Tonton Flingueur Posté(e) le 19 mai 2014 Share Posté(e) le 19 mai 2014 (modifié) http://www.foreignpolicy.com/articles/2014/05/02/how_to_win_the_information_war_against_vladimir_putin (2 mai 2014) Article sur les programmes en turkmène de Radio Free Europe. Le régime turkmène est par ailleurs qualifié de « dictature aussi absolue que possible dans le monde moderne ». Question peut être bête mais le Koweït ou l'AS sont considéré comment par Radio Free Europe ? Oui, comme dans la plupart des pays à régime autoritaire. Eviter de photographier : - les bâtiments publics ; - les installations et matériels militaires ; - les policiers et militaires. +1, au pire demande avant de photographier pr être sur de pas faire une boulette ^^ Modifié le 19 mai 2014 par Tonton Flingueur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 12 juin 2014 Auteur Share Posté(e) le 12 juin 2014 Un carnet de voyage au Turkménistan. Il a de belles photos, surtout une fois que l'on quitte Ashgabat, assez artificielle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 13 juin 2014 Share Posté(e) le 13 juin 2014 L'escale a été brève. L'aéroport a était refait a neuf l'année dernière aux couloirs de la compagnie nationale. L'aérogare est petit. Et pas de signe d'activité militaire. Même les agents de sécurité que j'ai vu ne sont pas armé. Par contre, il y a des caméras de sécurité tout les 10 mètres. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 6 juillet 2014 Auteur Share Posté(e) le 6 juillet 2014 Un article très bien écrit sur la rivalité entre le Turkménistan et l'Azerbaidjan pour l'accès aux ressources de la mer Caspienne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 juillet 2014 Share Posté(e) le 6 juillet 2014 Concernant l'escale du retour, c'était au petit matin. Une seule boutique d'ouverte proposant comme quasiment seul production locale du vin dont du muscat ! Dans un pays constituer de 80 % de désert et 10 % de montagne, cela m'a étonné qu'il y ait de viticulture. Je n'ai pas encore ouvert la bouteille, cela doit ressembler au vin d'Algerie. Cette petite boutique accepte les pièces en euro tandis que le café se fait payer exclusivement en dollars. Et le distributeur de billets n'était pas encore installé malgré le panneau indiquant sa présence ! Et dire que la pays veut s'ouvrir au tourisme en proposant en autre la visite des Bouches de l'Enfer.... Dans le salon VIP on trouve le livre a la gloire du Président et de son grand père en français. Je me suis retenu pour ne pas éclater de rire en lisant certains paragraphes :) C'est le plus grand, merveilleux, attentif au bonheur de son peuple, etc. des dirigeants du monde ! Un point positif, il semble très attentif a l'éducation et pousse les jeunes a connaître le monde extérieur, du moins dans ce bouquin... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 7 juillet 2014 Auteur Share Posté(e) le 7 juillet 2014 (modifié) L'éducation au Turkménistan a longtemps été un soucis. Sous Niazov le Runhama était le seul manuel scolaire en classe, donc autant dire que le niveau n'était pas extraordinaire. Avec le nouveau président on tente de rebâtir un système scolaire qui tienne déjà plus la route. Pour le tourisme il faut le temps aussi que les choses se mettent en route. Modifié le 21 janvier 2022 par Kiriyama 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 9 juillet 2014 Share Posté(e) le 9 juillet 2014 Au moins le pays semble sécuritaire, c'est de plus en plus rare pour les touristes -_- Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 septembre 2014 Auteur Share Posté(e) le 3 septembre 2014 (modifié) Le best of de Niazov 21 décembre 2006 à 07:00 Les délires plus ou moins tragiques ou pathétiques du président turkmène ont été signalés à de nombreuses reprises dans «Libération». Nous vous en proposons une sélection. Le turkmène Niazov, guide de tous les melons Champion du culte de la personnalité, le président du Turkménistan Saparmourad Niazov peut se targuer d'avoir un melon baptisé en son honneur : le «Turkmenbachi», son surnom, qui signifie «guide de tous les Turkmènes». Dans sa version cucurbitacée, le «Turkmenbachi» se caractérise par une «odeur délicieuse» et une «grande taille». Le nouveau venu a été présenté hier lors de la fête du melon, dont près de 200 sortes sont recensées au Turkménistan. Niazov, président à vie, Premier ministre, chef de l'armée et du seul parti de ce pays d'Asie centrale ainsi que poète à ses heures, a rendu hommage dans la presse officielle à cette journée et à son fruit : «Tous les Turkmènes célèbrent cette fête. Le melon turkmène est source de notre fierté, son goût est sans pareil au monde, son odeur vous fait tourner la tête.» (AFP 14/08/2006) Ce qui est bon pour l'esprit du peuple turkmène En janvier, Saparmourad Niazov, président à vie du Turkménistan, a supprimé les retraites, estimant que les enfants pouvaient subvenir aux besoins de leurs parents. Auparavant, il avait fait fermer universités et bibliothèques, et interdit le théâtre, le ballet et l'opéra, «contraires à l'esprit du peuple turkmène». Les études supérieures, de deux ans maximum, tout comme l'examen du permis de conduire, s'articulent autour des pensées de son livre, le Roukhnama, par ailleurs l'unique manuel scolaire disponible. Poète et président Au Turkménistan, le président à vie Saparmourat Niazov a repris la plume pour un cinquième recueil de pensées en vers et en prose, intitulé Mes chers. Un ouvrage formidable que la presse officielle (il n'y en a guère d'autre) a qualifié la semaine dernière d'«incarnation de la perfection».Niazov, qui est aussi Premier ministre, chef des armées et patron du Parti démocratique du Turkménistan (le seul autorisé), est surtout connu comme l'auteur du Roukhnama, livre-fleuve de réflexions diverses que tout Turkmène doit connaître intimement. Au point que, tous les ans, chaque fonctionnaire est soumis à un quiz. Exemple de question : «Un cheval qui peut galoper quand il est gras mais qui peut aussi galoper quand il est maigre, est-il un bon cheval ?» (réponse : oui ; voir la page 88 du Roukhmana). Le grand timonier turkmène ouvre son poème «Jygalybeg» par ces vers enchanteurs : «J'ai un puissant pur-sang turkmène, le soigneras-tu, Jygalybeg ?/ J'ai aussi un coeur brisé, le soigneras-tu, Jygalybeg ?» En août dernier, une fusée russe a courtoisement placé sur orbite un conteneur enfermant un exemplaire du Roukhnama. Ce qui, selon la presse de là-bas, «confirme l'adhésion du Turkménistan au club des puissances spatiales». Le Turkménistan invite des pingouins dans le désert Installer des pingouins dans le désert... Le défi n'effraye pas le président turkmène Saparmourat Niazov qui a donné l'ordre de construire un zoo dans le désert de Karakoum, au nord d'Achkhabad. Ce zoo devrait accueillir 300 espèces d'animaux, dont des pingouins. Il coûtera plusieurs millions de dollars mais les animaux y vivront dans «des conditions proches de leur milieu naturel», précise le ministère turkmène de la Protection de l'environnement, chargé du choix des animaux... et alors que la température atteint 40° l'été. Le zoo doit être construit d'ici un an, par des entreprises turques. Niazov, Turkmène en live et à vie Pour préserver «l'épanouissement authentique de la culture et des arts nationaux» et les défendre «contre l'influence négative de facteurs étrangers», le Turkmenbachi, ou guide de tous les Turkmènes, vient d'interdire par décret l'utilisation d'enregistrements musicaux lors de concerts, à la télévision nationale et même lors de mariages. Du live, rien que du live, pour le président Saparmourat Niazov, grand amateur de musique populaire et principal acteur de la scène turkmène. Il assiste fréquemment à des concerts dont le programme comprend essentiellement des chants à sa gloire ou dont il a écrit les paroles. Les interprètes les plus méritants reçoivent des mains du Turkmenbachi des primes allant de 5 000 à 10 000 dollars. Au centre d'un culte de la personnalité, le président turkmène cumule les postes de chef de l'Etat, de Premier ministre, de commandant suprême de l'armée et de chef du seul parti autorisé. Coup de dent contre le président turkmène Le président de cette ancienne République soviétique d'Asie centrale avait manifesté son dédain à l'égard des dents en or, très prisées dans cette partie du monde. Résultat, les étudiants de l'université d'agriculture devant lesquels il s'était exprimé durent le lendemain montrer leur dentition à leurs enseignants et faire remplacer leurs couronnes en or par des couronnes blanches. L'anecdote, relatée dans le dernier rapport d'Amnesty International sur les violations des droits de l'homme au Turkménistan, peut prêter à sourire. Elle illustre l'ampleur du culte de la personnalité que le président à vie Saparmourat Niazov a imposé à son pays, considéré par le Parlement européen comme «une des pires dictatures au monde». Répression La connaissance du Rukhnama, ou Livre de l'âme, écrit par le Président, est obligatoire pour l'accès à l'université et cohabite avec le Coran dans les mosquées. Les fonctionnaires doivent pouvoir en réciter par coeur des passages tout comme les prisonniers, sous peine de punitions en cas d'oubli, rapporte Amnesty. dans ce rapport de 35 pages diffusé mercredi, l'organisation humanitaire se penche sur la «répression de la dissidence et des libertés religieuses» dans ce pays où «la société civile ne peut pas fonctionner publiquement» et où «les partis politiques indépendants n'existent pas».La répression s'est accentuée depuis une mystérieuse tentative d'attentat contre le président Niazov en novembre 2002 à la suite de laquelle 59 personnes ont été condamnées à des peines allant de cinq ans de prison à la perpétuité. Plusieurs ont été torturées, et «au moins deux» seraient mortes des suites de mauvais traitements. Par ailleurs, les révolutions en Géorgie, en 2003, et en Ukraine, en 2004, ont été suivies d'un nouveau tour de vis à l'égard de la société civile. De nombreuses figures, harcelées ou détenues, ont été poussées à l'exil. Enfin, Amnesty déplore que le Turkménistan «reste un pays fermé aux observateurs des droits de l'homme». Le rapporteur spécial chargé de ce pays en 2003 par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n'a jamais obtenu de visa. Élections au Turkménistan Le Turkménistan a voté hier pour renouveler le Medjilis (Parlement) de cette ancienne république soviétique d’Asie centrale, dirigée d’une main de fer par le président à vie Saparmourat Niazov. Seul son parti a été enregistré. Mégalomanie turkmène Il ne manquait à la mégalomanie du président turkmène à vie, Saparmourat Niazov, qu’une trouvaille: construire, à l’extérieur de la capitale Ashgabat, un palais de glace avec cafés et restaurants pouvant accueillir mille personnes. C’est vrai, la température atteint couramment les 50° dans ce pays aussi riche en hydrocarbure que ses habitants sont démunis. Mais, a expliqué triomphalement Niazov à la télévision, c’est «pour que nos enfants puissent apprendre à skier et à patiner». Celui qui, à 64 ans, a imposé un culte de la personnalité à faire pâlir d’envie Staline, n’a soufflé mot du coût des travaux qui devraient prendre une dizaine de mois. La semaine dernière, le dictateur qui sévit depuis 1985 avait eu une autre idée: imposer une nouvelle épreuve dans l’examen du permis de conduire. Désormais, les Turkmènes devront démontrer leur bonne connaissance du Roukhnama, un «guide spirituel» écrit par le Président «pour défendre nos valeurs morales»… Le président turkmène veut un livre à son sujet Le très autoritaire président du Turkménistan, Saparmourat Niazov, a ordonné la publication d’un livre sur l’attentat manqué perpétré contre lui en novembre, afin de «stigmatiser» cet «acte de traîtrise», a annoncé hier la presse locale. (24/01/2003)Turkménistan: année de «sa» maman Le Parlement du Turkménistan a proclamé 2003 l’année de Gurbansoltan Niyazova, la mère du Président turkmène. Autoproclamé «Président à vie», Saparmurat Niazov vient de rebaptiser les mois de l’année, se dédiant janvier à lui-même et avril à sa maman, qu’il a perdue à l’âge de 8 ans. Procès stalinien à la mode turkmène «Nous sommes un groupe de criminels, une mafia, il n’y a pas une seule personne décente parmi nous, nous sommes tous bandits. Je ne suis pas une personne capable de gouverner l’Etat, je suis un criminel capable uniquement de détruire l’Etat.» C’est en ces termes dignes des grands procès staliniens que Boris Chikhmouradov, le leader de l’opposition au Turkménistan, a déclaré «espérer la générosité du grand leader du peuple turkmène», le «président à vie» Saparmourat Niazov. Condamné à la prison à perpétuité, Chikhmouradov était jugé pour une tentative d’attentat le 25 novembre contre le dictateur, attentat dont la réalité laisse sceptique nombre d’observateurs. «Vivant en Russie, nous avons consommé des drogues, et sous l’influence de l’alcool, nous avons recruté des agents qui pouvaient réaliser l’attaque terroriste», a poursuivi l’ancien vice-Premier ministre, passé à l’opposition. Et de conclure que «le président Saparmourat Niazov est un don du ciel pour le peuple du Turkménistan». Saparmourat Niazov, le culte du moi de mois en mois Au Turkménistan, le culte de la personnalité s’applique au jour le jour. Saparmourat Niazov, élu en 1999 Président à vie de cette ex-République soviétique d’Asie centrale, vient d’annoncer son intention de rebaptiser en son honneur les jours de la semaine et les mois de l’année. «Je propose de nommer le premier mois de l’année "turkmenbachi"», a ajouté Niazov, qui aime à se faire appeler de ce sobriquet, qui signifie «Père de tous les Turkmènes». Pour septembre, l’excentrique Président a proposé roukhnama, titre de l’ouvrage de morale qu’il a publié. Avril pourrait devenir gourbansoltan, du nom de sa mère, élevée en juillet au rang d’héroïne nationale pour services rendus à la République. Face à ce nouveau caprice de l’autocrate Niazov, la population grogne. «Si je dis à mes parents en Russie que je suis partie en vacances non pas en septembre mais en "roukhnama", et que, de toutes les façons, je ne suis pas née en janvier mais en "turkmenbachi», ils ne me comprendront pas», a estimé une fonctionnaire turkmène désabusée. Les Turkmènes interdites de minijupes A partir du 1er septembre, les étudiantes du Turkménistan n’auront plus le droit de se présenter en minijupe ou en pantalon. Quant aux garçons, ils seront obligés de porter le couvre-chef national orné de broderies et la cravate sera recommandée. Les minorités ethniques de cette république d’Asie centrale, comme les Russes et les Arméniens, devront également se plier aux nouvelles règles. Ces mesures font suite aux critiques du président à vie, Saparmourat Niazov, à l’égard des institutions scolaires, qu’il a accusées de ne pas suffisamment inculquer aux jeunes gens le respect des traditions et le patriotisme. Niazov dirige le Turkménistan (4,5 millions d’habitants, majoritairement musulmans) depuis 1985. Longtemps premier secrétaire du comité central du Parti communiste turkmène, il a été nommé président à vie en 1999 après un vote unanime du Parlement. Depuis, le Président se fait appeler Turkmenbashi, soit «le père de tous les Turkmènes». Mère symbole La lointaine république du Turkménistan a trouvé son symbole national: Gorbansoltan Niazova, la propre mère décédée du Président. Mme Niazova a déjà une statue à son effigie et une rue à son nom dans la capitale, Achgabat. Un parfum porte aussi son nom. Mais les Turkmènes en demandent plus, selon un quotidien local. Par milliers, ils ont envoyé des lettres au Président, Saparmourat Niazov, pour que sa maman soit partout représentée avec une balance à la main, comme Thémis, la déesse grecque de la justice. «Il s’agirait d’un symbole qui représenterait l’objectivité absolue de la justice turkmène», souligne le Netralny Turkmenistan, pour qui «cette grande femme symbolise également la sagesse de l’amour, la gentillesse et la féminité». Le Président, qui se fait appeler «Tukmenbachi», soit «le père de tous les Turkmènes», a été nommé président à vie en 1999 après un vote unanime du Parlement. De nombreuses statues en bronze et en or décorent sa capitale et son portrait figure sur tous les bâtiments officiels. Sa mère est morte en 1948 pendant un tremblement de terre. Modifié le 23 janvier 2022 par Kiriyama 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 3 septembre 2014 Share Posté(e) le 3 septembre 2014 Le best of de Niazov 21 décembre 2006 à 07:00 Les délires plus ou moins tragiques ou pathétiques du président turkmène ont été signalés à de nombreuses reprises dans «Libération». Nous vous en proposons une sélection. Le turkmène Niazov, guide de tous les melons Champion du culte de la personnalité, le président du Turkménistan Saparmourad Niazov peut se targuer d'avoir un melon baptisé en son honneur : le «Turkmenbachi», son surnom, qui signifie «guide de tous les Turkmènes». Dans sa version cucurbitacée, le «Turkmenbachi» se caractérise par une «odeur délicieuse» et une «grande taille». Le nouveau venu a été présenté hier lors de la fête du melon, dont près de 200 sortes sont recensées au Turkménistan. Niazov, président à vie, Premier ministre, chef de l'armée et du seul parti de ce pays d'Asie centrale ainsi que poète à ses heures, a rendu hommage dans la presse officielle à cette journée et à son fruit : «Tous les Turkmènes célèbrent cette fête. Le melon turkmène est source de notre fierté, son goût est sans pareil au monde, son odeur vous fait tourner la tête.» (AFP 14/08/2006) ... Je me souviens de cette anecdote évoquée dans un épisode de la série The West Wing :lol:. .... Mère symbole La lointaine république du Turkménistan a trouvé son symbole national: Gorbansoltan Niazova, la propre mère décédée du Président. Mme Niazova a déjà une statue à son effigie et une rue à son nom dans la capitale, Achgabat. Un parfum porte aussi son nom. Mais les Turkmènes en demandent plus, selon un quotidien local. Par milliers, ils ont envoyé des lettres au Président, Saparmourat Niazov, pour que sa maman soit partout représentée avec une balance à la main, comme Thémis, la déesse grecque de la justice. «Il s’agirait d’un symbole qui représenterait l’objectivité absolue de la justice turkmène», souligne le Netralny Turkmenistan, pour qui «cette grande femme symbolise également la sagesse de l’amour, la gentillesse et la féminité». Le Président, qui se fait appeler «Tukmenbachi», soit «le père de tous les Turkmènes», a été nommé président à vie en 1999 après un vote unanime du Parlement. De nombreuses statues en bronze et en or décorent sa capitale et son portrait figure sur tous les bâtiments officiels. Sa mère est morte en 1948 pendant un tremblement de terre. Ce garçon a un grave problème avec son œdipe mal goupillé O0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 septembre 2014 Auteur Share Posté(e) le 3 septembre 2014 C'est toujours incroyable qu'un homme seul parvienne à tenir comme ça un pays de plusieurs millions d'habitants et leur imposer tout et n'importe quoi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonton Flingueur Posté(e) le 3 septembre 2014 Share Posté(e) le 3 septembre 2014 n'importe quoi. Surtout n'importe quoi O0 j'ai failli éclater de rire a certaines anecdotes, voila qui laissera malheureusement des traces durables dans les problèmes de développement que connaîtra ce pays a l'avenir :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 septembre 2014 Auteur Share Posté(e) le 3 septembre 2014 (modifié) Son successeur a quand même remisé le culte de la personnalité délirant au placard. Ca reste une dictature absolue mais il y eu des changements : les programmes scolaires sont plus sérieux, développement des soins de santé, meilleure repartition de la manne gazière et pétrolière auprès de la population, déboulonage des statues du Turkmenbashi, les jours de la semaine ont repris leurs vraies dénominations... Pour les délires oubliés de son prédécesseur l'article oublie le fameux marathon des fonctionnaires du gouvernement. Ceux-ci, en costards-cravates devaient gravir un gigantesque escalier dans les montagnes au pas de course, le vainqueur ayant le droit de se prosterner devant le Turkmenbashi. Il était aussi courant d'embrasser ses chaussures. Modifié le 3 septembre 2014 par Kiriyama 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 21 janvier 2022 Auteur Share Posté(e) le 21 janvier 2022 Ça date, mais c'est toujours intéressant : le ministre de l'Intérieur viré en direct. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 22 janvier 2022 Auteur Share Posté(e) le 22 janvier 2022 (modifié) @collectionneur C'est vrai que mon précédent message sur le changement de style de Gurbanguly Berdimuhamedow semble complètement caduc aujourd'hui... En revanche il est prêt pour l'Eurovision... "Turkmenistan, ten points." https://m.youtube.com/watch?v=OoaepvjjQ6U Modifié le 22 janvier 2022 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 22 janvier 2022 Share Posté(e) le 22 janvier 2022 On a parlé de ce pays tout récemment car les autorités veulent stoppé l'incendie de méthane des portes de l'enfer. Mais comment ? Cela reste à définir : https://www.humanite.fr/planete/pollution/pourquoi-le-turkmenistan-veut-eteindre-la-porte-de-lenfer-735337 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 22 janvier 2022 Auteur Share Posté(e) le 22 janvier 2022 En tout cas, la zone a été fermée aux touristes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 23 janvier 2022 Auteur Share Posté(e) le 23 janvier 2022 Je me demandais si le président turkmène parlait russe, apparemment oui. Ici, il discute en russe avec Dimitri Medvedev en 2019 lors du Forum économique de la Caspienne. Ça fait bizarre de le voir rire et sourire et être plutôt avenant sur ces images. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 24 janvier 2022 Auteur Share Posté(e) le 24 janvier 2022 (modifié) Turkmenistan : A leopard never changes its spots Turkmenistan continues to face challenges, but there is little chance that the solutions will become any less hapless in 2022 under Berdymukhamedov’s tutelage. A lire ici. ------------------------ En résumé, un affrontemment a éclaté à la frontière de l'Afghanistan le 2 janvier entre des gardes-frontière turkmènes et des forces afghanes - talibanes - qui s'étaient rendues dans la zone pour enquêter sur le meurtre présumé d'un Afghan par les forces turkmènes. Cet affrontement pourrait contracarrer le rapprochement entre Ashghabat et le régime des talibans. Il existe des projets sur le transport et l'énergie entre les deux pays. De l'électricité produite au Turkménistan devrait être envoyée en Afghanistan et au Pakistan, mais le projet d'aménagement de ligne haute-tension est au point-mort faute de financement. D'après le gouvernement, ce seraient la Banque asiatique de développement, la Banque mondiale et les États-Unis qui auraient fait faux bond. En revanche, les relations entre Russie et Turkménistan sont au beau fixe, la Russie ayant notamment envoyé des vaccins. Cela dit, malgré les mensonges du gouvernement turkmène, l'épidémie de Covid 19 aurait fait beaucoup de dégâts. Des vaccins ont aussi été reçus de la Chine. Pour le commerce énergétique, la Russie aurait doublé sa commande de gaz naturel au Turkménistan. A noter aussi que l'année 2021 aurait été l'année la plus sèche que le Turkménistan ait connu depuis 130 ans. Plusieurs provinces, dont celle de Mary, ont été durement touché par la sécheresse. Enfin, lors de son conseil des ministre du 27 décembre 2021, le président Berdymoukhamedov a fait observer que l'année 2022 serait celle de la panthère des neiges. Car "le léopard ne tolère pas la lenteur et les coups" et signifie "s'engager activement dans l'amélioration de soi et... s'impliquer dans l'innovation". Modifié le 24 janvier 2022 par Kiriyama 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 février 2022 Share Posté(e) le 14 février 2022 C'est pas meugnon ça ? Hein ? Une vraie démocratie à l'ancienne ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 16 février 2022 Auteur Share Posté(e) le 16 février 2022 (modifié) Derrière l'aspect tragi-comique de cette succession familiale, je me demande s'il n'y a pas la volonté d'éviter d'avoir un président trop âgé à la tête du pays. C'est un régime totalitaire qui fait passer la Chine pour un État libertaire, et j'imagine qu'il faut une certaine poigne pour tenir la baraque. Dans ce cas, un chef d’État trop âgé comme c'est souvent le cas dans les pays d'Asie centrale peut devenir un sérieux handicap. Ici, on aurait un président jeune, en bonne santé et qui en sous-main serait toujours conseillé et guidé par son père. C'est l'hypothèse émise ici : https://www.courrierinternational.com/article/asie-centrale-le-president-du-turkmenistan-laisse-la-place-son-fils-la-surprise-generale Modifié le 16 février 2022 par Kiriyama 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 L'autre possibilité est de mettre un faux-nez au pouvoir pendant que papa continue de tirer les ficelles dans l'ombre. Les deux options pouvant aller de concert. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 (modifié) Le 16/02/2022 à 18:36, Kiriyama a dit : Derrière l'aspect tragi-comique de cette succession familiale, je me demande s'il n'y a pas la volonté d'éviter d'avoir un président trop âgé à la tête du pays. C'est un régime totalitaire qui fait passer la Chine pour un État libertaire, et j'imagine qu'il faut une certaine poigne pour tenir la baraque. Dans ce cas, un chef d’État trop âgé comme c'est souvent le cas dans les pays d'Asie centrale peut devenir un sérieux handicap. Ici, on aurait un président jeune, en bonne santé et qui en sous-main serait toujours conseillé et guidé par son père. C'est l'hypothèse émise ici : https://www.courrierinternational.com/article/asie-centrale-le-president-du-turkmenistan-laisse-la-place-son-fils-la-surprise-generale C'est chose courant dans l'histoire de l'Extrême-Orient qu'on retrouve en Chine, Japon et Corée ... Ils appelaient cela les empereurs retirés. Par exemple durant le Japon Antique (période Nara et Heian), il y avait même tout un système de gouvernance alternative nommé In no chô (qu'on peut traduire comme la loi du cloitre) qui permettait à l'ex-empereur d'échapper aux influences de la cour. Même certains shogun ont pratiqué la chose comme Tokugawa Ieyasu, ils appelaient cela un ôgosho. Modifié le 18 février 2022 par Rochambeau 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 Vous croyez qu'il y a beaucoup de manifestants qui gueulent contre les décisions liberticides genre passe sanitaire dans ce pays ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 16 février 2022 Share Posté(e) le 16 février 2022 il y a 3 minutes, pascal a dit : Vous croyez qu'il y a beaucoup de manifestants qui gueulent contre les décisions liberticides genre passe sanitaire dans ce pays ? Il n'y a pas de manifestants au Turkménistan, les gens sont heureux et le pays au firmament du sommet de l'excellence. D'ailleurs, il n'y a pas eu non plus de décès lié au Covid selon les sources turkmènes. Grâce à la réglisse entre autre : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-le-president-du-turkmenistan-propose-la-reglisse-comme-remede_4234143.html il y a 44 minutes, Rochambeau a dit : C'est chose courant dans l'histoire de l'Extrême-Orient qu'on retrouve en Chine, Japon et Corée ... Ils appelaient cela les empereurs retirés. Par exemple durant le Japon Antique (période Nara et Heian), il y avait même tout un système de gouvernance alternative nommé In no chô (qu'on peut traduire comme la loi du cloitre) qui permettait eu ex-empereur d'échapper aux influences de la cour. Même certains shogun ont pratiqué la chose comme Tokugawa Ieyasu, ils appelaient cela un ôgosho. Pas sûr que les Turkmènes ou les Kazakhs aient pensé à cela mais on retrouve effectivement cette influence en Extrême-Orient. Même en Corée du Nord, avec Kim Il Sung et son fils dans les années 1980 et 1990. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 17 février 2022 Auteur Share Posté(e) le 17 février 2022 (modifié) Cet article résume très bien le suspense des élections au Turkménistan : "Serdar fera-t-il mieux que papa, réélu en 2017 avec 97,27% des voix ?" Citation Turkménistan. Le Président laisse la place à son fils Serdar Berdymoukhamedov Après le père Berdymoukhamedov, le fils ! Aussi opaque que la Corée du Nord, le Turkménistan s’apprête à copier son régime dynastique. https://www.ouest-france.fr/monde/turkmenistan/turkmenistan-le-president-laisse-la-place-a-son-fils-serdar-berdymoukhamedov-5b4184ce-8e75-11ec-b1eb-a05637eac61a Modifié le 17 février 2022 par Kiriyama 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant