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Gisements d'économie dans la défense


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En ces périodes de disette budgétaire, il serait bon de trouver des gisement d'économies potentielles dans la Défense.

 

Voici quelques unes de mes idées permettant potentiellement de diminuer les coûts sans s'attaquer aux capacités ...

 

AVIATION

- ravitaillement en vol automatisé dans le ravitailleur et dans l'aéronef ravitaillé afin d'économiser le poste spécialisé du ravitailleur et sur l'entrainement des pilotes. Le copilote du ravitailleur pourrait se charger de faire le travail depuis le cockpit ou tout serait automatique.

- atterrissage automatique des Rafales sur porte-avion, particulièrement de nuit, afin d'économiser les entraînements et les qualifications des pilotes (le pilote serait uniquement un mode de secours)

- transformation en drone d'une partie des Mirage 2000 en trop ou trop anciens qui pourraient donc être conservés sous cocon en cas de besoin

 

MARINE

- gestion automatisé des torpilles des frégates qui doivent actuellement être préparés et transférés vers les tubes ou les hélicoptères par des armuriers spécialisés

- soute à munition de 76 mm entièrement accessible en automatique et non un barillet à rechargement manuel

- bouées sonar tirable au canon à longue portée afin de diminuer les besoins en hélicoptère des frégates

- capteurs passifs anti-sous marins pour protéger la FOST au large de Brest afin de diminuer les besoins locaux en frégates, SNA, ATL2

 

ARMEE DE TERRE

- chargeur automatique sur les CAESAR afin de diminuer d'une personne l'équipage par pièce

- utilisation de camions de plus grande taille avec plus de roues dans le train afin de diminuer les besoins en conducteur

- réduction des équipages à 2 personnes dans les véhicules légers en se servant de caméras , analyseur d'image, automatisme, aide à la décision afin que le conducteur servent également de chef de véhicule.

- introduction de drones de combat terrestre à roue à la place d'une partie des fantassins (un ou 2 par section), très utile pour les tâches fastidieuses et consommatrice de personnels de garde et de surveillance

- remplacement d'une partie des moyens du génie par des kits sur certains véhicules de combat en dotation (lame, grue, treuils, ...)

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MARINE

- gestion automatisé des torpilles des frégates qui doivent actuellement être préparés et transférés vers les tubes ou les hélicoptères par des armuriers spécialisés

Les torpilles doivent être gréées différemment selon le mode de lancement, le filoguidage etc. de plus elle ont besoin de maintenance - contrôle - a bord. Je vois mal une machin faire ca bien et moins cher!!! Et vu le prix délirant des torpille je doute qu'on laisse une machin se charger de la mise en œuvre. D'autant que la marin chargé de ca a bord ne fait pas que ca ... chaque marin a deux ou trois role a bord de chaque navire, et donc ce sont c'est deux ou trois role qu'il faudrait supprimer pour gagné un seul poste!

- soute à munition de 76 mm entièrement accessible en automatique et non un barillet à rechargement manuel

La c'est pareil ... après faudra embaucher un gars spécialement pour la maintenance de la machin a transférer les obus! Ou interrompre la mission des que la machine aura un coup de travers...

- bouées sonar tirable au canon à longue portée afin de diminuer les besoins en hélicoptère des frégates

L'hélico est indispensable pour servir de relai de communication aux bouées vers le navire effectuant le traitement, sauf si les bouée son tres proche. Les bouées sont tres fragile, elle sont lancée délicatement vol sous parachute et ne doivent pas frapper la surfac de l'eau trop fort. Bon en meme temps c'est un systeme de microphone ultrasensible ... ce qui explique qu'il risque de mal prendre le coup de canon. Le diametre des bouée dépasse celui du canon de 127 il me semble. Accessoirement on a déjà du mal a concevoir des élément de guidage solide state pour les obus, ainsi que des fusée, a cause de l'accélération immense lors du coup de canon ... j'imagine le dilemme pour lancer un engin aussi complexe qu'une bouée sonar ;)

- capteurs passifs anti-sous marins pour protéger la FOST au large de Brest afin de diminuer les besoins locaux en frégates, SNA, ATL2

Les moyen passif ne mene pas le combat quand la FOST est assiégé ... le role des navire et avion de combat c'est surtout de forcer le blocus au cas ou, pas tant de faire la police dans la rade. Accessoirement il ont mille autre mission sur la facade atlantique. Pour les mission "passive" on dispose déjà de bâtiment remorqueur de sonar, des chalutier qui coute tripette et qui sont assez polyvalent.

 

- chargeur automatique sur les CAESAR afin de diminuer d'une personne l'équipage par pièce

Le chargement est déjà automatique? du moins semo automatique? Pour automatiser le tout il faut passer a une tourelle avec le magasin lié a la culasse. Ca s'apelle AUF1.

Pour le recomplétement en munition il me semble que les camion qui assure le réapprovisionnement sont équipé d'une grue qui glisse un nouveau ratelier de 6 dans l'emplacement libéré par les coup tirés. C'est plus surl'AUF1 qu'il faut faire a la main le ratelier n'était pas rechargeable pas le dessus en glissant les 6 obus d'un coup de grue.

 

- utilisation de camions de plus grande taille avec plus de roues dans le train afin de diminuer les besoins en conducteur

Ca pose mille problème de mobilité, stratégique et tactique les gros et long camion j'imagine que l'AdT n'a pas envie de s'emmerder avec ca. C'est moins discret, ca concentre nos moyen et donc ca divise le nombre de cibles a traiter par l'ennemi.

- réduction des équipages à 2 personnes dans les véhicules légers en se servant de caméras , analyseur d'image, automatisme, aide à la décision afin que le conducteur servent également de chef de véhicule.

Quel véhicule quel role?

- introduction de drones de combat terrestre à roue à la place d'une partie des fantassins (un ou 2 par section), très utile pour les tâches fastidieuses et consommatrice de personnels de garde et de surveillance

Faudrait surtout remettre en place les solution alternative au mine et autre dispositif servant a la protection des installation. Il y avait tout un tas de projet a ce propos certain auraient du être testé en Afghanistan, et on a aucun retour.

- remplacement d'une partie des moyens du génie par des kits sur certains véhicules de combat en dotation (lame, grue, treuils, ...)

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Je propose des idées, j'attends les votre.

 

La technique actuelle, quand on estime qu'il faut diminuer les coûts de 10% est de diminuer les avions de 10%, les bateaux de 10%, les fantassins de 10%. Et de dire sans explications plus précises qu'avec les nouvelles technologies, on fera mieux avec moins (beau son de pipeau en fond sonore ...). Quand ils veulent faire semblant de faire une LPM "stratégique", ils disent "priorité à l'un" qui ne diminue alors que de 9% alors qu'un autre se prend 11% en compensation ... D'ailleurs, avec ces raisonnements, on se retrouve malheureusement avec des micro-flottes d'équipements qui deviennent encore plus coûteux par perte des effets d'échelle ... L'exemple des FREMM est caractéristique. On devait avoir un méga-série de 17 capable d'atteindre des effets d'échelle dignes des américains. On se retrouve avec une classe de navire similaire en nombre aux frégates de ligne précédentes décliné elles aussi en 2 versions. Et l'on va devoir gérer en plus de ces 2 sous-variantes, deux variantes de frégates Lafayette, modernisé ou non et des FTI de seconde classe de compensation ...

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@Gally

 

Au sujet des torpilles, les missiles sont maintenant gérés en silos sans maintenance ou presque. Je ne pense pas que des torpilles soient foncièrement différentes ou plus chers. les torpilles pourraient très bien toutes être équipés de base du kit parachute mais qui ne servirait pas en cas de tir par le bâtiment par exemple.

 

Pour le 76 mm, à ce compte là, si on ne veut aucune maintenance ou risque de panne, il faut d'urgence retirer toute automatisation et revenir à des tourelles équipés avec des chargeurs manuels ...

 

L'hélicoptère reste indispensable de part sa versatilité mais l'idée est de diminuer son utilisation car il est très coûteux. On peut très bien aussi faire des bouées servant de relais de communication ou relayer tout cela à travers le réseau de bouées acoustiques. Je ne parle pas bien sûr de prendre une bouée largué par hélicoptère et de lui mettre au cul une charge de propulsion anti-aérienne car on récupérerait surement de la belle bouillie. Mais une électronique adaptée avec une charge propulsive légère, une roquette d'assistance et des surfaces planantes pour avoir la portée avec des g limitée cela pourrait marcher. 

 

Pour le CAESAR, un chargeur avec 3 ou 4 obus serait surement suffisant afin de préparer les obus en dehors de la séquence de tir et que celle-ci soit automatique avec le personnel en cabine.

 

Pour la FOST, cela permettrait de limiter les moyens pas de transférer tous les moyens. Au pire, lors d'opération comme la Lybie, quand on mobilise tout nos moyens ailleurs, Brest ne serait pas à poil ...

 

Je suis bien d'accord que la protection des installations est un bon exemple ou une "robotisation" pourrait être profitable. Je vois bien un système shelterisé avec des tours senseurs, des tourelleaux TOP, un mortier automatique voir des missiles, le tout à enterrer, commandés depuis un shelter central. Cela pourrait également servir pour sécuriser des points d'appui arrière à moindre coût.

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@Gally

 

Au sujet des torpilles, les missiles sont maintenant gérés en silos sans maintenance ou presque. Je ne pense pas que des torpilles soient foncièrement différentes ou plus chers. les torpilles pourraient très bien toutes être équipés de base du kit parachute mais qui ne servirait pas en cas de tir par le bâtiment par exemple.

Il y a deux kit différent de parachute, plus un kit de filoguidage. Les torpille éjecté depuis les TLT des navire sont equipé d'un parachute genre extracteur cheminée qui permette de conserver la bonne assiette de la torpille, meme par grosse mer ou si les vague viennent lécher les bords etc. ca évite que la torpille rentre en vrac dans l'eau.

Pour le largage depuis un hélico ou un ATL2 il y un kit différent avec un parachute plus "freinant" garantissant un compatibilité avec les vitesse de largage des ATL2 et les limite assez basse de vitesse de pénétration dans l'eau.

Pour le kit de filoguidage il s'accouple ne plus des deux kit précédent.

Le mode dans parachute est dispos pou une mise en œuvre depuis l'eau, comme un tir depuis un sous marin.

Et encore je ne connais pas tous les détails des config et réglage possible, mais il y en a d'autre surement qui complique la mise en oeuvre automatisable.

Pour le 76 mm, à ce compte là, si on ne veut aucune maintenance ou risque de panne, il faut d'urgence retirer toute automatisation et revenir à des tourelles équipés avec des chargeurs manuels ...

Il y a une balance bénéfice/risque et bénéfice/cout a gérer finement, une erreur est on se retrouve avec une mission abandonné ou pire, un navire qui doit naviguer avec un équipement a l’arrêt!

De la meme maniere queles cavalier ne veulent pas retirer les équipage des tourelle notament pour parer au incident de tir, je doute que les marin veulent sur la seule artillerie du navire laisser le machin en mode toute auto, tout en perdant plusieurs membre d'équipage et etre incapable d'assurer toutes les réparation sur la piece!

On a des retour US sur la réduction drastique des personnels a bord. C'est une catastrophe. Le moral est au plus bas, le personnel restant est a bout il doit gérer trois boulot tout le temps sans forcément savoir les faire, et de nombreuse mission sont abandonné sur panne mineur irrésolvable.

Calcul le cout d'abandon d'une mission parce les personnels capable de dépanner tel ou tel truc son a l'infirmerie ou n'ont jamais embarqué, et tu verras que l'automatisation c'est sympa a l'usine avec la maintenance dans le bureau a coté, ca l'éest beaucoup moins au milieu de nulle part pendant que tu fait la guerre.

 

L'hélicoptère reste indispensable de part sa versatilité mais l'idée est de diminuer son utilisation car il est très coûteux. On peut très bien aussi faire des bouées servant de relais de communication ou relayer tout cela à travers le réseau de bouées acoustiques.

Ca existe déjà les bouées relais, mais comme l'antenne n'émerge pas beaucoup de l'eau la portée est focément réduite. Pour la communication accoustique, les débit sont faible voir tres faible, ca sert surtout a communiquer avec un sous marin en plongée.

Une solution serait un drone rélai, mais quand on voit le nombre de perte pharaonique de petit drone naval US, justement lié a des perte de communication on se demande si c'est bien sérieux.

Je ne parle pas bien sûr de prendre une bouée largué par hélicoptère et de lui mettre au cul une charge de propulsion anti-aérienne car on récupérerait surement de la belle bouillie. Mais une électronique adaptée avec une charge propulsive légère, une roquette d'assistance et des surfaces planantes pour avoir la portée avec des g limitée cela pourrait marcher.

Dans une bouée accoustique il y a beaucoup beaucoup de mécanique. Il faut déployer une ancre en étoile qui maintient la bouée dans sa direction pour l fiabilité des mesure, il faut déployer une ligne verticale pour régler la profondeur des mesure, il faut déployer une antenne flottante a la surface pour envoyer les signaux ... le bidule déployé ressemble a une grosse méduse. Le tout est super fragile pour etre léger.

Pour coller une bouée dans un canon il faudrait revoir la techno des bouée de fond en comble. Je ne suis meme pas sur de la faisabilité.

Pour le CAESAR, un chargeur avec 3 ou 4 obus serait surement suffisant afin de préparer les obus en dehors de la séquence de tir et que celle-ci soit automatique avec le personnel en cabine.

Ca change quoi? le Caesar porte si loin que le personnel peut placer en batterie la piece n'importe ou ca l'arrange. En Afgha les mec envoyer les engin a l'ouest deux vallée plus loin et les compagnie de combat a l'est. Et les Caesar fournissait leurs appuis 3 vallée plus loin. Je doute que les taliban puissent s'organiser sérieusement sur un champs de bataille de 40km séparé par deux vallée!!! les autres armées serait sans doute face au meme probleme.

Pour la FOST, cela permettrait de limiter les moyens pas de transférer tous les moyens. Au pire, lors d'opération comme la Lybie, quand on mobilise tout nos moyens ailleurs, Brest ne serait pas à poil ...

Bah si! un réseua d'écoute ne fait qu'écouter. En s'en fout d'écouter, ce qu'on veut c'est empecher les méchant de suivre le sillage de nos SNLE, et ca ca se fait pas avec des SOSUS.

 

Je suis bien d'accord que la protection des installations est un bon exemple ou une "robotisation" pourrait être profitable. Je vois bien un système shelterisé avec des tours senseurs, des tourelleaux TOP, un mortier automatique voir des missiles, le tout à enterrer, commandés depuis un shelter central. Cela pourrait également servir pour sécuriser des points d'appui arrière à moindre coût.

Un champ de mine fait pareil ;)

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D'une manière générale, je ne dis pas que ce genre de proposition est facile à mettre en oeuvre. Mais bien souvent, les vraies économies (pas les coupes sèches) nécessitent un investissement. initial. Ensuite, il faut bien voir que ce genre d'investissement peut se rentabiliser car il y a beaucoup de clients à l’export très intéressé par la diminution des coûts récurrents des matériels militaires ...

 

Au sujet de la problématique maintenance/automatisation, c'est effectivement le plus gros problème. Travaillant dans l'industrie, je sais que le meilleur moyen de la résoudre est généralement de travailler sur des redondances à tous les niveaux, que ce soit à l'intérieur des équipements que entre les équipements. En effet, il est souvent illusoire de vouloir garantir sur le papier des fiabilités délirantes qui se vérifient rarement sur le terrain. Les VLS sont par exemple très intéressants de ce point de vue là car ils éliminent l'équipement critique unique qu'était le lanceur orientable. Le canon de 76 mm est actuellement sur les FREMM par exemple un matériel unique qui n'a je pense aucune ou très peu de redondance mécanique. Il peut y avoir des solutions pour y remédier ou y pallier. Si c'était vraiment nécessaire, on pourrait revenir à des tourelles double avec 2 système d'alimentation et 2 système de commande d'orientation afin de pallier une panne quelconque. L'hélicoptère est un équipement unique sur nos frégates même si généralement la redondance est géré via d'autres frégates. Avoir d'autres systèmes permettant de palier son absence ne serait donc pas uniquement une diminution de coût mais également un moyen d'ajouter des redondances internes aux navires. je ne sais si des équipements comme le Narval ou les TOP sont capables de réarmer et de gèrer les enrayements sans interventions humaines mais ce sont des points à regarder. Dans un sujet sur les robots de combat, j'avais évoqué de sujet de la maintenance et de l'entretien qui actuellement était hors de porté des robots et devait l'être pour un vrai déploiement efficace et autonome. 

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