Fenrir Posté(e) le 9 janvier 2014 Share Posté(e) le 9 janvier 2014 Question un peu HS concernant la logisitique: depuis le temps que nous faisons des OPEX en Afrique, on a jamais eu l'idée de maintenir une grande quantité de matériel lourd sur une grande base Africaine: Gabon/Djibouti afin de faciliter la log en cas d'urgence? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 9 janvier 2014 Share Posté(e) le 9 janvier 2014 Le problème est que cela coûte cher, très cher. Il faut bien comprendre les choses suivantes : - avec la menace du PAVA, jusqu'en 1995 en fait, les meilleurs matériels étaient déployés en France pour faire face à l'est. C'était la priorité. - la carte des forces prepositionnées a été l'objet de nombreuses redéfinitions. Il devient alors difficile de réaliser des investissements au long terme dans de telle conditions. Imaginons la réalisations d'un atelier de maintenance pour des blindés de 30t pour apprendre, douze mois plus tard, la fermeture de la base. C'est du gaspillage. - autre argument, ces régions sont éprouvantes pour le matériel. La laterite, ça rentre partout. Donc l'usure s'accelaire. Rappelons que l'usure des matériels en Afghanistan était quatre fois plus rapide qu'en France. - avec un budget en baisse pour tout. Il faut faire des choix. - et puis, il y a la culture du "on a toujours fait comme ça." À titre personnel, je suis pour le renforcement de la qualité des infrastructures des bases à l'étranger. Certaines pourraient être de vrai HUB. J'ai toujours été frappé par l'état des lieux. C'est sympa car exotique mais au niveau matériel, ça m'a toujours semblé bizard au minimum. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexus-2009 Posté(e) le 9 janvier 2014 Share Posté(e) le 9 janvier 2014 (modifié) Pourquoi pas une sorte de base de soutien du matérielle a N'Djamena ? Ça fait combien temps qu'on y est et on va pas en partir d'ici peu... On pourrait, en plus du matériel déjà positionné actuellement, garder du matériel sous cocon (pour ne pas qu'il s'use plus vite) et le sortir quand c'est nécessaire, en cas de crise... Suffit d'un petit atelier de maintenance et de reconditionnement pour quand c'est fini, et voilà le tour est joué. Je pense pas que ça couterai plus cher que de faire des aller-retour vers la France... Et au moins on aurait du matériel tout beau tout propre pour intervenir rapidement. Ça changerai... Pour pas être trop HS on va dire que ça vaut aussi pour les équipements FELIN ! Modifié le 9 janvier 2014 par Nexus-2009 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 9 janvier 2014 Share Posté(e) le 9 janvier 2014 Pourquoi pas plutôt le Gabon. Ou la Côte d'Ivoire. Combien de ports au Tchad ? Les stocks, c'est ce qui coûte cher. Personne ne prendra la décision d'améliorer quoi que ce soit là-bas tellement la situation est critique en France. Alors en Afrique... Même si est regrettable. On arrive déjà pas à équiper 4000 hommes pour le Mali depuis la France. Et puis si le prochain point chaud n'est pas en Afrique, tu auras le reproche que le stock est mal prepositionné. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexus-2009 Posté(e) le 9 janvier 2014 Share Posté(e) le 9 janvier 2014 Justement, pas besoin de port puisque l'équipement est sur place et y reste (sauf opération). Faut juste l'amener une fois. Et N'Djamena est central (Lybie, Niger, Soudan, RCA, ...). Ça fait un bon point d’appui là où c'est difficile d’accès autre que par voie aérienne. Enfin bon, ça c'est un point de vue. Et j'ai pas dit non plus qu'il faut vider les bases française pour tout mettre en Afrique. Juste de quoi équiper une force d'appoint (ou un petit GTIA) ça serait déjà pas mal. En attendant que le gros arrive de France, si c'est nécessaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 10 janvier 2014 Share Posté(e) le 10 janvier 2014 Je comprends bien ta logique. Elle n'est pas infondée, loin de là. Pour comprendre pourquoi cela ne se fait pas, voici deux arguments : - placer du matériel en un point, c'est le tendre indisponible en un autre. Comme il n'y a plus de stock dans les armées (dû à l'effet des coupes budgétaires successives depuis des années.). Même un petit lot poserait problème. - serions-nous capable de mettre en danger du matériel ? Il y a en effet un point de détail que personne n'évoque. Toutes ces bases doivent pouvoir être évacuées. Dans ce cas, il y aurait une extraction des familles puis du personnel militaire. Et l'on détruirait sur place tout ce qui ne peut être emmené. Donc ici, les autorités ne sont pas fana fana pour avoir de stock de matériels de certains types. Ceci évoqué, quand on se veut être une puissance, on peut au moins avoir des stocks de vêtements et chaussures sur place. Il y a plein de petits équipements qui pourraient être stockés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 10 janvier 2014 Auteur Share Posté(e) le 10 janvier 2014 Pour continuer la discussion commencé dans le sujet parlant du programme FELIN. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 10 janvier 2014 Share Posté(e) le 10 janvier 2014 Très bonne idée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémy Posté(e) le 10 janvier 2014 Share Posté(e) le 10 janvier 2014 Oui mais, il faudrait voir si c'est plus rentable d'amener un régiment de blindés, simulateurs inclus, au Tchad ou au Niger, plutôt que de réflechir (et eventuellement de financer) un " char employable " de 30/35 t pour que ca rentre dans un A400M (va-t-on vraiment mobiliser une machine pour un Brennus next-gen en OPEX africaine ?) On pourrait toujours avoir une grosse dizaine d'engins lourds seulement en fonctionnement moteur 2h/semaine + le reste sur simu, pour un régiment type blindés lourds/ABC colo. Surtout que, si l'on songe à former une plate-forme régionale aéronautique au Niger pour le Niger lui-même + tous les pays alentours qui connaissent des aléas... ce serait logique de capitaliser sur la dite-plate forme pour en faire aussi un point de départ de blindés lourds + log adaptée. (Ceci dit, les chars ne sont pas le matériel nécéssaire optimal pour de l'opex africaine... mais au moins des VBCI). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 10 janvier 2014 Auteur Share Posté(e) le 10 janvier 2014 On parle pas forcément d'un déploiement à la Reforger avec 15 divisions prêtes à l'emploi basé au Gabon mais des stocks assez important de matériel "lourd" par la quantité nécessaire mais ne nécessitant pas un entretien approfondi. Exemple bête et méchant: casques, GPB, munitions, radios, des citernes, voir des VAB quand les remplaçants arriveront (sachant que la soudure durera une décennie..). Le but est de faire gagner du temps en cas de déploiement rapide. Que nos petits gars puissent partir directement de France avec un minimum vital et que le reste soit réceptionné directement sur le théâtre ou convoyé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rémy Posté(e) le 10 janvier 2014 Share Posté(e) le 10 janvier 2014 Bah il semblerait que ce soit déjà le cas (avec des photos récemment postées de VAB pas de toute première jeunesse). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 11 janvier 2014 Share Posté(e) le 11 janvier 2014 Je comprends bien ta logique. Elle n'est pas infondée, loin de là. Pour comprendre pourquoi cela ne se fait pas, voici deux arguments : - placer du matériel en un point, c'est le tendre indisponible en un autre. Comme il n'y a plus de stock dans les armées (dû à l'effet des coupes budgétaires successives depuis des années.). Même un petit lot poserait problème. - serions-nous capable de mettre en danger du matériel ? Il y a en effet un point de détail que personne n'évoque. Toutes ces bases doivent pouvoir être évacuées. Dans ce cas, il y aurait une extraction des familles puis du personnel militaire. Et l'on détruirait sur place tout ce qui ne peut être emmené. Donc ici, les autorités ne sont pas fana fana pour avoir de stock de matériels de certains types. Ceci évoqué, quand on se veut être une puissance, on peut au moins avoir des stocks de vêtements et chaussures sur place. Il y a plein de petits équipements qui pourraient être stockés. En Astan jamais les Talebs n'ont réussi a mettre en danger au point de devoir évacuer une FOB, tout ce qu'on a surtout vu d'ailleurs c'est que les insurgés étaient incapables de pouvoir les approcher a moins de 500m (en nocturne pourtant) et de faire quelques départ de mortier tombant on ne sais ou ... Alors que pourtant entre les talebs et les habituelles rebellions africaines on sait qui est le + dangereux et déterminé a harceler dans l'espoir de faire partir les forces occidentales Je doute qu'avec le Tigre, du 10RC, au moins un Caesar, des mortiers, le Rafalou pouvant venir en renfort en moins de 2h et des Prédator maintenant pouvoir voir venir de loin loin loin gros comme une maison ... Qu'en Afrique puisse exister un jour une rebellion avec un bras armé suffisamment fort pour nous faire partir ... Au pire des cas : Une manif qui dégénèrerait et ou se serait laissé avoir comme des bleues en les ayant laissé s'approcher et encore (depuis Licorne forcée de tirer dans le tas début des années 2000 en CI durant la manif je doute qu'un cas de figure du genre ait a nouveau lieu, on se laissera plus déborder par une manif ...) Et même une armée nationale Africaine n'y pourrait pas grand chose a moins de vouloir tout perdre par la suite (souvenir de Bouaké ...) a coup de 250 kg sur leurs bases en représailles car ça sera de bonne guerre ... Mais surtout avec le Tigre ils n'ont plus aucune chance de pouvoir approcher et ça sera encore pire quand le HAD sera déployé ... Les rebellions africaines auront mieux a faire avec du lave glace frelaté pour noyer les rêves brisés de casser du français et nous piquer le matos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 11 janvier 2014 Share Posté(e) le 11 janvier 2014 Si les manifestations n'ont jamais franchi l'entrée de Port-Bouet, c'est que la foule était tenue. Tant que cela dure, cela ira. Je reste méfiant cependant sur le long terme. La foule est autrement plus dangereuse que des talibans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hilariovespasio Posté(e) le 11 janvier 2014 Share Posté(e) le 11 janvier 2014 BEn ça existe déjà avec les RECAMP. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 15 janvier 2014 Share Posté(e) le 15 janvier 2014 Si les manifestations n'ont jamais franchi l'entrée de Port-Bouet, c'est que la foule était tenue. Tant que cela dure, cela ira. Je reste méfiant cependant sur le long terme. La foule est autrement plus dangereuse que des talibans. un feu nourri sur la foule, c'est assez radical pour la calmer mais passe pas très bien à l'international...... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 15 janvier 2014 Share Posté(e) le 15 janvier 2014 (modifié) Pour continuer la discussion : Plus généralement, on pourrait plutot développer nos bases de Dakar, Djibouti, Libreville et Abu dhabi (pour la zone afrique - et au prix de bases sur le territoire) pour en faire des ports maritimes et aériens de ravitaillement/attachement et centre de maintenance/prepositionnement léger AdT / ALAT / AdA (genre 1 ou 2 hélico légers, quelques VBMR et VBAE, matos infanterie adapté au terrain africain, ...). On pourrait de plus imaginer un roulement de personnel/équipement/régiment sur peut-etre 1 année. ... Et faire la même sur nos DROMs : Guyane, Réunion, N. Calédonie, Polynésie, St-Pierre et Guadeloupe. (Toujours en diminuant le nombre de base française) Modifié le 15 janvier 2014 par Asgard Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nexus-2009 Posté(e) le 27 janvier 2014 Share Posté(e) le 27 janvier 2014 (modifié) http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/france-reorganise-dispositif-militaire-sahel-autour-quatre-bases-8565 - N'Djamena en "porte-avion du désert" (commandement, forces aériennes et forces terrestres) - Niamey en base renseignement, avec possibilité d'y stationner des chasseurs - Gao en base aéroterrestre - Ouagadougou en base arrière des forces spéciales - Abidjan en base de soutien aéroportuaire - Tessalit et Faya-Largeau en postes avancés Dakar et Libreville semble perdre en importance et avoir un rôle marginal dans ce dispositif Je me pose la question de la pertinence de Ouagadougou comme base arrière pour les forces spéciales. Le lieu semble en retrait par rapport au théâtre des opérations. Pourquoi ne pas colocaliser Sabre sur une autre base (Niamey...) ? Quelle est la raison de cette dissociation ? Et Gao est décrit comme possédant un "détachement important d’hélicoptères". Avec 8 unités, on a déjà vu mieux... EDIT : La base avancée au nord-est du Niger pourrait être à Dirkou. Il semble y avoir une piste en dur (18°58'8.03"N 12°52'7.55"E). Modifié le 27 janvier 2014 par Nexus-2009 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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