Joab Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 Je réagis au message de Loki qui disait que les armes chimiques ont une mauvaise image mais qu'au final, elles étaient mois léthales que le nucléaire ou le biologique. Quelles sont les armes biologiques? Quel est l'état des arsenaux? Ont ils déjà été utilisés dans des conflits? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 Voila ce qui me vient en tête: une arme biologie est une arme basé sur des maladies pouvant se propager de manière autonome et blesser/tuer des êtres vivants => animaux et/ou humains. Cas d'utilisation récente: les Japonais répandant peste et choléra en Chine dans les années 40. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 les études montrent que les agents bactériologiques ( anthrax par exemple ) sont bien plus dangereux que les pires armes chimiques ( en gros besoin de moins de kg par km2 )L'anthrax a été envisagé comme arme par les britanniques durant la 2ième GM ( un îlot a été infecté pendant des décennies au large de l'Ecosse )Le principe d'emploi est le même que pour une arme chimique ( pas de contagion possible ) mais la zone peut être contaminée pour des annéesL'autre possibilité consiste à utiliser une maladie contagieuse sur les troupes ou populations ennemies, 2 exemples me viennent à l'esprit : les mongols qui envoyaient des cadavres infectées sur les villes assiégés et les américains et les dons de couvertures aux indiens.Le risque est alors que la contagion touche celui qui le lanceAu final l'arme bactériologique est délicate à employer car plus difficilement contrôlable ( risque de retour à l'envoyeur important pour un vecteur contagieux, durée de vie importante etc )Les japonais et les britanniques ont fait d'importantes études d'armes bactériologiques durant la 2iè GMLes soviétiques durant la guerre froide Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 L'arme bio ultime (avec effet boomerang très probable cependant) consisterait en un agent cumulant la contagiosité de la grippe, le temps de latence du vih et la virulence de l'ébola... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Parmi les usages d'armes biologiques le premier cas recensé est l'usage de la variole contre des Indiens pendant les guerres américano-indiennes. Il y aurait aussi eu usage de virus en Rodhésie (ex-Zimbabwe). Parmi les armes biologiques étudiées il y a eu (liste non exhaustive) : la peste bubonique, la variole, ebola, la maladie du charbon et la fièvre de Marburg. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoram Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Une arme bactériologique sera beaucoup plus longue à agir. Et elle ne peut pas être tiré à partir d'un missile. De plus, il faut une porte d'entrée pour agir. Donc une bonne protection des voies aériennes supérieures (FFP2 voire FFP3 à moindre cout) / cutanée si blessure, diminuerait drastiquement son intérêt. Surtout si un traitement précoce voire prophylactique est entrepris une fois l'agent pathogène identifié. Dans un pays développé, je ne pense pas que son efficacité soit réellement énorme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 une arme biologique peut être tirée par un missile tout comme une armée chimique à l'exemple de l'anthrax ( qui a souvent été cité comme arme de prédilection pour le biologique ), le problème est celui de la dispersion du produit ( airburst ) et de sa militarisationMais le 2ième point a été fait depuis plus de 70 ans Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Sur les navires purement mili, les dispositions constructives pour contrer les menaces NBC sont prises en compte : individuellement ( EPI équipement de protection individuelle ) ou collectivement ( concept citadelle pressurisée ) , y compris d’ailleurs la décontamination ( arrosage en pluie extérieur) ou par SAS… le DNV explique cela très bien :http://exchange.dnv.com/publishing/ruleshslc/2005-01/hs610.pdfJe me demande si toutes ces dispositions génériques NBC sont réellement efficaces face aux menaces purement bactériologiques évoquées Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 La plupart des maladies citées plus haut ne connaissent pas de traitement. Dans le cas de la variole il y a un vaccin (qui n'est plus administré depuis 30 ans) mais la maladie est incurable. Idem pour Ebola ou le charbon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 30 août 2013 Share Posté(e) le 30 août 2013 Une arme bactériologique sera beaucoup plus longue à agir. Et elle ne peut pas être tiré à partir d'un missile. De plus, il faut une porte d'entrée pour agir. Donc une bonne protection des voies aériennes supérieures (FFP2 voire FFP3 à moindre cout) / cutanée si blessure, diminuerait drastiquement son intérêt. Surtout si un traitement précoce voire prophylactique est entrepris une fois l'agent pathogène identifié. Dans un pays développé, je ne pense pas que son efficacité soit réellement énorme. L'impact psychologique serai tout simplement énorme !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 2 septembre 2013 Share Posté(e) le 2 septembre 2013 Au niveau des armes biologiques, il faut bien distinguer deux niveaux d'agent utilisables, avec des capacités et des finalités différentes : - les agents vivants, pour les armes bactériologiques ou virologique. L'action est plus lente (qu'avec une arme chimique), mais peut être démultipliée par l'effet "contagion", particulièrement si l'incubation se fait sans le moindre symptôme apparent avant la crise aigue (mortelle ou incapacitante). Ce type d'arme est virtuellement impossible à "synchroniser" pour obtenir l'effondrement physique d'un front ou de la défense d'une zone. Par contre, son action à long terme est redoutablement efficace à cause de l'attrition provoquée, de l'effet multiplicateur de la contagion, et de l'impact moral qu'il peut avoir. - les agents "inertes", principalement des toxines. On pense immédiatement à la Ricine, la toxine botulique ou certaines toxines issues de champignons (mycotoxines). Là, l'effet est similaire à celui d'une arme chimique, seule la production des toxiques est différente : c'est un organisme qui produit l'agent toxique, plutôt qu'un processus de synthèse artificiel. Les effets sont, du coup, plus rapides et l'arme peut être utilisée à des fins d'affaiblissement local de front ou bien d'interdiction. Un dernier point sur lequel je sais que Fort Detrick a mené des recherches (il y a longtemps), c'est sur les agents vivants non pathogène et à action indirecte. Il s'agit soit de champignons, de larves, d'insectes ou de toxines capables de s'attaquer aux ressources alimentaires adverses pour les interdire (récoltes, cheptels, points d'eau), soit d'organismes (principalement des champignons ou des bactéries) capables de s'attaquer particulièrement à certains matériaux afin de les bouffer/digérer et mettre les matériels les composant hors d'état de servir. Je sais qu'un champignon capable de dévulcaniser le caoutchouc avait été envisagé, avec pour objectif la mise en panne des véhicules légers (pneus, durits, etc.) et le sabotage des installations de climatisation/pressurisation, rendant ainsi les forces adverses vulnérables à une attaque chimique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 3 septembre 2013 Share Posté(e) le 3 septembre 2013 Fatac a bien résumé Il y'a quelques informations sur ce fil : http://www.air-defense.net/forum/topic/2712-biopreparat/ L'article wiki anglais est assez complet : http://en.wikipedia.org/wiki/Biological_warfare Liste des agents utilisables comme armes biologique (avec fiches techniques) : http://www.fas.org/biosecurity/resource/agents.htm un pdf sur l'agroterrorisme : http://www7.inra.fr/dpenv/pdf/suffertc56.pdf notes sur les programmes US et Soviet dans la même veine : http://agora.qc.ca/documents/terrorisme--le_terrorisme_biologique_agricole__lexperience_par_michael_margolian un résumé sur les programmes d'armes biologiques US/URSS/France/UK et l'état actuel de prolifération : http://www.projet22.com/histoire-29/les-services-de-renseignements/article/les-programmes-de-guerre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 29 décembre 2013 Share Posté(e) le 29 décembre 2013 Bonsoir, A propos du Prion, est-ce que c'est un virus ? Je lis que c'est une protéine mais est-ce que c'est "vivant" ? Merci d'avance ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 29 décembre 2013 Share Posté(e) le 29 décembre 2013 (modifié) Tu entends quoi par "vivant" ? Le prion est une proteine . Si je me souvient de mes cours , la forme saine est naturellement présente ( protéine normale PrPC) dans les cellules mais lorsque il y a changement de forme , on obtient la forme pathogène (PrPSc). La PrPSc résulte donc d’une modification de la structure tridimensionnelle de PrPC. Modifié le 29 décembre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 30 décembre 2013 Share Posté(e) le 30 décembre 2013 Mais donc ce n'est pas comparable à un virus ? Ce n'est pas unicellulaire et ça n'a pas la capacité de se dupliquer comme un virus ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 30 décembre 2013 Share Posté(e) le 30 décembre 2013 (modifié) pour te répondre, d'après ce que j'ai lu, on peut définir que: les virus ne contiennent qu’un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN) qui constitue le génome viral. Le génome est emballé dans une structure protéique appelée capside, les virus se reproduisent à partir de leur matériel génétique et par réplication. les virus sont doués de parasitisme intracellulaire absolu. En résumé, les virus sont constitués de protéines, d'acides nucléiques et de lipides. Ces acides nucléiques (ARN ou ADN) contiennent le code génétique qui aident ces virus à se reproduire une fois qu'ils se retrouvent dans un organisme vivant. L'acide nucléique est emballé dans une enveloppe protectrice appelée capside. Avant d'entrer dans les cellules, les virus sont de forme extracellulaire et sont appelés virions. A l'interieur des cellules, les virus sont sous forme intracellulaire, la capside est enlevée et seul l'acide nucléique (ARN ou ADN) reste. Le prion est défini par: le prion PrPSc est une protéine prion de forme anormale, pathogène. le prion n'a pas d’acide nucléique (ADN ou ARN). Ils n'ont pas de matériel génétique le prion a la capacité de replication. ils semblent se reproduire sans cesse Si on ne retient que la capacité de replication , ils peuvent être comparés aux virus. Modifié le 30 décembre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 10 janvier 2014 Share Posté(e) le 10 janvier 2014 Même si ce n'est pas une arme biologique (on a les preuves que ça c'est fait naturellement du passage du foyer avicole au foyer humain, mais non pas sans difficulté car le virus a bien du mal a s'adapter a l'humain mais y arrive peu a peu par les mutations des continaminations humaines réussies) Le Virus de la grippe H7N9 qui a tué 137 personnes en Asie et le reste du monde pour l'instant, a quand même une mortalité extrêmement élevée de 33% avec 45 morts ... D'ou d'ailleurs pourquoi il y a tant de remous médiatique a chaque découverte de nouveaux cas même s'ils sont rares et isolés, c'est flippant une mortalité pareille (d'autant qu'en général vu que les cas sont rares même si trop souvent pas identifié assez tot, il n'en demeure pas moins que la rareté des cas faits qu'ils ont des soins maximisés dans les hopitaux qui les acceuillent pour la plupart des cas) Voila qui n'est pas rassurant pour l'avenir, on a fait tout un pataquès qui n'aurait jamais du avoir lieu pour la grippe A ... Alors que le vrai monstre est probablement a venir et que ces mutations font qu'ils n'est pas encore "prêt" mais il tambouille, il tambouille ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 10 janvier 2014 Share Posté(e) le 10 janvier 2014 Mais le prion se reproduit comment s'il n'a pas d'ADN ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 11 janvier 2014 Share Posté(e) le 11 janvier 2014 Mais le prion se reproduit comment s'il n'a pas d'ADN ? Oui Enfin pas tout à fait C'est une question de repliment (folding) des protéines Pour qu'il y'ait prion (protéine anormale) il faut qu'il y' ait d'abord protéine normale. Qui est codée comme toute protéine par l'ADN Là ou est l'originalité du prion c'est que la forme anormale semble s'accrocher aux formes normale pour les transformer en anormales (tu me suis) Donc le prion (la forme anormale) se "reproduit" bel et bien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 12 janvier 2014 Share Posté(e) le 12 janvier 2014 Et cette capacité originale n'est pas encore expliquée. On l'observe ces faits. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 13 janvier 2014 Share Posté(e) le 13 janvier 2014 (modifié) Il se reproduit en transformant les protéines normales ? Je crois que j'ai compris. ;) Modifié le 13 janvier 2014 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 28 novembre 2014 Share Posté(e) le 28 novembre 2014 Une chose que je ne comprends pas : certains virus très mortels comme la variole ou ebola n'ont pas de traitement, mais comment se fait-il que certains malades vont mourir et d'autres pas ? Qu'est-ce qui fait que dans certains cas le virus tue et pas dans d'autres ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flippy Posté(e) le 28 novembre 2014 Share Posté(e) le 28 novembre 2014 En gros il y a une course contre la montre entre le virus qui se multiplie le plus vite possible et le système immunitaire qui cherche à le détruire. La survie ou non du patient dépendra du gagnant de la course et il suffit parfois de pas grand chose pour faire la différence : - qualité des soins - état de santé avant l'infection - condition de vie - qualité ou diversité de l'alimentation (avant et pendant la maladie) - diversité génétique qui fait que certains ont de "meilleur" gène que d'autres 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 6 décembre 2014 Share Posté(e) le 6 décembre 2014 J'ai trouvé un tableau plutôt intéressant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 janvier 2015 Share Posté(e) le 11 janvier 2015 Guerre bactériologique en 14/18 : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/06/02/entre-1914-et-1918-allemands-et-allies-se-sont-livres-une-guerre-bacteriologique_4430494_1650684.html On empoisonné les chevaux.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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