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encore 12 mois à attendre, avant de la voir.

Ariane 6 : où en est la construction du futur lanceur européen ?

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/acces-espace-ariane-6-construction-futur-lanceur-europeen-67177/

Citation

 

Pour être au rendez-vous de ces grands essais système ouvrant la voie au vol inaugural de juillet 2020, plusieurs essais sont prévus cette année. On citera les principaux :

essais à feu de l'étage supérieur à Lampoldshausen (Allemagne), à partir de décembre 2019 ;

deuxième des trois tests à feu du moteur à poudre P120C à Kourou d'ici la fin du mois ;

essais combinés bord/sol entre le lanceur et le pas de tir en Guyane, à partir de janvier 2020. Ce sera comme une répétition du premier lancement, mais sans lancement ! Le moteur Vulcain 2.1 sera mis à feu mais ne décollera pas. Cela permettra de tester les échanges de données avec le banc de contrôle, et les installations fluides et électriques.

 

Citation

 

Enfin, les trois nouveaux bâtiments dédiés à Ariane 6 sont sortis de terre et sont opérationnels.

Aux Mureaux (Yvelines), le bâtiment de production et d'assemblage de l'étage principal d'Ariane 6 est prêt et les équipements en cours d'installation. À Brême (Allemagne), le bâtiment d'assemblage de l'étage supérieur a également été livré. Quant à la B-line, près de Bordeaux, sur laquelle seront produites en série les tuyères du moteur P120C, elle a été inaugurée en juillet.

 

 

Succès du 2e essai à feu du P120C le 28/01/19, pendant 135 sec, sur le Banc d'essai des propulseurs à poudre (BEAP) du CNES au Centre spatial guyanais. Le P120C est le plus gros propulseur à poudre monolithique en fibre de carbone au monde (142 t de propergol solide). Il équipera les futures fusées Ariane 6 et Vega-C. Commentaire d'Eric Robert : responsable technique du P120C dans l'équipe mixte CNES/ESA. Crédits : ESA/CNES/Arianespace - Optique vidéo du CSG. https://ariane6.cnes.fr https://cnes.fr

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  • 2 weeks later...

 

Le démonstrateur Prometheus d’ArianeGroup réussit sa revue de définition

http://www.air-cosmos.com/le-demonstrateur-prometheus-d-arianegroup-reussit-sa-revue-de-definition-120007

La prochaine grande étape du programme sera la revue de définition réalisable, MMR (Manufacturing Readiness Review). Celle-ci doit permettre la mise en production de deux démonstrateurs, au premier semestre 2019, qui devront subir leurs premiers essais au banc dès 2020.

 

Prometheus sera doté d'une poussée variable avec un maximum à 100 tonnes © CNES/BLACKBEAR

5c594fd35fa11.jpg

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  • 2 months later...

L’Agence spatiale européenne promet quatre lancements supplémentaires pour Ariane 6

VU SUR LE WEB L’agence spatiale européenne a adopté une résolution donnant un peu plus de visibilité aux industriels impliqués dans le programme Ariane 6.  

https://www.usinenouvelle.com/article/l-agence-spatiale-europeenne-promet-quatre-lancements-supplementaires-pour-ariane-6.N833190

il va falloir augmenter le nombre de mission scientifique et d'exploration non habité

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il y a une heure, zx a dit :

L’Agence spatiale européenne promet quatre lancements supplémentaires pour Ariane 6

VU SUR LE WEB L’agence spatiale européenne a adopté une résolution donnant un peu plus de visibilité aux industriels impliqués dans le programme Ariane 6.  

https://www.usinenouvelle.com/article/l-agence-spatiale-europeenne-promet-quatre-lancements-supplementaires-pour-ariane-6.N833190

il va falloir augmenter le nombre de mission scientifique et d'exploration non habité

Un peu plus des détails sur spacenews:

https://spacenews.com/arianegroup-starting-ariane-6-production-after-new-esa-agreement/

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  • 3 weeks later...
il y a 12 minutes, zx a dit :

avant de produire en série, faudrait tester les prototypes

Top départ pour la production en série d’Ariane 6

https://www.usinenouvelle.com/article/top-depart-pour-la-production-en-serie-d-ariane-6.N839400

Cette façon de procéder est un peu juste en effet et fidèle au model de développement qui superpose prototype et model de série comme le F-35 pour limiter le temps donc les coûts de développement (dans la mesure où le temps c'est de l'argent...), mais le risque industriel est raisonnablement faible ici puisque Ariane 6 est de fait une Ariane 5 aux proces rationalisés. 

Modifié par Shorr kan
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ils parlent de succès avant qu'elle soit confirmée, :blink: si elle fait boum,  ca va faire mal au retour, meme si ils ont confiance, il ne faut pas grand chose pour aller à l'échec.

 

Modifié par zx
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il y a 43 minutes, zx a dit :

avant de produire en série, faudrait tester les prototypes

Top départ pour la production en série d’Ariane 6

https://www.usinenouvelle.com/article/top-depart-pour-la-production-en-serie-d-ariane-6.N839400

C'est un peu un classique aujourd'hui. Il faut lancer la production assez en avance. Surtout qu'il faut 2 ans pou fabriquer une A6. Du coup si tu veux lancer a temps pour le premier vol commercial il faut commander maintenant.

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ArianeGroup a lancé la production des quatorze premiers lanceurs Ariane 6 de série. Le premier lancement est prévu au second semestre 2020.

Lancement de la production en série d'Ariane 6 par ArianeGroup

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/lancement-de-la-production-en-serie-d-ariane-6-par-arianegroup-816279.html

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il y a 29 minutes, zx a dit :

ils parlent de succès avant qu'elle soit confirmée, :blink: si elle fait boum,  ca va faire mal au retour, meme si ils ont confiance, il ne faut pas grand chose pour aller à l'échec.

 

Il ont du prendre en compte les risques d’échecs  dans leur calcul. Il ont des spécialistes très pointus dans le domaine.

Comme je l'ai dis A6 n'est pas si nouvelle que ça et ils ont une longue expérience du développement de fusées.

C'est un risque oui, mais c'est un risque calculé, comme celui que prendrais un cascadeur.

Modifié par Shorr kan
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Il faut qu'ils assurent, surtout qu'en plus du contexte, pour le 1er tir inaugural il embarque donc tout de même pas moins de 30 satellites ... Et il va bientôt y avoir un nouveau concurent (un de plus !) dans la cour des grands : le Blue Origine "New Glenn" (avec le 1er étage propulseurs récupérable), plus XXL que la Space X "Heavy" ... et accesoirement que "Saturn V", sauf erreur.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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plus lanceurs sont gros, plus les charges doivent être multiple, plus il est difficile de remplir la fusée,  on l'a vu avec A5, pour réussir à mettre deux sat dans la coiffe. mais elles ont de plus grandes ambitions que de lancer des sat.

Modifié par zx
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  • 2 weeks later...
  • 4 months later...
Il y a 14 heures, zx a dit :

Il sont toujours dans les temps visiblement même si ils ne parlent plus de Juillet 2020 mais du second semestre 2020 pour le premier lancement.

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l'histoire du crash de la vega a du ajouter des contrôles supplémentaires même si c'est le deuxième étage. le premier étant commun avec A6. vu qu'ils ont eu un problème avec les températures.

Modifié par zx
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  • 1 month later...

 

Rencontre avec André-Hubert Roussel, président exécutif d’ArianeGroup

https://www.air-cosmos.com/article/rencontre-avec-andr-hubert-roussel-prsident-excutif-darianegroup-22020

Citation

 

Moins d’un an après sa nomination et surtout à la veille d’échéances politiques et techniques cruciales pour l’avenir des lanceurs spatiaux européens, le patron de l’architecte industriel d’Ariane 6 a rencontré la presse spécialisée.

La rencontre avec André-Hubert Roussel, président exécutif d’ArianeGroup, organisée le 15 novembre à Paris par l’Association des journalistes de l’aéronautique et de l’espace (AJPAE), est intervenue après une année 2019 riche en jalons majeurs pour le développement du prochain lanceur lourd européen Ariane 6, et à deux semaines de la réunion ministérielle de l’Agence spatiale européenne, Space19+, qui se tiendra les 27-28 novembre à Séville (Espagne).

 

Contexte particulier.

La préparation de ce rendez-vous crucial pour l’avenir des lanceurs spatiaux européens, dans un contexte de concurrence internationale difficile, « a été menée par main de maître par l’ESA », considère André-Hubert Roussel, qui note par ailleursque l’annonce du retour des Américains sur la Lune a généré beaucoup de travaux avec l’ESA, et se félicite du regain d’intérêt pour l’exploration dans le grand public.

Selon l’industriel, plus que jamais, l’espace s’impose aujourd’hui comme un enjeu majeur pour l’économie, la science, la technologie, l’innovation et la défense, à l’image de la création de la Space Force aux Etats-Unis, et du Commandement de l’espace en France.

Et de se féliciter que l’Europe fasse preuve d’ambition dans ce domaine, avec un nouveau règlement, un budget spatial pluriannuel pour la période 2021-2027 a priori conséquent, et une nouvelle commission au portefeuille plus large, intégrant l’espace et la défense.

 

Ariane 6 avance.

« L’année 2019 a été riche en événements et en progrès dans le développement d’Ariane, et elle n’est pas terminée », a déclaré André-Hubert Roussel, qui a rappelé les enjeux de polyvalence et de coûts d’un programme décidé en 2014 et confirmé en 2016, et « qui répond à tous ses enjeux. »

Côté propulsion, les développements s’achèvent, avec la qualification du moteur de l’étage principal Vulcain 2.1 (version « considérablement évoluée » du moteur de l’étage principal d’Ariane 5, avec notamment l’introduction de technologies d’impression 3D), la mise au point du moteur de l’étage supérieur Vinci (qui apporte le volet de polyvalence, avec une capacité de réallumage) et un dernier essai à mener début 2020 des propulseurs d’appoint à propergol liquides P120C (développés avec Avio, et qui doivent également équiper le premier étage du futur Vega C).

D’autre part, un certain nombre de revues de systèmes du lanceur ont été réalisées et un certain nombre de points d’étage ont été passés avec succès en 2019, avant deux essais critiques programmés au premier semestre 2020 : le test à feu de l’étage supérieur sur les installations dédiées du DLR à Lampoldshausen, et les tests combinés à Kourou sur le pas de tir ELA 4 (avec un lanceur fonctionnel, à part les propulseurs d’appoint, factices)

Ainsi, le lancement inaugural est toujours fixé à la fin de l’année prochaine (avec un lot de satellites commerciaux pour la constellation OneWeb), et l’objectif de réduction des coûts de 50 % est annoncé pour 2023, en peine capacité opérationnelle du lanceur.

Et par ailleurs, la production des 14 premiers modèles de vols d’Ariane 6 (pour la période 2021-2023) a été lancée cette année, grâce aux garanties des Etats membres de l’ESA sur les vols institutionnels pendant la période de transition avec le lanceur Ariane 5 – un engagement également pris par l’Union européenne et le gouvernement allemand. André-Hubert Roussel se réjouit de l’adoption de cette préférence européenne, qui devrait permettre de garantir 5 lancements institutionnels par an sur cette période de transition.

 

 

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  • 1 month later...
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  • 2 months later...

Décidé fin 2014 et attendu pour le second semestre 2020, le nouveau lanceur lourd Ariane 6 a franchi une étape décisive en 2019 : le lancement de la production de ses 14 premiers exemplaires de série.

https://www.air-cosmos.com/article/ariane-6-la-production-de-srie-est-lance-22932

Citation

La décision aurait pu être prise dès le mois de juin 2018, mais Arianespace, chargée de la commercialisation d’Ariane 6, et ArianeGroup, son architecte industriel, attendaient davantage de commandes de la part des institutions européennes avant de lancer la production d’un premier lot, destiné à voler entre 2021 et 2023.    ArianeGroup, en échange de son engagement lors du lancement du programme en décembre 2014*, s’était vu promettre des commandes fermes de la part des États membres de l’ESA.

Trois ans et demi plus tard, Alain Charmeau, le président exécutif d’ArianeGroup de l’époque, trouvait « encourageant » que le lanceur ait été retenu par la Commission européenne et l’ESA pour (au moins) deux missions Galileo, et que la DGA et le Cnes s’apprêtent à faire de même pour l’envoi du satellite CSO3. Mais cela restait encore loin du compte, sept missions institutionnelles pouvant être confiées à Ariane 6 ayant été identifiées d'ici à 2023......

La planche de salut est finalement trouvée le 17 avril 2019, à l’occasion d’un conseil extraordinaire des États membres de l’ESA qui s’est tenu à Paris : une résolution, adoptée à l’unanimité, a promis un cadre pour un éventuel soutien à Ariane 6 pendant la phase de transition avec Ariane 5. Concrètement, l’Agence s’engage à passer quatre commandes potentielles supplémentaires d’ici la prochaine Conférence des ministres européens de l’espace, Space19+, qui se tiendra les 27 et 28 novembre prochains à Séville (Espagne), ou à dédommager les industriels de plusieurs centaines de millions d’euros sur 2019, si ces commandes ne se concrétisent pas.......

Rassuré par ces garanties,ArianeGroup a donc décidé la mise en production du premier lot d’Ariane 6 (en plus des deux modèles déjà en cours d’assemblage, destinés aux qualifications au sol et en vol en 2020), et en fait l’annonce le 6 mai. Ce lot sera composé de quatorze lanceurs (nos 602 à 615), destinés à voler en 2021 et 2023, parallèlement aux huit dernières Ariane 5 ECA. Soit 7,3 lanceurs disponibles par an, alors que l’objectif initial était de tenir une cadence stable de 11 missions par an (dont 5 institutionnelles). Mais  l’outil industriel est prêt à monter en cadence si le besoin s’en faisait sentir

« Nous considérons que les 5 missions institutionnelles par an restent la référence, comme cela avait été envisagé en 2014. Pour ce qui est du marché commercial, qui est très compliqué à prévoir, nous pensons aujourd’hui qu’il faut être dimensionné sur 4 opportunités par an, sachant qu’industriellement, nous avons tout à fait les moyens d’aller au-delà".....

 

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En bref, c'est mal engagé donc …

" une résolution a promis un cadre pour un éventuel  soutien à Ariane 6" : il y a quasiment quatre conditionnels dans cette phrase. On se lance sans aucune garantie dans les faits. Les dédommagements éventuels feront l'objet d'un nouveau chantage pour les quelques lancements restants en dessous de ceux promis.

Je n'ose même pas imaginer tout ce qu'il faudra céder aux allemands et aux italiens pour qu'il daignent lancer un de leurs satellites militaires sur Ariane 6. On sait se mettre dans des situations de vulnérabilités inimaginables … Avec un besoin de 5 lancements institutionnels par an, on va y laisser notre chemise en deux ou trois ans.

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Il y a 1 heure, Deres a dit :

En bref, c'est mal engagé donc …

" une résolution a promis un cadre pour un éventuel  soutien à Ariane 6" : il y a quasiment quatre conditionnels dans cette phrase. On se lance sans aucune garantie dans les faits. Les dédommagements éventuels feront l'objet d'un nouveau chantage pour les quelques lancements restants en dessous de ceux promis.

Je n'ose même pas imaginer tout ce qu'il faudra céder aux allemands et aux italiens pour qu'il daignent lancer un de leurs satellites militaires sur Ariane 6. On sait se mettre dans des situations de vulnérabilités inimaginables … Avec un besoin de 5 lancements institutionnels par an, on va y laisser notre chemise en deux ou trois ans.

L'ensemble des missions de l'UE et de l'ESA iront a Ariane 6 et Vega. Ce n'est donc pas mal engage. Mais c’était déjà plus ou moins le cas avant la fameuse résolution. Simplement les missions ne tombent pas du ciel d'un coup. J'en avait déjà parlé, mais Galileo uniquement garantie a Ariane 1 Lancement par an en moyenne pour les 10 prochaines années. Et il y a beaucoup d'autres programmes associe au fait que le budget spatial en Europe continue d’augmenter.

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Il y a 2 heures, Deres a dit :

Ce n'est pas ce qui est écrit dans l'article en tout cas.

Arianespace voulait une garantie de 5 missions par an par les états partenaires. Ce qu'il n'a pas vraiment eu. Mais les missions qui arrivent sont confié a Arianespace systématiquement. Mais ça se fait au fil de l'eau quand le choix du lanceur doit être fait pour chaque mission.

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