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Intervention occidentale en Syrie


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La Russie a livré récemment des SA11/17 et des pantsyr même si les dates exactes de livraisons ne sont pas connues

Mais elle a surtout fourni des munitions ( la Syrie n'est pas autonome sur ce point ) aux armes syriennes de fabrication russes : c'est cet apport logistique qui est nécessaire pour permettre aux pièces d'artilleries et aux blindés de fonctionner

C'est cet apport que Poutine a indiqué qu'il maintiendras quoiqu'il arrive plus que la livraison de nouveaux matériels ( même si la livraison de S300 qui aura un impact militaire ET politique est possible )

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Dans un article paru dans le Washington post s'intitulant "une guerre que le pentagone ne veut pas" on parle d'un dempsey très réticent quant à l'intervention militaire en syrie.

 

http://www.washingtonpost.com/opinions/us-military-planners-dont-support-war-with-syria/2013/09/05/10a07114-15bb-11e3-be6e-dc6ae8a5b3a8_story.html

 

Article signé par Robert H. Scales, major général à la retraite, ancien directeur de l'Army War College

 

Ils [les militaires actifs et retraités interrogés] sont gênés d'être associés à l'amateurisme des tentatives de l'administration Obama de concevoir un plan qui fasse sens sur le plan stratégique. Personne dans le personnel de la Maison Blanche n'a la moindre expérience de la guerre ou la comprend. Jusqu'à présent, cette marche à la guerre viole les principes de la guerre les uns après les autres, y compris l'effet de surprise, l'effet de masse, et la définition d'un but clair et réaliste.

(...)

Ils sont indignés par le fait que ce qui pourrait survenir est un acte de guerre et un consentement à risquer des vies américaines pour un lapsus à propos de "lignes rouges". Ces actes seraient pour punir et pour restaurer la réputation d'un président. Nos professionnels en service expliquent que tuer plus de Syriens ne dissuadera pas la volonté iranienne de nous affronter.

(...)

Notre très respecté président soldat Dwight Eisenhower avait eu la gravité et le courage de dire huit fois non à la guerre pendant sa présidence. Il a mis fin à la guerre de Corée et refusé d'aider les Français en Indochine ; Il a dit non à ses anciens compagnons d'armes français et britanniques lorsqu'ils demandèrent une participation américaine à la capture du canal de Suez.

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J'entendais également un intervenant réfugié Syrien sur France 3 hier soir disant qu'une prison contenant 300 prisonniers Djihadistes Irakiens avait été libérés et armés dès le début de la révolution par le pouvoir de Damas sur les conseils des services russes afin de décrédibiliser les forces d'opposition. La technique du contre feu.

 

Pas facile de voir clair dans toutes ces manipulations, on ne peut plus croire personne et je mets tout le monde dans le même panier.

C'est l'un des effets visés par une campagne de comm, à défaut de convaincre, créer une confusion paralysante.

 

Sinon, j'ai en effet entendu parler de la libération de prisonniers djihadistes pour discréditer l'opposition, de surcroît ils seraient laissés tranquille dans leurs régions pour qu'ils y commettent des erreurs médiatiques. J'avoue n'avoir pas de source vraisemblable pour recouper ces informations.

 

 

Tu as un exemple concret de matériel militaire d'attaque récent livré par la Russie à la Syrie ?

Et je pense qu'il faut arrêter avec cette images d'une opposition armée complétement démunie face à ses adversaires. Rien qu'aux niveau de l'armement, le Qatar a pendant ces 2 années et demie de guerre dépensait plus de 3 Milliards de dollars pour financer l'armement de la rebellions soit 4 fois plus que le budget annuel de l'armée Syrienne en 2010 et là on ne parle que du Qatar car il faut rajouter à cela les armes envoyée par l'Arabie Saoudites, les armes financé par de riche homme d'affaire dans les pays du golfe ou alors au liban (said hariri par exemle qui a été accusé de nombreuse fois d'avoir livré de nombreuse arme et munitions à l'opposition syrienne) , et SURTOUT les livraisons quotidienne d'arme et munitions provenant des trafiquants d'arme opérant dans les pays frontalier à la Syrie et avec parfois le bienveillance de certain État (non, non, mon regard ne se dirige pas vers la Turquie...)

Sans m'avancer trop loins je pense que la rébellion syrienne et de loin la mieux financé et la mieux armée de toutes les rebellions armée ayant existé ces dernière années. Il ne faut pas se voiler la face, sans un soutient massif en arme et munitions, les rebelles syriens n'auraient jamais pue en arriver là ou ils en sont aujourd'hui.

Tu as des sources sérieuses, parce que le chiffre est énorme. Avec 3 milliards tu peux acheter des milliers de léopards d'occasion ou d'autres blindés par exemple. Les dizaines de milliers de fusils d'assaut et de missiles antichars, ça ne coûte pas plus de quelques dizaines de millions, idem pour les munitions et le ravitaillement. Où est passé l'argent ? Ton chiffre me paraît invraisemblable.

 

Sinon, sur les livraisons russes, partiellement payées par l'Iran j'imagine et partiellement offertes (dans le passé, les 3/4 de la dette ont déjà été effacés) au vu des faibles moyens syriens, vus les énormes stocks de matériel et l'importance des désertions, on ne doit pas encore manquer de blindés, en revanche effectivement, sans livraison de pièces, de carburant et de tout, l'armée syrienne aurait cessé d'exister depuis des années.

 

Sur le montant des versements, il me parait évident que la disproportion est énorme au bénéfice d'assad. Les rebelles n'ont aucun moyen lourd, ni avion ni blindé. A l'inverse, le Hezbollah a fourni des milliers de combattants éprouvés organisés en unités. Pour info, il y a quelques années, le budget militaire du Hezb était donné pour 500 millions de $ par an versés par l'Iran, qui l'a même reconnu me semble-t-il. On peut penser que l'Iran fait au moins autant sinon plus pour l'allié syrien, dont la chute entrainerait celle du Hezbollah.

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Et que dit-il exactement ? Que les US ont fourni des armes chimiques à l'Irak ?

En regardant rapidement l'apperçu sur Amazon : "An eaven greater contribution to Iraqi intelligence came from the "finished intelligence" ... on Iranian preparations that Iran (sic!) began receiving from the United States in the middle of this period. However, even this new source seems to have had limited effect on Iraqi fortunes because Iraqi soldiers and officers continued to distort information being passed up, down and across the chain of command" (p. 211). Je n'ai pas trouvé de mention où le renseignement est explicitement lié à l'emploi d'armes chimiques.

 

Peut être parce qu'entre temps l'Irak s'est retourné contre les pétromonarchies après l'echec face a l'Iran. Ce n'était donc plus la même chanson.

En 1988 lors d'Halabja, ce n'était pas encore le cas, c'est bien pour ça que j'en parle.

 

Et on pourrait aussi parler des autres armes non discriminantes employées par les USA (ou d'autres bien sur ) comme l'agent orange, les mines personnelles, les armes à sous-munitions anti-personnelles , le bombardement stratégique des populations ou structures civiles etc...... qui ne font pas l'objet de dénonciations par les autres états occidentaux

Parce qu'on est en mesure de dresser, de tête, une liste de pays ayant employé des défoliants, des mines, des bombes à sous-munitions ? Je n'ai pas l'impression qu'ils soient si dénoncés que cela.

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Tu as des sources sérieuses, parce que le chiffre est énorme. Avec 3 milliards tu peux acheter des milliers de léopards d'occasion ou d'autres blindés par exemple. Les dizaines de milliers de fusils d'assaut et de missiles antichars, ça ne coûte pas plus de quelques dizaines de millions, idem pour les munitions et le ravitaillement. Où est passé l'argent ? Ton chiffre me paraît invraisemblable.

Ne pas oublier les valises de cash, servant à payer les combattants.

On sait aussi que des insurgés ont obtenu des défections dans la police et l'armée contre de l'argent.

Acheter des konkurs au marché noir, ca se paye rubis sur ongle, car ces missiles ne viennent pas des stocks russes, pour arriver chez les rebelles ces missiles sont passés entre plusieurs mains autant d'intermédiaires qu'il faut payer cher.

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En regardant rapidement l'apperçu sur Amazon : "An eaven greater contribution to Iraqi intelligence came from the "finished intelligence" ... on Iranian preparations that Iran (sic!) began receiving from the United States in the middle of this period. However, even this new source seems to have had limited effect on Iraqi fortunes because Iraqi soldiers and officers continued to distort information being passed up, down and across the chain of command" (p. 211). Je n'ai pas trouvé de mention où le renseignement est explicitement lié à l'emploi d'armes chimiques.

De mémoire, il n'y a pas de mention liant l'emploi d'armes chimiques et les renseignements US mais le livre ne porte pas sur ce sujet , il pore sur les performances irakiennes ( dans la chapitre sur l'Irak ) et les limites de celle-ci et notamment ( en ce qui concerne les USA ) sur l'importance du renseignement US dans ces dernières phases de la guerre ( ajouté à d'autres facteurs militaires dont l'emploi d'rames chimiques )

Mais il est quand même clair que les USA ont fait le choix d'aider l'Irak alors même que ce régime employait massivement ( à ce stade de la guerre ) des armes chimiques et que les victoires obtenues par l'Irak durant cette période sont le résultat d'un tout dont renseignements US, armes chimiques, Mobilité stratégique, supériorité numérique et matérielle etc etc

Donc il y a quand même un choix explicite US ( mais aussi européen et URSS )d'aider à la fois le pays initiateur de la guerre et la conduisant en violation des lois de la guerre quant à l'emploi d'armes chimiques, c'est ça ce que j'appelle une complicité

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C'est l'un des effets visés par une campagne de comm, à défaut de convaincre, créer une confusion paralysante.

 

Sinon, j'ai en effet entendu parler de la libération de prisonniers djihadistes pour discréditer l'opposition, de surcroît ils seraient laissés tranquille dans leurs régions pour qu'ils y commettent des erreurs médiatiques. J'avoue n'avoir pas de source vraisemblable pour recouper ces informations.

 

 

Tu as des sources sérieuses, parce que le chiffre est énorme. Avec 3 milliards tu peux acheter des milliers de léopards d'occasion ou d'autres blindés par exemple. Les dizaines de milliers de fusils d'assaut et de missiles antichars, ça ne coûte pas plus de quelques dizaines de millions, idem pour les munitions et le ravitaillement. Où est passé l'argent ? Ton chiffre me paraît invraisemblable.

 

Pour les 3 milliards de dollars venant du Qatar, l'info vient du Financial Time. Mais je poste une version francophone:

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130517trib000765147/syrie-le-qatar-aurait-depense-3-milliards-de-dollars-pour-armer-les-rebelles.html

 

Mais sinon le chiffre ne me parait pas du tout exagéré, depuis le début de la guerre la rebellions reçoit munitions et arme et cela tout les jours. Or la rebellion syrienne ne se ravitaille pas comme une armée normale. Il faut déjà réussir à faire venir toutes ces armes/munitions vers les pays frontaliers et apparament cela se ferait par gros avion cargo ce qui coute trés chers, ensuite il faut  réussir à faire passer par ses armes par les frontières en payant des passeurs qui ne bosse certainement pas gratuitement, il faut corrompre certaines mains par les qu'elle passe les armes, il faut payer les salaire de certain combatant (150 dollars mois http://www.lemonde.fr/proche-orient/video/2012/10/22/les-combattants-rebelles-syriens-recoivent-leur-premiere-paie_1779153_3218.html), etc, etc...Ca chiffre trés vite

 

Donc en gros 1 dollars investit par le Qatar n'est pas égale à 1 dollars sur le terrain car l'argent, les armes/munitions, etc... passe par de trop nombreuse personnes.

 

Edit: debonneguerre à trés bien résumé ce que je voulais dire

 

Les rebelles n'ont aucun moyen lourd, ni avion ni blindé. A l'inverse, le Hezbollah a fourni des milliers de combattants éprouvés organisés en unités. Pour info, il y a quelques années, le budget militaire du Hezb était donné pour 500 millions de $ par an versés par l'Iran, qui l'a même reconnu me semble-t-il. On peut penser que l'Iran fait au moins autant sinon plus pour l'allié syrien, dont la chute entrainerait celle du Hezbollah.

 

Les rebelles syrien sont des combattants utilisant la technique de la guérilla et par dessus tout, guérilla urbaine. Ce n'est pas dans la nature d'une guérilla urbaine d'utiliser des tanks ou bien même l'aviation car ils n'ont tout simplement pas la capacité de le faire et cela même si on leur offrait généreusement nos blindée, etc... Ce genre d'équipement demande une trops grosse organistaion. Et on voit trés bien sur le terrain avec certaines katibas rebelles qui gardent jalousement les tanks qu'ils ont réussi à capturé alors que ces tanks auraient pu être utilisé sur d'autre front. Des initiatives venant des rebelles pour aller dans ce sens ont bien été faite par exemple avec la création d'une "division blindé" rebelles mais elle n'a pas vraiment l'air d'être efficace surtout quand on voit la façons dont les rebelles utilisent leurs blindées. Je ne vais pas posté les vidéos ici car certaines sont choquante, mais les rebelles ont l'air de faire les même erreur que le régime syrien quant à l'utilisation des chars dans ce conflicts.

 

Donc au contraire, pour moi le but d'une rebellions armée utilisant les technique de guérilla urbaine c'est d'être trés mobile et d'avoir la capacité de tapé très fort et c'est ce qu'elle fait. On l'a d'ailleur bien vue avec l'Opértation tempête du nord lancé par l'Armée Syrienne: Une grosse vague de tanks allant du T-55 jusqu'au T-72 en passant par le T-62 attaquant les position rebelles dans le Nord d'Alep. Et bah cette vague de blindé c'est faite tout simplement vaporisée par les missille anti-tank que la rebellions venaient de recevoir en urgence de la part des pays du Golfe.

 

 

D'ailleurs tu prend l'exemple du Hezbollah qui est passé maitre dans les technique de combats urbains. Est-ce que le Hezbollah posséde ou à possédait des tanks ou une aviation ? Non, pourtant à l'époque elle avait réussit à faire face aux offensive de Israel dans le sud-Liban.

Modifié par Neikster
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Les Américains fournissent des renseignements (à quelle date ? avec quelle précision ? utilisés comment par les Irakiens ?) aux Irakiens pour éviter une rupture de leur front. Les Irakiens décident d'utiliser du sarin.

Je n'ai pas suivi toute la discussion sur l'emploi des armes chimiques en Irak. Mais au cas où le lien n'aurait pas été indiqué dans ce fil, il y a un article qui traite semble-t-il de ces questions et apporte des réponses dans Foreign Policy : http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/08/25/secret_cia_files_prove_america_helped_saddam_as_he_gassed_iran?page=full (26 août 2013) « Exclusif : des dossiers de la CIA prouvent que l'Amérique a aidé Saddam quand il gazait l'Iran ». Sous-titre : « Les États-Unis savaient qu'Hussein lançait une des pires attaques de l'histoire - et l'ont quand même aidé ».

Foreign Policy a interviewé le colonel à la retraite Rick Francona qui était attaché militaire à Bagdad durant les quatre offensives chimiques irakiennes du début de l'année 1988 qui s'appuyaient sur de l'imagerie satellite et des renseignements américains :

 

« Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu'ils avaient l'intention d'utiliser des gaz neurotoxiques. Ils n'avaient pas besoin de nous le dire. Nous le savions ».

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Global Research disculpe le régime quant à l'utilisation des armes chimiques et pointe du doigt les turques et les qataris. 

High-Level U.S. Intelligence Officers: Syrian Government Didn’t Launch Chemical Weapons
Global Research, September 07, 2013
 613 
  35  3 
 
  670
cia1.jpg

 Numerous Intelligence Officials Question Administration’s Claims

Without doubt, intelligence is being manipulated to justify war against Syria. Herehereherehere and here.

 Without doubt, the Syrian rebels had access to chemical weapons … and have apparently used them in the recent past.

Associated Press reported last week:

An

intercept of Syrian military officials discussing the strike was among low-level staff, with no direct evidence tying the attack back to
an
Assad insider or even a senior Syrian commander, the officials said.

So while Secretary of State John Kerry said Monday that links between the attack and the Assad government are “undeniable,” 
U.S. intelligence officials are not so certain that the suspected chemical attack was carried out on Assad’s orders,
or
 
even
 
completely
 
sure
 
it
 
was
 
carried
 
out
 
by
 
government
 
forces
, the officials said
.

***

Another possibility that officials would 
hope
 to rule out: that stocks had fallen out of the government’s control and were deployed by rebels in a callous and calculated attempt to draw the West into the war.

Reuters notes today:

With the United States threatening to attack Syria, 
U.S. and allied intelligence services are still trying to work out who ordered the poison gas attack
 on rebel-held neighborhoods near Damascus.

No direct link to President Bashar al-Assad or his inner circle has been publicly demonstrated, and some 
U.S. sources say intelligence experts are not sure whether the Syrian leader knew of the attack before it was launched
 or was only informed about it afterward.

Indeed, numerous intelligence officers say that the rebels likely carried out the August 21st attack.

For example, the Daily Caller reports:

The Obama administration has selectively used intelligence to justify military strikes on Syria, 
former military officers with access to the original intelligence reports
say, 
in a manner that goes
far
beyond what critics charged the Bush administration of doing
 in the run-up to the 2003 Iraq war.

According to these officers, who served in top positions in the United States, Britain, France, Israel, and Jordan, a Syrian military communication intercepted by Israel’s famed Unit 8200 electronic intelligence outfit 
has been doctored so that it leads a reader to just the opposite conclusion reached by the original report
.

***

The doctored report was picked up 
  on
Aug
. 24, then 
 in Germany, 
, and eventually 
  in Washington,
DC
.

According to the doctored report, the chemical attack was carried out by the 155th Brigade of the 4th Armored Division of the Syrian Army,
an
elite unit commanded by Maher al-Assad, the president’s brother.

However, the original communication intercepted by Unit 8200 between a major in command of the rocket troops assigned to the 155th Brigade of the 4th Armored Division, and the general staff, 
shows just the opposite
.

The general staff officer asked the major if
he
was responsible for the chemical weapons attack. From the
tone
of the conversation, it was clear that “the Syrian general staff were out of their minds with panic that
an
 
unauthorized strike
 had been launched by the 155th Brigade 
in express defiance of their instructions
,” the former officers say.

According to the transcript of the original Unit 8200 report, the major 
“hotly denied firing any of his missiles” and invited the general staff to come and verify that all his weapons were present
.

The report contains a note at the end that the major was interrogated by Syrian intelligence for three days, then returned to command of his unit. “
All of his weapons were accounted for
,” the report stated.

***

An

Egyptian intelligence report describes a meeting in Turkey between military intelligence officials from Turkey and Qatar and Syrian rebels. One of the participants states, “there will
be
a game changing event on August 21st” that will “bring the U.S. into a bombing campaign”
 against the Syrian regime.

The chemical weapons strike on Moudhamiya,
an
area under rebel control, took place on August 21. 
“Egyptian military intelligence insists it was a combined Turkish/Qatar/
rebel
  false flag operation,” said a source familiar with the report.

[A "false flag" is a 
.]

Agents provacateurs
 are
as
old
as
warfare itself. What better than a false flag attack, staged by al Qaeda and its al Nusra front allies in Syria, to drag the United States into a war?

And 12 very high-level former intelligence officials wrote the following memorandum to Obama today:

We regret to inform you that some of our former
co
-workers are telling us, categorically, that contrary to the claims of your administration, the most reliable intelligence shows that Bashar al-Assad was NOT responsible for the chemical incident that killed and injured Syrian civilians on August 21, and that British intelligence officials also know this. In writing this brief report, we choose to assume that you have not been fully informed because your advisers decided to afford you the opportunity for what is commonly known
as
“plausible denial.”

***

There is a growing body of evidence from numerous sources in the Middle East
 — mostly affiliated with the Syrian opposition and its supporters — 
providing a strong circumstantial case that the August 21 chemical incident was a pre-planned provocation by the Syrian opposition and its Saudi and Turkish supporters
. The aim is reported to have been to create the kind of incident that would bring the United States into the war.

According to some reports, canisters containing chemical agent were brought into a suburb of Damascus, where they were then opened. Some people in the immediate vicinity died; others were injured.

We are unaware of any reliable evidence that a Syrian military rocket capable of carrying a chemical agent was fired into the area. In fact, we are aware of no reliable physical evidence to support the claim that this was a result of a strike by a Syrian military unit with expertise in chemical weapons.

In addition, we have learned that 
on August 13-14, 2013, Western-sponsored opposition forces in Turkey started advance preparations for a major, irregular military surge
. Initial meetings between senior opposition military commanders and Qatari, Turkish and U.S. intelligence officials took place at the converted Turkish military garrison in Antakya, Hatay Province, now used
as
the command center and headquarters of the Free Syrian Army (
FSA
) and their foreign sponsors.

Senior opposition commanders who
came
from Istanbul pre-briefed the regional commanders on
an
 
imminent escalation in the fighting due to “a war-changing development,” which, in turn, would lead to a U.S.-led bombing of Syria
.

At operations coordinating meetings at Antakya, attended by senior Turkish, Qatari and U.S. intelligence officials
as
well
as
senior commanders of the Syrian opposition, 
the Syrians were told that the bombing would start in a few days
. Opposition leaders were ordered to prepare their forces quickly to exploit the U.S. bombing, march into Damascus, and remove the Bashar al-Assad government

The Qatari and Turkish intelligence officials assured the Syrian regional commanders that they would
be
provided with plenty of weapons for the coming offensive. And they were. A weapons distribution operation unprecedented in scope began in all opposition camps on August 21-23. The weapons were distributed from storehouses controlled by Qatari and Turkish intelligence under the tight supervision of U.S. intelligence officers.

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Je n'ai pas suivi toute la discussion sur l'emploi des armes chimiques en Irak. Mais au cas où le lien n'aurait pas été indiqué dans ce fil, il y a un article qui traite semble-t-il de ces questions et apporte des réponses dans Foreign Policy : http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/08/25/secret_cia_files_prove_america_helped_saddam_as_he_gassed_iran?page=full (26 août 2013) « Exclusif : des dossiers de la CIA prouvent que l'Amérique a aidé Saddam quand il gazait l'Iran ». Sous-titre : « Les États-Unis savaient qu'Hussein lançait une des pires attaques de l'histoire - et l'ont quand même aidé ».

Foreign Policy a interviewé le colonel à la retraite Rick Francona qui était attaché militaire à Bagdad durant les quatre offensives chimiques irakiennes du début de l'année 1988 qui s'appuyaient sur de l'imagerie satellite et des renseignements américains :

 

« Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu'ils avaient l'intention d'utiliser des gaz neurotoxiques. Ils n'avaient pas besoin de nous le dire. Nous le savions ».

 

 

J'ai lu l'article de FP, mais il n'y a guère de précisions, d'où mes interrogations. Les documents présentés ne parlent que de l'emploi de gaz moutarde avant 1988.

 

Francona (qui n'était pas attaché militaire mais officier de liaison auprès de l'armée irakienne) a donné des clarifications à propos de l'article de FP : http://francona.blogspot.sk/2013/08/foreign-policy-article-corrections-and.html

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Pour les 3 milliards de dollars venant du Qatar, l'info vient du Financial Time. Mais je poste une version francophone:

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130517trib000765147/syrie-le-qatar-aurait-depense-3-milliards-de-dollars-pour-armer-les-rebelles.html

 

Mais sinon le chiffre ne me parait pas du tout exagéré, depuis le début de la guerre la rebellions reçoit munitions et arme et cela tout les jours. Or la rebellion syrienne ne se ravitaille pas comme une armée normale. Il faut déjà réussir à faire venir toutes ces armes/munitions vers les pays frontaliers et apparament cela se ferait par gros avion cargo ce qui coute trés chers, ensuite il faut  réussir à faire passer par ses armes par les frontières en payant des passeurs qui ne bosse certainement pas gratuitement, il faut corrompre certaines mains par les qu'elle passe les armes, il faut payer les salaire de certain combatant (150 dollars mois http://www.lemonde.fr/proche-orient/video/2012/10/22/les-combattants-rebelles-syriens-recoivent-leur-premiere-paie_1779153_3218.html), etc, etc...Ca chiffre trés vite

 

Donc en gros 1 dollars investit par le Qatar n'est pas égale à 1 dollars sur le terrain car l'argent, les armes/munitions, etc... passe par de trop nombreuse personnes.

 

Edit: debonneguerre à trés bien résumé ce que je voulais dire

 

 

Les rebelles syrien sont des combattants utilisant la technique de la guérilla et par dessus tout, guérilla urbaine. Ce n'est pas dans la nature d'une guérilla urbaine d'utiliser des tanks ou bien même l'aviation car ils n'ont tout simplement pas la capacité de le faire et cela même si on leur offrait généreusement nos blindée, etc... Ce genre d'équipement demande une trops grosse organistaion. Et on voit trés bien sur le terrain avec certaines katibas rebelles qui gardent jalousement les tanks qu'ils ont réussi à capturé alors que ces tanks auraient pu être utilisé sur d'autre front. Des initiatives venant des rebelles pour aller dans ce sens ont bien été faite par exemple avec la création d'une "division blindé" rebelles mais elle n'a pas vraiment l'air d'être efficace surtout quand on voit la façons dont les rebelles utilisent leurs blindées. Je ne vais pas posté les vidéos ici car certaines sont choquante, mais les rebelles ont l'air de faire les même erreur que le régime syrien quant à l'utilisation des chars dans ce conflicts.

 

Donc au contraire, pour moi le but d'une rebellions armée utilisant les technique de guérilla urbaine c'est d'être trés mobile et d'avoir la capacité de tapé très fort et c'est ce qu'elle fait. On l'a d'ailleur bien vue avec l'Opértation tempête du nord lancé par l'Armée Syrienne: Une grosse vague de tanks allant du T-55 jusqu'au T-72 en passant par le T-62 attaquant les position rebelles dans le Nord d'Alep. Et bah cette vague de blindé c'est faite tout simplement vaporisée par les missille anti-tank que la rebellions venaient de recevoir en urgence de la part des pays du Golfe.

 

 

D'ailleurs tu prend l'exemple du Hezbollah qui est passé maitre dans les technique de combats urbains. Est-ce que le Hezbollah posséde ou à possédait des tanks ou une aviation ? Non, pourtant à l'époque elle avait réussit à faire face aux offensive de Israel dans le sud-Liban.

Merci pour ta source, qui est sérieuse, mais très relative ; in fine il est question de proches du gouvernement qatari qui auraient dit à des journalistes du Financial Times que. Et on ne sait pas, s'ils sont effectivement en charge, s'ils n'ont pas intérêt à en rajouter.

 

L'article mentionne également que l'aide de la France et des Us aurait été respectivement de 12 et 45 millions d'euros, à des fins non militaires en plus. La thèse du grand complot occidental en prend un sacré coup : 57 millions d'€ à eux deux, et même pas des armes !

 

 

Je persiste à penser que la somme de trois mille millions d'Euros soi-disant dépensée par le Qatar est très élevée au vu de ce qui arrive effectivement sur le terrain, tu m'accorderas que les gouvernementaux n'ont pas ce problème, ce qui va dans mon sens, à savoir qu'ils perçoivent et ont à disposition effectivement infiniment plus d'armes et moyens que les rebelles.

 

Je suis tout à fait d'accord sur la guérilla, du hezbollah notamment. Je ne prenais l'exemple des milliers de blindés que pour souligner l'écrasante disproportion des moyens fournis aux deux camps en présence. Les rebelles ont choisi la guérilla, ce qui est peut être le plus approprié, mais aussi tout simplement car ils n'ont ni les moyens ni le soutien dont bénéficie le camp adverse, en armes, logistique ou compétences ; ce qui souligne une fois encore mon propos : la disproportion extraordinaire entre les moyens des deux camps.

 

 

Sinon, pour en revenir au thème du topic :

Peut-on estimer, quoique ce ne soit pas dans les cartons, les possibilités maximales pour l'armée française de procéder à des frappes continues pendant 60 ou 90 jours.

Les munitions intelligentes viendraient vite à manquer, j'imagine. Imaginons qu'on parvienne à les recompléter auprès de nos alliés, des Usa ou des fournisseurs.

 

Combien peut on effectuer de raids quotidiens dans une certaine durée ?

1 ou 2 raids par jours d'un escadron de 20 rafales depuis la France ?

10 rafales M deux fois par jours depuis le CDG sur zone ?

Qu'en pensez-vous, à titre de spéculation ?

Modifié par xanthe
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Pour le moment, il faut surtout envisager une opération conjointe France/USA/Turquie car F. Hollande a clairement conditionné une opération militaire à l'accord du congrès ( si celui-ci refuse, on ira vers un soutien matériel accru aux insurgés )

Officiellement français ( gouvernement ) et américain ( administration Obama ) ne veulent que d'une opération limitée à quelques jours

Seuls quelques élus ( type Mc Cain ) américains souhaitent une opération de grande ampleur pour chasser Assad ( au motif qu'il s'agit d'un ennemi de l'Amérique en fait )

Une opération française seule de longue durée se heurterait à des difficultés militaires ( fatigue des unités soumises à des raids longue durée fréquente, attrition des moyens par accident ou en opération ) et politiques ( les russes fourniraient certainement des moyens sol-air clés en main ( avec "spécialistes" ) pour nous intimider voir changer le rapport de forces ) et évidemment à des mesures de représailles syriennes ( et alliés ) au Liban notamment

Dans le cas d'une campagne de longue durée, le plus réaliste est de l'envisager conjointe avec les USA ( si la ligne Mc Cain l'emporte au congrès ) mais le risque est alors de pousser Assad dans ses retranchements et de voir celui-ci utiliser ses moyens chimiques en masse contre les rebelles pour prendre un avantage définitif avant que ceux-ci ne soient amoindris/détruits

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J'ai lu l'article de FP, mais il n'y a guère de précisions, d'où mes interrogations. Les documents présentés ne parlent que de l'emploi de gaz moutarde avant 1988.

 

Francona (qui n'était pas attaché militaire mais officier de liaison auprès de l'armée irakienne) a donné des clarifications à propos de l'article de FP : http://francona.blogspot.sk/2013/08/foreign-policy-article-corrections-and.html

Réponse dans la partie "histoire militaire" du forum : http://www.air-defense.net/forum/topic/17647-guerre-iran-irak-1980-1988/

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Pour le moment, il faut surtout envisager une opération conjointe France/USA/Turquie car F. Hollande a clairement conditionné une opération militaire à l'accord du congrès ( si celui-ci refuse, on ira vers un soutien matériel accru aux insurgés )

Officiellement français ( gouvernement ) et américain ( administration Obama ) ne veulent que d'une opération limitée à quelques jours

Seuls quelques élus ( type Mc Cain ) américains souhaitent une opération de grande ampleur pour chasser Assad ( au motif qu'il s'agit d'un ennemi de l'Amérique en fait )

Une opération française seule de longue durée se heurterait à des difficultés militaires ( fatigue des unités soumises à des raids longue durée fréquente, attrition des moyens par accident ou en opération ) et politiques ( les russes fourniraient certainement des moyens sol-air clés en main ( avec "spécialistes" ) pour nous intimider voir changer le rapport de forces ) et évidemment à des mesures de représailles syriennes ( et alliés ) au Liban notamment

Dans le cas d'une campagne de longue durée, le plus réaliste est de l'envisager conjointe avec les USA ( si la ligne Mc Cain l'emporte au congrès ) mais le risque est alors de pousser Assad dans ses retranchements et de voir celui-ci utiliser ses moyens chimiques en masse contre les rebelles pour prendre un avantage définitif avant que ceux-ci ne soient amoindris/détruits

Je sais bien, d'où ma réserve (quoique ce ne soit pas dans les cartons) mais dans l'hypothèse où, avec ou sans les Usa, nous soyons amenés à frapper dans la durée, quel volume de raids pouvons nous effectuer quotidiennement dans la durée ? C'est un peu l'objet de ce forum et notamment de ce topic, ce genre de question, beaucoup plus en tout cas que les questions morales ou politiques. Merci pour tes éléments de réponse.  :)

 

Donc si l'on spécule un peu, sachant que chaque rafale peut emporter 6 AASM par exemple, peut on supposer un raid quotidien dans la durée de 12 rafales venus de France (ou basés en Grèce) + 12 rafales M du CDG, soit 24 raids X 6 AASM, soit 144 AASM chaque jour ?

Évidemment, il faudrait rapidement acheter des munitions et kits de guidage, nos ravitailleurs ne suivraient peut être pas et le problème majeur resterait la détermination des cibles. Suis-je dans l'erreur en pensant que 24 raids quotidiens de chacun 2 scalps ou 6 AASM est possible dans la durée pour l'armée française ? Le contraire serait un peu inquiétant et amènerait douter de l'utilité de nos forces ou du "retour sur investissement". :-[

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J'avais déjà évoqué le sujet, mais ca va si vite dans ces topics que ca va être dur à retrouver. En 1988, le gouvernement américain n'a pas hésité à dénoncer le gazage des Kurdes d'Halabja, au point de révéler qu'ils avaient décrypté les messages de l'armée irakienne. (Pour le contexte, tout bon directeur de la NSA préfèrerait se faire arracher ses dents sans anesthésie plutôt que révéler quelles chiffres ils arrivent à casser.)

 

Fabrication indigène, on n'exporte pas de telles armes. Le matos a été importé, je crois que l'essentiel venait d'entreprises allemandes (ils sont réputés en chimie).

 

Diverses attaques signalées à partir de 1982 au gaz moutarde, à partir d'avril 1988 (al-Fao) pour l'emploi de gaz neurotoxiques.

 

Ce n'est pas vraiment un contexte propre à la guerre froide, puisque l'arsenal de Saddam venait essentiellement de Moscou (tanks - MiG - Scud etc.), un peu de France (Exocet + Mirage), et pour ses programmes NBC, je présume du détournement de matériel d'entreprises occidentales. Ce n'est pas comme si l'Irak était pro-US et l'Iran pro-Soviet.

 

 

Ce qui me gène dans tout ca c'est cette espèce d'indignation séléctive. Les Américains fournissent des renseignements (à quelle date ? avec quelle précision ? utilisés comment par les Irakiens ?) aux Irakiens pour éviter une rupture de leur front. Les Irakiens décident d'utiliser du sarin. Quand ces armes sont utilisées contre les Kurdes, les Américains apportent des renseignements sensibles pour prouver leur responsabilité.

Conclusion : les Américains sont horribles.

 

L'Egypte a utilisé des gaz contre le Yémen.

Conclusion : c'est magnifique à visiter, l'Egypte.

 

789064Shakinghands.png

je ne dis pas que les américains sont horrible ,mais que l'honnêteté serait plus productif que se qui se passe actuellement .

on veut se débarrasser de bachar un point s'est tout ,pour moi s'est une meilleurs réponse à mes questions que de nous embrouillé dans des motifs pseudo-humanitaire (vu que sa fait plus de deux ans qu'il y a des morts ,on pouvait déjà dire qu'à se stade s'était trop de morts ) .

 

je suis dans l'optique des soldats US qui comprennent pas qu'on va devoir combattre avec les "barbus" (même si ils ne sont pas les seuls ) .

 

 

Posté aujourd’hui, 07:43

Pour info, le traité international signé à Paris (lancé à l'initiative de la France il me semble) interdisant les armes chimiques (et je crois les définissant comme ADM et leur emploi comme crime), est rentré en application en 1997.

La situation n'est donc pas la même en Irak il y a 25-30 ans et en Syrie aujourd'hui.

 

http://fr.wikipedia....armes_chimiques

 

Six États demeurent encore en dehors de la Convention :

Par contre la Syrie a bien ratifié en 1968 le protocole de Genève de 1925 prohibant l'usage d'armes chimiques.

 

Sur un autre point, je suis assez surpris de voir qualifié les rebelles collectivement de djihadistes barbus. C'est exactement la propagande syrienne (et russe). D'après un participant au c dans l'air de la semaine dernière, la Syrie a affecté un budget communication de 250 millions d'euros pour diffuser sa version dans les opinions américaine, française et anglaise. Un investissement efficace apparemment.

 

Je me permets donc de rappeler que ce n'est pas un conflit des rebelles islamistes soutenus par occident et pétromonarchie contre le peuple syrien soutenu par Russie et Iran.

 

Il faut distinguer beaucoup plus d'acteurs, au moins pour ceux engagés les armes à la main sur le terrain :

- Les Kurdes (10% de la population, et autant des combattants ?). Bachar après les avoir matraqués s'est retiré de leur zone et leur laisse une autonomie de fait (à la grande rage de la Turquie). Tacitement ils se contentent de veiller sur leur zone attaquant seulement ceux qui y pénètrent, barbus ou gouvernementaux. Si Bachar gagne, à leur place je m'inquiéterais.

- L'Armée de libération de la Syrie (rebelles), selon toute vraisemblance majoritaires dans l'opposition (60-70% ?), soutenus financièrement, en armes légères et en missiles portables par les Etats d'Arabie Saoudite et du Qatar. Et en informations et moyens de communication par certains Etats occidentaux, voire même en formateurs pour les groupes sûrs. Je fais court, parce qu'il y a beaucoup de groupes différents, comme chez les barbus, d'ailleurs.

- L'armée gouvernementale lourdement équipée par la Russie qui lui fournit tout en masse, du char à la nourriture en passant par l'essence et l'usine d'épuration d'eau, un soutien massif incomparable à l'aide que reçoivent les rebelles. Par exemple l'armée syrienne disposerait de milliers de chars avec des équipages formés, les rebelles ne s'en sont évidemment pas vus livrer un seul par le Qatar, a fortiori par les Usa. C'est un paramètre à ne pas oublier. Russie et Iran, voire Chine fournissent peut être 10 fois plus que ne perçoivent les rebelles.

- Le Hezbollah qui a déployé des milliers de combattants entrainés et efficaces (les mêmes qui ont stoppé tsahal), ce qui aurait fait pencher la balance cet été en faveur de Bachar.

- Des centaines d'hommes du sepah envoyés par une faction dominante iranienne, simples conseillers ou combattants ?

- Les islamistes djihadistes, une multitude de groupes dont notamment Al Nosra et Al Qaida. J'ai lu je ne sais plus où qu'ils représentaient 20% des pertes des rebelles, leur poids démographique et surtout militaire est vraisemblablement plus important, ils semblent croître proportionnellement plus que l'Asl, pour au moins deux raisons. Tout d'abord ils seraient bien mieux subventionnés et équipés par des réseaux et des personnes privées (notamment koweitis dit-on) issus des pays du golfe. Ensuite, ils seraient en grande partie composés de volontaires étrangers avec l'expérience militaire conséquente des guerres des dernières années, notamment irakienne. Plus efficaces, mieux équipé, ils semblent avoir le vent en poupe. Jusqu'où ? 30%, 40% de la rébellion ?

 

De là à penser qu'ils puissent prendre le pouvoir, il y a un pas que je ne franchis pas. Pour deux raisons simples. A supposer que Bachar tombe, il restera des pans entiers de son camp lourdement armés, il restera la majorité des rebelles qui ne voudront pas se voir voler la victoire, il restera les kurdes. Je ne vois pas une minorité d'islamistes triompher de tout ce monde là, sachant en plus qu'ils feront l'unanimité contre eux, depuis les Alaouites jusqu'aux rebelles de l'asl en passant par la Russie, l'Iran, le Hezb, Israël, les Etats du golfe et les occidentaux, tous d'accord pour les annihiler. Je ne vois guère que les talibans comme soutien et je gage qu'ils ne leur seront pas d'un grand secours.

 

Ceci dit, le mieux serait évidemment de négocier une solution avec la Russie, mais Poutine n'a pas manifesté la moindre intention en ce sens. Et au fond on le comprend, Bachar reprenait du terrain, pourquoi négocier lorsqu'on est en train de gagner ? Des frappes limitées pourraient amener une situation où il ait intérêt à négocier. Mais c'est évidemment un jeu dangereux.

 

 

 

justement ,sa fait un peu trop d'acteurs dans une Syrie ou les armes sont en masse non ?

 

tellement de participants qu'on va se retrouvé avec un Liban Bis ,et l'ONU sera obligé de déployé des troupes au sol pour s'interposé entre toute ses factions .

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Avant toute chose, il faut savoir quels seraient les objectifs politiques et à partir de là le objectifs opératifs et tactiques

Ensuite avant de frapper quoi que ce soit, il faut avoir le renseignement adéquat

Compte tenu de nos lacunes dans les domaines du renseignement ( par rapport aux USA : manque de drones, de moyens satellites notamment ), ça signifie peu de cibles tactiques ( chars, artillerie etc ) et probablement des missions visant des aérodromes, des sites SAM et des stocks de munitions ( chimiques ? )

L'AASM a quand même le désavantage ( par rapport au scalp ) de devoir être engagé à portée de la DA syrienne surtout si les cibles sont à l'intérieur des terres et que le vol se fait à BA : dans ce cas, il faut prévoir une attrition de nos moyens

Il faut aussi voir de combien d'équipages qualifiés pour ce genre d'opérations nous disposons et quel rythme nous leur imposons ( pas plus d'une mission par jour à partir de la France mais 2 ou 3 par jour à partir d'un PA, ça me semble possible ) : là dessus, il faudra que quelqu'un d'autre te réponde

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Article signé par Robert H. Scales, major général à la retraite, ancien directeur de l'Army War College

 

Ils [les militaires actifs et retraités interrogés] sont gênés d'être associés à l'amateurisme des tentatives de l'administration Obama de concevoir un plan qui fasse sens sur le plan stratégique. Personne dans le personnel de la Maison Blanche n'a la moindre expérience de la guerre ou la comprend. Jusqu'à présent, cette marche à la guerre viole les principes de la guerre les uns après les autres, y compris l'effet de surprise, l'effet de masse, et la définition d'un but clair et réaliste.

(...)

Ils sont indignés par le fait que ce qui pourrait survenir est un acte de guerre et un consentement à risquer des vies américaines pour un lapsus à propos de "lignes rouges". Ces actes seraient pour punir et pour restaurer la réputation d'un président. Nos professionnels en service expliquent que tuer plus de Syriens ne dissuadera pas la volonté iranienne de nous affronter.

(...)

Notre très respecté président soldat Dwight Eisenhower avait eu la gravité et le courage de dire huit fois non à la guerre pendant sa présidence. Il a mis fin à la guerre de Corée et refusé d'aider les Français en Indochine ; Il a dit non à ses anciens compagnons d'armes français et britanniques lorsqu'ils demandèrent une participation américaine à la capture du canal de Suez.

 

 

Il faut bien voir qu'une bonne partie des républicains vont se saisir de cette occasion pour voter contre Obama avant tout, et contre les barbus accessoirement, puisque le message "Assad combat Al-Quaida" (donc il peut faire toutes les horreurs) a été gaillardemment relayé, de la droite à la gauche américaine : victoire totale du cynisme donc.

 

Alors j'ignore qui est Robert H. Scales, mais quand dans les seuls extraits livrés, je lis la partie graissée ci-dessus, je regarde le passé militaire de Hagel (ministre de la défense) et de Kerry (ministres des affaires étrangères), 5 purple hearts à eux deux quand même, j'arrête de lire.

 

 

Sur ce, pour donner une opinion quant à l'opportunité d'une intervention, de quelque nature qu'elle soit, il faudrait avoir des informations que nous n'aurons pas : si on connaît  quoi que ce soit d'utile à taper (la chaîne de commandement responsable de tel ou tel massacre, par exemple), avec quelle certitude, ou si on a des gens fiables à aider.

 

Ce qui me semble clair en revanche, c'est qu'il serait bon que Vladimir Poutine calme Bachar el-Assad. Pour l'instant, il n'en n'en donne pas l'impression, c'est l'exact opposé. Et tant qu'on le lui demandera avec des fleurs, il n'en fera rien : ça a été la démarche nos amis allemands aux G20, ils n'ont rien obtenu. Ils viennent de bouger un peu.

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un AASM a un énorme avantage sur les GBL classiques sa portée ! 50km+ ce qui le laisse hors de porté des site AA modernes Syrien.

 

en revanche moi je me pose plus la question de quoi frapper ? Quelles peuvent bien être les cibles 1 mois après..... j'imagine que les entrepôts de matière chimique sont vide maintenant?

Frapper l'usine de fabrication ? Ils n'en ont plus besoin

 

Autre chose pour les drones pour le coup en Syrie ils ne nous manqueront pas ! Le drone c'est bien bon pour le Mali ou l'Afgha ou il n'y a pas de DA.

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Déclaration sur la Syrie de l'International Crisis Group

http://www.crisisgroup.org/fr/publication-type/communiques/2013/mena/syria-statement.aspx (1er septembre 2013)
 

(...) Malgré tout, quelques observations peuvent être faites sur les effets qu’une telle frappe pourrait ou ne pourrait pas avoir :


- Une attaque militaire ne fera pas l’objet d’un consensus international. Par conséquent, toute tentative d’apporter des preuves tangibles de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien, bien que nécessaire, restera inutile. Compte tenu des fausses déclarations qui ont servi de prétexte à l’invasion américaine de l’Irak en 2003 et, depuis, la polarisation régionale et internationale, ainsi que les dynamiques propres au conflit syrien, les preuves avancées par l’administration américaine ne suffiront pas à convaincre les nombreux sceptiques.


- Cela pourrait décourager l’utilisation future d’armes chimiques en démontrant que des sanctions encore plus sévères seraient prises en cas de récidive – ce qui représenterait un aboutissement en soi. Mais si le régime syrien estime qu’il lutte pour sa survie, cette menace n’aura quasiment aucun effet. De plus, certains au sein de l’opposition pourraient être tentés d’utiliser de telles armes en accusant le régime dans le but précis de susciter une intervention américaine plus importante.


- Cela pourrait entrainer une escalade de la violence en Syrie dans la mesure où le régime pourrait se venger contre les rebelles, tandis que l’opposition pourrait tenter de saisir cette occasion pour en tirer profit et améliorer ses positions.


- Une escalade régionale ou internationale (par exemple, des représailles par le régime syrien, l’Iran ou le Hezbollah, principalement contre Israël) est possible mais demeure improbable compte tenu des risques qu’elle représente, bien que cela pourrait dépendre de la portée des attaques initiales.


- Une action militaire, dont le but ne serait pas, selon Washington, de provoquer la chute du régime syrien, pourrait ne pas avoir d’effet à long terme sur le rapport de force sur le terrain. Le régime pourrait mener une propagande efficace en affirmant avoir résisté contre les Etats-Unis, et fédérer l’opinion publique locale et régionale autour de l’anti-américanisme et de l’anti-impérialisme.


En réalité, la principale question que suscite l’éventualité d’une attaque militaire est de savoir si celle-ci améliorerait les perspectives de résolution du conflit par la voie diplomatique. Nombre d’observateurs affirment que ce ne sera pas le cas : après une attaque qu’ils considèrent comme illégale et illégitime, le régime et ses alliés seront peu enclins à négocier avec les Etats-Unis. En théorie, il faudrait une attaque suffisamment puissante pour pousser le régime à altérer sa stratégie, mais suffisamment mesurée pour ne pas susciter de représailles ou ne pas nuire à un processus diplomatique. En pratique, ce juste milieu est quasiment impossible à atteindre. (...)

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Alors j'ignore qui est Robert H. Scales, mais quand dans les seuls extraits livrés, je lis la partie graissée ci-dessus, je regarde le passé militaire de Hagel (ministre de la défense) et de Kerry (ministres des affaires étrangères), 5 purple hearts à eux deux quand même, j'arrête de lire.

 

J'y ai pensé aussi, et j'en ai déduit que pour Scales ils ne logent pas à la Maison Blanche (le premier est au Pentagone, le second au Harry Truman Building)

 

La remarque de Scales pourrait viser Susan Rice, qui, quant à elle, est postée à la Maison Blanche, et qui a plus d'importance que le Secrétaire d'Etat dans l'administration Obama : elle est la supérieure hiérarchique de Kerry et a un accès direct au président avec un entretien avec lui tous les jours, d'après http://www.thedailybeast.com/articles/2013/06/06/susan-rice-and-john-kerry-will-battle-for-obama-s-ear.html (6 juin 2013).

Modifié par Wallaby
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Le plus efficace serait de frapper les unités qui entourent Assad. Par sécurité, il n'utilise que trois divisions sur les 12 qu'il possède : la quatrième division, la garde républicaine, les forces spéciales. Elles sont composées de militaires liés par des liens de famille, dont la loyauté ne fait aucun doute. En 1998 pour l'opération Desert Fox, en Irak, nous avions ciblé les gardes républicains. L'impact psychologique avait été fort. Cibler l'artillerie aura moins d'impact. Les tanks et l'artillerie ne sont pas difficiles à remplacer. Au contraire des combattants loyaux et expérimentés.

L'ennui, c'est qu'avec toute la publicité autour des éventuelles frappes, les combattants ont tout le temps de se disperser dans la nature. Les missiles Tomahawks risquent de tomber sur des chars vides.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/08/31/quels-risques-pour-une-frappe-americaine-sur-la-syrie_3469311_3222.html

 

Qu'en pensez vous ? Ca semble difficile maintenant de tapper un grand coup ces unités non ?

SURTOUT quand on lit la suite :

Quelles représailles faut-il craindre ?

Assad n'est pas quelqu'un qui aime prendre des risques. Les Israéliens ont attaqué à cinq reprises des cibles en Syrie ces dernières années. Il n'a jamais riposté. Il ne veut pas ouvrir un deuxième front avec Israël. Peut-être essaiera-t-il de frapper les navires qui auront servi aux frappes, par des tentatives d'attentat suicide en utilisant des bateaux civils. Peut-être tentera–t-il de frapper dans les pays alliés de la région, comme la Turquie. Mais le plus probable est qu'il utilise de nouveau les armes chimiques afin de montrer que Barack Obama n'est pas parvenu à ses objectifs.

 

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un AASM a un énorme avantage sur les GBL classiques sa portée ! 50km+ ce qui le laisse hors de porté des site AA modernes Syrien.

 

en revanche moi je me pose plus la question de quoi frapper ? Quelles peuvent bien être les cibles 1 mois après..... j'imagine que les entrepôts de matière chimique sont vide maintenant?

Frapper l'usine de fabrication ? Ils n'en ont plus besoin

 

Autre chose pour les drones pour le coup en Syrie ils ne nous manqueront pas ! Le drone c'est bien bon pour le Mali ou l'Afgha ou il n'y a pas de DA.

l'AASM a 50km de portée uniquement quand il est lancé à haute altitude, lors de missions BA sa portée est de l'ordre de 15/20km ce qui l'expose à pas mal de systèmes modernes de DA.

Avec les USA on peut imaginer rester en HA mais sans leur participation, une bonne partie des missions aura alors lieu en BA

De plus si les cibles à toucher sont à l'intérieur des terres, la portée de 50km ne suffit plus à rester hors de portée des SAM : imaginons un raid sur Damas ou alentour, il faudra bien alors s'exposer à la DA syrienne en effectuant un trajet de + de 100km en territoire syrien avant de pouvoir engager les cibles désignés

Les drones, satellites et moyens électroniques de surveillance permettent une surveillance en temps réel du théâtre d'opération que l'on a pas les moyens de faire ( seuls les USA ont l'ensemble de ces moyens )

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Qu'en pensez vous ? Ca semble difficile maintenant de tapper un grand coup ces unités non ?

Les unités terrestres déployées et camouflées sont quasiment indestructibles par moyens aériens surtout en zones urbaines : la destruction d'une myriade de chars et de groupes de combat camouflés est au delà de même ce que les américains peuvent faire

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J'y ai pensé aussi, et j'en ai déduit que pour Scales ils ne logent pas à la Maison Blanche (le premier est au Pentagone, le second au Harry Truman Building)

 

La remarque de Scales pourrait viser Susan Rice, qui, quant à elle, est postée à la Maison Blanche, et qui a plus d'importance que le Secrétaire d'Etat dans l'administration Obama : elle est la supérieure hiérarchique de Kerry et a un accès direct au président avec un entretien avec lui tous les jours, d'après http://www.thedailybeast.com/articles/2013/06/06/susan-rice-and-john-kerry-will-battle-for-obama-s-ear.html (6 juin 2013).

 

Hum : non, ce n'est pas la supérieure de Kerry, qui est ministre des affaires étrangères : elle est national security adviser. Alors d'accord, elle a une forte importance, tout ça, mais quand on parle de "Maison Blanche", en général, on désigne l'exécutif. J'imagine mal que la stratégie actuelle soit décidée par le seul cabinet du président, et sans que les ministres de la défense et des affaires étrangères n'aient leur mot à dire... Tiens, et sous Bush Jr., y avait-il quelqu'un avec de l'expérience militaire à la Maison Blanche au sens strict ? Pas de 2001 à 2005 : Condoleeza Rice.

 

Bref...

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