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[FDI] Les Frégates de Défense et d’Intervention ex FTI


BPCs

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Je propose d'ouvrir ce fil comme réceptacle de ce que l'on pourra glaner sur ce nouveau programme qui m'interpelle.

Comme il y a parallèlement un programme de modernisation des FLF proposé par le LB, qui nécessitera de continuer de poster dessus,  il me semble légitime d'ouvrir un fil distinct, afin de pouvoir suivre les tenants et aboutissant de ce nouveau programme qui me laisse un peu perplexe du fait de certaines contradictions :

MeretMarine, en parle comme d'un remplacement des FS classe Floreal

Mais ajoute qu'il doit faire tourner les bureaux d'étude de DCNS ...

Et conclut en disant que cela pourrait aussi servir de remplacement ultérieur des FLF (navires assez récents puisque lancés entre 1996 et 2001) ...

http://www.meretmarine.com/fr/content/un-nouveau-projet-de-fregates-pour-la-marine-francaise

Citation

On le connait sous le nom de « FTI » dans les coursives du ministère de la Défense. Il s’agit d’un nouveau projet de frégates pour la Marine nationale. Des « Frégates de Taille Intermédiaire », comme on les appelle, c'est-à-dire des bâtiments d’un déplacement voisin de celui des actuelles La Fayette. A l’occasion de sa visite à Toulon hier, afin de présenter aux marins les grands axes du nouveau Livre Blanc sur la Défense et sa traduction en terme de moyens, Jean-Yves Le Drian a évoqué pour la première fois les FTI, qui si l’on en croit son discours, devraient être intégrées à la nouvelle loi de programmation militaire (LPM). L’idée est apparemment de notifier la commande à la fin de la décennie afin de permettre le renouvellement des moyens actuels d’ici 2025. A priori, il s’agit de remplacer les six frégates de surveillance du type Floréal, mises en service entre 1991 et 1994, avec une durée de vie de 30 ans.

Citation

De là, on peut imaginer que le programme concerne non seulement les Floréal, mais aussi, pourquoi pas, les La Fayette (FLF), mises en service entre 1996 et 2001, et dont la durée de vie est fixée à 30 ans, ce qui implique un désarmement de la tête de série en 2026. Pour l’heure, les 5 FLF sont considérées (depuis le Livre Blanc de 2008) comme des frégates de premier rang. Le nouveau Livre Blanc ayant fixé le format de la flotte française à 15 frégates de premier rang à l’horizon 2025 (au lieu de 18), cela devrait se traduire logiquement par la suppression de 3 des 11 FREMM actuellement en commande. Il y a néanmoins d’autres scénarios sans doute plus pertinents opérationnellement et financièrement sur le moyen terme. Le programme FREMM pourrait, ainsi, être maintenu à 11 unités et seules 2 des 5 La Fayette modernisées avec des capacités sonar. Les 3 autres seraient reclassées frégates de second rang ou vendues à l'étranger. Dès lors, le remplacement des deux 2 premières pourrait être obtenu soit par 2 FREMM supplémentaires, soit en l'intégrant dans le programme FTI, l’Etat faisant ainsi d’une pierre deux coups. Avec au passage l’économie d’un nouveau type de frégates dont il faudra financer le développement et la construction. Il serait en effet incroyablement contreproductif, pour les comptes publics, d’amputer le programme FREMM, qui s’arrête en 2021 (et même plus tard en intégrant un glissement du calendrier), pour relancer immédiatement après un coûteux programme de nouvelles frégates de premier rang afin de remplacer les La Fayette.

Citation

Les FTI sont, en tous cas, très intéressantes pour DCNS car elles permettront aux bureaux d’études du groupe naval, notamment à Lorient, de regarnir leur charge de travail lorsque les projets actuels s’achèveront. Il s’agit pour l’industriel, dans un premier temps, de maintenir ses compétences et son savoir-faire en ingénierie de bâtiments de surface puis, dans un second temps, de prendre le relais des FREMM en production, toujours à Lorient.

Donc plusieurs paradoxes :

Faire travailler un bureau d'étude avec un projet de frégate de surveillance, batiment low cost le plus souvent dépourvu de contenu technologique...

Vouloir remplacer deux classes différentes par une même famille alors que justement DCNS vient de séparer les navires de "norme civiles" de la famille Gowind (construit au sein de la co entreprise formée avec Piriou) de ceux de "norme militaire" comme la corvette Gowind rappatrié chez DCNS...

Reste en sus, la question de la charge de travail de DCNS Lorient avec la possible diminution de charge du programme FREMM, notamment si les FLF sont revalorisées...

Bref, je suis preneur de toute information, ce d'autant que j'ai comme arrière pensée que le navire d'environ 3500 à 4000 t dont le contenu ferait travailler les bureaux d'étude serait, non pas un successeur des FS voire un dérivé à proue inversée des FM400 mises en sommeil , mais bien un dérivé de l'ADVANSEA justement dans cette gamme de tonnage et offrant effectivement une rupture technologique...

Image IPB

Citation

Pour répondre aux besoins, le groupe français s'oriente vers les navires tout électriques. Non seulement au niveau de la propulsion, mais également des armes. Son concept, Advansea, porte sur un navire de 120 mètres et plus de 4000 tonnes capable d'atteindre 28 noeuds. Mais, la grande innovation est qu'il affiche aussi une puissance électrique de 20 MW soit nettement plus que les navires d'aujourd'hui. Pour la létalité variable, un laser pourra être employé, avec une variation de l'intensité du faisceau. DCNS prévoit également l'emport de canons électriques, dont les charges d'énergie permettront de propulser des obus et, en remplaçant la poudre, d'accroître les capacités des soutes à munitions. Le recours à ces armes, qui nécessitent une forte énergie impulsionnelle, pose d'importants problèmes architecturaux. Pour aboutir à un bâtiment comme Advansea, 3 ruptures technologiques sont nécessaires. D'abord, l'utilisation de la supraconductivité pour les moteurs de propulsion. Grâce à de nouveaux matériaux, l'objectif est de limiter au maximum les pertes énergétiques dans les fils conducteurs pour améliorer le rendement des moteurs et réduire leur taille. Ainsi, on obtient un gain de puissance et de place, avec un encombrement réduit de 50%. La seconde rupture technologique nécessaire porte sur le stockage de l'énergie pour les moteurs et les armes, qui auront besoin de se recharger très rapidement pour afficher une cadence équivalente ou supérieure aux canons actuels. Le recours à des batteries de nouvelle génération, en cours d'étude, est prévu.

Enfin, ce navire du futur nécessitera un système de pilotage temps réels du flux d'énergie vers la propulsion et le système d'armes. DCNS estime que ces technologies seront mâtures sous 15 ans et que l'adoption du bâtiment tout électrique permettra, en outre, de répondre à la nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de réduire la facture pétrolière, ce dernier point aboutissant à une diminution du coût de possession des bateaux.

http://www.meretmarine.com/fr/content/dcns-mise-sur-le-navire-tout-electrique

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Low cost ou pas la conception d’un nouveau navire apporte pas mal de travail au bureau d’études. Il faut répondre au nouveau cahier des charges.

Avec les FREMM, les Horizons et les SNA la charge de travail a été et sera bien entretenu.

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La piste advansea n'est pas depourvue de coherence...apres tout le design furtif qu'on voit sur les fremms a ete testé sur des fregates de moindre tonnage que sont les lafayette...

alors pourquoi ne pas mettre a l'essai certaines formules (etrave inversée par exemple) sur des batiments moins critiques que les fregates de premier rang?

Bon, un soucis, qui dit innovation dit possible cout/risque...ça, c'est pas dans l'air du temps...

Quoique, je pense à un concept d'artillerie furtive, avec guidage strales furtif et munition vulcano furtives...tellement furtives qu'elle en devient invisible, on peut même passer au travers...

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Si on aura 8 Fremm (ce qui semble etre le cas) il faudra 5 fregates pour atteindre les 15 fregates de premier rang en remplacant des FLF + surement les 6 Floreal donc potentiellement 11 batiments .

Ca ne pourra pas etre des navires rustique ,low cost, on poura juste jouer sur l'equipement mais je pense que au final cette histoire va couter plus chère que la commande de 17 FREMM pour au final avoir 2 types de navire dont une moins performante .

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Les FTI sont à priori des navires non fortement armées. Donc appel d'offre européen obligatoire.

Et même si l'état français filoute en arguant qu'il veut concevoir et construire en France, il ne pourra plus donner le contrat directement à DCNS. Il devra prendre en compte les propositions de STX, Socarenam, CMN, qui sont capables de travailler sur ce marché. De toute façon, c'est dans l'intérêt de l’État de générer de la concurrence pour faire baisser les prix, et éviter d'avoir un acteur unique qui ne se remettrait alors pas en question.

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Les FTI sont à priori des navires non fortement armées. Donc appel d'offre européen obligatoire.

Donc plutôt un remplacement des FS

Où DCNS peut il trouver dans un projet de remplacement des FS de quoi faire tourner son BE ??? ?

Grosso modo ce serait une Gowind action rallongée de 10 m ...

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  • 2 weeks later...

Les FTI sont à priori des navires non fortement armées. Donc appel d'offre européen obligatoire.

Et même si l'état français filoute en arguant qu'il veut concevoir et construire en France, il ne pourra plus donner le contrat directement à DCNS. Il devra prendre en compte les propositions de STX, Socarenam, CMN, qui sont capables de travailler sur ce marché. De toute façon, c'est dans l'intérêt de l’État de générer de la concurrence pour faire baisser les prix, et éviter d'avoir un acteur unique qui ne se remettrait alors pas en question.

  Je ne pige pas trop pour la remise en question ? Dans quel sens ?

Parce que niveau force de proposition DCNS est quand même au top du top par rapport aux autres constructeurs français non ?

  Ou alors tu parlais en termes de couts/financiers ?

La remise en question d'un acteur public qui serait seul, dépend que d'une chose : Ce que le politico-administratif entend imposer par la voie de l'actionnaire majoritaire en tant que politique de l'industriel ... S'ils ne se remettent pas en question, comme prenons un cas comme EDF c'est parce que la tête de l'état se complet dans le modèle choisi par l'industriel ...

  Il suffit d'un pouvoir executif qui a suffisamment de volonté pour faire plier un industriel en promettant sièges éjectables (et a très haute altitude d'éjection ...) a ce qui dirigent l'industriel quand l'état a le pouvoir par actionnariat de le faire sauter "quand il le désire"

  Un exemple simple, si a EDF on ne remet pas en question la politique de prestation privée a scandale de la maintenance et arrêt de tranche réacteur (avec leur lot de précaires du nucléaire qui se font irradier copieusement sans statu ou presque) c'est bien parce que a l'état : La situation lui convient malgré le potentiel médiatique explosif ...

  Un acteur industriel public qui ne se remet pas en question, c'est parce que l'état ne joue pas son rôle de force de bouton ON sur les sièges éjectables qui les motivent a continuer puisque l'état manifestement ne dit rien, et qui ne dit rien consent ...

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Les FTI sont à priori des navires non fortement armées. Donc appel d'offre européen obligatoire.

Pourquoi ?

Je n'ai jamais trop compris les appels d'offres obligatoires. Tout le monde sait que l'état veut que ce soit DCNS qui gagne.

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Au moins c'est plus clair :

Des FTi pour remplacer  les FLF et des FS basées sur une coque  plus petite (compatibles avec de grosses Gowind)

Les futures frégates de taille intermédiaire (FTI) sont en fait prévues pour remplacer les frégates furtives du type La Fayette (FLF). C’est ce qu’a indiqué le chef d’Etat-major de la Marine nationale en réponse à une question de Mer et Marine. L’amiral Rogel n’a, toutefois, pas exclut que ce programme puisse éventuellement servir, au passage, au renouvellement des frégates de surveillance du type Floréal. « Les frégates de taille intermédiaire seront considérées comme des frégates de premier rang. Elles remplaceront les La Fayette. Pour les frégates de surveillance, nous verrons. Six frégates de surveillance sont actées par le Livre Blanc en plus des 15 frégates de premier rang ».

Le patron de la flotte française considère plutôt les frégates de surveillance (des bâtiments construits aux normes civiles de 92 mètres de long, et 2600 tonnes de déplacement en charge) comme de grands patrouilleurs hauturiers. « Les frégates de surveillance sont en fait des OPV (Offshore Patrol Vessel, ndlr), la Marine nationale ayant d’ailleurs été précurseur sur ce concept puisque nous l’avons adopté avec les Floréal il y a plus de 20 ans ». L’OPV se caractérise par sa taille, qui lui permet de mener des missions hauturières, son endurance, et un coût d’exploitation moindre que les unités de combat. Leurs successeurs pourraient donc être rattachés au programme des bâtiments de surveillance et d’intervention maritime (BATSIMAR), des OPV devant également remplacer les avisos du type A69 (80 mètres, 1100 tonnes) et les vieux patrouilleurs actuellement en service (P400, Albatros, Arago). Mais au sein de la marine, certains espèrent toujours qu’un programme spécifique de frégates de surveillance de nouvelle génération sera lancé au cours de la prochaine décennie pour remplacer les Floréal.

Concernant le projet FTI, qui porte sur des bâtiments de 3000 à 4000 tonnes, le lancement de la phase de développement est attendue vers 2018, pour une mise en service de la tête de série d’ici 2025. La physionomie du programme dépendra des choix techniques et opérationnels, des moyens financiers et de l’évolution des menaces qui prévaudront dans les prochaines années.

Mais une classe modulaire FLF/FS n'est pas exclues , se différenciant sur l'équipement...
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Je n'ai jamais trop compris les appels d'offres obligatoires. Tout le monde sait que l'état veut que ce soit DCNS qui gagne.

L'Etat français est également actionaire d'un autre chantier naval sur la côte Atlantique. Lequel a conçu et contruit les FS type Floréal par el passé.

Je ne pige pas trop pour la remise en question ? Dans quel sens ?

Parce que niveau force de proposition DCNS est quand même au top du top par rapport aux autres constructeurs français non ?

Ou alors tu parlais en termes de couts/financiers ?

DCNS a un client captif pour les projets fortement armés (frégates et sous-marins), et ils en profitent pour faire payer au contribuable leur frais internes. Ils sont chers, mais comme toute entreprise en situation de monopole. Sur les marchés concurrentiels (essentiellement export aujourd'hui), ils s'adapteront ou bien ils ne vendront pas.

Un acteur industriel public qui ne se remet pas en question, c'est parce que l'état ne joue pas son rôle de force de bouton ON sur les sièges éjectables qui les motivent a continuer puisque l'état manifestement ne dit rien, et qui ne dit rien consent ...

Cette volonté existe : http://www.meretmarine.com/fr/content/dcns-et-stx-france-decrochent-un-contrat-detudes-pour-le-projet-flot-log

Pour tout ce qui n'est pas du domaine considéré comme "ultra-pointu" (sous-marins, défense aérienne), la France passe maintenant des appels d'offre. Cela permet de tirer les coûts vers le bas. Cela était aussi le cas pour le projet PA2, avec DCNS et Thalès en compétition.

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Au moins c'est plus clair :

Des FTi pour remplacer  les FLF et des FS basées sur une coque  plus petite (compatibles avec de grosses Gowind)

Mais une classe modulaire FLF/FS n'est pas exclues , se différenciant sur l'équipement...

Au contraire, j'ai trouvé ça plutôt confus et flou http://www.meretmarine.com/fr/content/amiral-rogel-la-coherence-densemble-de-la-marine-est-preservee,

Le CEMM compte bien avoir 11 FREMM

Dans le domaine des frégates, la situation est un peu floue. Les cinq frégates du type La Fayette étant considérée depuis 2008 comme des frégates de premier rang (FPR) et le nouveau Livre Blanc réduisant de 18 à 15 le nombre de FPR, il semblait logique que le programme des nouvelles frégates multi-missions (FREMM) soit réduit de 11 à 8 unités seulement. Toutefois, Jean-Yves Le Drian a assuré, lors de sa visite à Toulon le mois dernier, que le programme serait maintenu dans son format actuel. « Le ministre de la Défense a annoncé 11 FREMM, je les prends », lance l’amiral Rogel, qui rappelle que les deux nouvelles frégates de défense aériennes (FDA) du type Horizon, les Forbin et Chevalier Paul, mises en service en 2010 et 2011, font également partie des FPR.

Pour le CEMM, la marine alignera donc 13 « frégates lourdes », nouvelle appellation désignant les FDA et les FREMM. Pour arriver à un total de 15 FPR, il faudra donc des unités supplémentaires. Devant être désarmées au cours de la prochaine décennie, les La Fayette, que l’amiral Rogel appelle de nouveau « frégates légères furtives » (FLF), assureront la transition, certaines étant modernisées avec l’ajout d’un sonar, en attendant le lancement, à la fin de la prochaine LPM, d’un nouveau programme. Il s’agit des frégates de taille intermédiaire (FTI), annoncé par Jean-Yves Le Drian en juin. « Les frégates de taille intermédiaire seront considérées comme des frégates de premier rang. Elles remplaceront les La Fayette ». Les FTI, pour lesquelles une approche modulaire est souhaitée, pourraient également remplacer les 6 frégates de surveillance (FS) du type Floréal, dans une version moins équipée que les unités appelées à succéder aux FLF. La marine n’aura en effet peut être pas les crédits pour lancer, comme elle le souhaite, un projet de frégates de surveillance de nouvelle génération. Le remplacement des FS pourrait donc être intégré au programme FTI, permettant ainsi d’allonger la série et donc de diminuer les coûts. Mais rien n’est encore entériné. « Nous verrons », dit simplement l’amiral Rogel.

Concernant les frégates lourdes, le CEMM redit, par ailleurs, son souhait de voir la marine disposer de quatre frégates de défense aérienne. « C’est un format excellent et nécessaire pour protéger nos unités précieuses, le porte-avions mais aussi les BPC, qu’il faut escorter dans les zones à risques ». Cela suppose donc que 2 des 11 FREMM soient en version antiaérienne afin de succéder au début de la prochaine décennie aux Cassard et Jean Bart.

Donc le CEMM tient à protéger ses capital ships par 4 frégates à vocation lutte antiaérienne renforcées, pour l'instant nous avons 2 FAA Cassard et 2 FDA Forbin, le CEMM prend aux mots son Ministre de tutelle et tient ainsi à ses 11 FREMM construites dont 2 en FREDA et 9 FREMM, mais rien n'est encore entériné.

Amiral Rogel parle de 13 frégates lourdes de premiers rang (11 FREMM+2FDA), 6 sous-marins Suffren, 6 frégates des surveillances et 15 navires OPV BATSIMAR....Pour l'Amiral, les 5 FLF sont des biens des frégates légères furtives...qui pourraient faire l'objet de revalorisation à minima, de remplacement avec les 6 FS, par un nouveau programme FTI unique ou scindé en 2 catégories tonnages armements.

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Je vous l'avais bien dit...  ;)

FTI en remplacement des FLF, et un derive "XL" des BATSIMAR en remplacement des FS. C'est la seule option qui tient la route... le reste ce ne sont que des speculations (delires?) de Meretmarine.

A l'evidence le CEMM cherche a contourner le livre blanc et preserver un format >15 fregates. Je vous explique comment ca va se passer:

  • 1er acte: On introduit en catimini ce nouveau terme de "fregates lourdes," au nombre de 13, tout en modernisant en parallele les FLF.
  • 2eme acte: Petit a petit on jette le concept des "fregates de 1er rang" aux oubliettes (tant mieux, vu que ce terme etait devenu une belle blague), afin de recreer une separation plus claire entre les "fregates lourdes" et les "fregates intermediaires".
  • 3eme acte: Le moment venu, on frappe fort en marchandant cette reduction de format ("on a plus que 13 fregates... beueu!") pour justifier l'achat de 4 a 6 FTI "pas cheres" (car on reprend certains equipements des FLF modernisees, commes les Anglais avec leur T23/T26, et on compte sur des ventes export), en insistant bien sur leur denomination "intermediaire".

Jeu dangereux, car la tentation sera forte pour que les FTI viennent en substitution et non en complement des FREMM... Mais effectivement sans ce coup de poker on risquait de toute facon de passer a un format de 13 fregates (sans remplacement des FLF donc)... voire moins.

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FTI en replacement des FLF, et un derive "XL" des BATSIMAR en remplacement des FS. C'est la seule option qui tient la route... le reste ce ne sont que des speculations (delires?) de Meretmarine.

Assez d'accord car j'ai du mal à imaginer ce concept de frégate modulaire qui d'un côté serait un successeur éventuellement exportable des FLF et de l'autre arriverait à n'être pas plus cher qu'un qgowind Action XL.

On remarque qu'il y a un monde entre la Gowind combat basée sur la première version, au norme mili et d'autre part un Gowind action en norme civile.

Pour mémoire, les Fremm AVt étaient seulement un tiers en dessous du prix des Fremm AVT,

Or l'écart de prix entre les FS et les FLF  était nettement plus marqué.

À mon avis dans la navigation à vue, les FTI existeront si les Fremm tombent à 8...

À ce moment, il y a l'espace pour 5 FTi.

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Pourquoi pas laisser tomber le furtif pour des trucs plus gros genre croiseur de bataille ou simplement un croiseur léger.....

Car cela couterait moins chère à mettre en place que de ce taper des restrictions à cause du revêtement ou de la ligne furtive du bâtiment...

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Pourquoi pas laisser tomber le furtif pour des trucs plus gros genre croiseur de bataille ou simplement un croiseur léger.....

Car cela couterait moins chère à mettre en place que de ce taper des restrictions à cause du revêtement ou de la ligne furtive du bâtiment...

Ce qui coûte cher surtout c'est le système de combat (radars, conduites de tirs, systèmes d'armes, système de contrôle-commande), et dans une moindre mesure la propulsion (plus tu veux aller vite, plus la facture s'envole) et la coque (c'est pas cher au kilo, mais la facture monte vite vu les quantités en jeu).

La forme des œuvres mortes du navire c'est peccadille. Ce n'est pas une grande contrainte de conception pour les aménagements intérieurs (surface plane inclinée.. c'est loin d'être l'apocalypse) et le revêtement c'est du simple CVR, un matériaux plutôt maîtrisé aujoud'hui. Et en plus c'est plus facile à entretenir que les formes torturées des navires d'autrefois avec les nombreux recoins devenant des nids de corrosion.

Tout ceci n'est que pour la furtivité radar. On n'est pas obligé, en effet, de chercher à être discret sur tous les spectres de détection : à chaque fois c'est une balance coût/gain. Mais n'oublions pas qu'être discret est un gage de survie : plus dur à détecter, et plus facile à protéger par des leurres et brouilleurs.

Je mets ma main à couper que les croiseurs non furtifs seraient bien plus chers que les frégates furtives.

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D'accord avec HK, mais le poker je m'en méfie, c'est le Casino qui tient la banque et en la matière la Marine a perdu la dernière partie qu'elle a joué (les FREMM AVT) la Marine ne marchande rien, elle ne peut pas, la seule chose qu'elle peut faire c'est établir une ligne rouge et compter sur les bases électorales des ministres.

On a un bol monstre que Le Drian et Cazeneuve (le militaire et l'argentier) soient de Lorient et de Cherbourg

En revanche il faudra bien un jour remplacer les FLF et les FS qui arriveront en butée sur la même période; ne serait-ce que pour assurer les stations OM qui sont tenues depuis plus d'un siècle ... De toute façon on ne refait pas l'histoire et l'avenir est à la standardisation, le FTi pourraient très bien être déployées sur l'OM et on verrait passer les FLF à la trappe.

Je pense qu'il ne faut pas raisonner en terme de bâtiments à remplacer (P 400 A 69 ex chalutiers FS ...) il faut raisonner en terme de stations:

Antilles

Guyanne

Saint Pierre Miquelon

Réunion TAAF

Calédonie

Polynésie

en gros çà fait 12 bâtiments en comptant le volant d'entretien; bâtiment dotés d'hélicoptères et de moyens de soutien importants, donc bcp plus efficients que la plupart des bâtiments actuellement en ligne en OM

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Le SIRPA Marine m'a dit que

La future frégate de taille intermédiaire inclut à la fois les Lafayette et les frégates de surveillance, sans préciser s’il s’agit de modernisation ou de remplacement.

Cette nouvelle terminologie vise surtout à les distinguer des frégates de premier rang mais n’inclut pas les B2M.

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Le SIRPA Marine m'a dit que

La future frégate de taille intermédiaire inclut à la fois les Lafayette et les frégates de surveillance, sans préciser s’il s’agit de modernisation ou de remplacement.

Cette nouvelle terminologie vise surtout à les distinguer des frégates de premier rang mais n’inclut pas les B2M.

Si le SIRPA savait de quoi il parle, ça se saurait. A moins que ce ne soit l'un des ex-opérationnels passé ensuite au SIRPA qui ne l'ait annoncé. Les purs communicants sont des gens généralement mis hors du circuit en raison du grand nombre de boulettes qu'ils sont commis par le passé, comme révéler des choses trop tôt.

Bref, ils ne savent rien.

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D'accord avec HK, mais le poker je m'en méfie, c'est le Casino qui tient la banque et en la matière la Marine a perdu la dernière partie qu'elle a joué (les FREMM AVT) la Marine ne marchande rien, elle ne peut pas, la seule chose qu'elle peut faire c'est établir une ligne rouge et compter sur les bases électorales des ministres.

On a un bol monstre que Le Drian et Cazeneuve (le militaire et l'argentier) soient de Lorient et de Cherbourg

En revanche il faudra bien un jour remplacer les FLF et les FS qui arriveront en butée sur la même période; ne serait-ce que pour assurer les stations OM qui sont tenues depuis plus d'un siècle ... De toute façon on ne refait pas l'histoire et l'avenir est à la standardisation, le FTi pourraient très bien être déployées sur l'OM et on verrait passer les FLF à la trappe.

Je pense qu'il ne faut pas raisonner en terme de bâtiments à remplacer (P 400 A 69 ex chalutiers FS ...) il faut raisonner en terme de stations:

Antilles

Guyanne

Saint Pierre Miquelon

Réunion TAAF

Calédonie

Polynésie

en gros çà fait 12 bâtiments en comptant le volant d'entretien; bâtiment dotés d'hélicoptères et de moyens de soutien importants, donc bcp plus efficients que la plupart des bâtiments actuellement en ligne en OM

Effectivement cette histoire de FTi a un gros relent du coups de Poker des Fremm AVT ...

Car il n'y a pas à tortiller, il sera difficile de faire avaler qu'une base de FTi puisse servir de base aux FS AU MEME PRIX qu'une base de GOWIND non combat...

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De toute façon les FS et les FLF ont été conçues et réalisées selon des programmes certes parallèles mais radicalement différents en terme d'exigence et de missions.

Ce sont des navires très différents et les remplacer par un bâtiment unique semble relever effectivement du coup de poker.

Car soit:

-on remplace ces 11 bâtiments par des navires de la classe FLF (auto-protection, capacité d'encaisser des dommages de combat et vitesse supérieure à 20 noeuds) et dans ce cas là on sera largement "overkill" sur les bâtiments sensés remplacer les FS

-soit on remplace ces 11 coques par des navires qui se rapprochent des FS ou des BPC et terme d'équipements et dans ce cas là on aura des frégates au rabais incapables de soutenir l'action du GAN

Un exemple pour passer de 20 noeuds (FS) à 24 noeuds (FLF) il a fallu DOUBLER la puissance de la propulsion, rien que celà permet de dimensionner le problème de la conception d'un successeur unique ...

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De toute façon les FS et les FLF ont été conçues et réalisées selon des programmes certes parallèles mais radicalement différents en terme d'exigence et de missions.

Ce sont des navires très différents et les remplacer par un bâtiment unique semble relever effectivement du coup de poker.

Car soit:

-on remplace ces 11 bâtiments par des navires de la classe FLF (auto-protection, capacité d'encaisser des dommages de combat et vitesse supérieure à 20 noeuds) et dans ce cas là on sera largement "overkill" sur les bâtiments sensés remplacer les FS

-soit on remplace ces 11 coques par des navires qui se rapprochent des FS ou des BPC et terme d'équipements et dans ce cas là on aura des frégates au rabais incapables de soutenir l'action du GAN

Un exemple pour passer de 20 noeuds (FS) à 24 noeuds (FLF) il a fallu DOUBLER la puissance de la propulsion, rien que celà permet de dimensionner le problème de la conception d'un successeur unique ...

Au detail pres que 20 nds est la vitesse maximale des FS, par contre leur propulsion leur permet de franchir 10000Nm a 15nds. Les FLF peuvent soutenir 25 nds mais ne peuvent franchir "que" 7000 Nm a 15nds. Une fois encore, 2 profils differents... Je subodore le coup ou le CEMM va considerer que l'escorte des BPC ne requiert pas de navire de premiere ligne et qu'on peut se reposer en cela sur des navires moins luxueux qui auront alors un profil fort proche d'un mix entre FLF et FS avec un mix de capacites SIGINT/AVT/AA/ASM a minima (Saigon/76mm/crotale/capacite ASW/AShW deporte sur le groupe aerien) pour les versions "combat" et a des capacites d'assistance (remorquage/anti-pollution/humanitaire) et d'hebergement augmentees pour les versions "surveillance", les 2 ayant une propulsion permettant de soutenir 20nds ou de franchir 10000Nm a 15nds (comme un BPC) et une bonne suite MARSAT.

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Je subodore le coup ou le CEMM va considerer que l'escorte des BPC ne requiert pas de navire de premiere ligne et qu'on peut se reposer en cela sur des navires moins luxueux qui auront alors un profil fort proche d'un mix entre FLF et FS avec un mix de capacites SIGINT/AVT/AA/ASM a minima (Saigon/76mm/crotale/capacite ASW/AShW deporte sur le groupe aerien) pour les versions "combat" et a des capacites d'assistance (remorquage/anti-pollution/humanitaire) et d'hebergement augmentees pour les versions "surveillance", les 2 ayant une propulsion permettant de soutenir 20nds ou de franchir 10000Nm a 15nds (comme un BPC) et une bonne suite MARSAT.

En quoi un BPC est-il moins une HVU militaire qu'un porte-avion, qui n'a pas besoin d'être protégée avec les meilleurs armes? Dans l'imaginaire collectif peut être, dans l'utilisation militaire, je ne vois pas bien comment défendre de moins défendre un navire qui transporte les troupes de débarquement, et/ou la force aéromobile, et/ou l'état-major, et/ou l'hôpital.

D'autant que le BPC sont susceptibles de se rapprocher bien plus des côtes qu'un porte-avion.

Pour le profil de vitesse, pourquoi pas, mais il faut veiller à la cohérence de la Marine : avoir deux sous-ensembles trop différents pour travailler efficacement, ce n'est pas un gain. En effet, ne plus se garder de flexibilité pour escorter le porte-avion, c'est prendre un risque en cas d'avarie (accidentelle ou de combat) de l'escorte qui ne pourrait plus être relevée en gardant les mêmes vitesses.

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En quoi un BPC est-il moins une HVU militaire qu'un porte-avion, qui n'a pas besoin d'être protégée avec les meilleurs armes?

Dans notre cas, le PAN est aussi vecteur de dissuasion nucléaire avec les ASMP-A que ses rafales peuvent employer, et pour escorter celui-ci on n'engagera jamais moins qu'un panel de FREMM/Horizon/FREDA/SNA, etc dont on disposera en nombre suffisant, la France n'ayant, et pour encore longtemps, qu'un seul PA. Nos BPC n'ont pas cette particularité et je rappelle que ce sont avant tout des navires aux normes civiles, qui n'ont pas vocation a trop fréquenter les premières lignes, mais il y a aussi un certain nombre de missions qui ne requierent plus des batiments aux normes militaires "pur sucre" ni des systemes de detection/d'arme a la pointe, autant garder le budget pour concentrer ce qu'on peut au niveau de la premiere ligne (PAN, rafale M, FREMM, FREDA, satellites OBS/COM, SNA, SNLE) en creant une seconde ligne (voire une troisieme) qui permette de patrouiller et d'arborer le pavillon avec des arguments respectables sans verser dans l'over-kill en gardant des budgets d'acquisition/fonctionnement economes. Enfin il semble bien que c'est l'idee...

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