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Solutions alternatives hors PA2


Philippe Top-Force

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Euh... C'est quoi les 6 pas? :O

Normalement quand on arrive à 6 pas (donc 6*75cm) d'un supérieur on doit le saluer.

Enfin cette règle sert à ne pas saluer un supérieur à 50m de nous. Mais si on est à moins de 6 pas on doit quand même le saluer.

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Euh... C'est quoi les 6 pas? :O

(oui bon, c'est pas ma faute, j'suis trop jeune pour avoir fait mon service!)

Le pas est une mesure militaire de la plus haute importance stratégique ; je suis complétement frappé de stupeur que cela ne soit pas enseigné à partir du plus jeune âge par nos Hussards de la République  :O

Par exemple :

la Légion défile à 88 pas minute et les autres à 120 pas minutes. On pourrait conclure trop rapidement que les Légionaires marchent moins vite.... Et non! Le pas de la Légion est majestueux, nuance  =D

100m mesurent 110 pas (en moyenne)  mésurer / étalonner ton pas est un des moments inoubliables de la vie militaire  :lol: L'utilité de cet exercice démeure de l'ordre du Sécret défense est seulment ouver aux initiés, comme il se doit.... =D

Et nous arrivons à la mesure la plus importante : les 6 pas. C'est à la distance reglementaire à laquelle on doit saluer un supérieur.

Supérieur étant une notion difficile à maîtriser et variant dans le temps.  Par exemple, les premières sémaines on salue à partir de caporal chef et beaucoup moins après... =D  

Cependant, un principe général de la Marine veut que l'on salue tout ce qui bouge et que l'on peint le reste  :lol:

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Pour en revenir à l'aérodynamique les anglais avaient vachement travaillé celle de leurs cuirs au niveau des passerelles (éviter les incursions de fumées) celà donna des formes très très travaillées

(R.A. BURT Britishs Battelships 1919/1939)

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  • 3 weeks later...

Les versions "250" des bpc ont elles évolués depuis leur présentation (ou plutot annonce), la version qui était proposée à l'Australie est elle détaillée a quelque part (possibilité d'avions stovl, autoprotection etc...)?

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Je ne sais pas si ça a été abordé dans ce sujet, mais une possibilité de remplacement d'un PA pourrait être fait par une île flottante: longue de plusieurs kilomètres pour pouvoir faire atterir les avions-radars et les avions de transport lourds, remorquée et poussée par des remorqueurs, elle serait conçue à la manière des plates-formes pétrolières (ou enfin avec les mêmes technologies, plus le blindage), elle serait composées de nombreux blocs interchangeable (les changer pour entretien, par exemple, ou pour remplacer les vieux blocs par du neuf).

Elle serait aussi conçu pour, au besoin, être séparée en plusieurs îlots servant au besoin de porte-hélicoptères ou de porte-avions (plus longs que les porte-avions actuels, pourquoi pas assez long pour des A400M pur le transport et le ravitaillement en vol).

J'ai cru comprendre que les US s'étaient intéressés à un concept de ce genre il y a quelques années: un base flottante de 2 km de long et pouvant en outre emporter jusqu'à 20000 troupes pour les débarquement, pour un prix inférieur à un groupe aéronaval US ou à un CVN US (je sais plus).

Ce genre de base flottante ne devrait pas coûter très cher à l'entretien.

En ce qui concerne l'équipement, il ne devrait pas y avoir besoin d'un gros radar si des gros awacs peuvent y atterir, et on pourrait récupérer l'équipement du CdG (le dernier TTU parle d'une possible vente du CdG (et d'une fusion Aéronavale-AdA)......)

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Très franchement ça me parait de la "masturbation intellectuelle" cette idée d'île artificielle.

En tout cas, ça ne peut pas remplacer un GAN, c'est plutôt en "concurrence" avec les bases à terre. Ce qui au passage souligne peut-être les limites politiques et pratiques de celles-ci...

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Tout à fait d'accord. Ne pas construire le PA 2 et les 6 Suffren serait une catastrophe. Ce jour-là, on pourra vraiement dire que la France n'est plus une puissance militaire (voire une puissance tout court) de rang mondial. Sans le PA 2, nous n'avons de permanence à la mer du groupe aéronavale, nous le savons déjà, hélas. Mais surtout, sans les 6 Suffren, nous n'avons même plus la garantie de pouvoir sortir le Charles de Gaulle lors de ses périodes de disponibilité ... En effet, il faudra choisir entre l'escorte de notre unique PA et l'escorte de nos SNLE ... A ce compte là, autant aller au bout de la logique budgétaire et faire de véritables économies, en décommissionnant le Charles de Gaulle, en revendant nos Rafales et en se dotant, a minima, d'une belle flotte de patrouilleurs côtiers ... A la limite, on pourrait même abandonner la dissuasion nucléaire française en proposant aux Britanniques (et donc aux Américains) un financement partiel de leurs SNLE contre l'engagement (sans garantie bien sûr) d'une extension de leur parapluie nucléaire à notre pays ... Alors là, oui, ce serait intelligent puisque l'on ferait de très belles économies ...

Le problème est le suivant : il faut résorber nos déficits car notre endettement excessif entrave l'action et la puissance de notre Etat. Cependant, en réduisant ainsi nos capacités militaires nous risquons fort de perdre sur les deux tableaux : non seulement, ces quelques milliards économisés ne suffiront pas à nous sortir de la spirale de l'endettement (bien d'autres budgets devront être touchés), mais encore l'Etat réalisera lui-même ce qu'il tente maladroitement d'éviter en faisant des économies : son affaiblissement irrémédiable. Ce n'est donc pas sur les équipements structurants et dimmensionnant de notre défense militaire qu'il faut agir. C'est en effet un calcul court-termiste. Que ferons-nous, en effet, le jour où nous retrouverons des marges de manoeuvre financière ? Nous réinvestirons dans notre effort de défense ? Hélas, il sera trop tard ... Cela se joue sur des décennies ...

Entièrement d'accord. Mais est ce compatible avec les doléances actuelles de nos concitoyens ? Car je pense que nos politiques (quels qu'ils soient) ont perdu cette vision stratégique. Enfin c'est mon opinion.

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@ philippe

La perspective de la revue générale des politiques publiques (RGPP), du

Livre blanc et de la revue de programme continue d’entretenir le flou sur

l’avenir de l’outil de défense français. Un calendrier dont le dénouement

dépendra du choix en cours de formation du Président de la République. Son

adresse aux armées le 19 juin, en marge d’Eurosatory, ne devrait pas, selon

nos informations, trancher les sujets les plus sensibles (carte territoriale...). Car,

c’est bien Nicolas Sarkozy qui a la main sur l’avenir de la défense. Non

seulement en tant que chef des armées, mais aussi comme nouveau

“responsable de la Défense nationale”, au titre du projet d’article 21 modifié de

la Constitution, où le Premier ministre apparaît, en la matière, déresponsabilisé

pour être chargé de “mettre en oeuvre” les décisions du Président. Si Matignon

devient pour la Défense une super administration centrale, formule élégante

pour ne pas dire “chambre d’enregistrement”, certains s’interrogent sur l’avenir

du cabinet militaire. Plus grave : cette modification de la Constitution risque

d’entraîner une nouvelle remise à plat des arbitrages pour lesquels les armées

avaient tenté de transmettre les “bons messages”. «La Défense centralisée à

l’Elysée ? C’est une réalité qui fonctionne depuis l’arrivée de Sarkozy. Le grand

absent des arbitrages restant Brienne», souligne une source proche de la rue

du Faubourg Saint-Honoré. D’autres informations évoquent le travail

permanent, ces derniers mois, d’un “groupe miroir”, sous l’autorité du préfet

Claude Guéant, chargé de réfléchir à des options stratégiques, en marge de la

Commission du Livre blanc présidée par Jean-Claude Mallet. «Ce “groupe

miroir”, qui officiellement n’existe pas, n’est pas un cabinet fantôme destiné à

doubler Brienne. Il doit oser aborder les problèmes stratégiques sous des

angles originaux», confirme un fonctionnaire (voir page 3). Le constat de

l’Elysée, déjà souligné entre les lignes à Cherbourg, est simple : la fameuse

bosse, si elle n’est pas maîtrisée à cause d’une politique systématique du

report, pourrait devenir un mur budgétaire nuisible à la cohérence

opérationnelle. Dans son discours de Cherbourg, le Président de la République

a exprimé sa volonté de dégager de nouvelles marges de manoeuvres. Le

“groupe miroir” de Claude Guéant n’a pas attendu ce discours, ni les résultats

du Livre blanc pour réfléchir aux objets auxquels l’Etat pouvait renoncer : tel

régiment, telle base aérienne, tel système d’armes... Adepte de la spontanéité

et de la simultanéité d’Edgar Morin, le Président semble se méfier des concepts

stratégiques peu clairs, produits de cogitations géopolitiques certes

passionnantes mais peu traduisibles en termes de décision.

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suite

Après s’être intéressé à l’armée de terre et à l’armée

de l’air, le “groupe miroir” s’intéresserait maintenant

à la marine nationale. Peut-on faire des économies chez

les marins ? Deux idées seraient examinées : la remise

en cause du tabou du groupe aéronaval (GAN), seule

variable d’ajustement “évidente” de la marine, et la fusion

de l’aéronaval et des forces aériennes. Il s’agirait de

constituer une force aérienne unique de combat associant

également la force aérienne stratégique (FAS). Les

experts observent que l’aéronaval n’est justifié que par sa

présence sur le porte-avions, soit une vingtaine

d’appareils. Les deux-tiers des appareils privilégiant

l’entraînement (appontage...). Au niveau du coût,

l’acquisition de l’avion Hawkeye, qualifié d’indispensable

par certains, est évaluée à un milliard d’euros et reste

contestée par d’autres. Aujourd’hui, le groupe aéronaval

est à l’arrêt, en raison de l’IPER du “Charles-de-Gaulle”,

qui doit s’achever à la fin 2008 après la vérification de

plus de 10 000 points techniques. Une IPER onéreuse

(sans compter les 50 millions d’euros annuels de MCO) et

paralysante, qui intervient tous les sept ans. Allant à

l’encontre du principe de permanence. Pour le “groupe

miroir”, la question serait la suivante : la France pâtit-elle

de l’absence du GAN depuis le début de l’IPER ? La

France pourrait-elle se passer de son porte-avions ?

Selon nos informations, beaucoup de voix s’élèvent pour

constater qu’un seul porte-avions ne se justifie que par

deux idées : la dissuasion (embarquement d’un élément

de la composante aéroportée nucléaire) et la gesticulation

politique. Mais l’emploi de ce porte-avions reste

compliqué. Depuis sa mise en service actif, le 18 mai

2001, le “Charles-de-Gaulle” a effectué une majorité de

ses missions dans l’océan Indien. En effet, son

déploiement en Méditerranée pose des problèmes

diplomatiques et son utilité est contestée par certains, qui

notent que des escadrons décollant de la base de

Solenzara peuvent très bien, avec un ravitaillement en

vol, couvrir une zone encore plus large que le GAN. Au

total, le GAN ne tient que par sa capacité de frappe préstratégique.

Et encore... En effet, dans le cadre du

développement du missile de croisière terrestre (antiterre),

de la mer vers la terre, qui pourrait être intégré aux

futurs SNA Barracuda, voire aux TCD et aux BPC, cette

capacité du GAN serait remise en cause. «Une Fremm ne

ferait-elle pas aussi bien qu’un porte-avions en matière de

frappes», s’interroge un expert. Apparaît en filigrane,

l’option invraisemblable de la vente du porte-avions, qui

permettrait d’avoir plus de Fremm et les six Barracuda. Et

les marins de fustiger un tel raisonnement “de marchands

de tapis”. Selon d’autres, si l’Elysée réfléchit à une telle

option, c’est peut-être aussi pour justifier le deuxième,

pour faire la jonction au moment de la seconde IPER

(2017). Si un seul porte-avions n’est pas indispensable,

deux le deviendraient...

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L'Etat détient 87% d'EDF. On en vent 10% et hop le PA2 est financé avec du rab (on récupère 12 milliards d'euros puisque la capitalisation boursière est de : 121 338.37 M€) tout en ayant un Etat toujours majoritaire à 77% dans le capital... Quand on veut on peux. D'autant qu'il s'agit d'un investissement à long terme, un PA, c'est pas comme vendre pour rembourser la dette sans se réformer...

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L'Etat détient 87% d'EDF. On en vent 10% et hop le PA2 est financé avec du rab tout en ayant un Etat majoritaire dans le capital... Quand on veut on peux. D'autant qu'il s'agit d'un investissement à long terme, un PA, c'est pas comme vendre pour rembourser la dette...

Un PA c'est un investissement a perte ... ça ne rapporte rien ... ou plutôt rien en monnaie sonnante et trébuchante.

Rembourser la dette ça rapporte dans le sens ou ça économise les intérêt de ladite dette.

Garder les part d'EDF ca rapporte ... bêtement la part du capital qu'on veut bien se verser et qui pourrait exploser si le tarif se dérèglemente complètement :)

Sinon pour les sous lagarde a trouvé la solution, après avoir augmenter les impôts des pauvres elle va augmenter ceux des riches ...

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Elle a "augmenté les impôts des pauvres" Lagarde? Ils payent l'IRPP les pauvres maintenant? J'ai dû rater un épisode là... :lol:

Euh... Dérapons pas....  Il faudrait "régler" une fois pour toutes cette histoire d'impôts. Ouvrons un fil chez HS....

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Elle a "augmenté les impôts des pauvres" Lagarde? Ils payent l'IRPP les pauvres maintenant? J'ai dû rater un épisode là... :lol:

A partir de 5687€ par part oui.

Apres si c'est etre riche qu'avoir un revenu imposable annuel de plus de 5687€ alors non les pauvres ne payeront toujours pas d'impot cette année :)

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"Un PA ça ne rapporte pas"... Cela nous a coûté combien de ne pas être prêts en 1940? 30 ans, 50 ans, de budgets de la Défense? Plus? Et je ne parle pas des pertes humaines impossibles à chiffrer. Si nos décideurs ne sont pas capables de comprendre ça c'est triste.

HS je n'y vais pas, c'est vraiment le café du commerce. Cela ne me tente pas.

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"Un PA ça ne rapporte pas"... Cela nous a coûté combien de ne pas être prêts en 1940? 20 ans, 30 ans, de budgets de la Défense? Plus?

J'ai précisé "en monnaie sonnante et trébuchante" ... c'est pas pour rien. Et non l'armée ca ne rapporte pas en général, ça coute, pour rendre un service, celui entre autre d'apporter la sécurité aux intérêts de la France et des français ... Alors que les part d'EDF elles rapportent ... et pourraient rapidement rapporter beaucoup plus.

EDF a rapporté cette année l'équivalent de 2 Rafales ... ca fait une flottille en quelques année.

D'autant que dans un avenir proche l'état devra déjà se dégager du capital de RTE...

HS je n'y vais pas, c'est vraiment le café du commerce. Cela ne me tente pas.

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