit être testé à l'horizon 2020. L'objectif est d'être en mesure de produire de futurs moteurs à ergols liquides pour un coût unitaire d'environ 1 million d'euros, soit dix fois moins que le coût de production d'un moteur actuel du type Vulcain2 qui fonctionne avec un couple oxygène et hydrogène liquides. Les concurrents américains d'ArianeGroup, SpaceX et Blue Origin, font également des recherches sur des moteurs de même type pour leur futur lanceur. ArianeGroup surveille l'espace pour l'armée Par ailleurs, la ministre de la Défense Florence Parly, qui s'est rendue dans l'usine des Mureaux où sont fabriqués les premiers étages des lanceurs, a confié à ArianeGroup, également fabricant des missiles M51, un contrat de surveillance de l'espace pour le compte du commandement interarmées de l'espace. Actuellement, la Défense dispose du radar Graves qui traque les objets spatiaux en basse orbite au-dessus de la France. ArianeGroup a mis au point un réseau optique qui permet de suivre et d'observer les objets en orbite haute. Un atout essentiel pour maîtriser l'espace exo-atmosphérique, « non seulement les menaces environnementales contre la prolifération des débris mais aussi les menaces intentionnelles : espionnage et sabotage », a rappelé la ministre. Anne Bauer En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301026399904-arianegroup-va-developper-un-moteur-de-fusee-reutilisable-2138566.php#FJt1xUf6r4JXOb2l.99 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 18 décembre 2017 Share Posté(e) le 18 décembre 2017 ArianeGroup lance la production de la première Ariane 6, qui décollera en 2020 https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/arianegroup-lance-la-production-de-la-premiere-ariane-6-qui-decollera-en-2020-762177.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 18 décembre 2017 Share Posté(e) le 18 décembre 2017 il y a 56 minutes, zx a dit : ArianeGroup lance la production de la première Ariane 6, qui décollera en 2020 https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/arianegroup-lance-la-production-de-la-premiere-ariane-6-qui-decollera-en-2020-762177.html Les choses ont l'air de bien se passer pour le moment. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 19 décembre 2017 Share Posté(e) le 19 décembre 2017 https://www.usinenouvelle.com/article/arianegroup-lance-la-production-d-ariane-6.N629283 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 23 janvier 2018 Share Posté(e) le 23 janvier 2018 On 19/12/2017 at 10:46 AM, zx said: https://www.usinenouvelle.com/article/arianegroup-lance-la-production-d-ariane-6.N629283 La Belgique fait 4 truc et 2 de ces trucs sont les valves. Il y a un truc que je dois savoir sur la Belgique et les valves? ^^ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 9 avril 2018 Share Posté(e) le 9 avril 2018 Si on continu comme ca, il y a un larron qui va en profiter pour tout rafler de l'autre côté de l'Atlantique. Europe spatiale : les querelles de clochers menacent le programme Ariane 6 En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301531581055-europe-spatiale-les-querelles-de-clochers-menacent-le-programme-ariane-6-2167345.php#310W9JC2h86km2Kk.99 Citation Le 5 avril, Ariane 5 décolle à Kourou avec 2 satellites : DSN-1/Superbird-8 et HYLAS 4 - AFP L'Allemagne et l'Italie sont à couteaux tirés sur le programme Ariane 6. La Bavière voulait une usine que Rome refuse. L'agence spatiale européenne peine à arbitrer les querelles entre les Etats. La fusée Ariane 5 a placé avec une précision d'horlogerie deux satellites de télécommunications pour l'opérateur japonais SKY Perfect JSAT et le britannique Avanti Communications dans la nuit du 5 au 6 avril. Sans incident, contrairement au vol du 25 janvier où une erreur de paramétrage avait fait dévier la trajectoire du tir. 'Avec ce 98e lancement, le lanceur lourd a désormais transporté plus de 200 satellites depuis son entrée en service', s'est félicité Arianespace. Pendant ce temps, les travaux sur son successeur, Ariane 6 s'accélère . « Sur un plan technique, le chantier se déroule parfaitement », affirme le président du CNES Jean-Yves Le Gall aux Echos. « Le premier tir aura bien lieu en 2020 », insiste-t-il pour démentir les rumeurs de surcoûts et de retards qui se propagent dans un contexte de concurrence accrue avec le lanceur américain SpaceX. Ce que devrait confirmer le patron d'ArianeGroup Alain Charmeau lundi, lors d'une conférence de presse. Des Etats schizophréniques Pour autant, tout n'est pas rose au sein de l'Europe spatiale.Convoqués à la mi-mars pour garantir le lancement à Ariane 6 et Vega C d'un nombre prévisible de satellites institutionnels, ainsi que pour régler diverses questions financières (reste à payer, financement de la transition entre Ariane 5 et 6), les représentants des Etats membres ont été incapables de s'entendre. « Les Etats sont schizophrènes : d'un côté, ils prônent l'autonomie spatiale au nom de la souveraineté de l'Europe, et de l'autre, ils se querellent sur des questions locales mineures en perdant de vue les enjeux fondamentaux », se désole un proche des négociations. L'Europe spatiale repose essentiellement sur trois pays : France, Allemagne et Italie. Et les deux derniers sont entrés en conflit. Pour monter à bord du projet Ariane 6, le gouvernement allemand avait obtenu que la Bavière (en l'occurrence MT Aerospace) partage avec l'Italie (Avio) la production des boosters. Rappelons que le programme Ariane 6 est financé à 3 milliards par les Etats et 400 millions par les industriels, la France en finançant environ 50 %, l'Allemagne 23 % et l'Italie, producteur de Vega et seule compétente sur la propulsion à poudre, 10 %. Le projet allemand n'étant guère convaincant, l'Italie a fait le forcing et obtenu le monopole de la fabrication des boosters à propulsion solide pour Vega C et Ariane 6. « L'affaire de la deuxième ligne est réglée, il n'y aura qu'une ligne de production », confirme Jean-Yves Les Gall. Un choix économique rationnel puisque le but d'Ariane 6 est d'être moitié moins cher qu'Ariane 5. Mais Berlin estime que Rome a agi dans son dos et réclame des compensations. L'Allemagne râle « Les Allemands ont décroché la totalité des contrats pour construire les satellites Galileo mais ils veulent toujours plus », râle un participant. « Les Italiens ne paient pas grand-chose mais tirent la couverture toujours plus largement vers eux », s'indigne un autre... Une idée qui chemine serait de confier à l'Allemagne la réalisation d'un mini-lanceur pour les microsatellites. Ainsi la France ferait les grandes fusées (Ariane), Vega les moyennes (Vega) et l'Allemagne les mini, genre Rocket Lab... Jean-Yves Le Gall semble ne pas y croire. « Pour les microsatellites, il n'y a pas de prix planchers, alors qu'il faudra toujours compter en millions pour un lanceur, aussi petit soit-il », explique-t-il. « Autant proposer une Ferrari pour un auto-stoppeur », ajoute-t-il, en rappelant que les satellites universitaires montent aujourd'hui à bord en « piggy-back » quasi gratuitement des gros lanceurs. En attendant, Ariane 6 a désespérément besoin d'un accord des Etats membres de l'Agence spatiale européenne pour avancer. A terme pour le financement des années de transition entre Ariane 5 et 6 (2020-2023) et au-delà pour aller vers une Ariane 6 bis récupérable. A court terme, pour engager la commercialisation de la fusée et passer commande à l'industrie. Une nouvelle réunion est prévue fin avril à l'Agence spatiale européenne. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 10 avril 2018 Share Posté(e) le 10 avril 2018 Ariane 6 : l'industrie demande aux Etats des décisions plus rapides https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301545527076-ariane-6-lindustrie-demande-aux-etats-des-decisions-plus-rapides-2168054.php Citation La filiale de Safran et d'Airbus souhaite lancer la fabrication des Ariane 6. Mais elle doit pour cela connaître le nombre de satellites gouvernementaux confiés au futur lanceur. La carte de visite a du poids, même si elle est toute récente. Rebaptisée en juillet 2017, ArianeGroup a enregistré un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros dans les lanceurs civils, les missiles et autres équipements de défense. La filiale à 50/50 de Safran et d'Airbus dispose d'un carnet de commandes d'environ 10 milliards d'euros. « L'an dernier, la fusée Ariane 5 a mis en orbite 12 satellites géostationnaires contre 7 pour SpaceX et obtenu 9 commandes de tels satellites contre 8 pour son rival américain », a résumé mardi son président Alain Charmeau, histoire de remettre en perspective les performances du lanceur lourd européen, qui fêtera cet été son centième tir. Ariane 5 reste fiable, mais à trois ans de son remplacement par Ariane 6, son fabricant s'inquiète de l'inertie des Etats. Le principal marché commercial du lanceur, celui des satellites géostationnaires de télécommunication, s'effondre, tandis que les nombreux projets de constellations en orbite basse tardent à se concrétiser. Ce qui laisse envisager un creux d'activité d'ici à 2022. « Aussi avons-nous commandé 10 fusées Ariane 5 pour faire la jonction avec Ariane 6 au lieu des 18 initialement envisagé », explique Alain Charmeau. Autre souci, le rythme de la gouvernance spatiale européenne est de moins en moins en phase avec le boom de l'industrie spatiale privée. Une course contre la montre est engagée entre les différentes puissances spatiales (Etats-Unis, Chine, Inde), qui ne s'accommode guère du rythme bisannuel des décisions de l'Agence spatiale européenne. « L'industrie est au rendez-vous : nous sommes dans les temps pour un premier lancement d'Ariane 6 en juillet 2020 et les performances sont tenues », affirme Alain Charmeau. Les essais sur les moteurs Vulcain et Vinci du premier et du deuxième étage d'Ariane 6 tournent à plein, le premier booster de propulsion solide est en route pour Kourou, et le gros oeuvre de la nouvelle usine d'assemblage s'achève au Mureaux en région parisienne. L'usine couvre 20.000 m2 au sol, soit l'équivalent de 4 terrains de football. Avertissements Pendant ce temps, les Etats membres de l'Agence spatiale européenne se chamaillent. Pour être à l'heure, ArianeGroup a besoin de commander dès cet été son premier lot d'Ariane 6 . Mais l'industriel et sa filiale en charge de la commercialisation des offres (Arianespace) souhaitent connaître le nombre de satellites gouvernementaux confiés au futur lanceur. Le scénario est de lancer une fusée Ariane 6 en 2020, puis 5 en 2021 et 8 en 2022, dernière année d'exploitation d'Ariane 5. Or, lors de leur dernière réunion, les Etats n'ont pas réussi à s'entendre sur une enveloppe de 250 millions d'euros pour assurer la transition entre Ariane 5 et 6, ni sur le futur plan de charge. « Si nous n'avons pas d'accord, on sera obligé d'arrêter les usines », menace Alain Charmeau. Pas de commandes, pas d'Ariane 6. Seule la Commission européenne a pour l'heure réservé deux vols sur Ariane 6 pour Galileo. Insuffisant, alors que SpaceX bénéficie de dizaines de tirs de la Nasa et du département de défense. Il y a une solution pour 5 tirs garantis par an entre les satellites d'observation, de météo, Galileo ou de défense en Europe, estime Alain Charmeau. Mais les querelles étatiques freinent le passage à la phase d'engagement contractuel. Une nouvelle réunion planifiée fin avril pourrait y remédier. Marchandages Et même réussir. Car l e différend entre Berlin et Rome sur la production des boosters de fusées serait proche d'une solution. L'Italie produirait seule les boosters, l'Allemagne prenant le lead sur les recherches sur l'étage supérieur d'Ariane 6. Pour Alain Charmeau, aucun doute qu'Ariane 6, qui répond à tous les marchés (petits satellites et satellites lourds, orbite basse ou haute, tir en solo ou en grappes) est la seule chance de l'Europe de survivre face à la concurrence. Mais sans soutien, la filière ferme, conclut-il. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 11 avril 2018 Share Posté(e) le 11 avril 2018 C'est au moins une bonne chose que les allemands ne fassent pas les booster. Ça permettra de mieux rationaliser la production. Reste a résoudre ces marchandages pour avancer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 avril 2018 Share Posté(e) le 11 avril 2018 (modifié) oui, vu que l'objet principal de A6 c'est la réduction des coûts et l'optimisation industriel pour les même capacités, mais ils auront certainement une autre compensation avec leur petite fusée. Modifié le 11 avril 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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