debonneguerre Posté(e) le 27 mai 2013 Auteur Share Posté(e) le 27 mai 2013 Sur l'accord de libre echange avec les US. (point de vue) http://www.gaullistelibre.com/2013/05/les-dangers-du-traite-transatlantique.html#more Il n'y a aucun intérêt à nous lancer là-dedans, et d'ailleurs le simple fait que les US poussent à une ratification devait vous inciter à la prudence. Un peu comme quand le ministre de la défense britannique salue notre dernier livre blanc... :P Ca date d'un mois mais c'est intéressant : La BCE s'inquiète du poids des créances douteuses en zone euro (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) s'inquiète de plus en plus de voir le poids des créances douteuses dans les portefeuilles de prêts des banques européennes entraver le redémarrage du crédit dans un contexte de priorité donnée au renforcement des fonds propres, selon plusieurs responsables de l'institution. Les responsables monétaires européens sont de plus en plus agacés par les réticences des autorités nationales, des régulateurs et des banques elles-mêmes à engager un nécessaire nettoyage des bilans après des années d'atermoiements. Selon KPMG, les créances douteuses des banques européennes atteindraient près de 1.500 milliards d'euros, dont 600 milliards pour les seuls établissements britanniques, espagnols et irlandais. Dans une récente étude sur le sujet, le cabinet de consultants souligne que "toute une série d'opérations de réduction de bilan ne s'est pas encore matérialisée", les banques préférant proroger des prêts plutôt que de céder des portefeuilles et de constater des pertes. Une initiative de la BCE qui permettrait de relancer le crédit en particulier pour les entreprises petites et moyennes est largement anticipée, même si ses implications budgétaires pourraient la renvoyer après le Conseil européen de la fin juin plutôt qu'à l'occasion de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, jeudi à Bratislava. Pour autant, certains facteurs expliquant le rationnement présumé du crédit sont en dehors du champ d'intervention directe de la BCE. "La BCE n'a pas de baguette magique", a récemment déclaré Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE. "La banque centrale ne peut pas compenser le manque ou la mauvaise allocation des fonds propres. C'est une question qui doit être traitée, d'une manière ou d'une autre, par d'autres parties prenantes", a-t-il souligné. les banques européennes ayant réduit de 365 milliards d'euros leurs facilités de crédits au cours des quatre dernières années, soit un recul de 7,5%. Les banques espagnoles ont diminué d'un tiers leurs prêts aux entreprises tandis que leurs homologues irlandaises prêtent aujourd'hui moitié moins, selon les données de la BCE. Le crédit aux ménages n'est pas en reste avec des prêts bancaires en baisse de 8,6% par rapport au dernier plus haut. Les banquiers centraux s'inquiètent de ce que le recul du crédit n'accentue les tendances récessives déjà à l'oeuvre au sein de la zone euro. et trés intéressant : OPÉRATION D'ARBITRAGE Les représentants des banques soulignent de leur côté que la dégradation de la conjoncture économique et le manque de confiance des ménages comme des dirigeants d'entreprises expliquent le ralentissement de la demande de crédit. Les banques ont toutefois tardé à nettoyer leurs bilans et les évolutions réglementaires les obligeant à renforcer leurs fonds propres pourraient les y avoir incitées. La mise en vente de portefeuilles de créances douteuses, réalisées le plus souvent à perte, aurait un impact négatif sur les fonds propres au risque de compromettre les programmes d'amélioration des ratios et d'inquiéter les investisseurs. Les banquiers font aussi valoir que les nouveaux ratios de fonds propres les empêchent non seulement d'assainir leur bilan mais aussi de consentir de nouveaux prêts qui impliqueraient du capital additionnel. Certes, les régulateurs européens ont tenté de desserrer cette contrainte en réduisant les exigences de fonds propres sur les prêts aux petites et moyennes entreprises, mais cela ne fait que réduire le besoin de capital additionnel, sans le supprimer. Aussi les banques ont-elles utilisé leurs liquidités excédentaires pour acheter des titres d'Etat, pour lesquels il n'y a pas d'exigence de constitution de fonds propres "La hausse de la détention de titres d'Etat n'est qu'une simple opération d'arbitrage de fonds propres", relève Roberto Henriques, analyste crédit chez J.P. Morgan. "Les banques n'ont pas à constituer de fonds propres au titre des portefeuilles souverains, donc la rémunération du risque est actuellement meilleure que sur le prêt aux entreprises". . C'est vrai, aucune raison de provisionner les obligtaions d'état =D, d'ailleurs à la fac on appelait ca les actifs sans risques :lol: Enfin bref les banquiers incorrigibles! mais les politiques aux oeufs qui leur donnent des ordres le sont-ils moins? http://www.usinenouvelle.com/article/la-bce-s-039-inquiete-du-poids-des-creances-douteuses-en-zone-euro.N196064 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ptitponey Posté(e) le 27 mai 2013 Share Posté(e) le 27 mai 2013 Petite question même si je sais que ce n'est pas autorisé sur ce fil, mais quelqu'un a-t-il lu l'ouvrage de Naomi Klein : "La Stratégie du choc" http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc ? Et si oui quelle est la pertinence de ses propos et de son analyse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 27 mai 2013 Share Posté(e) le 27 mai 2013 Perso je pense que certains aiment repeter qu'on est en crise pour ainsi se présenter comme possedant les solutions. Mais ce n'est pas propre aux neolibs bien qu'aujourd'hui c'est surtout eux qu'on entend. Et que leurs préconisations précédentes, selon certains points de vue, (mondialisation, monétarisme excessif... ) provoquent des crises qui entrainent une surenchere dans la même direction à du se constater dans des régimes socialistes collectivistes mais faudrait verifier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 27 mai 2013 Share Posté(e) le 27 mai 2013 Je pense qu'on est plus vraiment en crise mondiale. Il y'a des crises locales qui se succedent, comme Chypre dernièrement. L'Europe est n'est pas en crise, elle est plutôt entrée dans un nouveau mode de fonctionnement. Une crise c'est quand le systeme va se bloquer d'un jour à l'autre pas quand il y'a du chomage, une hausse de la pauvreté mais que ca fonctionne de cette façon. Sinon on est en crise depuis 1974 en fait. Cette periode me semble une longue succession de crises suivi de périodes d’austérité et de dérégulations suivi ensuite d'une phase de croissance virtuelle basée sur des bulles financières suivi d'une crise dans tel ou tel pays et le cycle recommence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 27 mai 2013 Share Posté(e) le 27 mai 2013 Petite question même si je sais que ce n'est pas autorisé sur ce fil, mais quelqu'un a-t-il lu l'ouvrage de Naomi Klein : "La Stratégie du choc" http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc ? Et si oui quelle est la pertinence de ses propos et de son analyse. Voici un article qui replace ce livre pour ce qu'il est: Comme œuvre de fiction, le second roman de Naomi Klein sur les maux du capitalisme est assez distrayant et se lit sans effort. Malheureusement, l’auteur prétend nous le vendre comme un essai qui conjuguerait économie, politique et journalisme. Ses énormes erreurs théoriques, les préjugés idéologiques d’où elles sont issues, et qu’elle n’essaie même pas de justifier – comme, par exemple, ses philippiques contre les multinationales qui exploiteraient les ressources naturelles –, ainsi que le manque de rigeur dans nombre de ses assertions font de La stratégie du choc un livre de propagande relativement bien fait mais qui ne sert pas à grand chose d’autre. La « thèse » de Klein est d’un simplisme atterrant. Il existerait une manière de conspiration mondiale, ayant pour centre le Département d’Économie de l’Université de Chicago, dont l’objectif serait de profiter de tous types de « chocs » (coups d’État, guerres, désastres naturels, attaques terroristes, etc.) pour imposer des politiques de libre marché dont les résultats seraient, de plus, aussi ou plus dévastateurs que les conséquences des chocs originaires. Pour commencer, et avant d’entrer dans le vif du sujet, penchons-nous sur quelques exemples, qui affectent peu la thèse de fond mais qui illustrent à merveille le manque de rigueur et la faiblesse intellectuelle de l’auteur. D’abord, dans un livré supposé dénigrer l’École de Chicago et son représentant le plus célèbre, Milton Friedman, Klein assure que le mentor des deux fut Friedrich Hayek et, selon elle, le petit groupe qu’elle appelle les « Autrichiens » serait une sous-école à l’intérieur de l’École de Chicago. Sans trop nous appesantir, on rappellera rapidement au lecteur que l’École autrichienne d’économie est bien plus ancienne que celle de Chicago mais surtout qu’un abîme théorique les sépare. Que l’on se souvienne seulement que Hayek lui-même écrivit dans son autobiographie que l’œuvre de Friedman Essais d’économie positive était un livre « aussi dangereux que la Théorie générale [de Keynes] pour la science économique ». [...] https://www.contrepoints.org/2010/11/30/8103-la-strategie-du-choc Si tu vas dans le moteur de recherche tu auras plus d'articles qui citent ce livre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 28 mai 2013 Share Posté(e) le 28 mai 2013 Je pense qu'on est plus vraiment en crise mondiale. Il y'a des crises locales qui se succedent, comme Chypre dernièrement. L'Europe est n'est pas en crise, elle est plutôt entrée dans un nouveau mode de fonctionnement. Une crise c'est quand le systeme va se bloquer d'un jour à l'autre pas quand il y'a du chomage, une hausse de la pauvreté mais que ca fonctionne de cette façon. Sinon on est en crise depuis 1974 en fait. Cette periode me semble une longue succession de crises suivi de périodes d’austérité et de dérégulations suivi ensuite d'une phase de croissance virtuelle basée sur des bulles financières suivi d'une crise dans tel ou tel pays et le cycle recommence. Ton réveil sera douloureux et plein de surprises si tu crois cela... Le Japon ne remboursera jamais sa dette (280% du PIB de mémoire), et je découvre que la Chine est à 205% du PIB, c'est-à-dire qu'elle non plus ne remboursera pas. Sans parler des Etats-Unis, mais eux ont le dollar. Quand ça va craquer ça va faire mal, et à mon avis la big crise est devant nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 28 mai 2013 Share Posté(e) le 28 mai 2013 France-Allemagne, un dialogue de sourds, et cependant fort instructif Arnaud Montebourg: (Des) politiques de consolidation budgétaire excessives peuvent conduire à l’augmentation du fardeau de la dette. (...) Jürgen Stark: C’est un peu court de voir une solution miracle dans les achats d’obligations d’Etat. (la suite sur le lien) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 L'offensive européenne anti-chômage des jeunes : rhétorique et faux semblants Youth unemployment is in a class of its own in Spain (56pc) and Greece (58pc), but it has also reached depression-era levels in Italy (38pc) and is breaking fresh records in France (26.5pc). (...) The latest jobs push involves €6bn of funding for small business over seven years through the European Investment Bank (EIB), but this is a tiny sum and such forms of credit have run into technical problems before. Werner Hoyer, the EIB’s president, did not even try to disguise his scepticism on Tuesday. “Let’s be honest, there is no grand plan. The chance that the EIB can solve these problems is greatly exaggerated.” (...) Any serious form of “New Deal” would need the assent of Germany’s Bundestag, and there is little support for fresh spending from either of the two main parties. The Social Democrats warned on Tuesday that they will not back the New Deal proposals with a “blank cheque”. (...) Labour specialists say the eurozone is cutting its future economic growth rate by excluding an army of young people from the workforce at a crucial stage in their lives . Nobel economist Peter Diamond says their career trajectories will be hurt for 10 to 20 years. The concern is that all the economic gains of EU reforms will be washed away by the greater economic losses of unfulfilled lives. (...) French statesman Jacques Attali told the Elysee forum that EU leaders are running out of time. “If I was 20 years old today, I would face a choice between exile and revolution,” he said. Jacques Attali : «Si j’avais vingt ans aujourd’hui, j’hésiterais entre l’exil, la politique et la révolution» Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 29 mai 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 mai 2013 Vraiment de la poudre aux yeux, d'ailleurs Hollande avait bien besoin d'associer l'allemagne à cette opération de com pour en tirer quelques subisdes de crédibilité médiatique vu qu'en allemagne ils n'ont pas vraiment ce problème, et qu'on voit des types à la TV vanter le modèle d'intégration professionnelle par l'aprentissage des allemands :-[ ca fait presque 20 ans qu'on nous dit en france qu'il faut revaloriser l'apprentissage comme les allemands...mais nous on préfère commencer par un truc bien francais : les emplois d'avenir, de l'emploi non marchand subventionné comme on l'aime bien ici, histoire de clientéliser un peu plus la jeunesse!Mais ca n'oubliez pas que c'est juste aprés s'être converti à la schroder politik manner!!Insupportable girouette! Il va me rendre barge! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 L'offensive européenne anti-chômage des jeunes : rhétorique et faux semblants Jacques Attali : «Si j’avais vingt ans aujourd’hui, j’hésiterais entre l’exil, la politique et la révolution» C'est vrai que la révolution ça résout beaucoup de choses... Des crimes en pagaille et pour finir une dictature, soit celle d'un sabre, soit celle d'un groupe d'hommes sans foi ni loi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 en allemagne ils n'ont pas vraiment ce problème, et qu'on voit des types à la TV vanter le modèle d'intégration professionnelle par l'aprentissage des allemands :-[ ca fait presque 20 ans qu'on nous dit en france qu'il faut revaloriser l'apprentissage comme les allemands...mais nous on préfère commencer par un truc bien francais : les emplois d'avenir, de l'emploi non marchand subventionné comme on l'aime bien ici, histoire de clientéliser un peu plus la jeunesse! Vu les règles de ce fil, je ne peux pas discuter avec toi =) ... Allez, je contourne en insérant deux informations sur la crise... ce qui n'a rien à voir avec une discussion, c'est juste pour info, nous sommes bien d'accord ? :lol: - Le marché du travail allemand connaît les "mini-jobs", qui n'ont pas d'équivalent en France (pas encore ?) La rémunération d’un mini-job ne dépasse pas 400 euros par mois quelle que soit la forme légale du contrat, à temps plein ou temps partiel, à durée déterminée ou indéterminée. Parmi presque 5 millions de personnes en Allemagne qui n'ont qu'un mini-job, presque 1 million ont moins de 25 ans - Entre 1988 et 1994, l'Allemagne a connu en moyenne 840 000 naissances par an, la France en moyenne 760 000, soit 10% de moins. Ceci alors que l'économie française est 22% plus petite que l'allemande ...Pas taper, M'sieur l'Modérateur ! Pas taper ! :oops: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 C'est vrai que la révolution ça résout beaucoup de choses... Des crimes en pagaille et pour finir une dictature, soit celle d'un sabre, soit celle d'un groupe d'hommes sans foi ni loi. Je ne pense pas que Attali cherchait à conseiller aux jeunes de faire une révolution. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 29 mai 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 mai 2013 Les mini-jobs on y viendra, comme d'autres se sont convertis à la schroder manner :P, parce que quand le système de retraite par répartition ne répartira plus que des miettes faudra bien que les petits vieux aient un moyen de mettre du beurre dans les patates...By OD :Comment ne pas se faire chyprioter? =)En réponse à Montgros : pourquoi la crise n'est pas finie.Et surtout gare aux stratégistes bisounours. =)http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fsDAH1fKSTo#! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 Les mini-jobs on y viendra, comme d'autres se sont convertis à la schroder manner :P, parce que quand le système de retraite par répartition ne répartira plus que des miettes faudra bien que les petits vieux aient un moyen de mettre du beurre dans les patates... Faut voir. Pour équilibrer durablement les retraites, la réduction du montant des pensions n'est pas la seule solution. Il y a aussi l'échelle mobile de l'âge de la retraite, proposée par Roland Hureaux Aujourd’hui, en partant d’un âge de la retraite fixé à 60 ans, le rapport des actifs potentiels ( la strate de 20 à 60 ans) aux retraités potentiels ( les plus de 60 ans) est de 2,4. ce qui signifie en gros qu’un retraité est soutenu par 2,4 actifs ( en fait moins, compte tenu de l’allongement des études, du chômage et des préretraites, tous facteurs qui expliquent que le rapport effectif des cotisants aux retraités ne soit que de 1,9). Ce rapport ne sera , en maintenant les mêmes seuils d’âge que de 1,8 en 2020 et 1,5 en 2040. La loi pourrait établir que ce rapport doit rester constant en posant par exemple que « l’âge de la retraite sera fixé chaque année par décret de telle manière que le rapport du nombre de ceux qui auront entre vingt ans et cet âge là au nombre de ceux qui dépasseront cet âge demeure égal à 2,5 ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 La justice américaine vient d'inculper l'émetteur de monnaie numérique Liberty Reserve et sept de ses dirigeants. Ils sont accusés d'avoir blanchi six milliards de dollars en sept ans. Les fonds transitaient alors par une myriade d'intermédiaires, de sites tiers, et de serveurs installés en Suède, Suisse et au Costa Rica. C'est "la plus importante affaire de blanchiment international jamais traitée par les États-Unis". Quand on clique désormais sur le site Internet de Liberty Reserve, on tombe sur cette bannière légale : "Ce nom de domaine a été saisi", dit-elle. Plus moyen d'accèder en ligne à ce que la justice de New York surnomme désormais "la plaque tournante financière de la cybercriminalité". Suite : http://www.franceinfo.fr/justice/le-site-de-paiement-en-ligne-liberty-reserve-accuse-de-blanchiment-1005367-2013-05-29 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 [Désolé c'est pas info only, on peut déplacer le post]Quelle révolution ?? :OY a deux fois plus de chômage en Espagne et on n'y voit pas le début d'une révolution, à peine plus que des manifs de supporters du PSG...Trois fois plus en Grèce, et y a même pas une demi-douzaine d'attentats contre les symboles du pouvoir.Il y a un an, je discutais avec un sociologue qui vend des études de tendances à des grands groupes. Pour lui, la société sera stable facilement jusqu'à 50% de pauvreté parce qu'on sera totalement pré-occupé/accaparé par des soucis quotidiens de court-termes ou pour assurer à nos enfants de basculer du bon coté des 50% et qu'on fait partie de générations qui ne connaissent pas (n’ont pas d’expérience pratique) la révolte.On est à peine à 10-15% de pauvreté, y a de la marge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 [Désolé c'est pas info only, on peut déplacer le post] Quelle révolution ?? :O Y a deux fois plus de chômage en Espagne et on n'y voit pas le début d'une révolution, à peine plus que des manifs de supporters du PSG... Trois fois plus en Grèce, et y a même pas une demi-douzaine d'attentats contre les symboles du pouvoir. Il y a un an, je discutais avec un sociologue qui vend des études de tendances à des grands groupes. Pour lui, la société sera stable facilement jusqu'à 50% de pauvreté parce qu'on sera totalement pré-occupé/accaparé par des soucis quotidiens de court-termes ou pour assurer à nos enfants de basculer du bon coté des 50% et qu'on fait partie de générations qui ne connaissent pas (n’ont pas d’expérience pratique) la révolte. On est à peine à 10-15% de pauvreté, y a de la marge. D'accord avec toi, mais nos pays restant des démocraties, les changements rapides et profonds sont possibles beaucoup plus facilement par les urnes que par une révolution qui nécessiterait effectivement des conditions littéralement intenables pour éclater. Un changement par les urnes étant beaucoup plus facile, il nécessitera des conditions beaucoup moins sévères pour qu'une majorité s'y résolve. Un "réveil" a déjà commencé dans plusieurs pays européens. Le problème étant que plus d'un croit devoir s'inspirer de M. Léon T. fondateur de la IVème internationale (Syriza en Grèce...) ou de M. Adolphe H. que l'on ne présente plus (Jobbik en Hongrie, Aube dorée en Grèce...) Mais ce ne sont pas les seules sources d'inspiration possibles... voir le Mouvement 5 étoiles en Italie par exemple, ou l'UKIP aux pays des Angles. En France, l'UMP et le PS ne sont pas les seuls partis politiques, pas les seuls "écuries présidentielles", et en dehors d'eux on peut facilement trouver autre chose que des émules de MM. Léon ou Adolphe ...même si les dirigeants respectifs de ces deux partis aimeraient bien le faire croire ! Ce genre de réveil est donc possible aussi chez nous. Et ici je m'arrête, car ce fil n'est vraiment pas fait pour parler politique... :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 29 mai 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 mai 2013 @chaps : assez d'accord, historiquement les grandes révolutions avaient pour starter des famines, on est loin de ca en europe, donc ya du temps avant de voir une "révolution" débarquée. Aprés je mets de côté les trucs du genre "guerre civile", "alternance politique violente"..etc, c'est autre chose. Bon c'est l'OCDE, c'est pas la panacée, ces pauvres gars m'ont l'air aussi stériles que la classe politique en générale. L’OCDE appelle la BCE et la France à faire plus pour la croissance, Le marasme économique de la zone euro plaide pour de nouvelles mesures de la Banque Centrale Européenne. S’agissant de la France, l’OCDE estime qu’il faut « encourager la modération salariale ». Sans reprendre la thématique du Fonds Monétaire Internationale qui avait relevé un monde à trois vitesses en avril dernier, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) qui publie aujourd’hui de nouvelles prévisions de croissance constate aussi que l’économie mondiale progresse mais « à des rythmes divers ». Pour les experts du château de la Muette, la hausse du Produit Intérieur Brut (PIB) de ses pays membres devrait atteindre cette année un maigre 1,2 % avant de s’inscrire à 2,3 % l’an prochain. Même si ce pronostic est sujet à caution tant les incertitudes persistent. Sans surprise, c’est la zone euro qui enregistre les résultats les plus alarmants. Cette année, le PIB devrait reculer de 0,6% avant une légère reprise l’an prochain (1,1 %). La France, par exemple, enregistrera un recul de 0,3% de sa production qui reprendra faiblement en 2014 (+ 0,8%). Comme le souligne le chef économiste de l’Organisation, Pier Carlo Padoan, « l’atonie prolongée de l’activité pourrait évoluer en stagnation ». La hausse persistante du chômage reste le principal défi de la zone. D’ici à l’an prochain, le marché de l’emploi continuera de se dégrader et l’OCDE s’attend à ce que le taux de chômage grimpe à plus de 12,2 de la population active. « Les taux de chômage nationaux pourraient progresser de 0,5 à 0,75 point sur les 18 prochains mois en Belgique, en France, en Italie aux Pays-Bas et dans les pays bénéficiant de programme d’aide de l’Union européenne et du FMI ». Marge de manœuvre budgétaire limitée Pour sortir de ce marasme économique, la politique économique de la zone euro devrait être stimulée. Non par la dépense publique, puisque la réduction des déficits doit se poursuivre. L’Organisation précise toutefois que les gouvernements se doivent de laisser jouer les stabilisateurs automatiques (aggravation automatique du déficit dû au recul des recettes fiscales NDLR). A cet égard, elle note que « rétrospectivement l’assainissement budgétaire aurait dû être moindre ces trois à quatre dernières années La suite : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202792857105-l-ocde-appelle-la-bce-et-la-france-a-faire-plus-pour-la-croissance-570363.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 S’agissant de la France, l’OCDE estime qu’il faut « encourager la modération salariale ». Ils ont tout compris. C'est bien. Ils dorment depuis 2008 ou... ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 Retour sur terre :http://www.liberation.fr/economie/2013/05/28/new-deal-pour-les-jeunes-une-initiative-symbolique_906360 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 29 mai 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 mai 2013 A propos du Crédit Competitivité Emploi....(qu'on aurait pu appeler apparemment Crédit pour gaver les banques) Il faut payer cher pour avoir l'argent de l'état, encore un machin bien pensé! on rajoutera que le système n'est pas financé. Le point intéressant, c'est que ce machin n'aurait pas été fait pour durer plus de 2 ans, parce que dans la tête du guide élyséen d'ici 2 ans (donc 1 an à compter de ce jour), la croissance sera revenue pour nous sauver tous et toutes...amen :oops: Nicolas Doze, BFM : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 29 mai 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 mai 2013 Bruxelles adresse 6 cartons rouges à la France La commission européenne recommande à Paris de simplifier son système fiscal, d'abaisser le coût du travail et de réformer ses retraites. Elle demande une réduction du déficit à 3,6% dès 2014. Moins d'austérité, plus de réforme. La Commission européenne a fixé six recommandations à la France pour revenir dans les clous des 3% de déficit en 2015. Paris va devoir ramener son déficit public à 3,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2014 et 2,8% en 2015, après 3,9% cette année, pour sortir de la procédure de déficit excessif, selon les recommandations de la Commission européenne publiées aujourd'hui. Elle liste six domaines d'action prioritaires: déficit public, à travers en particulier une nouvelle réforme des retraites, marché du travail, coût du travail, libéralisation des services, environnement des entreprises et simplification de la fiscalité. Bruxelles a, certes, concrétisé un changement de cap politique, en concédant un répit de deux ans à la France pour ramener son déficit budgétaire à la norme des 3%. Mais José Manuel Barroso et le commissaire Olli Rehn y mettent un prix: une mise à plat du marché du travail, défi auquel Paris n'a jusqu'ici donné que des gages. La suite : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/05/29/20002-20130529ARTFIG00400-reformes-les-cartons-rouges-de-bruxelles-a-la-france.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 29 mai 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 mai 2013 Même les recettes à grand mère ne marchent plus, tout fout le camp décidément : Les emplois d'avenir peinent à démarrer, surtout dans les zones urbaines sensibles Extraits : La principale mesure d'Hollande contre le chômage patine toujours autant, six mois après son lancement. Fin avril, selon les données obtenues par Le Monde, seuls 17 347 emplois d'avenir (hors éducation nationale) avaient été signés. Un retard que le gouvernement peine à résorber : en avril, par exemple, à peine 57 % des 9 091 emplois d'avenir prévus pour le mois dans toute la France ont effectivement été signés. Des chiffres qui viennent démentir le discours du gouvernement lorsqu'il assure que le déploiement se ferait à un rythme normal Le plus problématique est que, selon les chiffres départementaux que Le Monde s'est procurés, la mesure peine en particulier à démarrer dans les zones qui en auraient le plus besoin, notamment en Seine-Saint-Denis. "On fait face à un énorme problème dans ce département", convient l'entourage de Michel Sapin, le ministre du travail et de l'emploi. Fin avril, à peine 165 contrats avaient été signés – en six mois – sur les 2 754 prévus pour l'ensemble de l'année pour le département, soit moins de 6 % du total. D'autres départements urbains sont également en retard, comme les Bouches-du-Rhône et le Rhône. La mairie de Lyon n'a ainsi pas prévu d'embauche et "les communes des Bouches-du-Rhône ne jouent pas le jeu", a de son côté critiqué le préfet du département auprès de l'agence spécialisée AEF en pointant le faible engagement de la communauté urbaine de Marseille. "Il y a, d'une part, la volonté de ne pas perturber l'équilibre social de ces établissements, puis la crainte de devoir embaucher ces jeunes à l'issue de leur emploi d'avenir, comme ils avaient dû le faire avec les emplois jeunes", estime Hugues Parant. Si 90 % des jeunes embauchés ont bien un diplôme inférieur au bac, ce retard des zones urbaines pourrait amener les emplois d'avenir à tomber à côté de leur cible. Suite et fin : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/29/les-emplois-d-avenir-peinent-a-demarrer-surtout-dans-les-zones-urbaines-sensibles_3420007_823448.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 Le point intéressant, c'est que ce machin n'aurait pas été fait pour durer plus de 2 ans, parce que dans la tête du guide élyséen d'ici 2 ans (donc 1 an à compter de ce jour), la croissance sera revenue pour nous sauver tous et toutes...amen :oops: Oué. La question principale étant : que fera Hollande quand il lui sera devenu vraiment impossible de croire, ou de faire semblant de croire, que la déesse Croissance va revenir nous sauver. Disons, dans un an, lorsque la récession continuera de s'amplifier, avec un chômage catégorie A au-delà des 3,5 millions et en route vers les 4 millions ? Suivant l'économiste Alain Cotta, "François Hollande, fils spirituel de Jacques Delors, (est) si viscéralement attaché à l’euro qu’il (ira) jusqu’à sacrifier le dernier centime de la politique sociale française pour en assurer la survie." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 29 mai 2013 Share Posté(e) le 29 mai 2013 - Entre 1988 et 1994, l'Allemagne a connu en moyenne 840 000 naissances par an, la France en moyenne 760 000, soit 10% de moins. Ceci alors que l'économie française est 22% plus petite que l'allemande Pour que ce soit plus clair ce n'est que 10 % donc le pourcentage de nouveaux entrants sur le marché du travail est plus élevé en France Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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