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L’avion de combat « low cost » : mythe ou réalité ?


zx

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Ah oui ? tu as des arguments à fournir à l'appui de cette docte affirmation ?

Pour ce qui est des avions consommables à l'occasion d'un conflit OTAN Pacte de Varsovie tous les avions étaient consommables même les F 111

D'autre part il existe encore des avions low cost mais pour des missions qui n'ont rien à voir avec celles qui sont aujourd'hui mises en oeuvre par les quelques pays de l'OTAN qui mènent les guerres aériennes actuelles. Tant au niveau du taux de réussite, que de la prévention des tirs fratricides ....

Perdre 4/5x plus d'avions low cost qu'un appareil state of the art ou bien effectuer 3x plus de sorties pour le même résultat est ce une bonne idée économique

il faut mettre tout cela en équation , y compris le coût de ce soutien en hippodrome utilisé en À-Stan :

Goya rapportait dans ses impressions de Kaboul le contraste entre le coût de l'heure de vol d'un jet et le prix de la solde d'un bon combattant Afghan :

Comme elle était plus élevée chez les Talebs , c'est eux qui raflaient les meilleurs ...

Et le coût des OPEX est aussi une réalité

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Une bombe c'est une bombe, peut importe son vecteur. Rien à prouver ici ...

 

si justement car une bombe selon le vecteur qui la transporte et qui la tire, elle peut ne pas arriver, elle peut arriver mais pas au bon endroit, elle peut même tomber avec le vecteur qui la transporte

 

Une AGL n'est rien sans son environnement si on lit le livre de Schaeffer sur l'Astan on se rend très bien compte de ce que sont ces missions de CAS ... c'est pas de la tarte

 

quant à faire la comparaison entre un taleb et une heure/rafale c'est biaisé chacun fait la guerre avec ses moyens

 

On connait la meilleure façon de tuer du taleb Goya aussi il est pas idiot, c'est d'envoyer des sections de paras dans les vallées et aller les sortir à la cuillère comme en Algérie, seulement à chaque fois ce sont des pertes qu'il faut assumer et çà on en veut pas et on a raison

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bonsoir,

 

il y a plusieurs éléments qui se télescopent.

Altitude de largage, vitesse, angle, etc ... plus les coordonnées s'il y en à fournir à la munition, le vecteur entre en ligne de compte.

En théorie, une bombe guidée par laser n'a besoin que d'une désignation laser sur l'objectif pour remplir son office, que ce soit par un opérateur au sol ou par un avion, sauf que selon le lanceur le domaine de vol et d'action de la munition ne sera pas le même.

Le temps de réaction et d'arrivée sur zone n'est pas le même entre un chasseur à réaction et un avion d'épandage.

On pourrait imaginer une compétition de précision de largage d'une bombe lisse entre un Mirage 2000-5 F et un Mirage F1-CT, le vainqueur ne serait pas le plus récent, si tant est même que le pilote de 2000-5 F arrive à viser quoi que ce soit.

 

Le coût de l'artillerie volante en Afghanistan pose surtout la question de savoir si la débauche américaine de moyens a servi à quelque chose, et s'il suffit d'être maître des airs pour être maître du terrain. L'Afghanistan aurait pu être survolé en permanence d'une noria d'avions pas chers pour faire de l'attaque au sol, le terrain n'en resterait pas moins aux mains des "insurgés", cela ferait juste un plus grand festival de tir au pigeon.

 

PS : grillé par Pascal

Modifié par jeansaisrien
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si justement car une bombe selon le vecteur qui la transporte et qui la tire, elle peut ne pas arriver, elle peut arriver mais pas au bon endroit, elle peut même tomber avec le vecteur qui la transporte

 

Une AGL n'est rien sans son environnement si on lit le livre de Schaeffer sur l'Astan on se rend très bien compte de ce que sont ces missions de CAS ... c'est pas de la tarte

Je trouve assez osé d'annoncer cela tout aussi doctement que ce que l'on critique. Ce n'est pas le porteur qui fait l'efficacité de l'armement, ce sont

-l'arme en elle-même,

-les système de contrôle-désignation et leur adaptation au profil de largage par le porteur.

 

Et là.. on se rend compte qu'un avion over-tech peut être un handicap autant qu'un avantage. Qu'un avion lent comme una vion rapide ont leur inconvénients, etc, etc.

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Aujourd'hui on raisonne en système d'arme tu le sais dans le naval c'est le cas dans l'aérien.

 

Une AGL tirée par un avion équipé d'une certaine nacelle de désignation aura plus de chance de trouver la cible que la même AGL tirée par un autre avion (ou le même doté d'une nacelle moins performante) on l'a vu en Astan. 

Le système contrôle désignation intégré au porteur détermine la qualité du tir ou une partie de celle-ci.

 

Si tu prends un avion d'épandage ou un T6 II que tu lui mets la nacelle optronique qui va bien, les DDM lance leurres ad hoc, le système nav attaque qui le positionne au mètre près pour ses tirs stand off, les communications radio et liaison de données qui vont bien, les AGL ou JDAM/AASM ...

 

Tu n'est plus dans le low cost

 

Et si tu n'as pas çà c'est à dire un minimum tu ne tire pas en Astan parce que les ricains diront "nope"

 

Et enfin si tu divertis de tels crédits pour créer une micro flotte pour tirer en Afrique dans des OPEX 100% françaises c'est autant de pognon que tu ne mettras pas dans l'acquisition ou l'entretien de bécanes capables aussi de faire la PO la reco l'anti navire le tir SCALP ...

 

Pareil pour les altitudes et les vitesses de largage. Une arme guidée qui arrive par exemple en trajectoire plate et sans réserve de vitesse pour une manœuvre terminale sera moins efficace et moins précise que le même pelôt arrivant au mach à la verticale cible.

Un avion monoplace est moins efficient qu'un biplace quand il convient de trouver une cible dans les conditions qui sont celles des engagements d'aujourd'hui.

 

Car les arguments low cost s'affranchissent un peu trop vite des ROE actuelles. On peut dire tout ce qu'on veut sur ces règles qu'elles sont contraignantes, idiotes ou ce que vous voulez mais elles existent elles sont le fait de professionnels qui agissent en professionnels.

 

En Astan les cas de friendly fires sont très rares voir inexistant concernant certaines forces aériennes, ce ne fut pas le cas en 91 avec des imbrications de troupes au sol bien moins importantes.

 

Un avion rapide va compenser son handicap vitesse dans la recherche de la cible par une visionique moderne lui permettant une discrimination et une détection de plus loin et plus précise, et par ailleurs je veux bien admettre tout ce que vous voulez mais la marge de sécurité est bien supérieure quand on évolue à 450 nœuds que quand on vole en segments droits à 200/250 ... On est plus sécure quand on tire à 8/10 kilomètres que quand on tire en piqué ressource à 1500 m.

 

Avec une menace air sol même minime il serait très étonnant de voir nos zincs faire deux voir trois passes canon sur la même cible comme ils le firent en Astan, ces circonstances coûtèrent la vie à Michel Crocci au Tchad.

 

Il ne faut pas se tromper d'époque et ne pas soumettre la qualité de l'engagement à de telles règles comptables

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Dans le genre low cost avez vous lu les articles (ex Air & Cosmos) parlant de l'offre de IAI sur un Kfir Block 60 ? Tirés des stocks en cocon des derniers Kfir ayant très peu volé ils serait upgradés avec un EASA. Ils seraient proposés parait il à la Bulgarie.

 

C'est tout de même magique qu'un zinc issue du Mirage III-V des années 60 se fasse une place sur le marché.

 

"Vend mirage III pas cher avec un Tanguy ou Laverdure offert."

Modifié par Montaudran
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  • 2 weeks later...

pas les même missions entre un âne et un cheval de course. cela se complète selon l'usage :). si il y a pas de défense aérienne en face, avec des bombes guidées cela doit faire mal quand même.

Modifié par zx
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C'est tout le pb du "légépacher" dès qu'on veut lui offrir des performances minimales pour

-réussir sa mission

et

-survivre

 

sur un autre théâtre que contre des baloubas et bien le "légépacher" se transforme vite en "moyen/lourdcouteux"

 

c'est ballot ...

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  • 1 month later...

Pour moi l'avion de combat low cost est un mythe. Pour la simple raison qu'on aura toujours besoin d'une arme de pointe. Que l'on soit dans un conflit asymétrique ou symétrique.

Ensuite, je vois mal un état comme la France s'engager dans l'achat de ce type d'avion, "car trop léger" et engendrant des frais annexes. Pour un petit état, je le vois mal rivaliser avec un avion du type Rafale.

Bref, pour moi cet avion n'a plus d'avenir, peut-être que je me trompe.

Modifié par Espadon
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Comme avion de combat seul non en effet, mais comme avion d'entraînement avec des capacités légères de combat il a peut être une place.

Si un pays en achète par exemple 80-100 exemplaires pour l'entraînement il peut se permettre d'en deployer quelques un pour de la PO, diplomatiquement chez un allié, dans des zones de faibles intensités ... Etc

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