alexandreVBCI Posté(e) le 26 juillet 2013 Auteur Share Posté(e) le 26 juillet 2013 Deux sociétés spatiales prévoient de lancer une première mission vers le pôle sud de la Lune. Il s'agira d'envoyer d'ici 2015 un télescope spatial, baptisé ILO-X, sur la face sombre de notre satellite.http://www.maxisciences.com/lune/un-telescope-pour-observer-l-039-espace-depuis-le-pole-sud-de-la-lune_art30310.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 27 juillet 2013 Share Posté(e) le 27 juillet 2013 C'est du sérieux ? Sur la face caché ? Quel réseau de communication employa ses sociétés pour communiqué avec l'engin ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 27 juillet 2013 Share Posté(e) le 27 juillet 2013 il faudrait un satellite en orbite pour relayer les communcations. comme pour les rover sur mars, qui utilisent les satellites européen et américain pourrelayer les communication vers la terre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 27 juillet 2013 Share Posté(e) le 27 juillet 2013 http://www.generation-nt.com/zoom-1410292,1738462-ilo-x-telescope-accessible-public-installera-lune-2015.html c'est pas gros ! et ce qui et le plus étonnant c'est que même l'internaute lambda pourra accédé aux télescope en temps réel et en plus gratos sa va faire une sacrée charge de travaille pour ilo - x ! faut attendre de voir si c'est pas encore un truc bidon pour remplir les poches de certains Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 28 juillet 2013 Share Posté(e) le 28 juillet 2013 La surface de la lune a déjà été cartographié par les japonais et en 3D en plus. Alors je vois pas trop l’intérêt, il ferait mieux de lui mettre des roues et de l'envoyer directement en surface =) C'est quand même bête qu'on est des images en hautes définitions de paysages Martiens et que des images flou pour la lune :'( Le sable semble tellement fin, on a envie d'y mettre les pieds =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 3 août 2013 Auteur Share Posté(e) le 3 août 2013 Vidéo exceptionnelle d'une caméra installée sur un des booster du dernier vol de la navette Atlantis, la caméra filme le décollage, la séparation du booster et sa chute dans l'océan : http://www.gentside.com/nasa/le-dernier-vol-de-la-navette-spatiale-atlantis-filme-en-camera-embarquee_art53259.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 3 août 2013 Share Posté(e) le 3 août 2013 (modifié) C'est toujours impressionnant, ca pousse quand même très fort et ca grimpe a une vitesse ! Juste le décollage (et a regarder en HD) : http://youtu.be/Lq_shHu4lAs Modifié le 3 août 2013 par Castor Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chevalier Gilles Posté(e) le 3 août 2013 Share Posté(e) le 3 août 2013 c'est impressionnant de se dire que c'est finit alors que je me souviens encore de l'accident de colombia comme si c'était hier avec l'annonce au journal et les gens qui avaient retrouvés des pièces dans leurs jardin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 7 septembre 2013 Auteur Share Posté(e) le 7 septembre 2013 Astrium pourrait signer dans les prochaines semaines un contrat évalué à 200 millions de dollars avec le Pérou. Sélectionnée par l'armée péruvienne, la filiale satellitaire d'EADS devrait fournir un satellite d'observation de haute résolution dual. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130907trib000783595/defense-la-france-sur-le-point-de-vendre-un-satellite-espion-au-perou.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 9 septembre 2013 Auteur Share Posté(e) le 9 septembre 2013 Le télescope spatial Hubble a photographié ce que les scientifiques ont décrit comme "une chenille cosmique" à 4.500 années-lumière de nous. Il s'agirait en fait d'une proto-étoile entourée d'un nuage de gaz s'étendant sur pas moins de 10 billions de kilomètres.http://www.maxisciences.com/espace/une-039-chenille-cosmique-039-de-10-billions-de-kilometres-capturee-par-hubble_art30686.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 18 septembre 2013 Share Posté(e) le 18 septembre 2013 Propulsion électrique des satellites : un des 34 projets pour la France La propulsion électrique pour les satellites est considérée comme une solution d'avenir pour maintenir la compétitivité du secteur spatial de l'industrie française. Elle est l’un des 34 projets d'avenir de la politique industrielle que compte mettre en œuvre le gouvernement pour réindustrialiser le pays ces prochaines années. http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-propulsion-electrique-satellites-34-projets-france-48928/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20130918-[ACTU-Propulsion-electrique-des-satellites-:-un-des-34-projets-pour-la-France] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 18 septembre 2013 Share Posté(e) le 18 septembre 2013 Planck a-t-il vu des traces du multivers éternel ? Lors de la conférence de l'Esa révélant les résultats des observations de Planck, le cosmologiste George Efstathiou avait déjà laissé entendre qu'ils indiquaient peut-être l'existence d'un « avant Big Bang ». Deux physiciens viennent de proposer une explication aux curieuses anomalies dans le rayonnement fossile qui conduisaient à cette hypothèse. Nous serions dans un univers bulle en expansion au sein d'un multivers infini, du genre de celui découlant de la théorie de l'inflation éternelle de Linde. http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/espace-planck-t-il-vu-traces-multivers-eternel-48904/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20130918-[ACTU-Planck-a-t-il-vu-des-traces-du-multivers-eternel--] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 1 octobre 2013 Auteur Share Posté(e) le 1 octobre 2013 «Shutdown» aux Etats-Unis: Curiosity au chômage technique. Faute d'un accord sur le budget américain, les Etats-Unis connaissent ce mardi une fermeture des services publics «non essentiels», aussi appelée «shutdown». De nombreux fonctionnaires ont donc été placés au chômage technique. Plus surprenant: le robot-explorateur de la planète Mars, Curiosity, subit lui aussi les aléas budgétaires. Parmi les services touchés figurent en effet les agences scientifiques et notamment la Nasa, comme l'explique le site américain International Business Times. Les recherches de Curiosity sont donc officiellement en pause jusqu'à nouvel ordre. «Curiosity sera mis en mode de protection pour la sécurité du rover, mais aucune nouvelle collecte de données n'aura lieu», a expliqué le porte-parole de la Nasa, Allard Beutel. Certaines missions sont tout de même préservées, notamment celles qui gèrent les astronautes de la Station spatiale internationale qui ne seront pas laissées à l'abandon dans l'espace. http://fr.news.yahoo.com/shutdown-etats-unis-curiosity-au-ch%C3%B4mage-technique-152708252.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atlantis Posté(e) le 2 octobre 2013 Share Posté(e) le 2 octobre 2013 (modifié) En fait, il semblerait que les sondes opérées par le JPL et par l'APL continnuent leur boulot: http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2013/10010929-shutdown-jpl-operating.html Du moins pour l'instant. :-[ Modifié le 2 octobre 2013 par Atlantis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 11 octobre 2013 Share Posté(e) le 11 octobre 2013 Une petite pensée pour Scott Carpenter, l'un des astronautes américains de Mercury 7 qui est décédé hier à l’âge de 88 ans. Il fut le 4 éme americain dans l'espace et le 2 à orbiter http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/10/11/mort-de-scott-carpenter-qui-effectua-le-deuxieme-vol-orbital-americain-en-1962_3493902_3382.html?xtmc=carpenter&xtcr=1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 18 octobre 2013 Share Posté(e) le 18 octobre 2013 (modifié) Un satellite de l'Agence spatiale européenne va retomber sur Terre, il faudrait envoyer un mini ravitailleur automatique pour refaire le plein des satellites, du moins ceux qui peuvent encore servir. ca arrive souvent que le satellite s'arrête par manque de carburant reportage audio dans l'article du site. http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/info-sciences/un-satellite-va-retomber-sur-terre-1181145-2013-10-18 GOCE est un satellite de l'agence spatiale européenne. Il a été mis en orbite en 2009 avec pour mission de mesurer le champ de gravité de la Terre. Il évolue à 260 kilomètres d'altitude, une orbite particulièrement basse. Pour se maintenir à cette altitude il est équipé d'un petit moteur. Mais après quatre ans de bons et loyaux services, le réservoir de carburant du satellite est quasiment vide. Panne sèche imminente. Aujourd'hui ou peut-être demain le moteur du satellite cessera définitivement de fonctionner. L'engin spatial va alors progressivement perdre de l'altitude. Les ingénieurs vont éteindre depuis leur base de contrôle ses différents instruments. Ils ne pourront alors plus communiquer avec lui. Sa trajectoire sera suivie depuis le sol grâce aux radars des agences spatiales et des militaires. La chute Arrivé à 80 km d'altitude, ce satellite de cinq mètres de long de plus d'une tonne va entrer dans l'atmosphère et en grande partie se consumer. Après cette entrée fracassante dans l'atmosphère, il restera de GOCE 250 kg de débris répartis selon l'Esa en une cinquantaine de fragments, le plus gros faisant 90 kg. Ces débris vont s'écraser sur Terre en se dispersant sur une distance de 900 km. L'évènement se produira dans deux ou trois semaines tout au plus. Pour le moment les scientifiques ne peuvent donner qu'une estimation assez imprécise car la chute du satellite dépend de certains paramètres aléatoires mais plus la date de l'entrée dans l'atmosphère va se rapprocher plus ils vont pouvoir affiner leur estimation. Toutefois on ne saura pas à l'avance avec précision où et quand les débris du satellite tomberont. Il est même probable qu'on ne les retrouve jamais. Un évènement habituel Potentiellement ces débris peuvent retomber partout sur Terre sauf dans les zones très proches des pôles. Mais à l'Esa comme au CNES on se veut rassurant. On rappelle que cet évènement n'a rien de rare. Depuis le lancement du premier satellite (spoutnik) plus de 5.000 objets spatiaux d'une taille comparable ou supérieure à celle de GOCE sont retombés dans l'atmosphère sans jamais faire la moindre victime. Actuellement il tombe en moyenne un débris de ce type tous les quatre jours. Pour les satellites les plus gros, et donc plus dangereux, les agences spatiales prévoient une rentrée contrôlée au-dessus du Pacifique Les précautions prises Le danger à éviter aujourd'hui pour les agences spatiales ce serait plutôt l'accumulation de débris en orbite. Pendant longtemps, les acteurs du domaine spatial ont considéré que l'immensité de l'espace les autorisait à y abandonner sans précaution des objets comme des morceaux de fusées, des satellites en fin de vie, ou des objets plus petits. Depuis on a réalisé que ces objets pouvaient entrer en collision avec des satellites opérationnels et les endommager. En France, une loi votée en 2008 impose que les satellites soit conçus de sorte qu'après avoir cessés de fonctionner ils retombent en moins de 25 ans sur Terre. Il est parfois impossible de faire revenir sur Terre un satellite. C'est le cas, pour des satellites que l'on envoie très loin comme le satellite Herschel qui avait été placé à plus d'un million et demi de kilomètres de la Terre pour observer l'Univers. Lorsqu'Herschell a cessé de fonctionner en début d'année il a été propulsé sur une sorte de voie de garage, mis en orbite autour du soleil pour laisser la place à ses successeurs. Modifié le 18 octobre 2013 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 19 octobre 2013 Share Posté(e) le 19 octobre 2013 Un satellite de l'Agence spatiale européenne va retomber sur Terre, il faudrait envoyer un mini ravitailleur automatique pour refaire le plein des satellites, du moins ceux qui peuvent encore servir. ca arrive souvent que le satellite s'arrête par manque de carburant Ce n'est hélas pas simple financièrement. A chaque fois qu'un satellite tombe faute de carburant, on entend revenir le commentaire « s'il y avait eu un ravitailleur on aurait pu le sauver ». Mais il y a un impact non négligeable à ce ravitaillement. Il faut mettre une grande pièce d'arrimage solide. Des guides pour que le ravitailleur puisse connaître la position de la cible. Cela finit par compter plusieurs centaines de kg. De plus, il faut rajouter le prix du lancement du ravitailleur. Ce n'est pas le carburant qui coûte cher mais l'ensemble des moyens pour le rendre disponible au satellite. Paradoxalement, l'essence venant d'un cargo récupérable va coûter plus cher que celle d'un cargo jetable. Cerise sur le gâteau : il y a un risque non négligeable que le ravitailleur abîme le satellite. Sur terre, c'est simple à réparer. Dans l'espace, ton satellite est mort. A vu des prix de lancements actuels, le ravitaillement n'est intéressant que pour les satellites les plus cher comme l'ISS. Cette technique est d’ailleurs utilisée par les ravitailleurs Progress et ATV Cette situation est similaire avec les imprimantes jets d'encre. Le prix des recharges finit par coûter plus cher que l'imprimante. J'ai entendu parler d'une personne qui n'achetait jamais de recharge d'imprimante. Quand son imprimante est vide, il l'a revend d'occase. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 20 octobre 2013 Share Posté(e) le 20 octobre 2013 (modifié) Je ne parle pas de ravitailler un seul satellite, cela ne vaut pas le coup, mais plusieurs, il faudrait pouvoir le lancer en chargement double ou sur un lanceur à bas coût. c'est qu'il faudrait inventer un système. Voir aussi un robot spatial pour les réparations, on a bien des robots sous marins ou des machines de chirurgies pilotable à distance capables de faire des taches complexes , ou l'homme ne peut pas aller, il pourrait aussi prendre en remorque les satellites morts et les gros débris pour les ramener dans une zone d'amotsphère non couverte par la population,. Je pense qu'a moyen terme on devrait y arriver, l'ISS pourrait piloter ces taches, et servir de garage pour ces robots, le ravitaillement en carburant et en pièces se font par cargo, avec l'ajout d'un nouveau module type bigelow pour réaliser ces taches, On pourrait envoyer aussi un remorqueur pour récupérer un satellite en panne et le ramener sur l'iss pour réparation, comme hubble qui a nécessité l'envoi à plusieurs reprise la navette américaine pour changer les gyroscopes.. y a plein de possibilité. Le parc acutel permettrait l'investissement et son financement. Je ne dis pas qu'on pourrait le faire demain, mais peut dans quelques années, il y a des ébauches de projet. Et pourquoi pas la récupération d'échantillon provenant d'astéroides pour première analyse sur ISS et retour éventuel par cargo prévu pour cela. J'imagine mal l'homme reculer au lieu d'avancer c'est pas dans sa nature. Le problème de l'ISS, c'est qu'elle n'a pas été défini pour faire cela, mais on pourrait lui donner de nouveaux objectifs en excecutant des services. Modifié le 20 octobre 2013 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 20 octobre 2013 Share Posté(e) le 20 octobre 2013 (modifié) Le DLR prépare une mission de démonstration pour la maintenance en orbite: http://space.skyrocket.de/doc_sdat/deos.htm Les USA aussi http://www.darpa.mil/our_work/tto/programs/phoenix.aspx Modifié le 20 octobre 2013 par hadriel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 22 octobre 2013 Share Posté(e) le 22 octobre 2013 Le démonstrateur Allemand devrait permettre de travailler sur des technologies légères. C’est un début intéressant. Le projet Phoenix de la DARPA est beaucoup plus ambitieux : récupérer des vieilles pièces détachées sur des satellites en orbite géostationnaire pour faire des nouveaux satellites. L’avantage de l’orbite géostationnaire est que tous les satellites sont sur le même plan orbital. Cela veut dire que pour aller d’un satellite à l’autre, il n’y a pas besoin de beaucoup de carburant. Une petite impulsion de vitesse suffit si tu te moque que ton voyage dure des mois. Les satellites en orbite basse sont sur des orbites différentes. Les règles de la mécanique céleste font que pour passer d‘un satellite à l’autre, il faut beaucoup de vitesse. C’est inévitable, il faut consommer du carburant. Dans certains cas, cela peut demander plus de vitesse que pour une mise en orbite. Les satellites GPS sont regroupés sur plusieurs plans différents. Passer d’un satellite à l’autre sur le même plan est facile. Passer d’un plan à l’autre fait consommer du carburant. 8 000 m/s pour le premier. 14 000 m/s pour le deuxième. Les satellites d’observations en orbite héliosynchrone sont sur des plans orbitaux différents. Dans ce cas, il serait possible de rationaliser ce bordel. L’ISS n’est pas sur une orbite majeure. Son orbite a été choisie pour faciliter la tache en Russie. A part quelques rares satellites Russes, il n’y a aucun objectif auquel il soit facile d’aller. J’en reviens sur ma conclusion : le ravitaillement et la réparation coutent trop cher pour être intéressant. Il faut diminuer les couts de lancement avant de se lancer dans cette technique. Les essais de réparation avec la Navette n’ont eu lieu que parce la NASA cherchait une démonstration visible de ses capacités. C’était bon pour débloquer le budget. Si la Navette avait géré par un opérateur privé qui facture à son vrai prix chaque utilisation, alors seul Hubble aurait été réparé. Là, tout était gratuit : l’utilisation d’astronautes, de matériel compliqué, le lourd container dans la soute, l’utilisation de la soute… Maintenant, on peut essayer de calculer l’intérêt actuel de la réparation. Partons comme hypothèse d’un dérivé du X-37 comme réparateur. Sa masse est de 3500 kg plus le carburant. Pour le lancer avec une masse suffisant de carburant, il faut un Falcon 9. Les autres lanceurs sont trop petits ou trop cher. Le Falcon 9 coute 55 million de $. Est-ce qu’il y a des satellites pour qui un ravitaillement à 55 million de $ est rentable ? Oui à condition que l’utilisation du dérivé du X-37 ne soit pas trop chère. Maintenant, un autre calcul. On peut imaginer le dérivé du X-37 servant de ravitailleur entre l’ISS et un autre satellite. Supposons que l’écart de vitesse soit de 8000 m/secondes. Avec du kérosène, il faut 31 tonnes de carburant. Soit 131 million de $ par Falcon 9. Avec de l’hydrogène, il faut 17 tonnes de carburant. Soit 73 million de $ par Falcon 9. Et je n’ai pas essayé de faire revenir le ravitailleur à l’ISS. Cela demanderait un écart de vitesse de 16000 m/secondes. Donc actuellement le ravitaillement par ISS n’est pas rentable. Il faut envisager des propulsions électriques ou nucléaires pour changer ces chiffres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 22 octobre 2013 Share Posté(e) le 22 octobre 2013 Quelle mission spatiale lanceriez-vous dans 20 ans ? http://www.cieletespace.fr/node/10988 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 octobre 2013 Share Posté(e) le 22 octobre 2013 Pour moi ce serait d'essayer d'en savoir plus sur les autres systèmes solaires, notamment pour trouver des planètes comme la terre et préparer l'exploitation spatiale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 octobre 2013 Auteur Share Posté(e) le 22 octobre 2013 Interview de Mike Chen qui veut mettre une imprimante 3D dans le station spatiale internationale : http://inhabitat.com/interview-mike-chen-of-made-in-space-explains-how-3d-printing-is-going-into-space/#more-571552 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 24 octobre 2013 Share Posté(e) le 24 octobre 2013 Quelle mission spatiale lanceriez-vous dans 20 ans ? http://www.cieletespace.fr/node/10988 Pour moi on sait bien peut de chose des planètes et lunes de notre système solaire , alors il faudrait envoyer des satellites en orbite de tous les astres dignent d'intérêt . Ça permettrait d'une part de faire des observations à long terme tout en offrant une certaine infrastructure pour tout ce qui est télécommunication pour de futurs voyages ou pour des rovers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 24 octobre 2013 Share Posté(e) le 24 octobre 2013 Pour moi on sait bien peut de chose des planètes et lunes de notre système solaire , alors il faudrait envoyer des satellites en orbite de tous les astres dignent d'intérêt . Ça permettrait d'une part de faire des observations à long terme tout en offrant une certaine infrastructure pour tout ce qui est télécommunication pour de futurs voyages ou pour des rovers. On en sait+ qu'on ne l'imagine ... Depuis Galiléo et Cassini/Huygens (les 2 dernières missions majeures d'exploration du système solaire foncièrement basées sur la connaissances des lunes des 2 géantes de gaz concernées) le cumul de connaissances sur les lunes joviennes et celles de saturne est colossal ... Le problème de fond est surtout de la manière dont s'est rendu public via les dossiers presse transmis aux médias de vulgarisation Tu aurais sous les yeux un tableau comparatif entre ce qu'on sait au niveau scientifique dans les labos sur ces lunes, et ce qu'on sait au niveau public par la diffusion média tu serais probablement surpris ... Ceci dit, ce que je dis reste malgré tout limité car cela ne concerne que les lunes de Jupiter & de Saturne, et pas les lunes d'Uranus et Neptune qui elles ont été visité bien qu'on possède de photos époustouflantes et d'excellentes qualités par des sondes qui n'ont pas été en mesure de pouvoir réellement faire de la science autour de ces lunes ... Et ce lors de missions bien + anciennes que Galileo et Cassini (Galiléo on l'oubli souvent, mais c'est lié au fait que la sonde a été lancé fin des années 80, mais globalement elle a exploré les lunes joviennes milieu et fin des années 90 et avec des instruments de très bonnes qualités et précisions, en 2004 par exemple : Galileo était encore un train de faire de la science en orbite autour de Jupiter avant de prendre la décision de la crasher dans la haute atmosphère de la géante de gaz : La priorité était de ne pas prendre le risque que le GTR pollue par accident la surface d'Europa si par vieillissement du matos on en perdait le controle ... C'est pas si vieux que ça ! Cassini continue actuellement de faire de la science ... L'exploration globale des lunes de Jupiter a donc une quinzaine d'années avec une technologie quasi trentenaire mais qui n'a pas tant que ça a rougir des technos actuelles ...) On oublie par exemple souvent que les capteurs ccd qui sont devenus une techno commune utilisée tout les jours par le commun mortel dans les smartphones, APN, caméra numérique HD ect ... Existaient déja dans les années 80 pour la science astronomique et a haute résolution, il aura fallu attendre entre 15 et 20 ans pour que les ccd se généralisent industriellement dans les produits technologiques grand public de l'image (années 2000 environ) le spectroscope et les caméras de Galiléo étaient déja de technologie CCD numérique de totale rupture avec les instruments optiques des sondes spatiales des années 70-début 80 Galiléo était un bond technologique de 20 ans en avance en somme a elle seule ... Tout ce qu'on sait d'Europa, Io (les 2 lunes principalement étudiées par Galiléo, Calisto et Ganymède moins car il fallait faire un choix a l'époque de hauteur d'orbite autour de Jupiter "moyenne" ce qui a avantagé Io d'abord et avant tout, et Europa un peu aussi) Aujourd'hui Io est la lune du système solaire la mieux connue de la science car Galiléo y a concentré ses années de travail, la seconde mieux connue est Ancelade, la 3 ème Titan probablement exaequo avec Europa ... Bien qu'il y a eu des regrets malgré tout : Comme avoir un spectroscope sur Galiléo pas capable d'imager avec précision les t° au de la de 1800-2000°c : Ce qui a provoqué un manque de précision sur les épanchements volcaniques les + chauds de Io qui manifestement étaient supérieurs a 2000°c en t° de lave, le problème est qu'a l'époque ou cet instrument fut construit on ne s'attendait pas a ce que Io ait des laves en surface si chaudes (on s'attendait pas a autant de volcans globalement, on savait qu'il y en avait mais on s'attendait juste a 4-5 volcans ci et la) résultat il y a de nombreux lacs de lave en surface de Io qu'on a pas réussi a avoir avec précision au spectroscope : tout ce qu'on a c'est des images saturées de blanc représentant les lacs de lave car la plage de t° détectée était dépassée : Ce qui fait qu'on a un manque de précisions sur ces lacs de laves, on sait qu'ils sont la, nombreux ... Sur Terre les laves les + chaudes en surface connues étaient a 1300°c et on évaluait celles de Io a 1600°c grand maximum ... Loupé ... 1600°c était plutot leur t° moyenne minimal des volcans les + froids sur cette Lune ... C'est vraiment le grand regret de l'époque, d'avoir réalisé un instrument sur une plage de fonctionnement sous estimée au besoin réel mais c'est tout Bon après il reste les gravitomètres de l'époque bien moins performants que ceux qu'on peut réaliser aujourd'hui ... Qui explique pourquoi il va être nécessaire de retourner dans le système jovien avec 2 sondes comme prévu au départ comme la mission Juice et son homologue US annulée qui est a nouveau discutée en financement : On a besoin de retourner étudier ces lunes avec des gravitomètres les + précis possibles pour étudier la différenciations géologiques de ces 4 lunes, de telles données seront cruciales pour les appliquer dans l'avenir en géo-planétologie comparée pour mieux prédire l'état des exoplanètes qu'on a découverte et qui pour l'instant évaluée qu'avec le modèle de Nice pour déterminer leur consistance ect : Ce qui est insuffisant en réalité ... Juice devrait être capable d'apporter un nouveau modèle a ce niveau Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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