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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

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Follow up vieux dossier qui coute cher, et pourrait couter encore plus cher :

Dexia a déjà coûté 6,6 milliards à l’État français

Dans son rapport, la Cour des comptes pointe la responsabilité des dirigeants en poste jusqu’en 2008 , en parlant de «gestion défaillante, d’excès d’ambition, et de manque de professionnalisme».

«Dexia: un sinistre coûteux, des risques persistants». C’est sous ce titre que la Cour des comptes publie aujourd’hui un volumineux rapport (233 pages) consacré à la déroute de la banque franco-belge. Un dossier dont «le coût pour les seules entités publiques françaises (l’Etat et la Caisse des dépots) a été important, 6,6 milliards d’euros jusqu’à ce jour. Et c’est au mons l’équivalent pour le contribuable» souligne l’institution. Et dont le poids reste élevé: les risques courront jusqu’à l’extinction du portefeuille obligataire de Dexia, dans ... 40 ans!

Les magistrats de la Cour soulignent dans leur travail le déséquilibre structurel du groupe Dexia dès sa naissance en 1996, et sa fuite en avant quand «les signaux annonciateurs de la crise en 2007 n’ont pas été pris en compte», Dexia accélérant alors même sa stratégie de croissance.

De quoi pointer la responsabilité des dirigeants d’alors: «gestion défaillante, excès d’ambition, manque de professionnalisme». La Cour des comptes consacre une bonne part de son discours à souligner l’absence de poursuites contre ces dirigeants, dont six ont eu le bénéfice d’une retraite chapeau.  >:( >:(Par une négociation, l’ancien PDG Pierre Richard a vu sa retraite chapeau ramenée de 563.000 a 300.000 euros. «Il est encore possible jusqu’en 2014 d’exercer un recours en justice susceptible de réduire substantiellement les pensions de l’ensemble des bénéficiaires», souligne la Cour.

Concernant le sauvetage mené par épisodes par les États français et belge depuis 2008, la Cour souligne l’obsession, compréhensible, de l’état français à éviter un schéma où lui-même se serait retrouvé lesté de l’équivalent de 6 points de PIB de dette publique.

Moralité de l’histoire pour Didier Migaud, le premier président de la Cour, le cas Dexia illustre «l’absolue nécessité d’améliorer la supervision et la résolution bancaire au niveau européen»

http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/dexia-a-deja-coute-6-6-milliards-a-l-etat-francais-460774
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Les banques de l'Union européenne (UE) qui ne respecteront pas les nouvelles règles de viabilité ne pourront plus bénéficier de l'argent public, a déclaré jeudi 18 juillet Joaquín Almunia, le commissaire européen à la concurrence.

"Il ne sera plus possible de recourir à de l'argent public" pour ces banques, même si elles sont proches de la faillite, a tranché Joaquín Almunia dans une interview à l'hebdomadaire financier allemand VDI Nachrichten. "Elles devront être démantelées, conformément aux nouvelles règles en vigueur", explique-t-il. Mais "l'aide publique sera bien sûr toujours autorisée dans le cadre de ces règles", a-t-il précisé quelques heures plus tard.

Le commissaire s'inscrit dans le sillon de la réforme annoncée la semaine dernière par la Commission européenne, qui entrera en vigueur le 1er août. Celle-ci oblige dorénavant les banques à présenter un plan de restructuration détaillé qui assure leur viabilité avant de solliciter un financement public. Les banques qui ne pourront pas soumettre un plan de redressement crédible "devront présenter un plan de liquidation ordonnée", explique M. Almunia. Par ailleurs, la charge de crises bancaires sera désormais assumée pour l'essentiel par les actionnaires et les détenteurs d'obligations des établissements concernés, pour minimiser la mise à contribution des contribuables.

http://fr.news.yahoo.com/leurope-naidera-banques-difficult%C3%A9-151032662.html

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La preuve par le big mac!

Compétitivité: la France décroche, la preuve en Big Mac

3,90 euros: c'est le prix du Big Mac en France aujourd'hui. Et c'est beaucoup trop cher ! En effet, si l'on compare le prix du célèbre hamburger de McDonald's dans l'hexagone à celui en vigueur dans les autres pays de la zone euro, on s'aperçoit que la France décroche en termes de compétitivité.

L'indice de prix du Big Mac est un indicateur économique informel, créé par le magazine The Economist en 1986. Cet indice, exprimé en dollars et en parité de pouvoir d'achat, sert à révéler quelles sont les devises sur ou sous-évaluées. Dans la zone euro, il permet de comparer les prix entre les pays.

Les dernières données publiées par The Economist montrent qu'entre janvier et juillet 2013, le prix du Big Mac a été ajusté de manière significative dans un certain nombre de pays. La baisse la plus forte a été enregistrée en Grèce (de 3,30 euros à 2,60 euros). En Italie et en Belgique, le prix a été réduit de 10 centimes d'euro, à 3,70 euros. Les prix ont été ajustés à la hausse en Finlande (35 cents), la France (30 centimes) et en Estonie (5).

En revanche, il a augmenté de 30 centimes en France, tandis qu'en Allemagne, le prix s'est stabilisé à 3,60 euros. "Cela suggère que la France perd en compétitivité par rapport à l'Allemagne", analyse sur son blog Guntram Wolff, directeur du think tank européen Bruegel. "C'est d'ailleurs ce que montre aussi l'indice des prix à la consommation: l'inflation en Allemagne a été inférieure à celle de la France au cours des six derniers mois".

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/competitivite-la-france-decroche-la-preuve-en-big-mac_395221.html#JsRWfoJooBoqB5oq.99

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Follow up vieux dossier qui coute cher, et pourrait couter encore plus cher :

Dexia a déjà coûté 6,6 milliards à l’État françaishttp://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/dexia-a-deja-coute-6-6-milliards-a-l-etat-francais-460774

Ca n'est en effet que le début.

Voir les détails de la garantie définitive de financement des Etats envers Dexia, fixés en début d'année. :

Comme indiqué dans le communiqué de presse du 31 décembre 2012, le plafond de la garantie s`élève à 85 milliards d'euros en principal, y compris les financements déjà couverts par la garantie temporaire de 2011 (encours en principal de 53,6 milliards d'euros au 18 janvier 2013).

La clé de répartition de la garantie définitive est de 51,41% (soit un maximum de 43,6985 milliards d'euros) pour la Belgique, 45,59% (soit un maximum de 38,7515 milliards d'euros) pour la France et 3% (soit un maximum de 2,55 milliards d'euros) pour le Luxembourg.

Ce montant de garantie à 85 milliards s'applique aux pertes "éventuelles" qui résulteront de la liquidation progressive sur une décennie ou plus d'environ 250 milliards d'emprunts toxiques, prêts irresponsables et autres instruments financiers "créatifs". L'idée sous-jacente est que liquider petit à petit ces créances douteuses permettra d'en récupérer une plus grande partie, car entre temps la puissante reprise économique et le retour des beaux jours qui nous attend juste derrière le coin de la rue aura rendu à nouveau solvable des emprunteurs qui ne le sont actuellement plus.

Naturellement, si ladite reprise, en France en Europe et dans le Monde se faisait trop attendre... il faudrait constater davantage de pertes sur ces 250 milliards de créances. Auquel cas le contribuable français a donné son accord pour payer jusqu'à 38,7 milliards de ces pertes. Soit 2 points de PIB en plus sur la dette publique. Ou encore près de 800 euros pour chaque Français adulte.

Ceci en dépit du fait que les décisions ruineuses de prêt irresponsable ont été prises par des institutions privées. C'est dire que le contribuable français est bon garçon, ou bonne fille.

Surtout quand on compare cette garantie à 38 milliards aux montants que la rigueur permet d'économiser sur les différents budgets de l'Etat... ça représente pas mal d'efforts de serrage de ceinture pour compenser ces "éventuelles" pertes futures.

Quant aux garanties données aux détenteurs d'obligations gouvernementales d'Etats de la zone euro (le Mécanisme Européen de Stabilité), de l'ordre de 140 milliards pour la part de la France... elles représenteront 7 points de PIB en plus sur la dette publique si / quand elles seront mises en oeuvre.

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A suivre de prés la suite des événements : défaut sec, restructurations, intervention fédérale...etc

La ville américaine de Detroit se déclare en faillite

Etendard de l'automobile triomphante au début du XXe siècle, Detroit est devenue jeudi 18 juillet la plus grande ville américaine à se déclarer en faillite, dernier acte en date de la lente agonie de "Motor City". "Je prends cette décision difficile afin que les habitants de Detroit aient accès aux services publics les plus élémentaires et pour que Detroit reparte sur de solides bases financières qui lui permettront de croître à l'avenir", a expliqué Rick Snyder, le gouverneur de l'Etat du Michigan, dans un communiqué. "La mise en faillite est l'unique solution qui permettra à Detroit de redevenir stable et viable", avait-il au préalable écrit dans une lettre qui accompagnait l'acte déposé au tribunal.

La dette accumulée par Detroit est vertigineuse : 18,5 milliards de dollars. Acculée, la municipalité avait prévenu le mois dernier qu'elle serait obligée de faire défaut sur une partie de cette somme. En sautant le pas, Detroit devient la plus grande ville du pays à se mettre en faillite.

VILLE AMÉRICAINE DE "PREMIER PLAN"

Amy Brundage, une porte-parole de la Maison Blanche, a assuré que le président Obama et les membres de son équipe rapprochée "continuent à surveiller de près la situation à Detroit". "Si les dirigeants sur le terrain au Michigan et les créanciers de la ville savent qu'ils doivent trouver une solution aux graves difficultés financières de Detroit, nous sommes engagés à poursuivre notre partenariat robuste avec Detroit au moment où elle œuvre à reprendre le dessus, se revitaliser et maintenir son rang parmi les villes américaines de premier plan", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Maison abandonnée dans le quartier de Brush Park, à Detroit, le 3 mars.

Pour sortir de l'ornière, Rick Snyder avait mandaté un expert, Kevyn Orr qui, de façon assez sobre, avait résumé les causes de cette crise en quelques points : "une mauvaise gestion financière, une population en baisse, une érosion de la base fiscale pendant ces quarante-cinq dernières années". Echaudés par le projet de M. Orr qui prévoyait de négocier avec les créanciers de la ville, des fonds de retraite auxquels Detroit devait 9 milliards de dollars ont lancé une procédure judiciaire pour empêcher toute coupe dans les retraites de leurs souscripteurs. Mais la mise en faillite met la procédure entre parenthèses.

LA CHUTE DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE

Mais, au-delà des aspects strictement juridiques et financiers de l'affaire, la faillite de Detroit reflète la chute de l'automobile, un pan entier de l'industrie américaine qui avait connu son essor au début du siècle dernier. Berceau des "Big Three" (Ford, Chrysler, General Motors), la ville a lié son destin à celui de la voiture, à tel point que des groupes de rock comme le MC5 ("Motor City 5") ou une maison de disques, à l'instar de Motown (pour "Motor Town"), s'en sont inspirés à l'heure de se trouver un nom.

Mais le lent déclin économique et financier de Detroit est allé de pair avec une déchéance sociale qui s'illustre dans l'exode de ses habitants – Detroit a perdu la moitié de sa population en soixante ans – et l'absence criante de services publics. La municipalité n'est pas en mesure d'assurer l'éclairage public dans certains quartiers. Le taux de criminalité n'a jamais été aussi élevé en quarante ans et la police met en moyenne cinquante-huit minutes pour arriver lorsqu'elle est appelée, contre onze minutes dans le reste des Etats-Unis.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/18/la-ville-americaine-de-detroit-se-declare-en-faillite_3449873_3222.html

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L'indice de prix du Big Mac est un indicateur économique informel, créé par le magazine The Economist en 1986. Cet indice, exprimé en dollars et en parité de pouvoir d'achat, sert à révéler quelles sont les devises sur ou sous-évaluées.

Les différences d'inflation entre les divers pays de la zone euro sont en effet un facteur permanent de divergence des économies. Elles étaient autrefois compensées par ajustements monétaires périodiques, mais depuis le passage à l'euro ces ajustements n'ont plus lieu.

Comme la réalité économique sous-jacente ce sont des taux d'inflation différents, le résultat de l'absence de tout mécanisme d'ajustement est une dérive de plus en plus prononcée des balances commerciales, les unes vers le rouge, les autres dans le positif, ainsi qu'une dérive de l'endettement -public et/ou privé suivant le cas- dans les pays dont l'inflation est supérieure dans la durée à celle de l'Allemagne, c'est-à-dire la plupart d'entre eux.

Cette dérive de l'endettement est encore accentuée par la stratégie choisie pour résoudre cette crise, qui de plus plonge les économies des pays concernés dans la récession / dépression, le chômage de masse et le désespoir rageur. C'est ainsi qu'un pays bien géré comme l'Espagne affiche maintenant une dette publique à la dérive, que le Portugal accélère au-delà des 120% du PIB, tandis que la Grèce...

Bref l'eurosystème est soumis à des tensions de plus en plus grandes, à cause de facteurs permanents "par construction", accentués par la politique de gestion de la crise.

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La dette accumulée par Detroit est vertigineuse : 18,5 milliards de dollars. Acculée, la municipalité avait prévenu le mois dernier qu'elle serait obligée de faire défaut sur une partie de cette somme. En sautant le pas, Detroit devient la plus grande ville du pays à se mettre en faillite.

Le symbole est impressionnant, et certainement douloureux pour les Américains.

Cela dit, sur le plan financier pur, 18,5 milliards représente à peine plus de six jours d'impression de dollars par la banque centrale américaine (85 milliards par mois). Du point de vue des chiffres, c'est assez peu de choses finalement...  =D

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Deux douaniers français planquaient devant le parking de la banque Pictet, aux Acacias, un quartier de Genève, assis dans une voiture banalisée, immatriculée dans l'Hexagone. Surpris par un inspecteur de la police genevoise, les deux douaniers auraient répondu qu'ils faisaient du tourisme....

http://www.lepoint.fr/monde/des-douaniers-francais-planquaient-devant-une-banque-suisse-20-07-2013-1706732_24.php

Zut ! pris sur le fait !  :lol:

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Avant de crier au complot et aux "méchants" se poser une question simple: pourquoi des gens acquis à l'idée de taxer les transactions financières font-ils machine arrière une fois arrivés au pouvoir? Parce qu'ils sont devenus tous pourris? Réponse de cafés du commerce et encore pas des meilleurs. ;) La mienne c'est qu'ils ont ouvert les dossiers, et comparé les avantages et inconvénients de la mesure, dans un monde où il est impossible de faire adopter cette mesure par tous.
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Alors adoptons les salaires roumains et les normes de la Chine puisqu'on ne peut pas leur imposer les notres.  L'Europe était justement censé avoir un poids critique pour ne pas se faire imposer de politique de l'exterieur on nous l'a assez repeté. Pourquoi nier qu'il y'a des forces en jeu autour de chaque reforme, en me sortant les mots magiques de "complotisme" qui est censé tuer le debat. Ce n'est pas une question de  complot, je parles d''enfumage prevu a l'avance !

C'est ta vision qui est naive, comme si nos politiciens decouvrent la roue une fois au pouvoir. Rappelons que Hollande ou Moscovici n'en sont pas a leur premier gouvernement il ne faut pas les prendre comme nés de la derniere pluie. Dès la campagne presidentielle Hollande a la fois dit qu'il lutterait contre la finance et allé rassurer le city quelques jours après. Rien n'est caché il suffit d'ouvrir les yeux.

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Avant de crier au complot et aux "méchants" se poser une question simple: pourquoi des gens acquis à l'idée de taxer les transactions financières font-ils machine arrière une fois arrivés au pouvoir? Parce qu'ils sont devenus tous pourris? Réponse de cafés du commerce et encore pas des meilleurs. ;) La mienne c'est qu'ils ont ouvert les dossiers, et comparé les avantages et inconvénients de la mesure, dans un monde où il est impossible de faire adopter cette mesure par tous.

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Alors adoptons les salaires roumains et les normes de la Chine puisqu'on ne peut pas leur imposer les notres.  L'Europe était justement censé avoir un poids critique pour ne pas se faire imposer de politique de l'exterieur on nous l'a assez repeté. Pourquoi nier qu'il y'a des forces en jeu autour de chaque reforme, en me sortant les mots magiques de "complotisme" qui est censé tuer le debat. Ce n'est pas une question de  complot, je parles d''enfumage prevu a l'avance !

C'est ta vision qui est naive, comme si nos politiciens decouvrent la roue une fois au pouvoir. Rappelons que Hollande ou Moscovici n'en sont pas a leur premier gouvernement il ne faut pas les prendre comme nés de la derniere pluie. Dès la campagne presidentielle Hollande a la fois dit qu'il lutterait contre la finance et allé rassurer le city quelques jours après. Rien n'est caché il suffit d'ouvrir les yeux.

C'est une réflexion très intéressante. Dans un monde ouvert, si l'Europe n'arrive pas à avoir une taille critique, peut-être que la taille critique ne sert à rien.

Pour les remarques politiques, je te laisses à ta naïveté.

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L'autorité boursière américaine (SEC) a annoncé vendredi 19 juillet engager des poursuites contre une star de Wall Street, le patron du fonds spéculatif SAC Capital, Steve Cohen, accusé de ne pas avoir empêché des employés de commettre des délits d'initiés. La SEC veut qu'il lui soit interdit de superviser des fonds d'investissement.

Ce milliardaire américain, dans la ligne de mire des autorités boursières depuis des mois, n'est toutefois pas accusé d'avoir commis lui-même des délits d'initié, d'après le communiqué de la SEC, ce qui prouve que les autorités n'ont pour l'instant pas réussi à monter un dossier pénal contre lui.

La SEC accuse M. Cohen, 57 ans, d'avoir "reçu des informations hautement douteuses qui auraient poussé n'importe quel gérant de fonds raisonnable à étudier sur quoi reposaient des transactions réalisées par deux gérants de portefeuilles sous sa responsabilité, Mathew Martoma et Michael Steinberg", détaille le communiqué. "M. Cohen a ignoré les signaux d'alerte et a permis à MM. Martoma et Steinberg de réaliser les transactions" boursières, poursuit-il. Le patron de SAC Capital, 117e fortune mondiale selon le magazine Forbes, a même "complimenté M. Steinberg pour son rôle dans la transaction douteuse et a récompensé M. Martoma par une prime de 9 millions de dollars pour son travail", ajoute la SEC.

Suite :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/20/poursuites-contre-steve-cohen-une-star-de-wall-street_3450406_3234.html

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Très intéressant. Rappelons que depuis plusieurs années, les sénateurs Américains réclament sans succès un audit du Fort Knox.

L’or de l’Allemagne et de la Fed est parti en Chine.

Selon William Kaye, gestionnaire de hedge fund à Hong Kong, la Fed ainsi que la Bundesbank, n’ont plus d’or dans leurs coffres. Kaye, qui a travaillé chez Goldman Sachs il y a 25 ans, parle également du véritable montant des réserves détenues par la Banque populaire de Chine (PBOC).

Interview d'Eric King.

William Kaye : La plupart des gens ne s'en rendent pas vraiment compte, mais l’hégémonie mondiale (leadership ou de domination) est en train de changer. Cette région du monde, l’Asie-Pacifique, et la Chine en particulier, est en train de se positionner pour devenir la puissance mondiale dominante dans les cinq à dix années à venir.

Mes sources me disent que, contrairement aux chiffres officiels disponibles, la Chine possède entre 4000 et possiblement 8000 tonnes d’or physique... Non seulement les Chinois sont les plus gros producteurs d’or, mais ils sont aussi les plus gros importateurs d’or au monde. C'est une initiative stratégique. La Chine accumule massivement l’or extirpé de l’Ouest à une cadence très rapide. La dynamique, ici, est très géopolitique, et l’Extrême-Orient y gagne.

Dans le « nouvel ordre mondial » qui émanera quand ce « raid » se terminera, la position de la Chine, de la Russie et du Brésil sera grandement améliorée. En revanche, la position des États-Unis, aussi bien que celle de l’Europe et du Royaume-Uni, sera grandement diminuée. Telles en seront les conséquences majeures.

Eric King : Vous dites que la Chine possède plus de 4000 tonnes d’or déjà, peut-être même jusqu’à 8000 tonnes. Jusqu’où la voyez-vous aller en termes de possession possible d’or ?

William Kaye : Je pense qu'ils n’ont pas encore terminé. De l’or a été loué ; nous le savons, puisque les grandes banques centrales l’ont admis. La Fed l’a admis, la BCE l’a admis, la Banque d’Angleterre l’a admis. Elles ont toutes admis qu’elles louent de grandes quantités d’or sur le marché.

En pratique, cela fonctionne ainsi : la Fed contacte son « agent », souvent JP Morgan, quelques fois Goldman Sachs, et lui dit : "Ok, il faut empêcher le prix de l’or de grimper, alors voici 20, 30, 40, ou 50 tonnes d’or que nous allons vous louer. En théorie, nous pouvons vous le réclamer".

C’est une belle théorie mais, en réalité, cela ne fait aucun sens puisque, une fois que JP Morgan ou Goldman Sachs obtient son or, il le vend sur le marché. Alors ces bullion banks deviennent vendeuses nettes d’or. Et la Fed dit : "Nous disposons encore de contrats où, en théorie, nous sommes libres de revendiquer l’or. Nous continuerons donc de reporter que nous en sommes les propriétaires dans les documents officiels."

Mais, en réalité, cet or a été vendu sur le marché. Il termine sa course dans des endroits comme Pékin. Mais, avant qu’il ne se retrouve à Pékin, il passe souvent par Hong Kong. Et, quand il arrive à Hong Kong, il passe par notre raffinerie, la même que nous utilisons. Et, en passant, peut-être possédons-nous une partie de l’or que l’Allemagne croit posséder. Mais l’Allemagne ne verra jamais cet or, parce qu’il est en sécurité dans mon compte et dans ceux de nos investisseurs à l’Aéroport international de Hong Kong.

Au sujet de cet or, qui aurait pu arborer le symbole de la Bundesbank à son arrivée à Hong Kong, une grande raffinerie, une des plus grandes au monde qui travaille avec la People’s Bank of China, a certifié que : "Oui, nous avons de l’or que nous pouvons livrer. Nous l’avons fondu, nous l’avons testé. Peut-être arborait-il le symbole de la Bundesbank à son arrivée, mais maintenant, c’est de l’or fondu, d’une finesse de 0.9999."

Voilà comment cela fonctionne en pratique. Alors l’or de la Fed, que les Américains croient posséder, est parti. L’or des Allemands, qu’on leur a promis dans sept ans, ils ne le reverront pas, parce qu’il n’existe plus (à la Fed) ; je le possède... la People’s Bank of China le possède... la Reserve Bank of India le possède... la banque centrale de Russie le possède. Mais les Allemands (et les Américains) ne le possèdent pas.

Eric King : Vraiment, cette raffinerie a admis avoir fondu les lingots de la Bundesbank ?

William Kaye : Elle a juste confirmé que tout ce que je vous ai dit est juste : ils obtiennent des lingots d’or de partout, incluant ceux des principales banques centrales, avec leur symbole dessus, et ils les fondent.

Eric King : Mais elle a bien confirmé que l’or provenait des banques centrales de l’Ouest, dans la plupart des cas ?

William Kaye : Si on lit entre les lignes, et on n’a pas besoin de le faire beaucoup, c’est une vraie farce. L’or est parti. Il a été hypothéqué et ré-hypothéqué. Il est parti. Non seulement la Fed et le Trésor US ne possèdent pas 8000 tonnes ou plus, mais ils ne possèdent probablement rien.

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Pas exactement, le deuxième article indique :

on ne peut en aucun cas en conclure qu’il n’y a plus d’or aux USA puisque les réserves principales sont plutôt gardées (officiellement) à Fort Knox, et qu’il ne faut pas confondre les réserves d’or de la Banque Centrale la FED avec les réserves d’or du gouvernement. En Europe nous avons 10 792 tonnes d’or pour les pays membres de la zone euro. Pour la BCE, la Banque Centrale Européenne, les réserves d’or ne sont « que » de 501 tonnes, soit sensiblement en ligne avec les réserves de son homologue américain (la Fed).

Selon le dernier tableau accessible en ligne du Financial Management Service, l’essentiel des réserves d’or du gouvernement US pour 145 millions d’onces se trouvent à Fort Knox et pour plus de 54 millions d’autres onces à West Point, qui est l’école de formation des officiers américains.

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De l'or à West Point ? Je n'était pas au courant. Je pensait que c'était seulement dans les coffres de Fort Knox et de la FED à Manhantan (qui se fait dévalisé dans Une journée en enfer).

Plus sérieusement, c'est crédible ? Les USA qui perdent leur or, pourquoi pas, cette théorie est en vogue depuis les années 90, mais l'Allemagne ???

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Compte rendu de la rencontre entre les principaux banquiers le le P.R qui a aboutit à de nouvelles aides pour les banques.

Version "pravda"

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202908736400-francois-hollande-ouvre-une-nouvelle-ere-de-partenariat-avec-les-banques-588086.php

Version "billet d'humeur"

http://www.economiematin.fr/les-experts/item/5722-finance-ennemi-hollande

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Je ne sais pas quelles sont les véritables réserves d'or des Etats-Unis... des théories du complot circulent sur ce sujet depuis de nombreuses années. En l'absence d'audit indépendant, toutes les questions sont permises, mais cela reste des questions et non des réponses !

Ce qui m'inquiète un peu plus, ce sont les panneaux et les échoppes "Vendez votre or !" qui fleurissent depuis des années sur tout le territoire, et dans d'autres pays aussi. Je serais curieux de savoir qui est l'acheteur final

- De gros intérêts privés, qui ont compris les risques que court le système financier mondial ?

- La Chine ?

- Les Etats-Unis pourquoi pas ?

Quoi qu'il en soit, ça ne m'amuse pas du tout de voir ces gens profiter de la naïveté et / ou du manque d'information et / ou de la détresse économique de certains de nos concitoyens pour leur soutirer leur or  >:( >:( >:(

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La Commission européenne a proposé, mercredi 24 juillet, de plafonner les commissions que les banques s'appliquent entre elles lorsqu'elles traitent les paiements effectués par cartes de crédit ou de débit, espérant ainsi généraliser l'acceptation de ce moyen de paiement.

Ces commissions seraient limitées à 0,2 % de la transaction effectuée par une carte de débit et à 0,3 % dans le cas d'une carte de crédit, alors qu'elles peuvent atteindre actuellement 1,5 %.  Le projet de législation interdit également à des entreprises telles que les compagnies aériennes d'imposer une surfacturation lorsque des prestations sont payées avec certains types de cartes.

L'exécutif européen estime que le consommateur économisera ainsi 730 millions d'euros par an. Quant aux plafonnements sur les commissions interbancaires, ils permettront aux commerces d'économiser 6 milliards d'euros par an, ajoute la Commission.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/24/l-ue-favorable-a-une-baisse-des-couts-des-paiements-par-carte-bancaire_3452931_3234.html

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