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Survivalisme


Shorr kan

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  • 2 months later...


 

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Principes extropiens 3.0.

Introduction

L’extropianisme est un transhumanisme. Les Principes extropiens définissent une version ou « marque » particulière de pensée transhumaniste. Comme les humanistes, les transhumanistes privilégient la raison, le progrès et les valeurs centrées sur notre bien-être plutôt que sur une autorité religieuse externe. Les transhumanistes étendent l’humanisme en mettant en question les limites humaines par les moyens de la science et de la technologie, combinés avec la pensée critique et créative. Nous mettons en question le caractère inévitable du vieillissement et de la mort, nous cherchons à améliorer progressivement nos capacités intellectuelles et physiques, et à nous développer émotionnellement. Nous voyons l’humanité comme une phase de transition dans le développement évolutionnaire de l’intelligence. Nous défendons l’usage de la science pour accélérer notre passage d’une condition humaine à une condition transhumaine, ou posthumaine. Comme l’a dit le physicien Freeman Dyson : « L’humanité me semble un magnifique commencement, mais pas le dernier mot. »

Ces Principes ne sont pas présentés comme des vérités absolues ou des valeurs universelles. Les Principes codifient et expriment les attitudes et les approches adoptées par ceux qui se décrivent eux-mêmes comme « extropiens ». La pensée extropienne offre un cadre général pour penser la condition humaine. Ce document s’abstient délibérément de spécifier des croyances, technologies ou conclusions particulières. Ces Principes se contentent de décrire un cadre évolutif dans lequel envisager la vie d’une façon rationnelle et effective, débarrassée de dogmes qui ne peuvent pas survivre à la critique scientifique ou philosophique. Comme les humanistes, nous affirmons une vision responsabilisante (qui nous « met aux commandes ») et rationnelle de la vie, en tâchant d’éviter des croyances dogmatiques de quelque type que ce soit. La philosophie extropienne incarne une vision inspirante et élévatrice de la vie, qui demeure ouverte à des révisions provenant de la science, de la raison et de la recherche illimitée d’amélioration.

Progrès perpétuel — Viser plus d’intelligence, de sagesse, d’efficacité, une durée de vie indéfinie, la suppression des limites politiques, culturelles, biologiques et psychologiques à la réalisation de soi. Dépasser sans cesse ce qui contraint notre progrès et nos possibilités. S’étendre dans l’univers et avancer sans fin.

Transformation de soi — Affirmer le développement constant sur le plan moral, intellectuel et physique, par la pensée critique et créative, la responsabilité personnelle et l’expérimentation. Rechercher l’augmentation biologique et neurologique ainsi que le raffinement émotionnel et psychologique.

Optimisme pratique — Nourrir l’action par des attentes positives. Adopter un optimisme rationnel, basé sur l’action, par opposition tant à la foi aveugle qu’au pessimisme stagnant.

Technologie intelligente — Appliquer la science et la technologie de façon créative pour transcender les limites « naturelles » que nous imposent notre héritage biologique, notre culture et notre environnement. Voir la technologie non comme une fin en soi, mais comme un moyen d’améliorer la vie.

Société ouverte — Soutenir des organisations sociales qui favorisent la liberté d’expression, la liberté d’action et d’expérimentation. S’opposer au contrôle social autoritaire et préférer l’autorité de la loi et la décentralisation du pouvoir. Préférer la négociation au conflit et l’échange à la contrainte ; choisir l’ouverture à l’amélioration plutôt qu’une utopie statique.

Auto-orientation — Rechercher la pensée indépendante, la liberté individuelle, la responsabilité personnelle, l’auto-orientation, l’estime de soi et le respect des autres.

Pensée rationnelle — Préférer la raison à la foi aveugle, et le questionnement au dogme. Rester ouvert aux remises en question de nos croyances et de nos pratiques, à la recherche d’une amélioration perpétuelle. Accueillir la critique de nos croyances existantes et être ouvert à des idées nouvelles.

(...)

Conclusion

Ces principes ne sont pas entendus comme règles à imposer à qui que ce soit. Ils ne constituent pas une adhésion à des technologies particulières. Ils ne sont pas des déclarations finales, inaltérables. Ils ne sont pas proposés comme vérités absolues. Mais ils expriment effectivement les valeurs et attitudes communes des extropiens, tandis que nous poursuivons avec détermination et enjouement nos buts personnels.

 

 

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Le manifeste du survivalisme familial de Terre Nouvelle

Pourquoi devenir survivaliste ?

Que ce soit devenir résilient, obtenir une plus grande autonomie, ou tendre vers le survivalisme familial, cela part toujours d’un constat : le constat selon lequel le système dans lequel on vit va mal. Vous êtes peut-être, comme nous il y a de cela quelques années, passé par des années très difficiles financièrement, médicalement. Vous avez peut-être été confronté à la perte d’un proche, à un dépôt de bilan, à une maladie grave, à une agression, à une longue période de chômage. Tous ces incidents de vie nous forcent à réfléchir, nous amènent à réaliser à quel point le système qui nous entoure est fragile. Ces évènements nous poussent à devenir survivaliste.

Le survivalisme familial repose sur le principe du « vivre bien même dans les pires conditions ». Pas de survie dans la boue, pas de sous-vie comme des animaux ! En survivalisme familial, nous pensons qu’un revers de fortune, qu’un effondrement du système, qu’une grave maladie, ne doivent pas plonger nos proches dans la misère. Le survivaliste familial travaille donc à la mise en place de stratégie pour permettre aux siens de continuer à vivre bien même si tout s’effondre autour d’eux.

Règle 1 – notre famille avant tout ! Le survivaliste familial met les siens au premier plan de ses préoccupations. Leur confort et leur qualité de vie sont les raisons qui le poussent à agir. Nous refusons ces tendances dégénératives qui voudraient nous faire passer pour de grossiers rustiques parce que nous aimons notre famille. Malgré les manipulations modernes, le boulot, les jeux ou les séries télé ne passeront jamais avant le bonheur des nôtres !

Règle 2 – la liberté nous est chère ! Les survivalistes en famille mettent la valeur liberté au centre de leur vie. « Nous aimons nous repaître de ceux qui voudraient nous soumettre » ! C’est dit ! Le système qui cherche à voler les libertés aux hommes est une perversion inventée pour le bénéfice d’une minorité. Nous ne sommes pas forcés de le suivre. Et même s’il est plus difficile d’être libre que d’être esclave, nous serons fiers d’avoir suivi nos choix, pour nos enfants, pour nos petits-enfants … et sur notre lit de mort.

Règle 3 – oui, nous défendons les nôtres ! Les survivalistes en famille pensent à la sécurité des leurs. Pas de mouton, de brebis ou de lapin dans nos rangs ! Nous mettons en garde ceux qui voudraient s’en prendre aux nôtres : les survivalistes aiment les leurs et savent les protéger ! Ceux qui voudraient nous interdire de nous défendre veulent nous asservir, nous plonger dans un monde qui n’est plus le nôtre.

Règle 4 – l’autonomie est une force ! La dépendance est source de fragilité. Le survivaliste familial est en permanence à l’écoute de toutes ces dépendances que le système cherche à nous imposer. Envie, peur, les manipulations les plus subtiles pour nous plonger dans les dépendances ne doivent pas avoir d’impact sur nous. L’autonomie est une force. Acquérons-la et transmettons sa valeur aux générations futures.

Règle 5 – pas de sous-vie ! Le survivaliste familial ne prépare pas sa famille à vivre comme des bêtes. Il agit pour permettre aux siens de continuer à vivre bien même en cas de crise. Nous sommes à cent lieues de ceux qui nous expliquent que « le jour où ça ira mal, on ira vivre dans les bois et on mangera des racines et de l’herbe ». Nous oeuvrons à la pérennité de notre mode de vie, un mode de vie axé sur le confort et la résilience.

Règle 6 – vivons une vie intense ! Loin du train-train et des obligations d’une vie « rangée », le survivaliste familial oeuvre à offrir une vie explosive, une vie intense aux siens. Et tant pis si cela implique de changer beaucoup de choses, tant que cela apporte plus de bonheur à tout le monde ! Combattons les dictats qui voudraient que nous entrions de force dans le moule de la normalité ! Qui a dit que le survivaliste familial était normal ? Pas nous !

Règle 7 – construisons un monde meilleur ! Après avoir constaté les failles du système, inutile de ruminer ! Les survivalistes en famille agissent et construisent un monde meilleur pour ceux qu’ils aiment. Nous sommes des hommes et des femmes de solution. Nous nous formons en permanence pour acquérir de nouvelles compétences, dans tous les domaines utiles à nos vies. Nous ne nous plaignons pas car nous sommes dans l’action ! C’est pourquoi, quelque part, nous faisons peur…

 

 

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Pourquoi les élites de la tech se ruent vers la Nouvelle-Zélande

Soulèvement des machines, domination de l’intelligence artificielle sur le monde, révoltes des humains, les millionnaires de la Silicon Valley craignent l’apocalypse. Apprentissage du tir à l’arc, isolement sur une île déserte, opérations, tous les moyens sont bons pour augmenter leurs chances de survie. Mais l’option la plus prisée ces derniers temps est le refuge en Nouvelle-Zélande.

Depuis que le millionnaire Peter Thiel, co-fondateur de Paypal, a décidé de s’installer en Nouvelle-Zélande en 2011, les élites de la tech de la Silicon Valley semblent vouloir suivre le mouvement. Si le pays des Kiwis a été élu l’une des destinations de l’année 2018 selon le guide Lonely Planet, c’est pour des raisons plus pragmatiques que ceux-ci veulent s’y établir.

Steve Huffman, le CEO de Reddit, a ainsi confié au New-Yorker avoir subi une chirurgie corrective de la myopie en 2015 car celui-ci estime que "si la fin du monde se produit – et même si ce n’est pas la fin du monde, mais que nous soyons confrontés à de grosses difficultés, il sera très compliqué de se procurer des lentilles ou des lunettes. Et sans elles, je suis foutu". Antonio Garcia Martinez, ex-chef de produit chez Facebook et ex-conseiller de Twitter, a lui décidé de déménager sur une île où il a construit des abris et installé des générateurs et des panneaux solaires.

Marvin Liao, un associé de 500 Startups, une société de capital-risque, basée à San-Francisco, se prépare également à cette "fin du monde", en achetant des armes et en apprenant à pratiquer le tir à l’arc. Selon Reid Hoffman, fondateur de LinkedIn, interviewé par le New-Yorker, "plus de 50 % des milliardaires de la Silicon Valley ont acquis ‘une assurance apocalypse’". Il affirme que la Nouvelle-Zélande est un refuge très prisé.

Un changement de profil dans le "survivalisme"

Ces personnes qui se préparent pour leur survie s’appellent les "preppers" ou encore les "survivalistes". "Le survivalisme est une doctrine, une philosophie, une manière de voir le monde dans le futur proche avec l’idée que quelque chose de négatif va arriver. Il faut alors s’y préparer", explique Bertrand Vidal, sociologue de l’imaginaire et spécialiste des catastrophes, contacté par Les Inrocks. "Aujourd’hui, on assiste à l’avènement des 'preppers', où d’autres peurs surviennent, cette fois d’un ordre plus écologique. Celles-ci sont plus micros, ce sont des utopies." C’est dans cette catégorie que se place les cerveaux de la Silicon Valley. Des hommes en chemises bleues avec beaucoup de dollars sur le compte en banque, un profil qui détonne avec l’image que l’on se fait de ces "survivalistes", qu’on imaginent plutôt planqué dans un bunker armés jusqu’au dents et entourés de boîtes de conserve.

Une peur de l'automatisation

Si les survivalistes craignent les catastrophes naturelles et les attaques nucléaires, les entrepreneurs californiens appréhendent surtout les catastrophes humaines. Même si les récentes joutes entre Kim Jong-Un et Donald Trump sur Twitter ne les rassurent pas, ces grands cadres ont surtout peur des conséquences de l’automatisation comme l’explique le New-Yorker. En effet, l’intelligence artificielle, au fur et à mesure, est en train de supprimer une part croissante des emplois. Cela pourrait avoir d’énormes conséquences économiques comme le confie Antonio Garcia Martinez. Ce qui va avoir pour effet de creuser les inégalités et d'aggraver les conflits sociaux. Ils redoutent un retour de bâton et d’être pris pour cible, car ce sont eux les responsables de celles-ci. Ils sont les premiers au courant de ce que ces avancées technologiques peuvent déclencher, comme ils les ont créés.

Ce que ces hommes appréhendent donc, c’est ce fameux mythe de la singularité technologique. "Les gens de la Silicon Valley ont peur du soulèvement des machines, alors que c’est eux-mêmes qui créent ces machines. La plupart d’entre eux sont des libertariens. Pour eux, il faut vivre sans l’Etat, qui est une nuisance pour la survie." poursuit Bertrand Vidal. Celui-ci précise qu’il ne faut pas entendre dans le terme "libertarien" dans le sens "libéral" comme on le conçoit en Europe. Le libertarisme est une idéologie visant à favoriser les libertés individuelles au maximum.

"Le pays va-t-il se retourner contre les riches?"

Jim Yong Kim, président de la banque mondiale avait fait un constat alarmant le 20 avril 2017 en déclarant : "Nous estimons que deux tiers des jobs qui existent dans les pays en voie de développement seront supprimés" Reid Hoffman, s’interroge dans le New-Yorker : "Le pays va-t-il se retourner contre les riches? Va-t-il se retourner contre l'innovation technologique? Est-ce que ça va se transformer en désordre civil?"  

Une peur qui semble paradoxale, mais pour le sociologue, "la peur n’est jamais rationnelle, elle dépasse l’entendement, le cerveau. Elle agit avec les émotions". Il ajoute également que "au plus on vit dans un monde rationnel, sécurisé, dans un environnement sûr, au plus les peurs deviennent irrationnelles." Dans le cas des créateurs de le Silicon Valley," leur présent est si sûr qu’ils vont reporter leurs angoisses au lendemain".

La Nouvelle-Zélande, un refuge sûr

Les élites de la Silicon Valley se préparent donc au pire. Les treize heures d’avion qui séparent San-Francisco d’Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, ne semblent soudainement plus très longues. Beaucoup voient dans la Nouvelle-Zélande, pays isolé, la meilleure garantie de leur survie. En effet, cet archipel possède un climat tempéré, une démocratie stable et est loin de tout. Un havre de paix pour fuir les conflits.

David Jones, manager général de l'innovation de "Wellington Regional Economic Development Agency", contacté par Les Inrocks, explique avoir déjà entendu parler de ce type de raisonnement. "Il est intéressant de noter que dans le monde très connecté d'aujourd'hui, l'isolement de la Nouvelle-Zélande, qui était autrefois considéré comme un obstacle, est maintenant considéré comme un attrait majeur pour beaucoup de gens. Nous ne sommes pas à l'abri des problèmes du monde, mais notre isolement géographique constitue une sorte d'amortisseur."

 

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  • 3 months later...
Le 12/04/2018 à 14:54, WizardOfLinn a dit :

L'article sur "le mythe de la surpopulation" prétendant que la France pourrait nourrir 290 millions d'habitants "en mode durable respectant la nature" me laisse quand même un peu perplexe...
La France du 18ème siècle, sans engrais de synthèse, en nourrissait dix fois moins, et les forêts régressaient pour fournir du bois de chauffage et de construction.

Les engrais de synthèse permettant d'atteindre les rendements actuels, c'est de la grosse industrie, pour produire l'ammoniac par millions de tonnes, à partir d'hydrocarbures pour l'hydrogène, pour exploiter des mines de phosphates et de potasse à l'autre bout du monde.

Je ne sais pas si tu as vu le film "demain". C'est engagé, mais ce sont des compte rendu d'actions de terrain, comment elles changent le monde (ou pas), quels en sont les résultats. Il y a entre autre un volet sur l'agriculture, ce que le potager géré peut produire, c'est assez impressionnant. Je ne dis pas que cela pourra nourrir 290 M d'habitants, mais si il y avait un besoin, je pense que c'est là qu'il faudrait chercher...

Révélation

 

 

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Exact et ils avaient des maladies de maltrutrition dont le nom nous est même inconnu maintenant.

La plus simple?

Le déficit en iode. Perte de QI de 15 points. Crétinisme et retard mental. Une banalité absolue quand nos ancêtres n'avaient pas accès à du sel iodé (ou en fait aux produits de la mer en général).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Malnutrition

Béribéri... Déficit en B1

Pellagre, en B3 (assez dégeu celle là): https://fr.wikipedia.org/wiki/Pellagre

Bref ces gentils docs oublient les équilibres et posent des hypothèses délirantes de rentabilité / productivité.

Ceci dit la France a un TRES grand avantage: par rapport à ses population, le pays est très fertile. Même avec un réchauffement climatique on est bien bien, mieux que 90% des pays du monde.

 

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  • 7 months later...
  • 8 months later...
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Après sa première édition en 2018, le Salon du Survivalisme revient donc au Paris Event Center du 20 au 22 mars 2020 pour vous parler de ce tout nouveau concept, en vogue aux États-Unis et encore trop peu connu en France, le survivalisme.

Mais, dis donc dis donc, qu'est-ce que ça veut dire exactement, "survivalisme" ? Le terme désigne tout simplement un mode de vie basé sur l'autosuffisance et l'anticipation de catastrophes d'ordre naturelles, humaines, écologiques, économiques et sociales. Tout un programme !

C'est JPC Events, spécialisé dans l'organisation d'événements, qui est à l'origine de ce salon qui vous permettra de partir à la rencontre de nombreux exposants pour tester des produits et en savoir plus sur les solutions d'autonomie, de développement durable et de prévention des risques qui existent. Dit comme ça, ça paraît anxiogène, mais de nos jours, tout cela peut être très utile...

Plus précisément, ce seront 6 thèmes qui seront abordés durant ce Salon du Survivalisme :

  • Survie
  • Outdoor
  • Gestion de l'eau
  • Autonomie alimentaire
  • Énergie
  • Santé et sécurité

Et puisque tout cela reste tout de même ludique, de nombreuses animations pratiques sont prévues : formation d'aquaponie, mur d'escalade, ateliers DIY, gestes de premiers secours etc. ...

Alors, prêts les survivors ?

 

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CORONAVIRUS : SALON DU SURVIVALISME 2020 AU PARIS EVENT CENTER / REPORTÉ

Le Salon du Survivalisme 2020, qui devait se tenir du 20 au 22 mars 2020 au Paris Event Center, a été reporté à cause de l'épidémie de Coronavirus. 

Le Salon du Survivalisme 2020, qui devait se tenir du 20 au 22 mars 2020 au Paris Event Center, a été reporté à cause de l'épidémie de Coronavirus et de l'interdiction, par le gouvernement, des rassemblements de plus de 1000 personnes. 

Communiqué officiel du 9 mars 2020 sur le site officiel du salon : 

Bonjour à tous, 

Suite aux dernières annonces du gouvernement Français, tous les rassemblements de plus de 1000 personnes dans un espace confiné sont à présent interdits sur tout le territoire. Le salon Survival Expo est donc concerné par cette nouvelle interdiction. Le salon sera donc reporté à une autre date qui sera communiquée dès que possible. Nous vous invitons à suivre notre page Facebook ou à vous inscrire à notre newsletter pour être informé le plus tôt possible Merci de votre compréhension ! 

L'équipe Survival Expo

 

Source: Sortiraparis

Donc, les "marchands du temple du survivalisme" ont du mal à résister aux prémices de l'effondrement...

Ils vont peut-être être obligé d'utiliser leur propre matos... 

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il y a une heure, Lame a dit :

Donc, les "marchands du temple du survivalisme" ont du mal à résister aux prémices de l'effondrement...

Ils vont peut-être être obligé d'utiliser leur propre matos... 

Ben, c'est le but!

Et au moins ça permettra de valider qui est prêt et qui ne l'est pas.

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il y a 4 minutes, Patrick a dit :

Ben, c'est le but!

Et au moins ça permettra de valider qui est prêt et qui ne l'est pas.

Oui et quel est le modèle économique prôné par ces survivalistes-là? La sobriété volontaire? Ce qui me fait penser que Pietro San Giorgo, le représentant le plus typique de ce secteur, réclamait d'être payé en lingot d'or expédié dans sa résidence en Suisse... Cela me rappelle le discours de certains prélats médiévaux...

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il y a 1 minute, Lame a dit :

Oui et quel est le modèle économique prôné par ces survivalistes-là? La sobriété volontaire? Ce qui me fait penser que Pietro San Giorgo, le représentant le plus typique de ce secteur, réclamait d'être payé en lingot d'or expédié dans sa résidence en Suisse... Cela me rappelle le discours de certains prélats médiévaux...

La sobriété fait effectivement partie des solutions, la constitution de simples stocks également. Combien de français aujourd'hui ont ne serait-ce qu'une semaine de denrées sèches d'avance dans leur garde-manger leur permettant de ne pas aller faire les courses et de ne pas mourir de faim ou être carencé par exemple? Bah bien moins que ce qu'on pourrait penser... À l'exception des gens qui vivent très loin des grands centres commerciaux dans des zones rurales sinistrées où l'activité a fortement décru (plus de marchés ou de commerces) et qui doivent une fois par mois aller reconstituer leurs stocks au supermarché avec un aller-retour de 60km en bagnole, le reste vit au jour le jour ou presque.
Et quand on commence à parler de denrées périssables c'est pire. Très très peu de gens ont des moyens de conservation de la viande sur de très longues durées par exemple.

Ce que beaucoup appellent du "survivalisme" c'est en fait surtout du bon sens paysan et de la culture agricole d'il y a une cinquantaine d'année mâtinées de compétences de campeur et de chasseur... Et évidemment parmi les "meneurs" de la partie plus commerciale, ceux que tu affubles à raison du sobriquet de "marchands du temple", il y a des gourous divers et variés qui se sont spécialisés dans le plumage de pigeons, surfant sur la mode et la "nouveauté" associées au "survivalisme".

Sur le personnage sus-mentionné je ne me prononcerai pas, mais une chose est certaine, si certains parient sur un effondrement du système monétaire, il n'y a que les plus butés pour croire qu'on va revenir à l'or et à l'argent, qui n'ont que peu de valeur vénale en tant que tels (quelles applications à part dans les hautes technologies et le médical?) contrairement à d'autres métaux qui ont de nombreux usages plus courants, comme le cuivre.

Donc si c'était le message que tu voulais transmettre, oui, il faut faire attention aux charlatans. Il y en a toujours.

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  • 3 years later...
Le 26/01/2014 à 16:34, Shorr kan a dit :

On va commencer : quel est le paquetage idéal d’après vous, et surtout selon quels critères directeurs le constituer. Je suppose que selon qu’on soit à la ville ou à la campagne et une infinité d’autres  situations, celui-ci à un contenu différent ?


 

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FERFAL - Les différences entre la survie militaire et un survivaliste dans le monde civil

Une erreur commune parmi les gens qui s'intéressent à la survie et se préparent aux catastrophes est de s'inspirer des procédures d'opérations militaires pour la résolution des moments difficiles dans le monde civil: attitude mentale, équipement, tactique etc. Dans certains cas, c'est à cause d'une formation militaire, dans d'autres en raison de similitudes en ce qui concerne les armes. Il est facile de trouver de nombreux exemples ou des cas où les gens ne comprennent manifestement pas la différence aussi bien qu'ils le devraient.

L'état d'esprit est pourtant opposé. L'armée vous demande d'obéir aux ordres, dans bien des cas contre votre instinct de conservation, ce qui vous met en danger. L'objectif militaire principal est de remplir la mission. D'un point de survie civile, c'est de rester en vie avec ses proches, en évitant autant que possible de faire des rencontres dangereuses. Il ya une différence énorme entre servir dans les forces armées avec vos frères d'armes et prendre soin de sa femme et de ses enfants en faisant face aux problèmes. Il est nécessaire de se pencher sur les différences les plus importantes. Je vais simplement mentionner quelques points de conflits habituels que je trouve régulièrement sur les forums orientés survie. Vous verrez bientôt ce que je veux dire et vous me direz si certains conseils s'appliquent bien dans le monde civil ou s'ils sont mieux adaptés aux militaires et/ou forces de police, à la sécurité.

Couteaux

Bien que certaines lames de type militaire soient plus que suffisantes, la plupart de ces couteaux sont orientés combat et avec un petit côté "pied de biche". Ce couteau est la plupart du temps utilisé pour ouvrir les boîtes, faire leviers, et dans certains cas très rare et en dernier ressort, pour la lutte au corps à corps. Il est parfois lancé par un soldat qui s'ennuie. Ce n'est pratiquement qu'une baïonnette courte en quelque sorte. Le design des couteaux militaires s'est amélioré et ils sont plus utiles, avec une approche d'usage plus générale. Le bon vieux K-Bar a une forme de lame bien fonctionnelle, le Cold Steel SRK est excellent, et les deux sont souvent utilisés pour le camping ou à des fins de survie avec de bons résultats. Maintenant, sont-ils les meilleurs? Non, ils sont bons, mais un couteau de survie doit être en mesure de couper du bois, et également de construire des abris. Vous pouvez le faire avec les couteaux mentionnés précédemment, mais il en existe d'autres qui sont meilleurs pour ça. Un plus grand Bowie, ou une machette courte comme celles que je recommande souvent ici sera plus utile que tous les couteaux orientés survie, si vous ne pouvez en avoir qu'un.

Lutte / Confrontations

Les survivants civils voudront éviter de se battre autant que possible, et se trouver très rarement dans des rôles offensifs. Un objectif militaire peut par contre nécessiter une exposition volontaire aux dangers afin d'accomplir la mission, alors que votre mission est de rester sauf avec vos proches. Cela modifie non seulement le type d'armes utilisé, mais cela influe également sur les stratégies mises en œuvre et le matériel transporté.

Un soldat fait partie d'une plus grande machine, son rôle est très spécifique. Comme un survivant, il doit être un homme à tout faire mais il manque au survivaliste le soutien, les capacités logistiques ou le personnel militaire auxquels les armées ont accès. Vous vous trouverez certainement dominé par le nombre pendant des rencontres violentes, avec un effet de surprise contre vous. C'est pourquoi vous devez vous entraîner à la fois dans l'utilisation des armes à feu et au combat à mains nues, si vous voulez avoir une chance de survivre à de tels incidents.

La bonne nouvelle c'est que vous avez également la possibilité d'éviter le combat, ce que les forces de police ou les militaires ne peuvent pas faire. Cette prise de conscience est primordiale pour le survivaliste.

Distance d'engagement

Puisque nous parlons de légitime défense pour survivalistes armés, cela signifie que les distances d'engagement seront courtes. A l'échelle du «trottoir» la plupart du temps. Quand vous pouvez détecter les menaces avant qu'elles ne deviennent trop proches, votre meilleure tactique sera tout simplement de fuir et d'éviter la confrontation. Quand il s'agit de manœuvres militaires offensives, les distances augmentent certainement, mais elles sont encore beaucoup plus courtes que ce que la plupart des gens pensent, particulièrement dans la guerre urbaine moderne. La zone dépasse rarement 100 mètres, fait le plus souvent bien moins de 50 mètres, généralement de 20-30 mètres. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Même en temps de guerre, les distances sont courtes et pour la grande majorité des cas le semi-automatique est le seul moyen logique d'y aller, même pour un tireur d'élite. Qu'est-ce que cela signifie pour le survivaliste armée ? Que même si nous parlons d'une action éclaire, choisir un fusil de sniper pour la survie montre clairement que vous n'avez rien compris aux scénarios concrets auxquels vous aurez à faire face.

Identifier la cible

Quand tout le monde porte un uniforme, c'est plus facile d'identifier qui sont les bons. Le gars qui vous tire dessus ou n'obéit pas à vos ordres est celui sur lequel il faut tirer. Vous n'avez pas de cet avantage en tant que citoyen armé ou agent de police. En tant que survivaliste, vous ne savez jamais qui sont les méchants avant qu'il ne soit trop tard. Les deux gars armés qui braque la banque dans laquelle vous vous trouvez, ceux là sont des méchants, non ? Les combattriez vous-même si vous aviez une chance ? En sachant qu'un autre "client" autour de vous ou dans votre dos pourrait sortir une arme et vous tirer dessus par derrière ?

Lorsque quelqu'un meurt au cours d'une guerre sans être directement impliqué dans le conflit, on appel ça un dommage collatéral. Quand cela arrive dans le monde civil, on appel cela un assassinat et vous allez en prison pendant une longue période. Pire, vous pourriez finir par tirer sur un être cher. Au cours des opérations militaires vous n'avez ni votre femme ni vos enfants à vos côtés quand les balles sifflent. La bonne identification de la cible sera en conséquence l'entrainement le plus important si vous êtes un survivaliste armé.

Equipements personnels

Combien de fois avez-vous lu qu'une personne préfère avoir une carabine de calibre 223 au lieu d'un 308 "parce que je peux transporter plus de munitions dans mon BOB (Bug Out Bag)". Si il ya une photo dans le fil, vous voyez habituellement un tas d'autres trucs, qui ressemble grosso modo à ce qu'un GI porterait. Gilets pare-balles "? Ouais c'est vrai, je ne peux pas le porter parce que j'ai déjà 45 kgs de matériel sur moi », dit le gars avant de retirer 12 magazines, un outil de tranchée, une gamelle, une combinaison NBC, une hache ... On trouve même des personnes qui arrivent à se faire une collection qui mélange du matériel utilisé par les troupes de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'l'Irak, plus 10 kilos correspondant à leur EDC (qui n'est jamais porté, bien sûr). Ils n'ont même pas ne serait-ce que randonnée avec tout ça. En règle générale et si vous êtes en bonne forme, le poids de votre sac doit être inférieur à 10-15 % du poids de votre corps. Si non, vous ne pourrez probablement pas porter tout ça. Essayez de le porter lors d'excursion à la journée et vous verrez.

Un BOB est nécessaire pour aller d'un point A à un point B et doit donc être léger. Vous devrez probablement vous occupez des amis ou de la famille. Beaucoup d'entre nous ont un bébé à porter au dessus de tout ça. Une tonne d'armes à feu et un gilet tactique plein de magasins est peut être ce qu'il vous faut à la guerre, mais ce n'est pas ce que vous porterez lors d'une évacuation à pied, à moins de vouloir se faire tirer dessus ou arrêté par la police ou garde nationale avant d'avoir fait 100 mètres. Vraiment pas la peine d'avoir cette tonne de matériels en packs, vous n'en n'aurez pas besoin. Si vous devez allez du point A au point B pendant les troubles civils, il vaut mieux avoir une bonne raison de vouloir prendre un tel risque. Le choix le plus sage est de demeurer à un point fixe. S'il n'y a pas d'autres solutions et que vous voulez finir le voyage vous aurez besoin de matériels. De la nourriture et de l'eau, des vêtements de rechange, et un gilet pare-balles discret. Des sacs de couchages et une tente éventuellement si vous avez besoin d'un jour ou plus pour arriver là où vous allez. A part ça, laisser le matériel d'infanterie pour ceux qui sont dans l'armée.

Les stratégies d'équipe

Puisque vous devez prendre soin de votre famille, votre stratégie sera assez différente. Votre équipe sera constituée d'une femme et d'enfants à protéger. Pas beaucoup de mecs musclés entre 18-40 ans entrainés au combat. Bien sûr, si vous avez un fils aîné, une femme, ou d'autres parents qui peuvent manier les armes ce sont de bons atouts mais généralement les enfants sont trop jeunes et les autres membres de la famille trop vieux, ou des gens qui n'ont tout simplement pas les compétences et l'état d'esprit pour être d'une grande utilité.

Si vous pouvez avoir des renforts, il est sage de s'entraîner ensemble comme une équipe. Cela implique plus que de tirer sur des cannettes avec eux dans l'arrière cour et vous devriez rechercher un entrainement professionnel pour en tirer le meilleur. Si vous avez des voisins, des parents ou de bons amis à proximité, cela pourrait être un atout important pour vous, mais dans la plupart des cas, la famille survivaliste moyenne restera indépendante en évitant au maximum les conflits comme cela est recommandé. Quant à la stratégie générale, vous ne devrez pas bouger. Cela signifie généralement rester à la maison jusqu'à ce que les choses se calment, sans tirer un coup de feu. La mentalité militaire inciterait plus à bouger, comme faire des patrouilles. Grosse erreur, la chose la plus réaliste à faire est de rester à la maison, sauf si vous n'avez pas le choix.

Personnalité ... du troisième type

Ce ne sont là que quelques exemples de différences entre l'esprit militaire et la survie des civils. Il ya aussi un troisième type, que je pourrai appeler "overdose de Call of Duty". C'est comme si des gens en osmose pensaient que ce qui se passe dans les jeux vidéo de combat ou dans les films d'action était la meilleure façon d'agir. Ce n'est ni la pensée militaire, ni la sage la survie des civils, c'est bien sûr un non-sens tout simplement stupide, mais je reste étonné du nombre de fois ou je croise ce type de comportement dans les milieux de la survie et dans les communautés qui se préparent aux catastrophes. Utilisez vos têtes les gars, et faites une planification et prenez des décisions intelligentes.

 

Source: Le Blog Olduvaï

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