MontGros Posté(e) le 5 octobre 2017 Share Posté(e) le 5 octobre 2017 Citation J'ai ça, et ces projections ne sont normalement pas si incertaines à ce moment de l'année, hors choc imprévu toujours possible, bien sûr. J'avais lu ça Merci. il y a 9 minutes, Boule75 a dit : Tu sais, il y a quand même pas mal de monde très critique des politiques déflationnistes mises en oeuvre sous l'impulsion des conservateurs allemands et de l'Union Mondiale des Rentiers Dogmatiques ces dernières années, y compris le centre de recherche du FMI et plusieurs prix Nobel d'économie. Mais bon : dire qu'il faut se serrer la ceinture, ça fait toujours super-sérieux. Et puis les politiques de cet ordre sont parfois possibles à certains endroits et pas à d'autres ; ce qui envisageable au Portugal ne l'est pas nécessairement en France, du moins pas en faisant cavalier seul... Les troikas preconisent toujours la même chose que ce soit la Grece ou le Portugal. Sauf que dans ce deuxieme cas ils n'ont pas pu imposer leur politique d'ou l'importance de garder une indépendance nationale au cas ou vos voisins européens veulent vous imposer des politique inutilement douloureuses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 28 octobre 2017 Share Posté(e) le 28 octobre 2017 (modifié) Nouvelle crise mondiale en vue, la dette mondiale cumulé de tout les acteurs privés et publics atteint 192 000 milliards d'euros soit 324 % du PIB mondial http://www.lopinion.fr/edition/economie/nouveau-record-dette-mondiale-136703 Soyons positifs, si on retranche tout ce l'un doit à l'autre (la banque X à prêté 100 millions a Y et doit 100 millions à Z) la somme doit infiniment moins importante On ne peut pas organisé un ''dégonflage'' au niveau planétaire en mettant tout à plat ? Modifié le 28 octobre 2017 par collectionneur 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 28 octobre 2017 Share Posté(e) le 28 octobre 2017 (modifié) Le plus gros risque à mon avis ce n'est pas les dettes publiques et privées à proprement parler mais le délire complet actuelle sur les valorisations boursières, avec des entreprises qui empruntent à bas taux pour racheter leurs propres actions plus cher qu'elles ne valent réellement afin d'augmenté la valeur boursière de la société et avoir un super bilan... Ça ça va pas duré longtemps, et je suis certain que la crise qui arrive sera "le big one", celle de 2008/2009 n'était qu'un avertissement. À travers un jeu de dominos plein de bulles (prêts étudiants aux USA, dettes en tous genres, crises géopolitiques larvées qui vont, de fait, se réveillées, plus la crise migratoire qui s'ajoute, etc...) vont éclatées les unes après les autres et là les BC ne pourront rien faire car ça n'aura rien à voir avec une bête crise financière de prêts toxiques, mais une crise du Système en lui même... Ce n'est que mon avis issus de mon ressenti, je suis peut être exagérément pessimiste sur ce coup, mais autant 2008/2009 ne m'a pas fait peur, autant là je le sens pas... Modifié le 28 octobre 2017 par Conan le Barbare 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 28 octobre 2017 Share Posté(e) le 28 octobre 2017 On peut décréter du jour au lendemain que les dettes disparaissent mais cela aura des conséquences: en gros les banques disparaissent (ben oui, elles possèdent pas mal de ces dettes), tout le monde recommence à zéro, plus de confiance dans le concept même de prêt. Ceci dit c'est possible. Le mode de sortie le plus probable est l'hyper inflation: tout est remboursé mais en monnaie de singe! Cela a bien fonctionné dans les années 70 finalement. Tant que les salaires sont indexés on liquide tout ce qui est placement fixe et on favorise le bien réel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 29 octobre 2017 Share Posté(e) le 29 octobre 2017 Citation Le plus gros risque à mon avis ce n'est pas les dettes publiques et privées à proprement parler mais le délire complet actuelle sur les valorisations boursières, avec des entreprises qui empruntent à bas taux pour racheter leurs propres actions plus cher qu'elles ne valent réellement afin d'augmenté la valeur boursière de la société et avoir un super bilan... Autre chose qui me surprend aussi : la valorisation d'entreprises qui ne produisent rien ou presque. On voit des entreprises qui perdent des fortunes se faire valoriser pour des montants astronomiques. Un peu comme les entreprises de la bulle internet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 29 octobre 2017 Share Posté(e) le 29 octobre 2017 Il y a 16 heures, cracou a dit : On peut décréter du jour au lendemain que les dettes disparaissent mais cela aura des conséquences: en gros les banques disparaissent (ben oui, elles possèdent pas mal de ces dettes), tout le monde recommence à zéro, plus de confiance dans le concept même de prêt. Ceci dit c'est possible. Le mode de sortie le plus probable est l'hyper inflation: tout est remboursé mais en monnaie de singe! Cela a bien fonctionné dans les années 70 finalement. Tant que les salaires sont indexés on liquide tout ce qui est placement fixe et on favorise le bien réel. Non, non... Les années 70 ce n'est pas du tout de l'hyper-inflation, et d'ailleurs ce n'est pas du tout désastreux, il ne faut pas confondre. L'hyper-inflation c'est le Zimbabwe récemment ou la fin de la République de Weimar, avec une inflation quotidienne à deux chiffres, par opposition à une inflation annuelle à deux chiffres dans les années 70. Une économie survit très bien à une inflation de 10% ou 20% par an, même si ça a évidemment des inconvénients. Par contre, quand les mêmes taux sont atteints par jour, là, plus rien ne tient, c'est la monnaie qui perd tout sens. Rien à voir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stratogogo Posté(e) le 29 octobre 2017 Share Posté(e) le 29 octobre 2017 Le 28/10/2017 à 14:24, Conan le Barbare a dit : Le plus gros risque à mon avis ce n'est pas les dettes publiques et privées à proprement parler mais le délire complet actuelle sur les valorisations boursières, avec des entreprises qui empruntent à bas taux pour racheter leurs propres actions plus cher qu'elles ne valent réellement afin d'augmenté la valeur boursière de la société et avoir un super bilan... Ça ça va pas duré longtemps, et je suis certain que la crise qui arrive sera "le big one", celle de 2008/2009 n'était qu'un avertissement. À travers un jeu de dominos plein de bulles (prêts étudiants aux USA, dettes en tous genres, crises géopolitiques larvées qui vont, de fait, se réveillées, plus la crise migratoire qui s'ajoute, etc...) vont éclatées les unes après les autres et là les BC ne pourront rien faire car ça n'aura rien à voir avec une bête crise financière de prêts toxiques, mais une crise du Système en lui même... Ce n'est que mon avis issus de mon ressenti, je suis peut être exagérément pessimiste sur ce coup, mais autant 2008/2009 ne m'a pas fait peur, autant là je le sens pas... Jusqu'ici tout va bien mais l'important etc ..etc ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 décembre 2017 Share Posté(e) le 3 décembre 2017 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 décembre 2017 Share Posté(e) le 14 décembre 2017 (modifié) Confirmation une fois de plus que les riches sont de plus en riches a l'échelle mondiale et que le peuple ne vois pas beaucoup la couleur du l'accroissement de la richesse pourtant réelle de l'humanité. Mais cela ne va pas empêché la réforme des impôts aux États-Unis : https://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/les-inegalites-en-hausse-dans-le-monde-en-particulier-aux-etats-unis_1968941.html Modifié le 14 décembre 2017 par collectionneur 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 14 décembre 2017 Share Posté(e) le 14 décembre 2017 Le 28/10/2017 à 10:57, collectionneur a dit : Nouvelle crise mondiale en vue, la dette mondiale cumulé de tout les acteurs privés et publics atteint 192 000 milliards d'euros soit 324 % du PIB mondial http://www.lopinion.fr/edition/economie/nouveau-record-dette-mondiale-136703 Soyons positifs, si on retranche tout ce l'un doit à l'autre (la banque X à prêté 100 millions a Y et doit 100 millions à Z) la somme doit infiniment moins importante On ne peut pas organisé un ''dégonflage'' au niveau planétaire en mettant tout à plat ? D'abord un tel "dégonflage" me paraît excessivement difficile du point de vue organisationnel, juridique et politique : - Il faudrait rien de moins que l'accord de toutes les principales nations, des principaux acteurs financiers, tout cela au même moment, et très rapidement encore car c'est le genre d'opération qui ne devrait surtout pas traîner, d'ailleurs il faudrait probablement fermer tous les marchés dans l'intervalle - autant dire que ce devrait être une véritable blitzkrieg - L'opération supposerait de différencier la valeur "effective" des dettes en fonction de la qualité de l'emprunteur, l'Allemagne qui vous doit de l'argent ou le Zimbabwe ça n'est pas la même chose, ni Air Liquide et le garagiste du coin. D'où potentiellement disputes légales à n'en plus finir - quelle sécurité juridique pour l'opération, qu'est-ce qui empêcherait de la remettre en cause devant les tribunaux avec procès durant des années ? - Enfin l'accord minimum entre les principales puissances me paraît faire défaut ou du moins être un scénario très optimiste. Est-il possible d'imaginer Trump, Xi Jinping, Merkel, Abe et les quelques autres qui devraient nécessairement donner leur accord (Macron, etc... en fait il y faudrait le G20) s'entendre, je veux dire avoir suffisamment envie de s'entendre ? Ensuite, même s'il y avait par miracle un tel accord, la dette c'est aussi un pari sur l'avenir, et une sorte d' "avance" sur les biens et services dont on pense qu'ils seront produits plus tard. La faire décroître brutalement serait très souhaitable, mais il ne faut pas s'illusionner, de toutes façons les conséquences seront lourdes. Les deux mécanismes de résolution sont d'une part la faillite, le plus honnête et aussi celui qui se contrôle et a un aspect volontaire, on "reconnait" une faillite, d'autre part l'hyperinflation, le plus destructeur et celui qui se déclenche inopinément, parce qu'on a imprimé des tombereaux d'argent plutôt justement que de reconnaître honnêtement des faillites. Nous sommes en marche depuis neuf ans vers l'hyperinflation, la politique des banques centrales Fed, BCE, Japon, Angleterre etc est justement le genre de politique qui risque de la déclencher. Mais mon impression - sans que j'aie vraiment de quoi la justifier - pencherait plutôt sur les faillites je ne sais pas vraiment pourquoi... Le 29/10/2017 à 12:04, Kiriyama a dit : Autre chose qui me surprend aussi : la valorisation d'entreprises qui ne produisent rien ou presque. On voit des entreprises qui perdent des fortunes se faire valoriser pour des montants astronomiques. Un peu comme les entreprises de la bulle internet. J'ai du Tesla ! Vous en voulez ? Et ils ne sont pas du tout les seuls... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 14 décembre 2017 Share Posté(e) le 14 décembre 2017 J'aurais plutôt nommer Twitter, car Tes la à de la marge lui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 décembre 2017 Share Posté(e) le 14 décembre 2017 Je m'est l'article ci joint plein de jolis graphiques montrant le déséquilibre entre les très riches et les autres basé sur le rapport dont on parle dans mon précédent message : http://www.liberation.fr/amphtml/planete/2017/12/14/pourquoi-prosperent-les-inegalites-mondiales_1616327 C'est un coup a préféré être communiste :( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 14 décembre 2017 Share Posté(e) le 14 décembre 2017 Il y a 3 heures, Conan le Barbare a dit : J'aurais plutôt nommer Twitter, car Tes la à de la marge lui. Tesla a de la marge tant que les actionnaires mettent de l'argent. Sans ça, la boite coule en un mois. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicks Posté(e) le 15 décembre 2017 Share Posté(e) le 15 décembre 2017 Pas besoin d'être communiste pour aspirer à un meilleur partage des richesses. Certes l'humanisme le commande, mais il suffit d'avoir un peu de bon sens économique pour savoir que ce genre de déséquilibre n'est pas tenable. Malheureusement, la sagesse n'est pas une caractéristique première de l'humanité et encore moins de ceux qui ont le pouvoir (mais ceux qui le leur donnent ou leur laissent ne sont souvent pas en reste). Nous sommes en effet au seuil d'une nouvelle déflagration financière, qui ne sera qu'une secousse supplémentaire de la crise que connaît le monde depuis 2007 et qui n'a pas été résolue, faute de s'attaquer aux causes principales. Le souci, c'est que cette fois-ci, les Etats ne pourront pas renflouer la finance et que l'austérité ne peut-être poussée plus loin sans d'une part fragiliser encore davantage l'économie, d'autre part sans menacer la démocratie plus encore qu'elle ne l'est aujourd'hui. Une sortie par le haut est possible, mais la probabilité est très étroite... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 15 décembre 2017 Share Posté(e) le 15 décembre 2017 Une sortie par le bas peut parfois déboucher sur une reconstruction meilleure (après les Guerre mondiales par exemple). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 18 décembre 2017 Share Posté(e) le 18 décembre 2017 (modifié) Kiriyama, par le bas cela sous entend quoi ? Des guerres par tiers interposés entres blocs et entretenues pour réaliser du business et assoir son influence, c'est ce qui se fait depuis la deuxième guerres mondiale ! Une guerre civile, la révolution ? Si les inégalités continuent à croitre sans compensations (aides sociales) c'est hélas inéluctable, le soucis suivant le pays impacté c'est que ça peut vite déborder ! Une guerres mondiale ? Là, il ne restera pas grand monde pour reconstruire et je n'imagine pas les conditions de vies futures pour les concernés ! L'apocalypse version biblique risque de passer pour du petit lait ! Ah, si les "riches" acceptaient d'être moins riches mais même là, c'est la course à l’échalote à étaler ses milliards! Malheureusement, tant que le pognon sera synonyme de pouvoir rien ne changera, la cupidité est le propre de l'être humain. Comme l'être humain est trop "prévisible" (con), il s'en remettra probablement à l’intelligence artificielle froide et cartésienne (voir film singularités). Modifié le 18 décembre 2017 par MIC_A Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 30 décembre 2017 Share Posté(e) le 30 décembre 2017 (modifié) 2018 : année de la relance... ou du krach ? #cdanslair 29.12.2017 Même François Langlet le dit : la reprise est bien réelle, mais extrêmement inégale. D'une part elle varie beaucoup selon les régions (croissance de 9% en Ile-de-France, quasiment au niveau de la Grèce dans d'autres), et selon le statut des personnes (si vous avez du capital ou seulement votre travail, selon votre qualification...). Aux Etats-Unis les salaires n'ont pas augmenté, et le taux de participation à l'emploi non plus. Modifié le 30 décembre 2017 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 décembre 2017 Share Posté(e) le 30 décembre 2017 Il y a 3 heures, Kiriyama a dit : 2018 : année de la relance... ou du krach ? #cdanslair 29.12.2017 Même François Langlet le dit : la reprise est bien réelle, mais extrêmement inégale. D'une part elle varie beaucoup selon les régions (croissance de 9% en Ile-de-France, quasiment au niveau de la Grèce dans d'autres), et selon le statut des personnes (si vous avez du capital ou seulement votre travail, selon votre qualification...). C'est le principe : sont d'abord licenciés les moins employables, sont d'abord embauchés les plus employables. Il y a 3 heures, Kiriyama a dit : Aux Etats-Unis les salaires n'ont pas augmenté, et le taux de participation à l'emploi non plus. Y m'énervent... Tous. Ne font que rabâcher les mêmes trucs, ne vont jamais voir les chiffres, ou les interprètent à moitié. Taux d'emploi aux US en longue période, H+F 25-54 ans, et en partant d'une période où les femmes étaient déjà massivement rentrées sur le marché du travail. Noter que le taux d'emploi est très significativement remonté sous Obama après la dégringolade mémorable de 2007-2009. En fait c'est intéressant parce que ça montre que le pouvoir de négociation des salariés est très faible et constamment érodé par l'environnement politique et légal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 décembre 2017 Share Posté(e) le 30 décembre 2017 J'ai un peu de mal avec ce terme de "employment rate" et ce chiffre autour de 78%. Je suis plus sur le "labor participation rate" (qui est nettement plus bas: ton agrégat ne prend en compte que les 25-54 ans, ce qui est un peu trompeur). Quelques précisions de vocabulaire: La "civilian population" (ou "civilian noninstutional population") est la population adulte qui n'est ni en prison ni dans les forces armées. La chose est en plus à mettre en parallèle avec ce qui est défini aux USA comme "être employé": je crois qu'il suffit de deux heures hebdomadaires pour être qualifié ainsi (contrairement à beaucoup d'autres pays). C'est pourquoi, outre la tranche d'âge définissant ce qu'on pourrait regarder comme le taux d'emploi effectif (dans les cas que j'ai pris, la population de plus de 16 ans qui n'est ni en prison ni aux armées), il conviendrait aussi de regarder le nombre d'heures travaillées chaque semaine aux USA. Et depuis 2013, il est essentiellement constant, voire en légère baisse, alors même que la création d'emploi a été continue, ce qui voudrait dire que plus de monde grapille quelques heures de boulot et que moins de monde a un temps complet ou quelque chose d'assimilé, la chose étant plus ou moins contrebalancée par le taux de participation à l'économie, qui semble encore très bas et, s'il faut en croire le graphique que tu cites, qui semble être particulièrement bas pour les jeunes et les vieux (si, dans un contexte globalement stagnant/baissier, le taux d'emploi des 25-54 augmente). Et par dessus cela, l'augmentation microbienne des revenus s'effectue essentiellement au profit des plus aisés, avec hyperconcentration dans le top 2% de la population (où, comme d'hab, le 0,1% mange la grande majorité), ce qui veut dire que le reste a peanuts, ou perd de facto du pouvoir d'achat, selon une échelle très disproportionnellement décroissante. En somme, activité (surtout l'activité à temps plein ou approchant) et revenus se concentrent toujours un peu plus sur un segment plus réduit de la population. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 décembre 2017 Share Posté(e) le 30 décembre 2017 @Tancrède : je soupçonne une difficulté d'interprétation sur les courbes données en proportion de la population totale telle que tu les présentes, difficulté qui a trait à la proportion croissante de retraités dans la population totale : elle provoque mécaniquement une baisse tendancielle du Labor force participation rate, notamment avec l'arrivée des baby boomers à la retraite. Le même effet dépressif joue probablement un peu sur le Compensation of employees (revenus du capital). Mais bon, on est d'accord je pense : les riches de plus en plus riches (et dans des proportions très substantielles), il faut bien que le pognons vienne de quelque part ! En l'occurrence le truc est assez simple : la totalité des gains de productivité est capté par la pointe de la pyramide des revenus, depuis quelques décennies maintenant, et à peu près partout (un peu moins nettement dans l'UE ; il faudrait voir en Afrique aussi) ; je serais curieux de voir les chiffres en Chine aussi, et de comparer le développement de la classe moyenne avec le gains des grands pontes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 31 décembre 2017 Share Posté(e) le 31 décembre 2017 2 hours ago, Boule75 said: @Tancrède : je soupçonne une difficulté d'interprétation sur les courbes données en proportion de la population totale telle que tu les présentes, difficulté qui a trait à la proportion croissante de retraités dans la population totale J'ai vérifié: le calcul de l'activité, comme du chômage, est effectué par rapport à la population active, donc les retraités sont hors des agrégats les plus employés, même quand on mentionne la "civilian population". C'est d'ailleurs l'une des différences pointées dans le dernier graphique de mon post: le graphique bleu indique bien la population active. J'ai mal précisé ma définition: la "civilian noninstitutional population" représente la population des plus de 16 ans qui n'est pas dans les forces armées, pas en prison, pas dans un asile ou pas à la retraite (point important, là.... J'ai merdé). Pour comparer à notre façon de compter, il s'agirait donc de la population active hors forces armées, aliénés et prisonniers. Aux USA, les deux graphiques important qui en découlent sont ceux en bleu et rouge sur le dernier graphique de mon post: - civilian labor force participation rate - civilian employment to population ratio Et tous deux sont autour de 60%. Un autre truc intéressant (source: toujours notre amie la FRED): La mesure U6 du taux de chômage se rapproche un peu plus de la réalité, mais ne tient pas compte de tous les temps partiels, se contentant de certaines formes (chômage technique/réduction des heures surtout). Là, on est à plus de 10% (en 2015, mais c'était à peu près la même chose cette année, de ce que j'ai grapillé). L'indicateur que tu pointais, à 77%, représente les actifs de "prime working age". C'est difficilement représentatif quand ce qu'on veut est une idée générale de la situation socio-économique des foyers US. Si on ajoute tous ces facteurs sur la réalité de l'emploi et des revenus, qu'on ajoute le niveau d'endettement moyen (un changement notable que les Américains voient au grand désespoir de nombreux types de commerce et des établissements de crédit est que les "millenials" épargnent beaucoup plus -même s'ils ont pas grand chose à épargner) et, plus encore, l'accroissement des coûts "importants" de la vie (habitat, "utilities", assurances, santé, études), on voit qu'il y a un problème majeur (surtout en ajoutant des "détails" comme le fait que ceux ayant de la dette étudiante n'ont pas le droit de faire défaut dessus, et sont donc, quelque part, pour beaucoup d'entre eux, endettés à vie dès la sortie de leurs études: une partie seulement sortira de ce piège). 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 19 janvier 2018 Share Posté(e) le 19 janvier 2018 Bon certe, c'est la chronique de Guillaume Meurice, mais il part au Luxembourg, et les personnes interviewées, bien que choisies, sont assez intéressantes à entendre sur le thème du Luxembourg et le secret bancaire (salaud de pauvre)... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 février 2018 Share Posté(e) le 6 février 2018 Fausse alerte lundi ou début d'un nouveau Big Crunch ? http://www.lepoint.fr/monde/wall-street-poursuit-son-repli-et-ouvre-en-nette-baisse-05-02-2018-2192335_24.php Que tweet le Grand Blond a la Maison-Blanche ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 février 2018 Share Posté(e) le 6 février 2018 On 1/19/2018 at 4:38 PM, rendbo said: les personnes interviewées, bien que choisies, sont assez intéressantes Malheureusement elles sont à peine choisie ... en général il se pointe sur le marché et interviewe 10 personnes pour en retenir 5 ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 février 2018 Share Posté(e) le 6 février 2018 Il y a 2 heures, collectionneur a dit : Fausse alerte lundi ou début d'un nouveau Big Crunch ? http://www.lepoint.fr/monde/wall-street-poursuit-son-repli-et-ouvre-en-nette-baisse-05-02-2018-2192335_24.php Que tweet le Grand Blond a la Maison-Blanche ? Aux dernières nouvelles, les démocrates ne l'ont pas applaudi lors du discours sur l'état de l'Union. Ce qui est très triste. Et limite, ce sont des traitres. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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