Invité Posté(e) le 31 août 2013 Share Posté(e) le 31 août 2013 Le livre blanc acte le projet du DCSSA. Lors d'une audition auprès de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20130121/etr.html#toc5) , celui-ci dit; [...] Le premier axe concerne le recentrage. Le soutien médical opérationnel des forces étant la raison d'être du service de santé des armées, les activités qui concourent directement à la mise en oeuvre de la chaîne santé opérationnelle sont absolument prioritaires ; et ce, dès la zone de contact jusqu'au rapatriement et à la prise en charge sur le territoire national des blessés et des malades. Ces activités opérationnelles relèvent des compétences particulières, spécifiques du SSA et en ce sens uniques. En effet, le SSA apparaît aujourd'hui seul capable de les assurer et donc de répondre au besoin opérationnel des forces. Pour ce qui concerne les activités qui ne concourent pas au soutien médical opérationnel et qui sont déjà réalisées par le service public de santé, le SSA, bien que devant en assumer la responsabilité devant le ministre de la défense et le chef d'état-major des armées, ne doit pas systématiquement en assurer seul la réalisation. De ce fait, ces activités peuvent être partagées en pleine synergie et totale complémentarité. Concrètement, le recentrage, concerne l'ensemble des cinq composantes du service de santé des armées. Au sein de ces composantes, l'offre de soins au sens large, c'est-à-dire les soins curatifs, la prévention et l'expertise sera la plus concernée. Cette offre de soins est portée par les deux composantes majeures que sont la médecine des forces d'une part et la médecine hospitalière d'autre part. Ce recentrage doit d'abord s'envisager par une remise en question de l'équilibre entre ces deux piliers. Il faut être conscient qu'aujourd'hui la médecine des forces représente moins du quart des ressources humaines et financières du service de santé des armées alors que l'hôpital en bénéficie de plus de la moitié. Pourtant c'est bien la médecine des forces, qui assure le 1er recours, le maillage territorial et qui représente le service de santé au sein des armées. C'est aussi la médecine des forces qui assure dans les conditions les plus difficiles qui soient, les deux premières étapes de la chaîne santé opérationnelle que sont la relève des blessés (souvent sous le feu) et leur évacuation tactique sur le théâtre d'opération. C'est aussi elle qui est en charge de la formation aux techniques du sauvetage au combat de chaque soldat afin de réduire autant que possible les délais de prise en charge. C'est enfin ce personnel qui paie le plus lourd tribut car il est le plus directement exposé au danger. Or, les conditions d'exercice de la médecine des forces ne sont pas optimales aujourd'hui. Si une mise à niveau des moyens consentis comme l'infrastructure, les systèmes d'information et de communication, les véhicules sanitaires et tactiques est urgente à réaliser, il convient aussi de reconsidérer la part insuffisante des activités consacrée aux soins et à l'urgence faute de temps, les parcours professionnels proposés aux personnels et la valorisation de leur engagement. Car c'est à ce prix que perdurera l'attractivité pour ces métiers dont nos forces ont le plus grand besoin. C'est aussi à ce prix que le service de santé des armées pourra résoudre la difficile équation d'un soutien garantissant la technicité médicale et soignante tout en restant proche des unités. De notre capacité à résoudre cette équation dépendra directement la qualité du service rendu, sur le territoire national comme en opérations extérieures.[..] Le mali est une source de retex importante , aussi quel serait les fonctionnalités auxquelles le véhicule sanitaire et tactique doit satisfaire ? *Source d'oxygène à base d'extracteur / chandelle résistant aux vibrations du véhicule et non pas de bouteille. *Prodution d'eau à partir des condensats des climatiseur *climatiseur *système reversible refroidissement / rechauffement des blessés (pour éviter l'hyperthermie/hypothermie ). blindage shelter blindé pour oprérer aux plus près et limter la mise en place de tente Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 31 août 2013 Share Posté(e) le 31 août 2013 Le livre blanc acte le projet du DCSSA. Lors d'une audition auprès de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20130121/etr.html#toc5) , celui-ci dit;Le mali est une source de retex importante , aussi quel serait les fonctionnalités auxquelles le véhicule sanitaire et tactique doit satisfaire ?*Source d'oxygène à base d'extracteur / chandelle résistant aux vibrations du véhicule et non pas de bouteille.*Prodution d'eau à partir des condensats des climatiseur*climatiseur *système reversible refroidissement / rechauffement des blessés (pour éviter l'hyperthermie/hypothermie ).blindageshelter blindé pour oprérer aux plus près et limter la mise en place de tente Ta longue citation va plus loin que celle de la mise en place d'un SAMU blindé .Je dis SAMU car l'esprit du SAMU était de déplacer la "salle deRéanimation" de l'homital jusqu'au domicile , ou tout au moins en bas du domicile ...C'est une approche opposée à celle des Paramedics américains comme on les devine dans les feuilletons type Urgence où l'on voit débouler des accidentés dans un état gravissime et n'ayant reçu que des soins mineurs et quasi insuffisant pour leur assurer de survivre !Mais vouloir apporter une salle d'opération blindée au plus près va buter sur le problème des effectifs en chirurgiens :Est ce que le SSA n'aurait pas intérêt d'adopter un modèle à l'anglaise :Peupler les services d'urgences et de SAMU, de chirurgie et d'anesthésie des Hôpitaux publics par des médecins militaires permettrait d'avoirEt plus de personnels à projeterEt combler des spécialités déficiente en France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 31 août 2013 Share Posté(e) le 31 août 2013 Il me semble qu'il y a deux problématiques : - la définition du personnel qui est un défit. Le SSA est composé d'un grand nombre de femmes ce qui constitue un défi à la projection opérationnelle. - la définition de la responsabilité juridique sur les actes médicaux. La réalité opérationnelle fait qu'il est nécessaire d'étendre les compétences des petits échelons à la différence du milieu civil qui reste normé et très encadré. Pour donner une idée, je donnerais l'exemple suivant : en opération, un de mes sergents a une idée, il veut faire un cours sur les blessures par balle. Il va voir notre infirmier pour lui demander conseil. L'infirmier, un adjudant, lui répond "je sais pas faire". Cette époque, bien avant l'Afghanistan, voyait le SSA s'organiser selon des bases civiles en terme de compétence. De plus, tous nos repères étaient faux car jamais nous n'avons connu de conflit avec des blessés en continu. Depuis, la prise de conscience a eu lieu mais la mutation vers un dispositif opérationnel efficace est difficile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 31 août 2013 Share Posté(e) le 31 août 2013 De nos jours si tu veux des lunettes, tu vas chez le lunetiers qui établira la valeur des verres de correction : La carence en ophtalmologiste a conduit à des délégations de gestes médicaux ... Et ce à tous les niveaux : Rien qu'en s'inspirant du civil , le SSA n'aura aucune difficulté à pratiquer la délégation de geste ... Ensuite un changement du SSA vers plus de projectabilité va finir par se savoir : Avant, avec les gros bataillons de la conscription, c'était paisible le SSA : pantoufler en corps de troupe...puis se spécialiser pour quelques uns ... Mais cela reste encore paisible pour les spécialités médicales qui font surtout des hôpitaux d'arrière . Pour la féminisation , c'est un faux problème : Il y a toujours eu des infirmières au front (on pense même à Geneviève de Galard)... La seule chose est que les conditions ultérieures soient bien claires en s'inscrivant dans la filière militaire du SSA . Après, comme pour les spécialités civiles lourdes, cela drainera les femmes qui signeront en connaissance de cause Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 31 août 2013 Share Posté(e) le 31 août 2013 Tu oublies que nous ne sommes pas en guerre. Donc nous employons la ressource telle qu'elle se présente. Et les cas isolées de l'histoire militaire ne sont plus la norme. La féminisation du SSA fait que tu as des taux non projetable énormes. Que fait-on quand une femme est enceinte ? De même que la puissance musculaire pour l'évacuation des blessés ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Tu oublies que nous ne sommes pas en guerre. Donc nous employons la ressource telle qu'elle se présente. Et les cas isolées de l'histoire militaire ne sont plus la norme. La féminisation du SSA fait que tu as des taux non projetable énormes. Que fait-on quand une femme est enceinte ? De même que la puissance musculaire pour l'évacuation des blessés ? La solution est la même pour les civils et militaires : Les femmes enceintes sont retirées du pool des gardes ou du pool des opexables. Il faut savoir si l'on parle de personnel médical ou infirmier : La petite minette médecin portera les perfusions et les sacs de soins... Pour les infirmières le problème est ailleurs : La profession infirmière hospitaliere est majoritairement féminine . Et l'attractibilité pour la profession d'infirmière militaire tient aussi à l'attractibilité des hôpitaux militaires , des études payées ... Après une phase indigeste où l'on va crapahuter en Rangers ou tirer au FAMAS :lol: Bref, comme nous ne sommes pas en guerre, le choix de la profession se fait pour ses conditions usuelles : Cela renvoie à la structure du SSA, majoritairement calquée sur des hôpitaux civils. Si demain il s'avère que les OPEX nécessitent d'envoyer très souvent des personnels au loin, il se passera la même chose que dans le milieu civil : Le choix des spécialités se fait majoritairement pour les femmes en fonction des conditions d'exercice de la spécialités et des horaires qui en découlent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
charli Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 (modifié) Pour le modèle anglais, je sais que sur Tarbes une convention avait été signée pour que les médecins et infirmiers des deux régiments, puissent travailler aux urgences de l'hôpital. Ce qui est logique, car pour être efficace en situation d'urgence, il faut une pratique régulière. Pour la délégation si tu respectes la réglementation, les gestes que peuvent faire les infirmiers en situation d'urgence, sont limités. Il faut des infirmiers anesthésistes qui peuvent intuber, poser des voies centrales, mais il ont 2 ans de plus de formation, car leur métier de base est l'anesthésie et sa surveillance, avec une présence parcellaire de l'anesthésiste. Ce qui fait qu'ils ont une connaissance plus poussée en physiopathologie et en pharmacologie, chose que n'ont pas les paramédics à mon avis, qui ont une formation uniquement axée sur l'urgence, ce qui n'existe pas en France. Après, il y a une différence entre ce que peuvent faire les personnels du SSA et en OPEX, mais c'est dommage qu'ils ne peuvent pas plus le pratiquer en France. Modifié le 1 septembre 2013 par charli Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 (modifié) Poser un cathé central nécessite d'être assez au calme .... Le SAMU avait montré qu'en urgence, on avait le même bénéfice en remplissage avec un pli du coude. Après les gestes en urgence sont limités : Garrot Perfusion G-Suit Protection, mise en condition des plaies Autre ??? ? Quel a été le retour de cette convention SSA -civil ??? ? Modifié le 1 septembre 2013 par BPCs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
anthoemt Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 le cathé central est quasi plus utilisé en SMUR en effet Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 (modifié) La teneur des échanges montre qu’il faut aborder les ressources humaines du service de santé des armées. Un sujet lié à la réorganisation du SSA permettra de discriminer les échanges liés à l’organisation et les réponses techniques d’une capacité souhaité. Ta longue citation va plus loin que celle de la mise en place d'un SAMU blindé . Je dis SAMU car l'esprit du SAMU était de déplacer la "salle de Réanimation" de l'homital jusqu'au domicile , ou tout au moins en bas du domicile ... C'est une approche opposée à celle des Paramedics américains comme on les devine dans les feuilletons type Urgence où l'on voit débouler des accidentés dans un état gravissime et n'ayant reçu que des soins mineurs et quasi insuffisant pour leur assurer de survivre !Mais vouloir apporter une salle d'opération blindée au plus près va buter sur le problème des effectifs en chirurgiens : Est ce que le SSA n'aurait pas intérêt d'adopter un modèle à l'anglaise : Peupler les services d'urgences et de SAMU, de chirurgie et d'anesthésie des Hôpitaux publics par des médecins militaires permettrait d'avoir Et plus de personnels à projeter Et combler des spécialités déficiente en France. Une capacité d'opérer les blessés sous blindage est elle nécessaire? Je n'ai émis qu'une idée. Après il faut en discuter l'opportunité tout comme l'équipement des véhicules sanitaires. Modifié le 1 septembre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Il me semble qu'il y a eu un article de DSI sur ce sujet dernièrement. Pour ce qui est des opérations, ce n'est pas nécessaires dans l'évacuation. Celle-ci se fera plus loin. La priorité restera la stabilisation du blessé (ce qui peut nécessité une intervention limitée pour mettre fin à des saignements.). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
charli Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Pour les gestes, l'intubation comme je l'avais dit. Pour la voie centrale, je parlais des situations extrêmes ou l'abord veineux est impossible, c'est vrai qu'en situation de guerre c'est difficile, d'ailleurs j'ai lu que le SSA, je ne sais plus si c'est sur ce forum, avait développé un abord par voie osseuse. Pour la convention je ne sais pas où ça en est actuellement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Il me semble qu'il y a eu un article de DSI sur ce sujet dernièrement. Pour ce qui est des opérations, ce n'est pas nécessaires dans l'évacuation. Celle-ci se fera plus loin. La priorité restera la stabilisation du blessé (ce qui peut nécessité une intervention limitée pour mettre fin à des saignements.). Le problème principal étant la perte sanguine massive . Or il y a eu un net retour de flamme pour leTourniquet (garrot) et je crois que j'avais mis un lien sur des systèmes de compression abdominales pour limiter les hémorragies digestives (où ?) . Après il ne reste plus grand chose d'accessible sans moyen chirurgicaux très lourd... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 (modifié) Pour le taux, il y a maintenant un bon taux de récupération des membres. Cette technique avait été proscrite à cause du retour sanguin mais ce n'est plus aussi dangereux maintenant. Et il se peut que son enseignement revienne dans le monde civil. Modifié le 2 septembre 2013 par Serge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Pour le tarot, il y a maintenant un bon taux de récupération des membres. Cette technique avait été proscrite à cause du retour sanguin mais ce n'est plus aussi dangereux maintenant. Et il se peut que son enseignement revienne dans le monde civil. c'etait trop dur de jouer sa vie sur une partie de carte :lol: ... Pas très drôle Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Il me semble qu'il y a eu un article de DSI sur ce sujet dernièrement. Pour ce qui est des opérations, ce n'est pas nécessaires dans l'évacuation. Celle-ci se fera plus loin. La priorité restera la stabilisation du blessé (ce qui peut nécessité une intervention limitée pour mettre fin à des saignements.). S'agissait-il de l'article dédié à la surveillance épidémiologique dans les armées ? Pour pallier au problème des evasan, les US marines ont developpé un shelter qui me semble être blindé "mobile trauma center" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 septembre 2013 Share Posté(e) le 2 septembre 2013 c'etait trop dur de jouer sa vie sur une partie de carte :lol: ... Pas très drôle Écriture prédictive!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 septembre 2013 Share Posté(e) le 2 septembre 2013 S'agissait-il de l'article dédié à la surveillance épidémiologique dans les armées ? Non. C'était celui sur les EVASAN et l'évolution de la doctrine américaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 2 septembre 2013 Share Posté(e) le 2 septembre 2013 Après recherche , il s'agit du numéro 93. Je viens de retrouver l'article en question . En plus, on y parle du mobile trauma bay. :-[ Par contre, on ne parle pas des capacités de transport sous dingo 2 d'un patient contaminé biologique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 2 septembre 2013 Share Posté(e) le 2 septembre 2013 Pourquoi. Il y a des particularités pour le Dingo-2 avec un porteur d'agents pathogènes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 3 septembre 2013 Share Posté(e) le 3 septembre 2013 (modifié) liste non exhaustive et non précise Des filtres High Efficiency Particulate AirHigh Efficiency Particulate Air . Des dispositifs médicaux (ventilateurs de réanimation) avec un circuit patient adapté pour eviter de dissiminer les agents à l'intérieur. Un système de sas patient pour eviter aux opérateur de sortir. Etc... Par exemple; DINGO 2 Emergency Vehicle Modifié le 3 septembre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 3 septembre 2013 Share Posté(e) le 3 septembre 2013 Très intéressant. Merci pour les photos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 8 septembre 2013 Share Posté(e) le 8 septembre 2013 So far, Cassidian has delivered complete hospital systems to the German Army, Air Force and Navy, to the Singapore Navy, the Spanish Air Force and the Slovenian Army – a total of more than 500 TransHospital modules. The company has also developed a concept for a Future Combat Support Hospital for the US Army: a highly deployable, rapid to activate and fully integrated solution for sustained operations in a full range of conditions. http://www.shephardmedia.com/news/mil-log/cassidian-expands-mobile-field-hospital-range/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 8 septembre 2013 Share Posté(e) le 8 septembre 2013 (modifié) Il existe aussi ce produit http://www.youtube.com/watch?v=aN_uRhJvtyM In further enhancing our Medical Systems Capability, we have established close strategic ties with Phillips Healthcare. This cohesive partnership allows for design and supply of fully deployable CT Scanners in support of military and humanitarian operations. Our problem solving ethos and eye for technical detail enables the rapid deployment of Phillips Brilliance 64 slice CT scanners into demanding environments with arduous field and climatic conditions. Our deployable CT Scanner is brought into action rapidly to deliver world class diagnostics, providing imagery directly to the clinician as soon as it is needed, even in the most remote and austere locations. The layout of our deployable CT Scanner solutions have been designed to provide: A rugged solution with patented shock and vibration mounting to withstand all modes of logistic transportation. Rapid deployment in both field and disaster relief conditions Compliance with NHS design standards Simplicity and speed in deployment, requiring no complex craning or training Ergonomic design for ease of operation and optimum patient throughput Optimised and approved radiological screening to protect patient and staff January 2013 - Marshall Land Systems Deployable Medical Capability Presented at Trauma Innovation Medical systems are at the heart of the presentation from Marshall Land Systems (www.marshall-ls.com/medical-systems), part of the Marshall Aerospace and Defence Group, during Trauma Innovation 2013 (www.traumainnovation.com) being held at the Park Plaza Hotel, London from 15 to 17 January 2013. On stand D10 the company will be discussing how it can help partners with medical products to turn these into solutions which help to manage severe trauma at all stages of the casualty chain from the point of injury through comprehensive care at a Role 3 Field Hospital and subsequent strategic air evacuation to the home base location. “We have a history of providing medical solutions which goes back many years to the first British Army Land Rover ambulances. We have supplied three generations of these vehicles, the most recent are still in service today on Operations,” said Ray Cutting, Managing Director of Marshall Land Systems. “Today, our expertise includes providing fully equipped, deployable hospitals, including highly mobile CT scanners and casualty loading systems for military vehicles,” he added. The UK’s Defence Medical Services, the Norwegian Defence Forces and NATO (through NSPA) have all chosen the Marshall Land Systems deployable CT Scanner. These fully integrated systems have a Philips Healthcare Brilliance Scanner integrated within a Marshall Matrix expandable shelter. The Marshall CT Scanner system puts vital diagnostic capability, normally available only in fixed hospital facilities, into the hands of clinicians on deployed operations. The Marshall deployable CT Scanner includes full radiation protection integrated within the unit, a protected operator area, full air conditioning and environmental control, and UPS backup equipment to preserve vital imaging data. The CT scanner can be operational and providing patient diagnostics within eight hours of arriving on site. The Norwegian Defence Forces deployable hospital, supplied by Marshall Land Systems, is a fully integrated system which has all the facilities that are expected within a UK NHS or European standard hospital. These include surgical and dental operating units, a blood bank, laboratories, a pharmacy, central sterilisation and intensive care wards. In addition to the company’s pedigree of providing UK MoD ambulances, Marshall Land Systems has been working with two other vehicle manufacturers to develop and provide stretcher loading systems for the Ambulance variants of the military vehicles Modifié le 8 septembre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 8 septembre 2013 Share Posté(e) le 8 septembre 2013 http://www.defenseindustrydaily.com/battle-boxes-for-the-bundeswehr-updated-01042/ A modified TransProtec ambulance version is capable of transporting a casualties and nursing staff together with the necessary facilities – in effect, a true Mobile Army Surgical Hospital for front-line care that stays on the carrier vehicle(s). These “rescue stations” are housed in standardized 20-foot containers with ballistic protection against small arms fire, plus air conditioning, water, and power supplies that allow it to be operated completely autonomously for up to 3 days. Attached ascending ramps ensure easy access even when using a stretcher. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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