Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

faltenin

Messages recommandés

Il y a 7 heures, DEFA550 a dit :

Ce n'est pas un problème puisque l'utilisation simultanée de l'intégralité de la flotte n'est pas envisagée.

C'est évident vu que ce n'est pas envisageable avec les grandes visites de 14 mois qui peuvent bloquer jusqu'à 30% de la flotte...

Il y a 6 heures, DEFA550 a dit :

C'est le maintient de cette moyenne qui fait qu'une sur-activité ponctuelle a peu d'effets là-dessus tant qu'elle n'est pas anormalement démesurée (genre ponctuelle sur 4 ans et sur la quasi-totalité de la flotte, théorie purement trollesque).

Tu te places bien dans le cas particulier d'un pays qui a une flotte importante et ne risque pas de faire une guerre ?

Pas dans le cas d'un pays comme le Qatar qui a pu déployer 50% de sa flotte (réelle, pas juste en ligne) pour une OPEX ni dans le cas d'un pays comme la Bulgarie qui peut subir une guerre d'usure de la part d'un de ses grands voisins.

Il y a 7 heures, DEFA550 a dit :

En principe je m'exprime en bon français, donc ce que je dis devrait être aisément compréhensible.

C'est juste que tes citations sont très mal faite dans ce cas. Oui un avion qui fait une moyenne de 250 heures de vols par ans pendant les mois où il n'est pas en grande visite ne fait pas 250 heures de vols par ans sur toute sa carrière, il en fera 193, je n'ai jamais écrit le contraire.

C'est juste que ton "non" veut dire "oui tu as raison, c'est pour ça qu'on ne parle pas du nombre d'heures de vols par ans pour les avions hors grande maintenance qui n'a aucun sens. Dans ton exemple la flotte fait juste une moyenne de 193 heures de vols par ans"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 29 minutes, kalligator a dit :

Ces histoires de MCO sont importantes et méconnues de nouzôtres néophytes, merci à DEFA

 

Oui, d'autant plus que certaines certitudes passionnées se sont construites sur des visions très parcellaires.

Quand il faut préciser le contexte de réalité, c'est parfois très mal reçu par les passionnés...

Merci doublement à DEFA.

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, ARPA a dit :

C'est évident vu que ce n'est pas envisageable avec les grandes visites de 14 mois qui peuvent bloquer jusqu'à 30% de la flotte...

Tu te places bien dans le cas particulier d'un pays qui a une flotte importante et ne risque pas de faire une guerre ?

Pas dans le cas d'un pays comme le Qatar qui a pu déployer 50% de sa flotte (réelle, pas juste en ligne) pour une OPEX ni dans le cas d'un pays comme la Bulgarie qui peut subir une guerre d'usure de la part d'un de ses grands voisins.

C'est juste que tes citations sont très mal faite dans ce cas. Oui un avion qui fait une moyenne de 250 heures de vols par ans pendant les mois où il n'est pas en grande visite ne fait pas 250 heures de vols par ans sur toute sa carrière, il en fera 193, je n'ai jamais écrit le contraire.

C'est juste que ton "non" veut dire "oui tu as raison, c'est pour ça qu'on ne parle pas du nombre d'heures de vols par ans pour les avions hors grande maintenance qui n'a aucun sens. Dans ton exemple la flotte fait juste une moyenne de 193 heures de vols par ans"

Pas le bonjour,

L'utilisation de l'intégralité de la flotte en simultané n'est pas envisagée, avec ou sans grandes visites. D'abord parce qu'elle n'est pas dimensionnée au plus juste de ce qui est exigé par le contrat opérationnel, ensuite parce qu'il y a des pannes, et enfin parce qu'il y a des opérations d'entretien et de maintenance. Ce n'est pas la peine de me sortir une objection trollesque juste pour faire croire que tu avais raison.

Je me place dans le cas général d'exploitation d'une flotte opérationnelle, où il y a l'exigence initiale, et une réalité ponctuelle parfois plus contraignante. N'est-on pas en France au delà de notre propre contrat opérationnel depuis quelques temps déjà ? Ca n'a pas d'impact sur le vieillissement de la flotte, ça en a un sur l'activité du temps de paix (formation et qualification). Il serait peut-être temps que tu comprennes un truc ou deux avant de t'exprimer sur des sujets qui te dépassent.

Mes citations sont à priori bien comprises par le plus grand nombre. Il n'y a visiblement que toi qui a du mal à en tirer toute la substantifique moelle. J'en arrive à penser que tu le fais exprès. NON UN AVION QUI FAIT UNE MOYENNE DE 250 HEURES DE VOL PAR AN N'EN FAIT PAS QUE 193. IL EN FAIT 250. Non mais allo quoi !

Bref, arrête de pourrir le sujet avec tes conneries. Quand on ne sait pas ce qu'est une moyenne, on se fait discret.

J'te salue pas non plus.

  • J'aime (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 14 heures, DEFA550 a dit :

Ce n'est pas un problème puisque l'utilisation simultanée de l'intégralité de la flotte n'est pas envisagée. La taille de la flotte dépend finalement de peu de paramètres : sa durée de vie attendue, le nombre de pilotes lié au contrat opérationnel, et le potentiel de chaque appareil. En clair, il suffit juste d'avoir assez d'avions pour pouvoir entretenir les qualifications des personnels sur la durée voulue, et c'est tout. Le contrat opérationnel décide du nombre d'avions à mettre en oeuvre dans divers scénarios, ce qui implique un nombre d'équipages, qui implique lui-même la taille de la flotte (y compris un lot de remplacement pour l'attrition prévisible).

Sinon il faut arrêter avec l'idée de vouloir tout utiliser en même temps. Ce n'est pas ce qui est demandé, et ce n'est de toute façon pas possible.

Petite question concernant le vieillissement de la flotte. Ne serait-il pas judicieux de faire voler intensivement une douzaine d’appareils, quitte à les « user jusqu’à la corde » ? Cela permettrait peut-être de se faire une idée du vieillissement résultant des contraintes de vol aussi bien pour les équipements embarqués que pour la cellule des avions. Cela permettrait peut-être également d’anticiper sur les futurs besoins en pièces de rechange pour le reste de la flotte. On saurait ce qui « s’use » le plus rapidement et dans quel ordre chronologique.

Qu’en pensez-vous ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 21 minutes, DEFA550 a dit :

NON UN AVION QUI FAIT UNE MOYENNE DE 250 HEURES DE VOL PAR AN N'EN FAIT PAS QUE 193. IL EN FAIT 250. Non mais allo quoi !

MERCI, C'EST CE QUE JE DIS DEPUIS LE DÉBUT.

 

Sinon tu racontes des trucs intéressants... mais pourquoi tu me cites ? ça n'a rien à voir avec mes commentaires.

Il y a 19 heures, ARPA a dit :

Avec une moyenne de 250 heures de vols par ans (pour les avions en ligne), ça voudrait dire qu'il n'y a que 77% de la flotte en ligne et qu'en réalité les chasseurs se contentent de 193 HDV/ans.

En explication de texte, pour ceux qui ne comprennent pas cette citation. L'avion (fictif) en question fait un cycle de 1000 heures de vols répartit pas forcement équitablement sur 48 mois puis il passe 14 mois de grande visite. Il fait donc une moyenne de 193 heures de vols par ans sur ces 5 ans et 2 mois donc sur presque toute sa carrière.  (en pratique ce sera un peu plus vu qu'il sera retiré du service avant de faire sa dernière grande visite).

Je n'ai jamais dis que l'avion en question faisait une moyenne 250 heures de vols par ans.

D'ailleurs si on a un avion (fictif) qui fait ses 1000 heures en 48 mois dont 14 mois de grande visite (soit une moyenne de 250 heures de vols par ans), ça veut aussi dire qu'il a fait ses 1000 heures en 34 mois. Ce qui sur ces 34 mois d'activités ferait une moyenne qui pourrait être intéressante (ou pas) à calculer pour ceux qui savent le faire.

il y a 55 minutes, DEFA550 a dit :

Pas le bonjour,

[...]

J'te salue pas non plus.

Désolé si je te parais impoli, mais j'ai perdu l'habitude de dire bonjour ou bon week-end quand je quitte mes collègues à une heure du mat et qu'on se voit tous les jours.

Et du même style, j'ai aussi appris à ne plus être hypocrite et ne pas dire systématiquement "bonjour comment ça va". Ce n'est pas que je moque de savoir s'ils vont bien, c'est juste que je sais pertinemment qu'ils ne vont pas bien et que je n'ai pas une heure à perdre pour essayer vainement de leur remonter le moral et je ne veux pas non plus les forcer à me mentir par politesse.

C'est une position que j'assume, si ça ne te plaît pas, tu peux faire comme dans la légion, m'ignorer tant que je ne salue pas avant de rentrer au bar.

il y a 31 minutes, FAFA a dit :

Petite question concernant le vieillissement de la flotte. Ne serait-il pas judicieux de faire voler intensivement une douzaine d’appareils, quitte à les « user jusqu’à la corde » ? Cela permettrait peut-être de se faire une idée du vieillissement résultant des contraintes de vol aussi bien pour les équipements embarqués que pour la cellule des avions. Cela permettrait peut-être également d’anticiper sur les futurs besoins en pièces de rechange pour le reste de la flotte. On saurait ce qui « s’use » le plus rapidement et dans quel ordre chronologique.

Qu’en pensez-vous ?

Si on fait une analogie avec les véhicules, tu dois changer la courroie tous les 10 ans et/ou 200 000 km.

Si tes 20 voitures (achetées une par an) font 20 000 km/ans, tu va avoir 20 voitures et tu ne vas payer qu'une courroie par ans pour ta flotte qui fera 400 000 km. Si tu fait 200 000 km la première année avec une des voitures, tu va lui changer tout de suite sa courroie puis même si tu l'économises, tu devras en rechanger 10 ans plus tard. Tu aura donc payé 2 courroies pour cette voiture. Et le reste de ta flotte aura toujours changé de courroie au bout de 10 ans donc tu n'aura pas fait d'économie.

Ton raisonnement pourrait être utile, mais il va coûter plus cher.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, ARPA a dit :

D'ailleurs si on a un avion (fictif) qui fait ses 1000 heures en 48 mois dont 14 mois de grande visite (soit une moyenne de 250 heures de vols par ans), ça veut aussi dire qu'il a fait ses 1000 heures en 34 mois. Ce qui sur ces 34 mois d'activités ferait une moyenne qui pourrait être intéressante (ou pas) à calculer pour ceux qui savent le faire.

Alléluia ! C'est TRES EXACTEMENT L'EXEMPLE CARACTERISTIQUE de ce qui se passe en vrai.

Et ça fait une moyenne de 353 heures de vol par an sur 34 mois, mais ça OSEF. Le seul objectif est d'avoir consommé l'intégralité du potentiel (mais pas plus) à la fin de la durée d'utilisation prévue. Si chaque avion a 7500 heures de potentiel à l'état neuf et que la flotte doit durer 30 ans, ça fait ... qu'il faut consommer 250 heures de vol sur chaque avion par an en moyenne, ou 1000 heures sur 4 ans, ou 3250 heures sur 15 ans, ou quoi que ce soit d'autres du moment qu'en fin de vie il soit rincé et qu'on ne soit pas obligé de le ferrailler prématurément par manque de potentiel restant. 

In fine, on se fiche de savoir combien un avion a fait d'heures dans les 6 derniers mois. Ce qu'on veut c'est que le potentiel consommé par rapport à son âge soit dans la moyenne voulue, et c'est bien de cette moyenne dont il est question lorsqu'on parle de l'activité moyenne.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, FAFA a dit :

Petite question concernant le vieillissement de la flotte. Ne serait-il pas judicieux de faire voler intensivement une douzaine d’appareils, quitte à les « user jusqu’à la corde » ? Cela permettrait peut-être de se faire une idée du vieillissement résultant des contraintes de vol aussi bien pour les équipements embarqués que pour la cellule des avions. Cela permettrait peut-être également d’anticiper sur les futurs besoins en pièces de rechange pour le reste de la flotte. On saurait ce qui « s’use » le plus rapidement et dans quel ordre chronologique.

Qu’en pensez-vous ?

Ce n'est pas fait de la sorte, mais le résultat est le même. Les limites d'utilisation sont connues à l'avance (comme le filtre à huile ou la courroie de distribution d'une voiture). C'est par exemple pour démontrer cette limite qu'une cellule complète est torturée sur un banc d'essais statique pendant des mois pour lui infliger les effets de deux ou trois vies en utilisation réelle.

Mais ça n'empêche pas les impondérables. Comme les pannes, par exemple.

Modifié par DEFA550
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 20 heures, DEFA550 a dit :

Ce n'est pas un problème puisque l'utilisation simultanée de l'intégralité de la flotte n'est pas envisagée. La taille de la flotte dépend finalement de peu de paramètres : sa durée de vie attendue, le nombre de pilotes lié au contrat opérationnel, et le potentiel de chaque appareil. En clair, il suffit juste d'avoir assez d'avions pour pouvoir entretenir les qualifications des personnels sur la durée voulue, et c'est tout. Le contrat opérationnel décide du nombre d'avions à mettre en œuvre dans divers scénarios, ce qui implique un nombre d'équipages, qui implique lui-même la taille de la flotte (y compris un lot de remplacement pour l'attrition prévisible).

Donc imaginons le contrat opérationnel suivant :

Une force de réaction d'urgence mobilisant 12 avions en permanence

Une force de dissuasion mobilisant 16 avions en permanence

Plusieurs OPEX ponctuelles et déploiements à l'étranger pouvant mobiliser jusqu'à 32 avions

Une opération de coercition majeure avec un préavis de 6 mois pouvant mobiliser jusqu'à 64 avions.

Soit une hypothèse maximale dimensionnement de 124 avions déployés

Permanence opérationnelle au dessus du territoire français

200h de vol d’entrainement annuel par pilote

Une durée de vie théorique des avions de 7000h

Pour un tel contrat opérationnel, à combien devrait s'élever la flotte nationale d'avions de chasse ?

Modifié par FoxZz°
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, FAFA a dit :

Petite question concernant le vieillissement de la flotte. Ne serait-il pas judicieux de faire voler intensivement une douzaine d’appareils, quitte à les « user jusqu’à la corde » ? Cela permettrait peut-être de se faire une idée du vieillissement résultant des contraintes de vol aussi bien pour les équipements embarqués que pour la cellule des avions. Cela permettrait peut-être également d’anticiper sur les futurs besoins en pièces de rechange pour le reste de la flotte. On saurait ce qui « s’use » le plus rapidement et dans quel ordre chronologique.

Qu’en pensez-vous ?

Les constructeurs font des cellules d'essais en fatigue pour faire subir à l'avion un cycle de vie en accélérer. C'est plus rapide et moins dangereux que d'avoir un pilote dans l'avion quand l'avion peut casser à n'importe quel moment. Ca se passe sur des bâtis spéciaux avec des vérins et des élingues de partout, une vraie séance de torture pour la cellule !

  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, DEFA550 a dit :

Bonjour,

Je ne sais pas, il manque deux variables sur les trois qui servent au calcul.

Tu n'as pas dit que c'était le contrat opérationnel qui déterminait le nombre d'équipages nécéssaire ?

Et sinon en effet j'avais oublié la durée de vie attendue de la flotte, partons sur 40 ans.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, DEFA550 a dit :

Alléluia ! C'est TRES EXACTEMENT L'EXEMPLE CARACTERISTIQUE de ce qui se passe en vrai.

Et ça fait une moyenne de 353 heures de vol par an sur 34 mois, mais ça OSEF.

C'est pas ce que j'avais dit à la page précédente ? Je crois même que j'avais arrondi à 355.

il y a 42 minutes, FoxZz° a dit :

Tu n'as pas dit que c'était le contrat opérationnel qui déterminait le nombre d'équipages nécéssaire ?

Et sinon en effet j'avais oublié la durée de vie attendue de la flotte, partons sur 40 ans.

Ton contrat opérationnel c'est quoi ?

124 avions au sol, ou 124 avions avec 10 pilotes chacun et plusieurs heures de vols quotidiennes par avions ?

Sinon, vu que ta demande ressemble beaucoup à la France, j'ai clairement l'impression que c'est hors sujet avec le Typhoon. Et je te conseillerais de lire le raid aviation n°42 "il manque 250 aéronefs à la France" c'est un article vieux d'un an, mais la plupart des calculs doivent rester valables.

Si tu veux, je pourrais te dire la semaine prochaine combien il estimait qu'il faudrait de Rafale pour la France.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, ARPA a dit :

C'est pas ce que j'avais dit à la page précédente ? Je crois même que j'avais arrondi à 355.

Ton contrat opérationnel c'est quoi ?

124 avions au sol, ou 124 avions avec 10 pilotes chacun et plusieurs heures de vols quotidiennes par avions ?

Sinon, vu que ta demande ressemble beaucoup à la France, j'ai clairement l'impression que c'est hors sujet avec le Typhoon. Et je te conseillerais de lire le raid aviation n°42 "il manque 250 aéronefs à la France" c'est un article vieux d'un an, mais la plupart des calculs doivent rester valables.

Si tu veux, je pourrais te dire la semaine prochaine combien il estimait qu'il faudrait de Rafale pour la France.

Oui c'est un contrat opérationnel basé sur le contrat français mais "boosté", le contrat anglais ne doit pas être bien loin non plus.

C'est 124 avions déployés ou prêt à être déployés. Donc si on se base sur les chiffres OPEX 90% dispo. Pour recoller sur le sujet du Typhoon, je pense que c'est justement là (lorsque l'approvisionnement en pièces détachées est un non facteur comme c'est le cas en OPEX (budget séparé, priorité, etc) qu'un concept de maintenance supérieure se démarque. Un avion avec une maintenance prédictive, des auto-diagnostics, etc et une conception modulaire sera capable de générer plus de sorties et affichera une meilleure dispo pour faire face aux imprévus des opérations.

C'est un peu hors sujet mais je profitais du poste de DEFA pour rebondir dessus.

Si tu as des photos de l'article en question je serais assez intéressé oui !

 

Modifié par FoxZz°
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 12 heures, DEFA550 a dit :

Ce n'est pas fait de la sorte, mais le résultat est le même. Les limites d'utilisation sont connues à l'avance (comme le filtre à huile ou la courroie de distribution d'une voiture). C'est par exemple pour démontrer cette limite qu'une cellule complète est torturée sur un banc d'essais statique pendant des mois pour lui infliger les effets de deux ou trois vies en utilisation réelle.

Mais ça n'empêche pas les impondérables. Comme les pannes, par exemple.

 

Il y a 11 heures, Jarod a dit :

Les constructeurs font des cellules d'essais en fatigue pour faire subir à l'avion un cycle de vie en accélérer. C'est plus rapide et moins dangereux que d'avoir un pilote dans l'avion quand l'avion peut casser à n'importe quel moment. Ca se passe sur des bâtis spéciaux avec des vérins et des élingues de partout, une vraie séance de torture pour la cellule !

Merci pour vos réponses. Toutefois je sais que les constructeurs testent les cellules avec des moyens accélérant le vieillissement. Malgré tout, il arrive fréquemment et à la surprise des utilisateurs que des flottes entières d’avions soient interdites de vol, par exemple suite à la découverte de fissures. Je me demande si des tests de quelques mois en laboratoires (qui restent bien évidemment indispensables), suffisent à simuler les contraintes auxquels sont soumis les avions durant 20 à 30 ans. De plus les équipements embarqués sont bien évidemment testés pour être aptes au vol, mais il me semble, pas avec de telles contraintes.

C’est pour cela qu’il me paraissait judicieux d’user de façon accélérée un petit nombre d’appareil « dans la vraie vie » et de les scruter à la loupe afin d’anticiper ce qui allait se passer sur l’ensemble de la flotte dans les 10 ou 15 années à venir. Cela permettrait peut-être d'éviter d'immobiliser en urgence la totalité des appareils en parc, de disposer au bon moment des pièces de rechange qui sont nécessaires, d'anticiper les coûts de maintenance...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 44 minutes, FAFA a dit :

Merci pour vos réponses. Toutefois je sais que les constructeurs testent les cellules avec des moyens accélérant le vieillissement. Malgré tout, il arrive fréquemment et à la surprise des utilisateurs que des flottes entières d’avions soient interdites de vol, par exemple suite à la découverte de fissures. Je me demande si des tests de quelques mois en laboratoires (qui restent bien évidemment indispensables), suffisent à simuler les contraintes auxquels sont soumis les avions durant 20 à 30 ans. De plus les équipements embarqués sont bien évidemment testés pour être aptes au vol, mais il me semble, pas avec de telles contraintes.

C’est pour cela qu’il me paraissait judicieux d’user de façon accélérée un petit nombre d’appareil « dans la vraie vie » et de les scruter à la loupe afin d’anticiper ce qui allait se passer sur l’ensemble de la flotte dans les 10 ou 15 années à venir. Cela permettrait peut-être d'éviter d'immobiliser en urgence la totalité des appareils en parc, de disposer au bon moment des pièces de rechange qui sont nécessaires, d'anticiper les coûts de maintenance...

La chambre de torture va permettre de simuler le vieillissement de la structure sous les facteurs habituels des cycles d'opération des avions (flexion/déflexion des ailes avec la portance et/ou les charges, "chocs" des prises de contact avec le sol, etc.).

Pour autant, ce vieillissement accéléré ne prend pas en compte certains facteurs qui peuvent apparaître au cours de la durée de vie des appareils (et conduire à des immobilisation de flotte ou à des renforts et patchs à appliquer en urgence) :

  • Maintenance inadéquate introduisant de nouveaux stress
  • Evolution des conditions d'emploi ou des cycles opérationnels
  • Environnements non-prévus initialement et largement "abrasifs" : sel, sable, froid, UV, etc. Le vieillissement environnemental est une réalité (délitement de certaines résines composites sous les UV longue durée par exemple)
  • Dépassement des contrats opérationnels
  • Changements dans les gammes de fabrication non-qualifiés ou non-validés (en cellule de fatigue, notamment)

Et même si tu "uses" à fond un appareil en 5 ans, il n'est pas certain que tu y découvres ce qui lui fera mal au bout de 30 ans - c'est pareil qu'avec les voitures : les maladies des flottes de location ne sont pas celles des mêmes modèles restés 30 ans entre les mains de papys à casquettes.

  • Merci (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 11 heures, FoxZz° a dit :

Tu n'as pas dit que c'était le contrat opérationnel qui déterminait le nombre d'équipages nécéssaire ?

Et sinon en effet j'avais oublié la durée de vie attendue de la flotte, partons sur 40 ans.

Tu as aussi oublié le nombre de pilotes, ce qui est important puisque ce sont bien eux qui doivent faire 200 heures de vol par an au titre du maintient de leurs qualifications. Donc si on part d'un ratio moyen de 1,6 pilotes par avion, et si on précise le besoin de la permanence opérationnelle à 10 avions (5 binômes répartis sur le territoire), on abouti à un besoin opérationnel de 134 avions, 214 pilotes, et un besoin réel de 244 appareils au minimum hors attrition pour fournir le potentiel requis sur 40 ans, avec un potentiel annuel de 42800 heures de vol à répartir sur ces 214 pilotes.

Note que dans ce cas là, tu as besoin de davantage d'avions dans ta flotte que de pilotes.

Il y a 10 heures, ARPA a dit :

Sinon, vu que ta demande ressemble beaucoup à la France, j'ai clairement l'impression que c'est hors sujet avec le Typhoon. Et je te conseillerais de lire le raid aviation n°42 "il manque 250 aéronefs à la France" c'est un article vieux d'un an, mais la plupart des calculs doivent rester valables.

Ton impression et tes conseils ne m'intéressent pas vraiment. Je parle juste de ce que je connais, que j'ai vu peu ou prou ailleurs, et que j'ai pratiqué professionnellement sur une flotte opérationnelle d'avions de combat. Si tu veux me donner des leçons alors il va falloir muscler tes compétences sur le sujet et m'apporter du concret de manière pertinente et cohérente.

J'en ai un peu marre de remuer la vase pour essayer de te suivre en eaux troubles.

Modifié par DEFA550
  • J'aime (+1) 1
  • Merci (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, DEFA550 a dit :

Ton impression et tes conseils ne m'intéressent pas vraiment. Je parle juste de ce que je connais, que j'ai vu peu ou prou ailleurs, et que j'ai pratiqué professionnellement sur une flotte opérationnelle d'avions de combat. Si tu veux me donner des leçons alors il va falloir muscler tes compétences sur le sujet et m'apporter du concret de manière pertinente et cohérente.

J'en ai un peu marre de remuer la vase pour essayer de te suivre en eaux troubles.

Tu es conscient que je ne te parlais pas ? Quand je fais un commentaire sous une citation, c'est principalement pour celui qui est cité.

 

Sinon, pour info, à ce que j'ai compris qu'on est parfaitement du même avis depuis 2 pages. C'est juste que tu ne sais pas lire quand je précise en "moyenne des avions en ligne" et que je précise bien "en ligne", tu lis "activité moyenne de la flotte y compris les avions hors ligne". Si tu ne lis pas la moitié des mots que j'utilise, c'est normal que tu ne sois pas d'accord. Si tu n'arrives à comprendre ce que j'écris, n'essayes pas de répondre, tu réponds complètement à côté voir tu deviens insultant.

PS: arrêtes de préciser que tu parles grâce à ton ancienne et très grande expérience. Cela me fait un peu trop penser à tous les professeurs "émérites" ou généraux en 2eme section, ils feraient mieux d'être vraiment à la retraite plutôt que de donner leur avis. J'espère que tu as réactualisé tes données, que tu t'es renseigné sur le MCO du Rafale et non uniquement celui des mirage.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 2 minutes, ARPA a dit :

Sinon, pour info, à ce que j'ai compris qu'on est parfaitement du même avis depuis 2 pages.

Oui alors vas-y mollo parce que si j'ai décroché depuis quelques messages, je n'ai clairement pas cette perception de la situation.

Tu as (peut-être pas intentionnellement) exprimé des choses qui méritaient des rectifications bienvenues de la part de DEFA et je n'ai pas l'impression que ce dernier ait commis les erreurs dont tu l'accuses.

Pour la fin de ton message... Pffff... :rolleyes:

Je vais te remercier pour une chose : tu as poussé DEFA à encore mieux développer des choses que ceux qui ne sont pas dedans ne perçoivent pas bien.

Parce que quelqu'un d'autre a eu des mots justes ici :

Le 20/06/2020 à 12:48, capmat a dit :

Oui, d'autant plus que certaines certitudes passionnées se sont construites sur des visions très parcellaires.

Quand il faut préciser le contexte de réalité, c'est parfois très mal reçu par les passionnés...

Merci doublement à DEFA.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, TMor a dit :

Oui alors vas-y mollo parce que si j'ai décroché depuis quelques messages, je n'ai clairement pas cette perception de la situation.

Pourtant on dit la même chose.

Le 19/06/2020 à 19:58, ARPA a dit :

Avec une moyenne de 250 heures de vols par ans (pour les avions en ligne), ça voudrait dire qu'il n'y a que 77% de la flotte en ligne et qu'en réalité les chasseurs se contentent de 193 HDV/ans.

[...]

Avec le Rafale, on peut avoir 250 heures de vols par avions en ligne et techniquement on pourrait avoir 100% de la flotte en ligne...

[...]

Et si on veut qu'il y ait le même nombre d'heures de vol qu'une flotte de Rafale numériquement équivalente, il faudrait que les Typhoon en ligne volent 355 heures par ans donc que seulement 70% d'entre eux soient en ligne...

Il y a 16 heures, DEFA550 a dit :

Alléluia ! C'est TRES EXACTEMENT L'EXEMPLE CARACTERISTIQUE de ce qui se passe en vrai.

Et ça fait une moyenne de 353 heures de vol par an sur 34 mois, mais ça OSEF.

[...]

Et entre les 2 messages il y a eu un dialogue de sourd, des explications de textes, un cours (hors sujet et moins bien que celui que j'ai suivi à Salon) sur le MCO avec le fonctionnement des grande visites, sur la gestion d'une flotte sur 25 ans...

Je reconnais que j'ai fais une énorme approximation en disant "en ligne" plutôt que "hors grande visite", mais on peut quand même difficilement me dire que je n'avais pas pris en compte le fait que les avions vont en grande visite et ne volent pas pendant ce temps vu que c'était l'objet de mon message.

Et évidement, mon commentaire sur les conséquences des grandes visite ne peut être pertinent que pour des "petites" flottes qui vont avoir besoin d'être utilisées au maximum de leur capacité. Pour du long terme, pour un grand pays avec une flotte conséquence et qui ne risque pas une guerre totale (car il dispose d'une protection nucléaire) c'était relativement inutile (ce qui explique le OSEF qui est tout à fait pertinent dans 95% des cas) Et j'espère aussi que pour un petit pays qui utilise des Typhoon (l'Autriche ?), la grande maintenance ne dure pas 14 mois. A 14 mois, je trouve ça impactant pour la capacité de la micro-flotte, mais à 3 mois, ça deviendrait négligeable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, DEFA550 a dit :

Tu as aussi oublié le nombre de pilotes, ce qui est important puisque ce sont bien eux qui doivent faire 200 heures de vol par an au titre du maintient de leurs qualifications. Donc si on part d'un ratio moyen de 1,6 pilotes par avion, et si on précise le besoin de la permanence opérationnelle à 10 avions (5 binômes répartis sur le territoire), on abouti à un besoin opérationnel de 134 avions, 214 pilotes, et un besoin réel de 244 appareils au minimum hors attrition pour fournir le potentiel requis sur 40 ans, avec un potentiel annuel de 42800 heures de vol à répartir sur ces 214 pilotes.

Note que dans ce cas là, tu as besoin de davantage d'avions dans ta flotte que de pilotes.

Merci pour ces réponses mais qui emmène une autre question :

Donc si je résume ton calcul, on a besoin de 214 pilotes opérationnels pour remplir le contrat, ces pilotes vont nécessiter 42800 heures de vols d’entrainement chaque année (214 pilotes*200 heures). On multiplie par une durée de vie de la flotte estimée à 40 ans (1 712 000 heures de vols nécessaires pour tenir ce contrat durant 40 ans) et on divise ensuite par la durée de vie estimée d'une cellule (1 712 000/ 700) et on obtient un peu plus de 244 avions.

Mais comment détermine-t-on le nombre de pilotes nécessaires par avion qui détermine tout le reste du calcul ? Pourquoi 1,6 et pas 1 ou 2,5 par exemple ? J'imagine que c'est lié au fait qu'il nous faut 214 équipages opérationnels en permanence mais qu'ils ne peuvent pas être à la fois opérationnels et en entrainement, donc il faut faire une sorte de roulement ? Est-ce que ce chiffre prend aussi en compte une attrition chez les pilotes ?

Enfin qu'est ce que ça "révèle" d'une armée de l'air si elle a plus ou moins de pilotes que avions ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, ARPA a dit :

Je reconnais que j'ai fais une énorme approximation en disant "en ligne" plutôt que "hors grande visite", mais on peut quand même difficilement me dire que je n'avais pas pris en compte le fait que les avions vont en grande visite et ne volent pas pendant ce temps vu que c'était l'objet de mon message.

Approximation d'autant plus énorme qu'à part en Allemagne (en supposant que ce ne soit pas simplement conjoncturel), les grandes visites ne durent pas un an si bien qu'ils sont grosso-modo tous en ligne à un moment de l'année. Donc même les avions hors ligne à l'instant T peuvent voler dans l'année en cours. Singulariser ceux qui ne volent pas pendant un moment n'a aucun intérêt vu que la variable c'est le nombre de pilotes et leur quota annuel d'heures de vol, ce qui implique la mise à disposition d'un potentiel technique suffisant, lequel est fournit par un lot de machines fluctuant au jour le jour.

Il y a 3 heures, FoxZz° a dit :

Mais comment détermine-t-on le nombre de pilotes nécessaires par avion qui détermine tout le reste du calcul ? Pourquoi 1,6 et pas 1 ou 2,5 par exemple ?

Par exemple et pour (très) simplifier, un pilote va pouvoir faire un vol par jour, l'avion peut en faire deux. Il te faut donc plus d'équipages que d'appareils.

Modifié par DEFA550
  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Le 21/06/2020 à 16:37, FoxZz° a dit :

Mais comment détermine-t-on le nombre de pilotes nécessaires par avion qui détermine tout le reste du calcul ? Pourquoi 1,6 et pas 1 ou 2,5 par exemple ? J'imagine que c'est lié au fait qu'il nous faut 214 équipages opérationnels en permanence mais qu'ils ne peuvent pas être à la fois opérationnels et en entrainement, donc il faut faire une sorte de roulement ? Est-ce que ce chiffre prend aussi en compte une attrition chez les pilotes ?

Je ne suis pas connaisseur du fait ni de la méthode pertinente mais sur la base d'hypothèses rustiques le ratio serait de 1,6 pilote nécessaire pour assurer 1 pilote disponible apte mission de guerre :

x 1,30 Formation (3 ans d'entrainement et qualifications pour être apte missions de guerre pendant 10 ans)

x 1,135 Congés (5 semaines de congés + 2 semaines de fériés sur 52 semaines) 

x 1,10 Indisponibilités autres (10% arbitraire : inaptitude médicale temporaire ou définitive, mobilité, etc ... "attrition" éventuelle)

soit 1,3 x 1,135 x 1,1 = 1,62

Modifié par alfabravo
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 003
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    pandateau
    Membre le plus récent
    pandateau
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...