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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles

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Il y a 2 heures, U235 a dit :

Donc toutes les entreprises doivent-elles demander la permission à l'ESA lorsqu'elles sous-traitent une pièce ? Cela me semble ridicule mais je ne suis pas familier avec les détails des projets liés à l'ESA. Je suis prêt à parier que si nous examinions chaque élément sous-traité par toutes ces entreprises, y compris les entreprises françaises, ce serait loin d'être le "pire". L'Ukraine a une longue histoire de fabrication d'équipements spatiaux. Dans certains domaines, elle a beaucoup plus d'expérience que certaines entreprises connues.

Il semble quelque peu "risqué" de critiquer bruyamment Avio alors que le premier vol de l'A6 n'a pas encore eu lieu, mais qu'il aura lieu très bientôt, et que les premiers vols n'ont pas été très favorables à Ariane et à l'ensemble du secteur en général.

La question ne se pose pas de cette manière. le rôle de l'ESA est de s'assurer que AVIO a valider la pièces en faisant des tests. La question de Julien sur la compétence de l'ESA est bien la bonne. Et pour avoir un frère qui travail beaucoup avec l'ESA, la question se pose vraiment. 

Sans ces tests la compétence d'AVIO en tant qu'intégrateur est questionnable.

Modifié par herciv
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Il y a 5 heures, U235 a dit :

Donc toutes les entreprises doivent-elles demander la permission à l'ESA lorsqu'elles sous-traitent une pièce ? Cela me semble ridicule mais je ne suis pas familier avec les détails des projets liés à l'ESA. Je suis prêt à parier que si nous examinions chaque élément sous-traité par toutes ces entreprises, y compris les entreprises françaises, ce serait loin d'être le "pire". L'Ukraine a une longue histoire de fabrication d'équipements spatiaux. Dans certains domaines, elle a beaucoup plus d'expérience que certaines entreprises connues.

Il semble quelque peu "risqué" de critiquer bruyamment Avio alors que le premier vol de l'A6 n'a pas encore eu lieu, mais qu'il aura lieu très bientôt, et que les premiers vols n'ont pas été très favorables à Ariane et à l'ensemble du secteur en général.

Alors vu comme la sous traitance à causé des problèmes monstrueux lors de la construction des EPR et vu la façon dont il a fallut assainir le secteur je me dis que, peut-être, mais alors vraiment peut-être hein, les mêmes causes vont créer les mêmes effets ?

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  • 3 weeks later...
  • 3 weeks later...

Les montages européens, parfois, c’est intéressant.

Ainsi pour le lancement de Juice par Ariane 5 :

- Juice - JUpiter ICy moons Explorer - est un satellite fabriqué par Airbus Defence and Space (ADS) sous maîtrise d’ouvrage de l’ESA.

- Il est lancé par une fusée Ariane 5, construite par ArianeGroup, co-entreprise entre Airbus et Safran, et achetée par Arianespace, filiale d’ArianeGroup, qui se charge de commercialiser les activités de lancement du groupe

- Le tir s’effectue depuis les installations du CNES à Kourou.

 

Voilà voilà.

Modifié par TarpTent
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Il y a 2 heures, TarpTent a dit :

Les montages européens, parfois, c’est intéressant.

Ainsi pour le lancement de Juice par Ariane 5 :

- Juice - JUpiter ICy moons Explorer - est un satellite fabriqué par Airbus Defence and Space (ADS) sous maîtrise d’ouvrage de l’ESA.

- Il est lancé par une fusée Ariane 5, construite par ArianeGroup, co-entreprise entre Airbus et Safran, et achetée par Arianespace, filiale d’ArianeGroup, qui se charge de commercialiser les activités de lancement du groupe

- Le tir s’effectue depuis les installations du CNES à Kourou.

 

Voilà voilà.

… Après un report de la mission hier, il semblerait que notre belle Ariane (la cinquième) est réussi son décollage … On croise les doigts, la mission Juice est extrêmement importante pour parfaire notre connaissance des astres médicéens (Io, Europe, Ganymède et Callisto).

Rendez-vous en 2031 :wink:

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  • 2 weeks later...
Le 14/04/2023 à 19:14, Ardachès a dit :

… Après un report de la mission hier, il semblerait que notre belle Ariane (la cinquième) est réussi son décollage … On croise les doigts, la mission Juice est extrêmement importante pour parfaire notre connaissance des astres médicéens (Io, Europe, Ganymède et Callisto).

Rendez-vous en 2031 :wink:

Si on devait changer des budgets en claquant des doigts sans avoir a le justifier, je privatiserais clairement l'audiovisuel Français pour doubler les investissements dans l'espace (autur de 3 milliards ESA +CNES) je crois, principalement pour multiplier les missions dans le système solaire. 

Il y a tellement de choses à apprendre qu'elles soient fondamentale ou non, et c'est a portée de main. Quasiment toutes les planètes sont un champ d'expérimentation spécifique et quasi vierge, tu pourrais quasiment envisager une mission différente par mois pendant vingt ans sans trop de difficultés. Bon par contre la cest par vingt qu'il faudrait multiplier les budgets 

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  • 2 weeks later...

https://air-cosmos.com/article/protein-le-futur-des-lanceurs-lourds-europeens-a-l-etude-64924

Protein : le futur des lanceurs lourds européens à l’étude   L’Agence spatiale européenne a retenu ArianeGroup et la startup allemande RFA pour jeter les bases d’un système de transport européen de charges lourdes, réutilisable et rentable

"Et les gagnants sont…

Confié par l'Agence spatiale européenne à parts égales à l’Agence spatiale italienne (ASI), au Centre aérospatial allemand (DLR) et au Cnes, le programme de préparation des lanceurs du futur FLPP (Future Launchers Preparatory Programme) est un programme de l'Agence spatiale européenne destiné à préparer les nouvelles générations de lanceurs européens.

Dans ce cadre, l’ESA avait lancé en juin 2022 un appel à candidatures pour une étude de phase 0/A, baptisée Protein (euroPean Reusable and cOsT hEavy lift transport InvestigatioN).

L’ESA a retenu deux candidats : le groupe franco-allemand ArianeGroup (maître d’œuvre industriel des lanceurs Ariane 5 et Ariane 6) et Rocket Factory Augsburg  RFA (startup munichoise qui développe le microlanceur RFA One).

Ils devront rendre leur copie en septembre prochain"

Modifié par Bechar06
Abrégé RFA: Rocket Factory Augsburg
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Il y a 11 heures, Bechar06 a dit :

https://air-cosmos.com/article/protein-le-futur-des-lanceurs-lourds-europeens-a-l-etude-64924

Protein : le futur des lanceurs lourds européens à l’étude   L’Agence spatiale européenne a retenu ArianeGroup et la startup allemande RFA pour jeter les bases d’un système de transport européen de charges lourdes, réutilisable et rentable

"Et les gagnants sont…

Confié par l'Agence spatiale européenne à parts égales à l’Agence spatiale italienne (ASI), au Centre aérospatial allemand (DLR) et au Cnes, le programme de préparation des lanceurs du futur FLPP (Future Launchers Preparatory Programme) est un programme de l'Agence spatiale européenne destiné à préparer les nouvelles générations de lanceurs européens.

Dans ce cadre, l’ESA avait lancé en juin 2022 un appel à candidatures pour une étude de phase 0/A, baptisée Protein (euroPean Reusable and cOsT hEavy lift transport InvestigatioN).

L’ESA a retenu deux candidats : le groupe franco-allemand ArianeGroup (maître d’œuvre industriel des lanceurs Ariane 5 et Ariane 6) et Rocket Factory Augsburg (startup munichoise qui développe le microlanceur RFA One).

Ils devront rendre leur copie en septembre prochain"

Mon fils est parti en stage de troisième là-bas dans une société qui s'appelle GMV qui s'occupe du segment sol de du module colombus de l'ISS dans des locaux du DLR. Un des directeur de cette société allemande est mon frère. Il est grimpé poste par poste là-bas. C'est une très bonne manière de faire de l'influence française, il ne faudrait pas l'oublier. Malheureusement il y a de moins en moins de germanophone dans les écoles.

Modifié par herciv
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Ariane 5 lors de son lancement de Juice, sous un angle de vue inhabituel.
Le son du décollage est aussi très sympa.

 

Elle va me manquer cette fusée, elle avait quand même un dessin magnifique en plus d’une fiabilité et d’une précision impressionnantes.

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Je veux bien y croire. Si si, vraiment.


 

Lors d’un point commun le 12 mai, la Launcher Task Force composée de l’ESA, le CNES, ArianeGroup et Arianespace a détaillé l’avancement actuel du programme ainsi que les prochaines étapes avant le vol inaugural (traduction DeepL) :

 

> Réalisations récentes

Janvier 2023 : L'essai de mise à feu à chaud de l'étage supérieur a été réalisé avec succès sur le banc d'essai P5.2 du DLR à Lampoldshausen. Le moteur Vinci a d'abord fonctionné pendant la durée prévue, puis le groupe auxiliaire de puissance a été mis à feu deux fois, comme prévu. L'APU est un moteur à oxygène/hydrogène liquide utilisé pour fournir une petite poussée pour le tassement du propergol, l'augmentation de la vitesse pour la manœuvre de fin de vie et la pressurisation du réservoir. L'analyse a confirmé le très bon comportement de ce module.

En cours : Le spécimen d'essai combiné de la fusée est un modèle fonctionnel dans une configuration Ariane 64. Il est assemblé sur le pas de tir du port spatial européen de Kourou et utilisé pour les essais combinés. Les interfaces électriques ont été connectées et des vérifications fonctionnelles ont été effectuées à l'aide du banc de contrôle qui fait partie de la rampe de lancement.

En cours : En Europe, l'assemblage des éléments du premier modèle de vol (FM1, le lanceur du vol inaugural) est bien avancé. L'intégration des modules progresse dans les usines d'ArianeGroup aux Mureaux et à Brême. En Guyane, les deux moteurs à poudre P120C ont été coulés (FM1 est une configuration Ariane 62).

Décembre 2022 - avril 2023 : La revue de qualification technique de la base de lancement a débuté en décembre. La première partie (excluant le banc de contrôle) s'est achevée en avril. L'examen n'a pas soulevé de problèmes majeurs concernant la qualification. La qualification du banc de contrôle sera réalisée en juin 2023.

 

> Principales étapes vers le vol inaugural :

À partir de mai 2023 : Essais de qualification du logiciel de vol - Essais du logiciel en prévision de la mission de vol inaugurale, dans des conditions nominales et dégradées.

À partir de mai 2023 : Séquence d'essais combinés au sol, au Port spatial de l'Europe en Guyane française - Cette séquence d'essais comprend notamment deux répétitions humides et un long essai de mise à feu de l'étage inférieur sur le pas de tir. La réussite de cette séquence est une condition préalable au vol inaugural.

Achèvement des revues de qualification en cours des différents produits et sous-systèmes.

À partir de fin juin 2023 : Revue de qualification globale du système de lancement - Revue de qualification unifiée du lanceur, du système de lancement et de la base de lancement.

Début juillet 2023 : Essai supplémentaire de l'étage supérieur au DLR Lampoldshausen, Allemagne - Cet essai sur le banc d'essai P5.2 simulera un profil de vol nominal comme celui prévu pour le vol inaugural, afin de confirmer le comportement attendu de l'étage supérieur. Un autre essai est prévu pour examiner le comportement de l'étage dans des cas dégradés.

À partir de novembre 2023 : Assemblage du lanceur et début de la campagne de lancement du vol inaugural - Après le transport maritime des étages inférieurs et supérieurs depuis la France et l'Allemagne jusqu'à la Guyane française, ce processus inclura dans une configuration de vol à part entière une répétition générale finale.


https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Transportation/Ariane_6_joint_update_report_12_May_2023

 

Modifié par TarpTent
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Le 12/05/2023 à 08:47, TarpTent a dit :

Ariane 5 lors de son lancement de Juice, sous un angle de vue inhabituel.
Le son du décollage est aussi très sympa.

 

Elle va me manquer cette fusée, elle avait quand même un dessin magnifique en plus d’une fiabilité et d’une précision impressionnantes.

Ariane 6 ne sera pas très dépaysante, c'est surtout une mise a jour d'Ariane 5. Elle utilise les memes moteurs. Vinci avait été conçu pour Ariane 5 mais jamais utilise. Dans les faits, le gros des diminutions de coûts d'Ariane 6 pouvait être obtenus sur Ariane 5. Le passage de 10.5t a 12t de charge utile max vient de Vinci qui devait être sur le lanceur Ariane-5 ECB mais jamais deploye. La version moins puissante remplaçant Soyouz permet surtout de passer de 6 tirs par an a 12 tirs par an ce qui divise par 2 les coûts récurrents. Noter bien que les P120 sont simplement des demi-P240 d'Ariane 5 qui ont le bon gout d’être commun avec VEGA-C.  Mais cela implique une fixation par le bas au lieu du haut sur A5 ou les propulseurs avaient necessairement le meme longueur que le reservoir principal. Une partie des autres optimisations pouvaient probablement aussi être mise ne place sur Ariane 5 comme la meilleur coulee des propulseurs.

 

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  • 3 weeks later...

From the Financial Times this morning:
L'ESA veut envoyer des astronautes sur la Lune à bord d'une fusée européenne.

Quote

L'ESA veut envoyer des astronautes sur la Lune à bord d'une fusée européenne.

Le chef de l'Agence présente les plans visant à développer une capacité de lancement humain indépendante d'ici dix ans.

par Peggy Hollinger et Clive Cookson

L'Agence spatiale européenne élabore des propositions visant à développer, au cours de la prochaine décennie, des engins spatiaux qui pourraient transporter les astronautes de l'ESA en orbite et sur la Lune, selon son directeur général Josef Aschbacher.

S'adressant au Financial Times avant le sommet FT Investing in Space à Londres, M. Aschbacher a déclaré que le développement d'une capacité de lancement humain indépendante était crucial pour que l'Europe rattrape son retard dans une course mondiale à l'espace qui évolue rapidement.

"Ce qui se passe aux États-Unis, en Chine et en Inde est assez impressionnant", a-t-il déclaré. "Si l'on prend du recul et que l'on regarde la position de l'Europe dans le monde, on constate que l'Europe ne s'est pas engagée au même niveau. Je vois tant d'opportunités, dont certaines ont été perdues".

Un récent rapport indépendant commandé par l'ESA sur l'exploration humaine et robotique de l'espace a révélé que plus de 100 missions lunaires avant 2030 avaient été annoncées, tant par des agences spatiales nationales que par des entreprises privées. "À l'heure actuelle, l'Europe n'est à la tête que de deux d'entre elles.

Le rapport note que l'Europe n'a pas de capacité de lancement humain indépendante et qu'elle dépend de partenaires non européens pour envoyer des personnes dans l'espace, "ce qui menace son avenir en tant qu'acteur crédible dans l'espace".

Actuellement, l'ESA travaille en tant que partenaire junior avec l'agence spatiale américaine Nasa sur des projets d'exploration lunaire. "Il n'y a pas de calendrier convenu [avec la Nasa] sur la date à laquelle un astronaute européen se rendra sur la Lune", a déclaré M. Aschbacher, "mais j'espère que nous y parviendrons avant la fin de la décennie".

Le programme de l'ESA visant à développer un vaisseau spatial capable de transporter des astronautes européens en orbite basse et au-delà pourrait améliorer la façon dont l'Europe gère les achats d'espace, a déclaré M. Aschbacher.


La décision de la Nasa au début des années 2000 d'acheter des services de transport de fret au secteur privé, plutôt que de développer ses propres véhicules, a été le moteur de la montée en puissance de SpaceX d'Elon Musk, qui est aujourd'hui le fournisseur de lancement dominant. "C'est exactement le modèle dont nous discutons", a-t-il déclaré.


L'ESA prépare "différents scénarios et différentes estimations de coûts" à présenter lors d'une réunion des ministres des États membres en novembre. La décision de poursuivre ou non un programme entièrement financé sera prise l'année prochaine.

L'agence, qui est indépendante de l'UE mais agit comme son agence d'approvisionnement, comprend des États non membres de l'UE tels que le Royaume-Uni et la Suisse. "Nous aurons certainement suffisamment d'éléments sur la table pour que les responsables politiques nous donnent des indications claires sur la manière dont l'Europe souhaite procéder", a déclaré M. Aschbacher.

Cependant, l'Europe a toujours du mal à résoudre une crise concernant les capacités de lancement de satellites existantes après avoir perdu l'accès aux fusées Soyouz à la suite de l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie. Sa fusée Ariane 5, qui a lancé en avril le vaisseau spatial européen Juice, d'une valeur de 1,6 milliard d'euros, en mission vers les lunes glacées de Jupiter, doit effectuer son dernier vol ce mois-ci, tandis que la fusée Ariane 6, qui lui succède, a été retardée pendant des années. La nouvelle fusée Vega C est clouée au sol dans l'attente d'une enquête sur l'échec d'une mission l'année dernière.


Toutefois, M. Aschbacher a déclaré que l'Europe disposait déjà d'un grand nombre des éléments nécessaires pour développer sa propre capacité de lancement humain au cours de la prochaine décennie.


Il s'agit notamment du module de service européen, qui fournit de l'électricité, de l'eau et de l'oxygène au vaisseau spatial Orion de la NASA, qui enverra des astronautes sur la Lune. L'Europe possède également le véhicule de transport automatisé qui transporte chaque année du fret vers la station spatiale internationale en orbite basse.

Bien qu'Ariane 6 puisse éventuellement être améliorée afin d'offrir une capacité de lancement humain, cela n'est pas une évidence. "D'autres véhicules pourraient être développés, de la même manière que la stratégie de la NASA a encouragé l'émergence de SpaceX.


En novembre, l'ESA a dévoilé 17 nouveaux membres de son corps d'astronautes - dont le premier para-astronaute handicapé au monde - lors d'un sommet ministériel à Paris, qui a convenu d'augmenter les dépenses de 17 % pour atteindre 16,9 milliards d'euros au cours des cinq prochaines années.


Original (en anglais):

Spoiler

ESA aims to send astronauts to Moon on European rocket.

Agency chief outlines plans to develop independent human launch capability within a decade.

by Peggy Hollinger and Clive Cookson 

The European Space Agency is drawing up proposals to develop spacecraft over the next decade that could fly ESA astronauts into orbit and to the Moon, according to its director-general Josef Aschbacher.

Speaking to the Financial Times ahead of the FT Investing in Space summit in London, Aschbacher said developing an independent human launch capability was crucial for Europe to catch up in a rapidly evolving global race to space. 

“What is happening in the US, China and India is quite impressive,” he said. “If you step back and see where Europe stands globally, you see that Europe has not engaged at the same level. I see so many opportunities, some of them lost opportunities.” 

 

A recent independent report commissioned by ESA on human and robotic exploration of space found that more than 100 lunar missions before 2030 had been announced, by both national space agencies and private companies. “At present, Europe is only leading two of them,” it stated.

The report noted that Europe had no independent human launch capacity and relied on non-European partners to send people into space, “which is threatening its future as a credible actor in space”. 

At present, ESA is working as a junior partner with the US space agency Nasa on lunar exploration projects. “There is no timetable agreed [with Nasa] on when a European astronaut will be on the moon,” said Aschbacher, “but my hope is that we can achieve this before the end of the decade.”

ESA’s programme to develop a spacecraft capable of carrying European astronauts to low-earth orbit and beyond could improve the way in which Europe manages space procurement, Aschbacher said.
 

Nasa’s decision in the early 2000s to buy cargo transportation services from the private sector, rather than developing its own vehicles, was the driver behind the rise of Elon Musk’s SpaceX, which is now the dominant launch provider. “That is exactly the model we are discussing,” he said. 
 

ESA was preparing “different scenarios and different cost estimates” to present to a meeting of member-state ministers in November. A decision whether to go ahead with a fully funded programme will be made next year.

The agency, which is independent of the EU but acts as its procurement agency, includes non-EU member states such as the UK and Switzerland. “We certainly will have enough elements on the table for politicians to give us clear guidance on how Europe wants to proceed,” Aschbacher said. 

However, Europe is still struggling to resolve a crisis over existing satellite launch capability after losing access to Soyuz rockets following Russia’s full-scale invasion of Ukraine. Its Ariane 5 rocket, which in April launched Europe’s €1.6bn Juice spacecraft on a mission to Jupiter’s icy moons, is due to make its last flight this month, while the successor Ariane 6 has been subject to years of delay. The new Vega C rocket is grounded pending an investigation into a failed mission last year.
 

But Aschbacher said Europe already had many of the building blocks required to develop its own human launch capability within the next decade. 
 

These included the European service module, which provides electricity, water and oxygen to Nasa’s Orion spacecraft that will send astronauts to the moon. Europe also has the automated transport vehicle that hauls cargo to the International Space Station in low-earth orbit every year.

While Ariane 6 could eventually be upgraded to have a human launch capability, this was not a given. “Other vehicles could be developed” in the same way that Nasa’s strategy had encouraged the emergence of SpaceX, he said.
 

In November, ESA unveiled 17 new members of its astronaut corps — including the world’s first disabled para-astronaut — at a ministerial summit in Paris, which agreed to raise spending by 17 per cent to €16.9bn over the next five years.

 

 

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Le 05/06/2023 à 15:16, U235 a dit :

From the Financial Times this morning:
L'ESA veut envoyer des astronautes sur la Lune à bord d'une fusée européenne.


Original (en anglais):

  Révéler le contenu masqué

ESA aims to send astronauts to Moon on European rocket.

Agency chief outlines plans to develop independent human launch capability within a decade.

by Peggy Hollinger and Clive Cookson 

The European Space Agency is drawing up proposals to develop spacecraft over the next decade that could fly ESA astronauts into orbit and to the Moon, according to its director-general Josef Aschbacher.

Speaking to the Financial Times ahead of the FT Investing in Space summit in London, Aschbacher said developing an independent human launch capability was crucial for Europe to catch up in a rapidly evolving global race to space. 

“What is happening in the US, China and India is quite impressive,” he said. “If you step back and see where Europe stands globally, you see that Europe has not engaged at the same level. I see so many opportunities, some of them lost opportunities.” 

 

A recent independent report commissioned by ESA on human and robotic exploration of space found that more than 100 lunar missions before 2030 had been announced, by both national space agencies and private companies. “At present, Europe is only leading two of them,” it stated.

The report noted that Europe had no independent human launch capacity and relied on non-European partners to send people into space, “which is threatening its future as a credible actor in space”. 

At present, ESA is working as a junior partner with the US space agency Nasa on lunar exploration projects. “There is no timetable agreed [with Nasa] on when a European astronaut will be on the moon,” said Aschbacher, “but my hope is that we can achieve this before the end of the decade.”

ESA’s programme to develop a spacecraft capable of carrying European astronauts to low-earth orbit and beyond could improve the way in which Europe manages space procurement, Aschbacher said.
 

Nasa’s decision in the early 2000s to buy cargo transportation services from the private sector, rather than developing its own vehicles, was the driver behind the rise of Elon Musk’s SpaceX, which is now the dominant launch provider. “That is exactly the model we are discussing,” he said. 
 

ESA was preparing “different scenarios and different cost estimates” to present to a meeting of member-state ministers in November. A decision whether to go ahead with a fully funded programme will be made next year.

The agency, which is independent of the EU but acts as its procurement agency, includes non-EU member states such as the UK and Switzerland. “We certainly will have enough elements on the table for politicians to give us clear guidance on how Europe wants to proceed,” Aschbacher said. 

However, Europe is still struggling to resolve a crisis over existing satellite launch capability after losing access to Soyuz rockets following Russia’s full-scale invasion of Ukraine. Its Ariane 5 rocket, which in April launched Europe’s €1.6bn Juice spacecraft on a mission to Jupiter’s icy moons, is due to make its last flight this month, while the successor Ariane 6 has been subject to years of delay. The new Vega C rocket is grounded pending an investigation into a failed mission last year.
 

But Aschbacher said Europe already had many of the building blocks required to develop its own human launch capability within the next decade. 
 

These included the European service module, which provides electricity, water and oxygen to Nasa’s Orion spacecraft that will send astronauts to the moon. Europe also has the automated transport vehicle that hauls cargo to the International Space Station in low-earth orbit every year.

While Ariane 6 could eventually be upgraded to have a human launch capability, this was not a given. “Other vehicles could be developed” in the same way that Nasa’s strategy had encouraged the emergence of SpaceX, he said.
 

In November, ESA unveiled 17 new members of its astronaut corps — including the world’s first disabled para-astronaut — at a ministerial summit in Paris, which agreed to raise spending by 17 per cent to €16.9bn over the next five years.

 

 


On y croit, ou bien on considère que c’est "juste" une perche tendue par l’ESA pour prise de conscience avec appel des fonds associés de la part des pays de l’EU ?

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Le 10/06/2023 à 08:57, TarpTent a dit :

L’ultime vol d’Ariane V approche à grand pas. :sad:
 

Celui-ci est programmé le 16 juin.

 

 

Report pour Ariane V, faisant suite à un test qui ne semble pas avoir donné satisfaction, d’une redondance de fonction critique (sans plus de précision).
Pas de nouvelle date fixée pour le moment.

 

Moi, ça me va : tant qu’elle n’a pas effectué son dernier vol, ça signifie qu’on a encore une occasion de la voir voler.

 

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BepiColombo se fait un peu de publicité, avant son 3ième survol et à basse altitude de Mercure ce soir.

Altitude de 240 kms du côté non-éclairé, et anticipation de photos du côté illuminé environ 13 minutes plus tard.

Bref, quelques photos de Mercure à attendre demain après-midi.

 

Modifié par TarpTent
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Arianespace était une société de service qui achetait le lanceur à EADS. Son principal actif était ses installations au CSG

Arianegroup est une société industrielle qui fabrique, commercialise et tire le lanceur en question. Elle a à son bilan des actifs industriels importants (Les mureaux, Lampholdhausen, etc...). Elle fabrique aussi le M51.

Elle résulte d’une réorganisation juridique de la chaine de valeur.

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"

Arianespace confirme l’allumage d’un prototype du moteur réutilisable Prometheus (poussée 100 tonnes) installé sur le démonstrateur d'étage central du prototype de lanceur récupérable Thémis.

L'essai s'est déroulé sur le site d'ArianeGroup à Vernon avec un étage  complet fonctionnant à l'oxygène liquide et au méthane liquide"

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Ariane 6 se prépare à une série de tirs statiques, qui seront menés depuis le pas de tir dans le cadre des préparatifs du 1er vol d’Ariane 6.

 

 

https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Transportation/First_view_of_Ariane_6_on_launchpad

 

Modifié par TarpTent
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