Invité Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Les extraits du Livre blanc montrent que le SSA doit : Pour rompre avec cette logique qui conduit à séparer voire à opposer ces deux services de l'Etat que sont le service de santé des armées et le service public de santé, le SSA doit devenir un acteur à part entière, et non entièrement à part, du service public de santé dans lequel il doit inscrire ses capacités en complémentarité et en synergie. C'est tout l'enjeu de cette nouvelle relation SSA - santé publique que de concilier la disponibilité des ressources du service de santé des armées pour le soutien des forces avec son insertion dans les territoires de santé où il est implanté. Cette ambition passe notamment par l'élaboration de coopérations, comme par exemple la création d'équipes médicales de territoire civilo-militaires. Participation à la résilence du pays Donc est-ce que le fait de devenir une part entière du service public de santé en spécialisant des hopitaux militaires , en ouvrant les CMA au monde civil, en créant des équipes médicales de territoire civilo-militaires, permettra au SSA d'avoir assez de médecins, personnel médicaux , infirmier pour se projeter. Le SSA ne comprend pas que des hôpitaux mais aussi le ravitaillememt , la maintenance, la recherche . Comment améliorer cette projection ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 Améliorer la projection reviendrait aussi à avoir plus à projeter en diminuant le nombre de spécialités peu utiles en projection pour privilégier celles nécessaires : principalement chirurgicale et d'anesthésie réanimation. La rhumatologie ou la neurologie médicale étant souvent de peu d'utilité dans un contexte d'Opex ... Leur présence dans les HIA provient plutôt d'une necessité d'avoir un hôpital militaire autonome. Si on supprime principalement les services de médecine des HIA, se posera alors la question de leur fonctionnement pour des malades relevant de ces spécialités. Dans les petites villes de province, on observe souvent une dualité entre la grosse clinique chirurgicale et l'hôpital Général qui a lui gardé ses services de médecine mais perdu ses chirurgiens les plus compétents souvent partis à la Clinique. Des partenariats ont pu être établi entre l'hôpital général et la clinique pour faciliter le passage des patients de l'une à l'autre structure. Développer une politique de pôle chirurgical pour les HIA reviendrait à se calquer sur ces modèles des grosses cliniques et permettrait d'avoir un ratio de spécialités utiles à projeter plus élevé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 1 septembre 2013 Share Posté(e) le 1 septembre 2013 (modifié) Ce qui va donc dans le sens du DC. Avoir des HIA avec des pôles d'excellence http://www.fodefense.com/doc/pdf/2013_04_04_FEDE_CR_Visite_DirCSSA_HIA_Laveran_V2.pdf Modifié le 1 septembre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 6 septembre 2013 Share Posté(e) le 6 septembre 2013 (modifié) Pour le modèle anglais, je sais que sur Tarbes une convention avait été signée pour que les médecins et infirmiers des deux régiments, puissent travailler aux urgences de l'hôpital. Ce qui est logique, car pour être efficace en situation d'urgence, il faut une pratique régulière. Pour la délégation si tu respectes la réglementation, les gestes que peuvent faire les infirmiers en situation d'urgence, sont limités. Il faut des infirmiers anesthésistes qui peuvent intuber, poser des voies centrales, mais il ont 2 ans de plus de formation, car leur métier de base est l'anesthésie et sa surveillance, avec une présence parcellaire de l'anesthésiste. Ce qui fait qu'ils ont une connaissance plus poussée en physiopathologie et en pharmacologie, chose que n'ont pas les paramédics à mon avis, qui ont une formation uniquement axée sur l'urgence, ce qui n'existe pas en France. Après, il y a une différence entre ce que peuvent faire les personnels du SSA et en OPEX, mais c'est dommage qu'ils ne peuvent pas plus le pratiquer en France. un autre type de convention Alain Marty, Rapporteur pour avis L'hôpital de Bordeaux a été un des premiers à intégrer un groupement de coopération sanitaire, avec la maison de santé protestante. Il répond, comme vous l'avez souligné, aux besoins de santé de la population, en partenariat avec d'autres établissements de santé, et dans le cadre du schéma régional d'organisation sanitaire. Plus généralement, les hôpitaux militaires apportent une contribution significative à l'offre de soins ; la contribution de leurs services d'accueil des urgences à la prise en charge des soins non programmés est d'ailleurs importante. Mais cet apport n'est pas suffisamment pris en compte. Cela tient pour une large part à l'organisation administrative du SSA : c'est en effet sa direction centrale qui est compétente pour conclure les accords par lesquels chacun des hôpitaux militaires peut développer des coopérations avec les structures de soins civiles. J'ai d'ailleurs pu constater sur le terrain que les hôpitaux d'instruction des armées n'avaient que des liens ténus avec les agences régionales de santé. Les schémas régionaux d'organisation des soins mentionnent les capacités des hôpitaux militaires, mais sans plus : celles-ci ne sont pas véritablement intégrées à la planification régionale des soins hospitaliers. Pour favoriser la coopération entre les hôpitaux militaires et le système de santé civil, il faudrait que les chefs d'établissements aient plus de marges de manoeuvre ; peut-être le nouveau médecin général des armées oeuvrera-t-il en ce sens. Modifié le 6 septembre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 21 octobre 2013 Share Posté(e) le 21 octobre 2013 Le Service de santé des armées va changer de modèle : http://www.opex360.com/2013/10/21/le-service-de-sante-des-armees-va-changer-de-modele/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 22 octobre 2013 Share Posté(e) le 22 octobre 2013 (modifié) Avec une baisse de 1800 ETP, il faut que des décisions soient prises . On s'oriente plus vers des HIA ultra spécialisés (équivalent clinique) travaillant avec des CHU des agences régionales de santé. Il faut savoir qu'un décret vient de paraitre et qui oblige à plomber les blocs opératoires donc cout supplémentaires. La coopération internationales s'est bien mais d'abord tavaillons en interministériel surtout que les Allemands montent en puissance au profil de leur industrie et de leur nation Modifié le 22 octobre 2013 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 29 juin 2014 Share Posté(e) le 29 juin 2014 (modifié) Le service de santé des Armées vient de signer un partenariat avec la sécurité civile. Cela va dans le sens du projet SSA 2020 après il faut en voir les répercussions Modifié le 29 juin 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 29 juin 2014 Share Posté(e) le 29 juin 2014 Ce n'est pas pour répondre à la pénurie des médecins spécialisés dans le civil? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 29 juin 2014 Share Posté(e) le 29 juin 2014 (modifié) Entre autre mais aussi s'implanter dans l'esprit de la population, se rendre indispensable. Il y a un projet de privatisation de l'HIA bordeaux avec "mise à disposition" des personnels Modifié le 3 juillet 2014 par wolfmoy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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