g4lly Posté(e) le 2 mai 2018 Share Posté(e) le 2 mai 2018 31 minutes ago, Lame said: Je suis plutôt étonné qu'ils soient considérés comme survalistes. La communauté de Notre-Dame des Landes était-elle autarcique? Elle tendait a l'etre ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 2 mai 2018 Share Posté(e) le 2 mai 2018 Je crois que le journal veut donner une image romantique au zadiste... le faible contre le fort, le druide contre le béton.... question, des doomers peut-il se mettre en mode colonie? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 2 mai 2018 Share Posté(e) le 2 mai 2018 J'aime bien cette tendance à vouloir tout mettre dans des cases... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 12 juillet 2018 Share Posté(e) le 12 juillet 2018 Citation Principes extropiens 3.0. Introduction L’extropianisme est un transhumanisme. Les Principes extropiens définissent une version ou « marque » particulière de pensée transhumaniste. Comme les humanistes, les transhumanistes privilégient la raison, le progrès et les valeurs centrées sur notre bien-être plutôt que sur une autorité religieuse externe. Les transhumanistes étendent l’humanisme en mettant en question les limites humaines par les moyens de la science et de la technologie, combinés avec la pensée critique et créative. Nous mettons en question le caractère inévitable du vieillissement et de la mort, nous cherchons à améliorer progressivement nos capacités intellectuelles et physiques, et à nous développer émotionnellement. Nous voyons l’humanité comme une phase de transition dans le développement évolutionnaire de l’intelligence. Nous défendons l’usage de la science pour accélérer notre passage d’une condition humaine à une condition transhumaine, ou posthumaine. Comme l’a dit le physicien Freeman Dyson : « L’humanité me semble un magnifique commencement, mais pas le dernier mot. » Ces Principes ne sont pas présentés comme des vérités absolues ou des valeurs universelles. Les Principes codifient et expriment les attitudes et les approches adoptées par ceux qui se décrivent eux-mêmes comme « extropiens ». La pensée extropienne offre un cadre général pour penser la condition humaine. Ce document s’abstient délibérément de spécifier des croyances, technologies ou conclusions particulières. Ces Principes se contentent de décrire un cadre évolutif dans lequel envisager la vie d’une façon rationnelle et effective, débarrassée de dogmes qui ne peuvent pas survivre à la critique scientifique ou philosophique. Comme les humanistes, nous affirmons une vision responsabilisante (qui nous « met aux commandes ») et rationnelle de la vie, en tâchant d’éviter des croyances dogmatiques de quelque type que ce soit. La philosophie extropienne incarne une vision inspirante et élévatrice de la vie, qui demeure ouverte à des révisions provenant de la science, de la raison et de la recherche illimitée d’amélioration. Progrès perpétuel — Viser plus d’intelligence, de sagesse, d’efficacité, une durée de vie indéfinie, la suppression des limites politiques, culturelles, biologiques et psychologiques à la réalisation de soi. Dépasser sans cesse ce qui contraint notre progrès et nos possibilités. S’étendre dans l’univers et avancer sans fin. Transformation de soi — Affirmer le développement constant sur le plan moral, intellectuel et physique, par la pensée critique et créative, la responsabilité personnelle et l’expérimentation. Rechercher l’augmentation biologique et neurologique ainsi que le raffinement émotionnel et psychologique. Optimisme pratique — Nourrir l’action par des attentes positives. Adopter un optimisme rationnel, basé sur l’action, par opposition tant à la foi aveugle qu’au pessimisme stagnant. Technologie intelligente — Appliquer la science et la technologie de façon créative pour transcender les limites « naturelles » que nous imposent notre héritage biologique, notre culture et notre environnement. Voir la technologie non comme une fin en soi, mais comme un moyen d’améliorer la vie. Société ouverte — Soutenir des organisations sociales qui favorisent la liberté d’expression, la liberté d’action et d’expérimentation. S’opposer au contrôle social autoritaire et préférer l’autorité de la loi et la décentralisation du pouvoir. Préférer la négociation au conflit et l’échange à la contrainte ; choisir l’ouverture à l’amélioration plutôt qu’une utopie statique. Auto-orientation — Rechercher la pensée indépendante, la liberté individuelle, la responsabilité personnelle, l’auto-orientation, l’estime de soi et le respect des autres. Pensée rationnelle — Préférer la raison à la foi aveugle, et le questionnement au dogme. Rester ouvert aux remises en question de nos croyances et de nos pratiques, à la recherche d’une amélioration perpétuelle. Accueillir la critique de nos croyances existantes et être ouvert à des idées nouvelles. (...) Conclusion Ces principes ne sont pas entendus comme règles à imposer à qui que ce soit. Ils ne constituent pas une adhésion à des technologies particulières. Ils ne sont pas des déclarations finales, inaltérables. Ils ne sont pas proposés comme vérités absolues. Mais ils expriment effectivement les valeurs et attitudes communes des extropiens, tandis que nous poursuivons avec détermination et enjouement nos buts personnels. Citation Le manifeste du survivalisme familial de Terre Nouvelle Pourquoi devenir survivaliste ? Que ce soit devenir résilient, obtenir une plus grande autonomie, ou tendre vers le survivalisme familial, cela part toujours d’un constat : le constat selon lequel le système dans lequel on vit va mal. Vous êtes peut-être, comme nous il y a de cela quelques années, passé par des années très difficiles financièrement, médicalement. Vous avez peut-être été confronté à la perte d’un proche, à un dépôt de bilan, à une maladie grave, à une agression, à une longue période de chômage. Tous ces incidents de vie nous forcent à réfléchir, nous amènent à réaliser à quel point le système qui nous entoure est fragile. Ces évènements nous poussent à devenir survivaliste. Le survivalisme familial repose sur le principe du « vivre bien même dans les pires conditions ». Pas de survie dans la boue, pas de sous-vie comme des animaux ! En survivalisme familial, nous pensons qu’un revers de fortune, qu’un effondrement du système, qu’une grave maladie, ne doivent pas plonger nos proches dans la misère. Le survivaliste familial travaille donc à la mise en place de stratégie pour permettre aux siens de continuer à vivre bien même si tout s’effondre autour d’eux. Règle 1 – notre famille avant tout ! Le survivaliste familial met les siens au premier plan de ses préoccupations. Leur confort et leur qualité de vie sont les raisons qui le poussent à agir. Nous refusons ces tendances dégénératives qui voudraient nous faire passer pour de grossiers rustiques parce que nous aimons notre famille. Malgré les manipulations modernes, le boulot, les jeux ou les séries télé ne passeront jamais avant le bonheur des nôtres ! Règle 2 – la liberté nous est chère ! Les survivalistes en famille mettent la valeur liberté au centre de leur vie. « Nous aimons nous repaître de ceux qui voudraient nous soumettre » ! C’est dit ! Le système qui cherche à voler les libertés aux hommes est une perversion inventée pour le bénéfice d’une minorité. Nous ne sommes pas forcés de le suivre. Et même s’il est plus difficile d’être libre que d’être esclave, nous serons fiers d’avoir suivi nos choix, pour nos enfants, pour nos petits-enfants … et sur notre lit de mort. Règle 3 – oui, nous défendons les nôtres ! Les survivalistes en famille pensent à la sécurité des leurs. Pas de mouton, de brebis ou de lapin dans nos rangs ! Nous mettons en garde ceux qui voudraient s’en prendre aux nôtres : les survivalistes aiment les leurs et savent les protéger ! Ceux qui voudraient nous interdire de nous défendre veulent nous asservir, nous plonger dans un monde qui n’est plus le nôtre. Règle 4 – l’autonomie est une force ! La dépendance est source de fragilité. Le survivaliste familial est en permanence à l’écoute de toutes ces dépendances que le système cherche à nous imposer. Envie, peur, les manipulations les plus subtiles pour nous plonger dans les dépendances ne doivent pas avoir d’impact sur nous. L’autonomie est une force. Acquérons-la et transmettons sa valeur aux générations futures. Règle 5 – pas de sous-vie ! Le survivaliste familial ne prépare pas sa famille à vivre comme des bêtes. Il agit pour permettre aux siens de continuer à vivre bien même en cas de crise. Nous sommes à cent lieues de ceux qui nous expliquent que « le jour où ça ira mal, on ira vivre dans les bois et on mangera des racines et de l’herbe ». Nous oeuvrons à la pérennité de notre mode de vie, un mode de vie axé sur le confort et la résilience. Règle 6 – vivons une vie intense ! Loin du train-train et des obligations d’une vie « rangée », le survivaliste familial oeuvre à offrir une vie explosive, une vie intense aux siens. Et tant pis si cela implique de changer beaucoup de choses, tant que cela apporte plus de bonheur à tout le monde ! Combattons les dictats qui voudraient que nous entrions de force dans le moule de la normalité ! Qui a dit que le survivaliste familial était normal ? Pas nous ! Règle 7 – construisons un monde meilleur ! Après avoir constaté les failles du système, inutile de ruminer ! Les survivalistes en famille agissent et construisent un monde meilleur pour ceux qu’ils aiment. Nous sommes des hommes et des femmes de solution. Nous nous formons en permanence pour acquérir de nouvelles compétences, dans tous les domaines utiles à nos vies. Nous ne nous plaignons pas car nous sommes dans l’action ! C’est pourquoi, quelque part, nous faisons peur… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 12 juillet 2018 Share Posté(e) le 12 juillet 2018 Citation Pourquoi les élites de la tech se ruent vers la Nouvelle-Zélande Soulèvement des machines, domination de l’intelligence artificielle sur le monde, révoltes des humains, les millionnaires de la Silicon Valley craignent l’apocalypse. Apprentissage du tir à l’arc, isolement sur une île déserte, opérations, tous les moyens sont bons pour augmenter leurs chances de survie. Mais l’option la plus prisée ces derniers temps est le refuge en Nouvelle-Zélande. Depuis que le millionnaire Peter Thiel, co-fondateur de Paypal, a décidé de s’installer en Nouvelle-Zélande en 2011, les élites de la tech de la Silicon Valley semblent vouloir suivre le mouvement. Si le pays des Kiwis a été élu l’une des destinations de l’année 2018 selon le guide Lonely Planet, c’est pour des raisons plus pragmatiques que ceux-ci veulent s’y établir. Steve Huffman, le CEO de Reddit, a ainsi confié au New-Yorker avoir subi une chirurgie corrective de la myopie en 2015 car celui-ci estime que "si la fin du monde se produit – et même si ce n’est pas la fin du monde, mais que nous soyons confrontés à de grosses difficultés, il sera très compliqué de se procurer des lentilles ou des lunettes. Et sans elles, je suis foutu". Antonio Garcia Martinez, ex-chef de produit chez Facebook et ex-conseiller de Twitter, a lui décidé de déménager sur une île où il a construit des abris et installé des générateurs et des panneaux solaires. Marvin Liao, un associé de 500 Startups, une société de capital-risque, basée à San-Francisco, se prépare également à cette "fin du monde", en achetant des armes et en apprenant à pratiquer le tir à l’arc. Selon Reid Hoffman, fondateur de LinkedIn, interviewé par le New-Yorker, "plus de 50 % des milliardaires de la Silicon Valley ont acquis ‘une assurance apocalypse’". Il affirme que la Nouvelle-Zélande est un refuge très prisé. Un changement de profil dans le "survivalisme" Ces personnes qui se préparent pour leur survie s’appellent les "preppers" ou encore les "survivalistes". "Le survivalisme est une doctrine, une philosophie, une manière de voir le monde dans le futur proche avec l’idée que quelque chose de négatif va arriver. Il faut alors s’y préparer", explique Bertrand Vidal, sociologue de l’imaginaire et spécialiste des catastrophes, contacté par Les Inrocks. "Aujourd’hui, on assiste à l’avènement des 'preppers', où d’autres peurs surviennent, cette fois d’un ordre plus écologique. Celles-ci sont plus micros, ce sont des utopies." C’est dans cette catégorie que se place les cerveaux de la Silicon Valley. Des hommes en chemises bleues avec beaucoup de dollars sur le compte en banque, un profil qui détonne avec l’image que l’on se fait de ces "survivalistes", qu’on imaginent plutôt planqué dans un bunker armés jusqu’au dents et entourés de boîtes de conserve. Une peur de l'automatisation Si les survivalistes craignent les catastrophes naturelles et les attaques nucléaires, les entrepreneurs californiens appréhendent surtout les catastrophes humaines. Même si les récentes joutes entre Kim Jong-Un et Donald Trump sur Twitter ne les rassurent pas, ces grands cadres ont surtout peur des conséquences de l’automatisation comme l’explique le New-Yorker. En effet, l’intelligence artificielle, au fur et à mesure, est en train de supprimer une part croissante des emplois. Cela pourrait avoir d’énormes conséquences économiques comme le confie Antonio Garcia Martinez. Ce qui va avoir pour effet de creuser les inégalités et d'aggraver les conflits sociaux. Ils redoutent un retour de bâton et d’être pris pour cible, car ce sont eux les responsables de celles-ci. Ils sont les premiers au courant de ce que ces avancées technologiques peuvent déclencher, comme ils les ont créés. Ce que ces hommes appréhendent donc, c’est ce fameux mythe de la singularité technologique. "Les gens de la Silicon Valley ont peur du soulèvement des machines, alors que c’est eux-mêmes qui créent ces machines. La plupart d’entre eux sont des libertariens. Pour eux, il faut vivre sans l’Etat, qui est une nuisance pour la survie." poursuit Bertrand Vidal. Celui-ci précise qu’il ne faut pas entendre dans le terme "libertarien" dans le sens "libéral" comme on le conçoit en Europe. Le libertarisme est une idéologie visant à favoriser les libertés individuelles au maximum. "Le pays va-t-il se retourner contre les riches?" Jim Yong Kim, président de la banque mondiale avait fait un constat alarmant le 20 avril 2017 en déclarant : "Nous estimons que deux tiers des jobs qui existent dans les pays en voie de développement seront supprimés" Reid Hoffman, s’interroge dans le New-Yorker : "Le pays va-t-il se retourner contre les riches? Va-t-il se retourner contre l'innovation technologique? Est-ce que ça va se transformer en désordre civil?" Une peur qui semble paradoxale, mais pour le sociologue, "la peur n’est jamais rationnelle, elle dépasse l’entendement, le cerveau. Elle agit avec les émotions". Il ajoute également que "au plus on vit dans un monde rationnel, sécurisé, dans un environnement sûr, au plus les peurs deviennent irrationnelles." Dans le cas des créateurs de le Silicon Valley," leur présent est si sûr qu’ils vont reporter leurs angoisses au lendemain". La Nouvelle-Zélande, un refuge sûr Les élites de la Silicon Valley se préparent donc au pire. Les treize heures d’avion qui séparent San-Francisco d’Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, ne semblent soudainement plus très longues. Beaucoup voient dans la Nouvelle-Zélande, pays isolé, la meilleure garantie de leur survie. En effet, cet archipel possède un climat tempéré, une démocratie stable et est loin de tout. Un havre de paix pour fuir les conflits. David Jones, manager général de l'innovation de "Wellington Regional Economic Development Agency", contacté par Les Inrocks, explique avoir déjà entendu parler de ce type de raisonnement. "Il est intéressant de noter que dans le monde très connecté d'aujourd'hui, l'isolement de la Nouvelle-Zélande, qui était autrefois considéré comme un obstacle, est maintenant considéré comme un attrait majeur pour beaucoup de gens. Nous ne sommes pas à l'abri des problèmes du monde, mais notre isolement géographique constitue une sorte d'amortisseur." . 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rendbo Posté(e) le 16 octobre 2018 Share Posté(e) le 16 octobre 2018 Le 12/04/2018 à 14:54, WizardOfLinn a dit : L'article sur "le mythe de la surpopulation" prétendant que la France pourrait nourrir 290 millions d'habitants "en mode durable respectant la nature" me laisse quand même un peu perplexe... La France du 18ème siècle, sans engrais de synthèse, en nourrissait dix fois moins, et les forêts régressaient pour fournir du bois de chauffage et de construction. Les engrais de synthèse permettant d'atteindre les rendements actuels, c'est de la grosse industrie, pour produire l'ammoniac par millions de tonnes, à partir d'hydrocarbures pour l'hydrogène, pour exploiter des mines de phosphates et de potasse à l'autre bout du monde. Je ne sais pas si tu as vu le film "demain". C'est engagé, mais ce sont des compte rendu d'actions de terrain, comment elles changent le monde (ou pas), quels en sont les résultats. Il y a entre autre un volet sur l'agriculture, ce que le potager géré peut produire, c'est assez impressionnant. Je ne dis pas que cela pourra nourrir 290 M d'habitants, mais si il y avait un besoin, je pense que c'est là qu'il faudrait chercher... Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 17 octobre 2018 Share Posté(e) le 17 octobre 2018 Mais comment faisaient nos ancetre avec leurs agriculture biologique? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 17 octobre 2018 Share Posté(e) le 17 octobre 2018 Il y a 5 heures, kotai a dit : Mais comment faisaient nos ancetre avec leurs agriculture biologique? Ils bouffaient mal et étaient peu nombreux 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 17 octobre 2018 Share Posté(e) le 17 octobre 2018 Exact et ils avaient des maladies de maltrutrition dont le nom nous est même inconnu maintenant. La plus simple? Le déficit en iode. Perte de QI de 15 points. Crétinisme et retard mental. Une banalité absolue quand nos ancêtres n'avaient pas accès à du sel iodé (ou en fait aux produits de la mer en général). https://fr.wikipedia.org/wiki/Malnutrition Béribéri... Déficit en B1 Pellagre, en B3 (assez dégeu celle là): https://fr.wikipedia.org/wiki/Pellagre Bref ces gentils docs oublient les équilibres et posent des hypothèses délirantes de rentabilité / productivité. Ceci dit la France a un TRES grand avantage: par rapport à ses population, le pays est très fertile. Même avec un réchauffement climatique on est bien bien, mieux que 90% des pays du monde. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. zx Posté(e) le 14 juin 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 juin 2019 c'est clair, bien manger ca aide le moral La ration militaire française connaît un succès mondial La ration alimentaire de combat des militaires français s'est taillée une excellente réputation dans les armées du monde entier. Elle contient des plats sophistiqués qui garantissent à la fois la santé et le moral des troupes. Nous sommes allés en cuisine. https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/la-ration-militaire-francaise-connait-un-succes-mondial-1028853 Quel est donc cet « art d'être Français » invoqué par le président de la République Emmanuel Macron dans son discours du 25 avril ? Comment définir « cette manière très particulière d'être ce que nous sommes » ? On peut chercher la réponse à ces questions chez les écrivains, de Rabelais à Hugo, chez les historiens, de Michelet à Pierre Nora, chez les sociologues, de Durkheim à Edgar Morin… On peut aussi analyser le contenu de la RICR, la « Ration individuelle de combat réchauffable » des militaires français. C'est un véritable condensé de la créativité et de la gastronomie françaises. De l'Afghanistan à l'Estonie, du Mali à l'Irak, la « rasquette » de France, comme la nomment les soldats de l'armée de terre, a acquis une solide réputation sur tous les théâtres d'opération. Dans cette boîte cartonnée rectangulaire de 1,5 kg qui permet de préparer trois repas, rien ne manque pour raviver le sentiment patriotique, fût-ce à des milliers de kilomètres de la métropole : ni la tour Eiffel sur la boîte d'allumettes ni les plats typiques. « These bloody French and their food », peste ainsi faussement un soldat britannique tout en se régalant d'une ration française, lors d'une dégustation postée sur YouTube. Cannelé au rhum, pâtes de fruits... Parmi les nouveautés 2019, très loin du « singe », le surnom donné au corned-beef apporté par les Américains, on trouve ainsi une salade de gésiers au quinoa rouge, du saucisson à la pistache, du thon au lait de coco et riz parfumé, un gratin de macaronis au boeuf… Ou encore un hachis parmentier de canard, un risotto de porc aux champignons, un cassoulet supérieur… Rien n'est trop bon pour rassasier les forces déployées loin de leur base. Au « mondial » des rations militaires, la française fait largement la course en tête. La preuve par le marché secondaire : on raconte qu'en Afghanistan, il s'échangeait cinq rations américaines pour une française. PUBLICITÉ inRead invented by Teads Dans les MRE (« Meals ready to eat ») des Américains, longtemps surnommés « Meals refused by everyone », tous les ingrédients sont présentés dans de tristes sachets couleur caca d'oie. La RICR est, à l'inverse, une farandole bariolée, avec des marques historiques à 99%. La barre chocolatée vient de chez Klaus, chocolatier depuis 1856 en Franche-Comté, le cannelé au rhum arrive de Bordeaux, les pruneaux sont bien d'Agen, et les pâtes de fruits n'ont pas changé depuis l'époque de nos grands-mères. La ration K Nourrir une armée en opération a toujours été un sacré casse-tête logistique. « L'art de vaincre est perdu sans l'art de subsister », aurait dit Frédéric II, empereur du Saint-Empire (1220-1245). Des siècles plus tard, un autre empereur, Napoléon, a perdu ses dernières batailles pour avoir privilégié la vitesse de déplacement des troupes à leur approvisionnement. Depuis la désastreuse retraite de Russie, aucun combat n'aurait plus été perdu par la France pour des raisons alimentaires. Pendant la Première Guerre mondiale, la « roulante » (la cuisine roulante) accompagne les troupes avec soupe et épinards ; 1914-18 annonce l'essor des conserves dans les ménages. Nombre de marques légendaires, Saupiquet, Hénaff, ou les bouillons Kub, sont nées pour les tranchées. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la nouveauté vient d'Amérique, qui introduit le Nescafé et surtout la ration K pour les troupes alliées aéroportées. Conçue par le docteur Ancel Keys, garnie de crackers, de tablettes de chewing-gum et de trois boîtes de conserves à la viande, au fromage et au pâté, sans oublier les fameuses cigarettes Chesterfield, elle est l'ancêtre des rations actuelles. Le « rata » s'est bien amélioré : dans ce menu n°12, on trouve des saucisses de Strasbourg-pâtes, de la paella , de la terrine de sanglier , du potage, du fromage fondu, des biscuits de campagne salés et sucrés… ©Florent Tanet pour Les Echos Week-end La stratégie est aussi dans l'assiette Depuis, celle-ci s'est considérablement sophistiquée. Surtout dans l'Hexagone, qui se distingue de la majorité de ses voisins par le soin qu'il y accorde. Dans la doctrine militaire française, l'autonomie stratégique passe aussi par le ventre. Surtout depuis la fin de la conscription et la reprise dans les années 90 des opérations extérieures, au Kosovo, en Irak, puis en Afghanistan. « On a envoyé plus de troupes sur le front et on a pris conscience du besoin de moderniser les rations », explique le commandant Georges Lefebvre, au Centre de conditionnement des rations de combat d'Angers. Il rappelle que lors de l'opération Daguet de 1991, à la suite de l'invasion du Koweït par l'Irak, la France a dépêché 12 000 combattants pour quatre jours continus d'offensive. Tout n'était pas encore au point. Ce colonel de l'armée de terre se souvient d'avoir mangé le même plat au poulet pendant trois mois : « Je n'en pouvais plus, se souvient-il. Mais le pire, c'est que mon épouse a cru bien faire en fêtant mon retour avec… un bon poulet rôti ! » Variété, équilibre alimentaire, traçabilité, durabilité, tout a été méthodiquement réétudié. Rien de pire pour le moral des troupes que la monotonie. Aussi y a-t-il quatorze versions différentes, qui doivent permettre de tenir une semaine sans manger une seule fois le même plat pour ceux qui ne consomment pas de porc, et même deux semaines pour les autres - des numéros 1 à 7, les menus sont avec porc, de 8 à 14, ils n'en contiennent pas. Coller aux goûts des jeunes Récemment, deux versions halal ont complété la panoplie. Tous les trois ans, un tiers des recettes est renouvelé, tandis que les palettes envoyées sur les théâtres d'opération sont composées de manière à assurer la diversité des menus. « Pour concevoir un plat, les critères liés au goût pèsent à 70% quand les arguments prix ne tiennent que pour 30%, promet Eric Henry, chef de la section vivres opérationnels au Commissariat des armées. On est loin de la soupe aux choux. Nos plats cuisinés sont travaillés pour tenir compte des traditions de toutes les régions françaises. On a ainsi développé le rougail saucisses inspiré de La Réunion, comme la saucisse de Strasbourg. » En perpétuelle recherche, Eric Henry tente de coller aux goûts des jeunes : le muesli a ainsi été introduit pour le petit-déjeuner. « L'un des plats réclamés et dont le résultat n'est pas satisfaisant sont, curieusement, les classiques spaghetti bolognese », se désole-t-il. Il est vrai qu'il a fallu vingt ans de recherche à l'armée américaine pour créer une « pizza prête au combat », ce qui lui a valu la une du New York Times en septembre 2018, tellement l'événement était attendu. 3 600 kilocalories par jour Car la ration n'est pas qu'une histoire de recettes, mais bien la somme de contraintes difficiles à concilier. Les plats doivent pouvoir se consommer pendant quatre ans, tout en résistant à des températures extrêmes de 40 à 50 °C. De Gao à Tessalit, au Mali, les convois de soldats peuvent prendre trois semaines. Pas question de risquer l'intoxication sous le soleil brûlant du désert sahélien. Dans le commerce, une boîte de conserve est conçue pour être stockée aux alentours de 20 °C. Au-delà, des bactéries peuvent se développer. C'est pourquoi, « de la fourche à la fourchette », le Commissariat des Armées contrôle tout. « Nous n'achetons rien directement dans le commerce. Chaque produit est décortiqué, analysé, testé avant d'être admis au service », insiste Eric Henry. Par exemple, un appel d'offres a été lancé pour réaliser un « pain » de campagne. Après moult recherches, La Boulangère est parvenue à créer des petits pains qui peuvent se conserver neuf mois ! Tout est calculé pour obtenir un apport journalier de 3 600 kilocalories - soit l'effort d'une marche de 30 km - ménageant un bon équilibre en lipides, glucides, protéines, etc. En théorie donc, la consommation continue de rations n'entraînerait aucune carence, à quelques vitamines près. Pas de retour possible Mais la lassitude demeure. « En Centrafrique, j'ai mangé des rations pendant quatre mois. Même si elles sont très correctes, à la fin, j'aurais donné n'importe quoi pour de la chèvre fraîche locale et j'ai mis un an à retrouver une digestion normale », raconte un jeune colonel. Pour se prémunir de tout terrorisme alimentaire, la consommation locale est interdite. L'obsession sanitaire a poussé l'armée à investir dans un système de traçabilité digne de la Nasa. « Sur le terrain, il n'y a pas de retour possible, comme sur la station spatiale internationale », remarque Eric Henry. À Angers, où sont contrôlées et expédiées près de 2 millions de rations par an, Aurélie Chesnay supervise les quelque 80 000 analyses effectuées chaque année dans des labos dernier cri. Forces françaises au Mali. Les rations doivent résister à des températures extrêmes ©Francois Rihouay/Stringer/REUTERS Les emballages sont eux aussi mis à l'épreuve pour vérifier leur résistance. L'an dernier, l'armée n'aurait relevé que six cas d'intoxications pour 25 000 hommes envoyés en « OPEX » (opération extérieure), mais jamais à cause d'une ration. Au service expédition, entièrement robotisé, les code-barres sont omniprésents afin de pouvoir retrouver un lot en moins de deux heures. Sur les chaînes, les bras robots assemblent, tel un incroyable Tetris, hors-d'oeuvre, barres chocolatées, muesli, plats et kit de réchauffage autonome, le tout étant conçu pour être le plus compact et le plus léger possible. In fine, la RICR, dans son carton rigide enveloppé d'un plastique étanche, doit pouvoir résister à un parachutage. Un million de rations en stock Malgré tous ces efforts, son prix de revient est imbattable : 10,30 euros. Certaines armées alliées l'achètent un peu plus cher : 13,12 euros la boîte. Les Français ne le savent guère, mais l'armée garde en stock environ 1 million de rations sur le territoire national. À tout instant, un préfet peut en réclamer pour faire face à un coup dur, par exemple en cas d'inondations. Après l'ouragan Irma, 100 000 rations ont été dépêchées d'urgence à Saint-Martin. Les ambassades aussi doivent constituer des réserves, selon une analyse des risques menée au quai d'Orsay, afin de pouvoir nourrir la communauté française en cas de crise. À Angers, on raconte que le record de production a eu lieu pendant la crise politico-militaire de Côte d'Ivoire en 2004, avec l'envoi d'un million de rations en six mois. Lors de l'opération Serval au Mali en 2011, le rythme de production est monté à 30 000 rations par jour. Aujourd'hui, les cuisines se sont installées dans la plupart des camps, de Gao à Niamey. Mais comme l'opération Barkhane dure, le commissariat aux armées a créé la « ration de fêtes » pour Noël et le 14 Juillet avec canard, gambas, tapenade et mignonnette de vin. Si ceux qui ont fait leur service militaire se souviennent de l'eau-de-vie et des gauloises distribuées aux conscrits, il y a belle lurette que l'alcool et le tabac ont été proscrits. Désormais, les rations sont prisées sur eBay ou Amazon par les grands sportifs ou les randonneurs. 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 14 mars 2020 Share Posté(e) le 14 mars 2020 Citation Après sa première édition en 2018, le Salon du Survivalisme revient donc au Paris Event Center du 20 au 22 mars 2020 pour vous parler de ce tout nouveau concept, en vogue aux États-Unis et encore trop peu connu en France, le survivalisme. Mais, dis donc dis donc, qu'est-ce que ça veut dire exactement, "survivalisme" ? Le terme désigne tout simplement un mode de vie basé sur l'autosuffisance et l'anticipation de catastrophes d'ordre naturelles, humaines, écologiques, économiques et sociales. Tout un programme ! C'est JPC Events, spécialisé dans l'organisation d'événements, qui est à l'origine de ce salon qui vous permettra de partir à la rencontre de nombreux exposants pour tester des produits et en savoir plus sur les solutions d'autonomie, de développement durable et de prévention des risques qui existent. Dit comme ça, ça paraît anxiogène, mais de nos jours, tout cela peut être très utile... Plus précisément, ce seront 6 thèmes qui seront abordés durant ce Salon du Survivalisme : Survie Outdoor Gestion de l'eau Autonomie alimentaire Énergie Santé et sécurité Et puisque tout cela reste tout de même ludique, de nombreuses animations pratiques sont prévues : formation d'aquaponie, mur d'escalade, ateliers DIY, gestes de premiers secours etc. ... Alors, prêts les survivors ? Citation CORONAVIRUS : SALON DU SURVIVALISME 2020 AU PARIS EVENT CENTER / REPORTÉ Le Salon du Survivalisme 2020, qui devait se tenir du 20 au 22 mars 2020 au Paris Event Center, a été reporté à cause de l'épidémie de Coronavirus. Le Salon du Survivalisme 2020, qui devait se tenir du 20 au 22 mars 2020 au Paris Event Center, a été reporté à cause de l'épidémie de Coronavirus et de l'interdiction, par le gouvernement, des rassemblements de plus de 1000 personnes. Communiqué officiel du 9 mars 2020 sur le site officiel du salon : Bonjour à tous, Suite aux dernières annonces du gouvernement Français, tous les rassemblements de plus de 1000 personnes dans un espace confiné sont à présent interdits sur tout le territoire. Le salon Survival Expo est donc concerné par cette nouvelle interdiction. Le salon sera donc reporté à une autre date qui sera communiquée dès que possible. Nous vous invitons à suivre notre page Facebook ou à vous inscrire à notre newsletter pour être informé le plus tôt possible Merci de votre compréhension ! L'équipe Survival Expo Source: Sortiraparis Donc, les "marchands du temple du survivalisme" ont du mal à résister aux prémices de l'effondrement... Ils vont peut-être être obligé d'utiliser leur propre matos... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 mars 2020 Share Posté(e) le 14 mars 2020 il y a une heure, Lame a dit : Donc, les "marchands du temple du survivalisme" ont du mal à résister aux prémices de l'effondrement... Ils vont peut-être être obligé d'utiliser leur propre matos... Ben, c'est le but! Et au moins ça permettra de valider qui est prêt et qui ne l'est pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 14 mars 2020 Share Posté(e) le 14 mars 2020 il y a 4 minutes, Patrick a dit : Ben, c'est le but! Et au moins ça permettra de valider qui est prêt et qui ne l'est pas. Oui et quel est le modèle économique prôné par ces survivalistes-là? La sobriété volontaire? Ce qui me fait penser que Pietro San Giorgo, le représentant le plus typique de ce secteur, réclamait d'être payé en lingot d'or expédié dans sa résidence en Suisse... Cela me rappelle le discours de certains prélats médiévaux... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 mars 2020 Share Posté(e) le 14 mars 2020 il y a 1 minute, Lame a dit : Oui et quel est le modèle économique prôné par ces survivalistes-là? La sobriété volontaire? Ce qui me fait penser que Pietro San Giorgo, le représentant le plus typique de ce secteur, réclamait d'être payé en lingot d'or expédié dans sa résidence en Suisse... Cela me rappelle le discours de certains prélats médiévaux... La sobriété fait effectivement partie des solutions, la constitution de simples stocks également. Combien de français aujourd'hui ont ne serait-ce qu'une semaine de denrées sèches d'avance dans leur garde-manger leur permettant de ne pas aller faire les courses et de ne pas mourir de faim ou être carencé par exemple? Bah bien moins que ce qu'on pourrait penser... À l'exception des gens qui vivent très loin des grands centres commerciaux dans des zones rurales sinistrées où l'activité a fortement décru (plus de marchés ou de commerces) et qui doivent une fois par mois aller reconstituer leurs stocks au supermarché avec un aller-retour de 60km en bagnole, le reste vit au jour le jour ou presque. Et quand on commence à parler de denrées périssables c'est pire. Très très peu de gens ont des moyens de conservation de la viande sur de très longues durées par exemple. Ce que beaucoup appellent du "survivalisme" c'est en fait surtout du bon sens paysan et de la culture agricole d'il y a une cinquantaine d'année mâtinées de compétences de campeur et de chasseur... Et évidemment parmi les "meneurs" de la partie plus commerciale, ceux que tu affubles à raison du sobriquet de "marchands du temple", il y a des gourous divers et variés qui se sont spécialisés dans le plumage de pigeons, surfant sur la mode et la "nouveauté" associées au "survivalisme". Sur le personnage sus-mentionné je ne me prononcerai pas, mais une chose est certaine, si certains parient sur un effondrement du système monétaire, il n'y a que les plus butés pour croire qu'on va revenir à l'or et à l'argent, qui n'ont que peu de valeur vénale en tant que tels (quelles applications à part dans les hautes technologies et le médical?) contrairement à d'autres métaux qui ont de nombreux usages plus courants, comme le cuivre. Donc si c'était le message que tu voulais transmettre, oui, il faut faire attention aux charlatans. Il y en a toujours. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 30 avril 2023 Share Posté(e) le 30 avril 2023 Le 26/01/2014 à 16:34, Shorr kan a dit : On va commencer : quel est le paquetage idéal d’après vous, et surtout selon quels critères directeurs le constituer. Je suppose que selon qu’on soit à la ville ou à la campagne et une infinité d’autres situations, celui-ci à un contenu différent ? Citation FERFAL - Les différences entre la survie militaire et un survivaliste dans le monde civil Une erreur commune parmi les gens qui s'intéressent à la survie et se préparent aux catastrophes est de s'inspirer des procédures d'opérations militaires pour la résolution des moments difficiles dans le monde civil: attitude mentale, équipement, tactique etc. Dans certains cas, c'est à cause d'une formation militaire, dans d'autres en raison de similitudes en ce qui concerne les armes. Il est facile de trouver de nombreux exemples ou des cas où les gens ne comprennent manifestement pas la différence aussi bien qu'ils le devraient. L'état d'esprit est pourtant opposé. L'armée vous demande d'obéir aux ordres, dans bien des cas contre votre instinct de conservation, ce qui vous met en danger. L'objectif militaire principal est de remplir la mission. D'un point de survie civile, c'est de rester en vie avec ses proches, en évitant autant que possible de faire des rencontres dangereuses. Il ya une différence énorme entre servir dans les forces armées avec vos frères d'armes et prendre soin de sa femme et de ses enfants en faisant face aux problèmes. Il est nécessaire de se pencher sur les différences les plus importantes. Je vais simplement mentionner quelques points de conflits habituels que je trouve régulièrement sur les forums orientés survie. Vous verrez bientôt ce que je veux dire et vous me direz si certains conseils s'appliquent bien dans le monde civil ou s'ils sont mieux adaptés aux militaires et/ou forces de police, à la sécurité.Couteaux Bien que certaines lames de type militaire soient plus que suffisantes, la plupart de ces couteaux sont orientés combat et avec un petit côté "pied de biche". Ce couteau est la plupart du temps utilisé pour ouvrir les boîtes, faire leviers, et dans certains cas très rare et en dernier ressort, pour la lutte au corps à corps. Il est parfois lancé par un soldat qui s'ennuie. Ce n'est pratiquement qu'une baïonnette courte en quelque sorte. Le design des couteaux militaires s'est amélioré et ils sont plus utiles, avec une approche d'usage plus générale. Le bon vieux K-Bar a une forme de lame bien fonctionnelle, le Cold Steel SRK est excellent, et les deux sont souvent utilisés pour le camping ou à des fins de survie avec de bons résultats. Maintenant, sont-ils les meilleurs? Non, ils sont bons, mais un couteau de survie doit être en mesure de couper du bois, et également de construire des abris. Vous pouvez le faire avec les couteaux mentionnés précédemment, mais il en existe d'autres qui sont meilleurs pour ça. Un plus grand Bowie, ou une machette courte comme celles que je recommande souvent ici sera plus utile que tous les couteaux orientés survie, si vous ne pouvez en avoir qu'un.Lutte / Confrontations Les survivants civils voudront éviter de se battre autant que possible, et se trouver très rarement dans des rôles offensifs. Un objectif militaire peut par contre nécessiter une exposition volontaire aux dangers afin d'accomplir la mission, alors que votre mission est de rester sauf avec vos proches. Cela modifie non seulement le type d'armes utilisé, mais cela influe également sur les stratégies mises en œuvre et le matériel transporté. Un soldat fait partie d'une plus grande machine, son rôle est très spécifique. Comme un survivant, il doit être un homme à tout faire mais il manque au survivaliste le soutien, les capacités logistiques ou le personnel militaire auxquels les armées ont accès. Vous vous trouverez certainement dominé par le nombre pendant des rencontres violentes, avec un effet de surprise contre vous. C'est pourquoi vous devez vous entraîner à la fois dans l'utilisation des armes à feu et au combat à mains nues, si vous voulez avoir une chance de survivre à de tels incidents. La bonne nouvelle c'est que vous avez également la possibilité d'éviter le combat, ce que les forces de police ou les militaires ne peuvent pas faire. Cette prise de conscience est primordiale pour le survivaliste.Distance d'engagement Puisque nous parlons de légitime défense pour survivalistes armés, cela signifie que les distances d'engagement seront courtes. A l'échelle du «trottoir» la plupart du temps. Quand vous pouvez détecter les menaces avant qu'elles ne deviennent trop proches, votre meilleure tactique sera tout simplement de fuir et d'éviter la confrontation. Quand il s'agit de manœuvres militaires offensives, les distances augmentent certainement, mais elles sont encore beaucoup plus courtes que ce que la plupart des gens pensent, particulièrement dans la guerre urbaine moderne. La zone dépasse rarement 100 mètres, fait le plus souvent bien moins de 50 mètres, généralement de 20-30 mètres. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Même en temps de guerre, les distances sont courtes et pour la grande majorité des cas le semi-automatique est le seul moyen logique d'y aller, même pour un tireur d'élite. Qu'est-ce que cela signifie pour le survivaliste armée ? Que même si nous parlons d'une action éclaire, choisir un fusil de sniper pour la survie montre clairement que vous n'avez rien compris aux scénarios concrets auxquels vous aurez à faire face.Identifier la cible Quand tout le monde porte un uniforme, c'est plus facile d'identifier qui sont les bons. Le gars qui vous tire dessus ou n'obéit pas à vos ordres est celui sur lequel il faut tirer. Vous n'avez pas de cet avantage en tant que citoyen armé ou agent de police. En tant que survivaliste, vous ne savez jamais qui sont les méchants avant qu'il ne soit trop tard. Les deux gars armés qui braque la banque dans laquelle vous vous trouvez, ceux là sont des méchants, non ? Les combattriez vous-même si vous aviez une chance ? En sachant qu'un autre "client" autour de vous ou dans votre dos pourrait sortir une arme et vous tirer dessus par derrière ? Lorsque quelqu'un meurt au cours d'une guerre sans être directement impliqué dans le conflit, on appel ça un dommage collatéral. Quand cela arrive dans le monde civil, on appel cela un assassinat et vous allez en prison pendant une longue période. Pire, vous pourriez finir par tirer sur un être cher. Au cours des opérations militaires vous n'avez ni votre femme ni vos enfants à vos côtés quand les balles sifflent. La bonne identification de la cible sera en conséquence l'entrainement le plus important si vous êtes un survivaliste armé.Equipements personnels Combien de fois avez-vous lu qu'une personne préfère avoir une carabine de calibre 223 au lieu d'un 308 "parce que je peux transporter plus de munitions dans mon BOB (Bug Out Bag)". Si il ya une photo dans le fil, vous voyez habituellement un tas d'autres trucs, qui ressemble grosso modo à ce qu'un GI porterait. Gilets pare-balles "? Ouais c'est vrai, je ne peux pas le porter parce que j'ai déjà 45 kgs de matériel sur moi », dit le gars avant de retirer 12 magazines, un outil de tranchée, une gamelle, une combinaison NBC, une hache ... On trouve même des personnes qui arrivent à se faire une collection qui mélange du matériel utilisé par les troupes de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'l'Irak, plus 10 kilos correspondant à leur EDC (qui n'est jamais porté, bien sûr). Ils n'ont même pas ne serait-ce que randonnée avec tout ça. En règle générale et si vous êtes en bonne forme, le poids de votre sac doit être inférieur à 10-15 % du poids de votre corps. Si non, vous ne pourrez probablement pas porter tout ça. Essayez de le porter lors d'excursion à la journée et vous verrez. Un BOB est nécessaire pour aller d'un point A à un point B et doit donc être léger. Vous devrez probablement vous occupez des amis ou de la famille. Beaucoup d'entre nous ont un bébé à porter au dessus de tout ça. Une tonne d'armes à feu et un gilet tactique plein de magasins est peut être ce qu'il vous faut à la guerre, mais ce n'est pas ce que vous porterez lors d'une évacuation à pied, à moins de vouloir se faire tirer dessus ou arrêté par la police ou garde nationale avant d'avoir fait 100 mètres. Vraiment pas la peine d'avoir cette tonne de matériels en packs, vous n'en n'aurez pas besoin. Si vous devez allez du point A au point B pendant les troubles civils, il vaut mieux avoir une bonne raison de vouloir prendre un tel risque. Le choix le plus sage est de demeurer à un point fixe. S'il n'y a pas d'autres solutions et que vous voulez finir le voyage vous aurez besoin de matériels. De la nourriture et de l'eau, des vêtements de rechange, et un gilet pare-balles discret. Des sacs de couchages et une tente éventuellement si vous avez besoin d'un jour ou plus pour arriver là où vous allez. A part ça, laisser le matériel d'infanterie pour ceux qui sont dans l'armée.Les stratégies d'équipe Puisque vous devez prendre soin de votre famille, votre stratégie sera assez différente. Votre équipe sera constituée d'une femme et d'enfants à protéger. Pas beaucoup de mecs musclés entre 18-40 ans entrainés au combat. Bien sûr, si vous avez un fils aîné, une femme, ou d'autres parents qui peuvent manier les armes ce sont de bons atouts mais généralement les enfants sont trop jeunes et les autres membres de la famille trop vieux, ou des gens qui n'ont tout simplement pas les compétences et l'état d'esprit pour être d'une grande utilité. Si vous pouvez avoir des renforts, il est sage de s'entraîner ensemble comme une équipe. Cela implique plus que de tirer sur des cannettes avec eux dans l'arrière cour et vous devriez rechercher un entrainement professionnel pour en tirer le meilleur. Si vous avez des voisins, des parents ou de bons amis à proximité, cela pourrait être un atout important pour vous, mais dans la plupart des cas, la famille survivaliste moyenne restera indépendante en évitant au maximum les conflits comme cela est recommandé. Quant à la stratégie générale, vous ne devrez pas bouger. Cela signifie généralement rester à la maison jusqu'à ce que les choses se calment, sans tirer un coup de feu. La mentalité militaire inciterait plus à bouger, comme faire des patrouilles. Grosse erreur, la chose la plus réaliste à faire est de rester à la maison, sauf si vous n'avez pas le choix.Personnalité ... du troisième type Ce ne sont là que quelques exemples de différences entre l'esprit militaire et la survie des civils. Il ya aussi un troisième type, que je pourrai appeler "overdose de Call of Duty". C'est comme si des gens en osmose pensaient que ce qui se passe dans les jeux vidéo de combat ou dans les films d'action était la meilleure façon d'agir. Ce n'est ni la pensée militaire, ni la sage la survie des civils, c'est bien sûr un non-sens tout simplement stupide, mais je reste étonné du nombre de fois ou je croise ce type de comportement dans les milieux de la survie et dans les communautés qui se préparent aux catastrophes. Utilisez vos têtes les gars, et faites une planification et prenez des décisions intelligentes. Source: Le Blog Olduvaï Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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