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Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise


Kiriyama

Messages recommandés

Pour information - Wikipédia =

https://fr.wikipedia.org/wiki/Torpille_Type_9

 
 
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Torpille Type 93

 
   
Torpille Type 93
Image illustrative de l'article Torpille Type 93
Présentation
Fonction  
Constructeur Contre-Amiral Kaneji Kishimoto et Capitaine Toshihide Asakuma
Caractéristiques
Masse au lancement 2,7 tonnes
Longueur 9 m
Diamètre 610 mm
Vitesse 52 nœuds (96 km/h)
Portée 40 400 m à 38 nœuds
Charge 490 kg
modifier Consultez la documentation du modèle

La torpille Type 93 était une torpille conçue et utilisée par la marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est maintenant surnommée « Long Lance » par la plupart des historiens anglo-saxons. Ce fut la torpille la plus perfectionnée et la plus efficace de son époque.

Contrairement aux autres marines, le Japon continua à investir dans le développement des torpilles après la Première Guerre mondiale et à les tester longuement en situation réelle. La Long Lance possédait une avance technologique certaine aussi bien dans le domaine de la propulsion - avec un moteur alimenté à l'oxygène pur - que dans le domaine de la mise à feu de sa charge explosive. Les tactiques d'emploi privilégièrent des attaques à longue distance par les destroyers japonais, ce qui était permis par la longue portée de ces torpilles.

Au début du conflit contre l’US Navy, les coups mortels assénés par les navires japonais firent croire aux tacticiens américains à l'emploi massif de sous-marins par les japonais tant ils étaient incapables d'envisager qu'une torpille puisse avoir une portée efficace supérieure à 20 kilomètres - les Mark 15 avaient une portée deux fois moindre et de graves problèmes de fiabilité de leur détonateur.

Une version de cette torpille fut dérivée en Type 95 (diamètre 530 mm) pour l'emploi à bord de sous-marins.

À la fin de la guerre, la Type 93 donna lieu aussi à une extrapolation nommée Kaiten, un sous-marin suicide équivalent des kamikaze aériens.

 
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En fait il ne faut pas oublier que la type 93 (long lance) est conçue pour frapper de nuit de relativement près ou de loin de jour des cuirassés navigant à 17/19 nds. est une arme anti-cuirassés.

Leur heure de gloire ce sont surtout les combats de Guadalcanal (Savo, Guadalcanal 1, Tassafaronga) ou l'on tire parfois des dizaines de torpilles à des distances < 10 000 m

Ce qui contribue également à la notoriété des torpilles japonaises c'est qu'en regard les torpilles américains sont particulièrement peu performantes tant en portée qu'en vitesse ou en fiabilité

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Les Japonais avaient aussi développé des torpilles pouvant être tirées dans des eaux très peu profondes je pense (utilisée à Pearl Harbor).

non les torpilles utilisées sont des types 91 bricolées avec un empennage en bois se détachant à l'entrée dans l'eau, l'empennage et la trajectoire basse des avions permettait aux torpilles de ne pas dépasser l'immersion initiale après largage de 12 m au lieu des 20/25 habituels

 

d'ailleurs à Pearl certaines torpilles larguées hors domaine (notamment de trop haut) ont fini plantées dans la vase

 

les japonais avaient reçu des équipement électroniques allemands mais en 42 ils n'ont à ma connaissance pas de système de vision nocturne

Modifié par pascal
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L'une des raisons du faible développement technique de l'armée japonaise vient aussi peut-être du fait qu'elle affrontait au départ des adversaires encore plus faible. Pas de raison de développer des chars lourds modernes face à des adversaires qui combattent à pied et n'ont pas d'armes antichars. Les Japonais auraient gardé leurs faibles moyens pour la Marine qui aligne de beaux bâtiments d'un point de vue technique et l'aviation. 

Sinon wiki reprend une série de projets japonais. 

Modifié par Kiriyama
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L'une des raisons du faible développement technique de l'armée japonaise vient aussi peut-être du fait qu'elle affrontait au départ des adversaires encore plus faible. Pas de raison de développer des chars lourds modernes face à des adversaires qui combattent à pied et n'ont pas d'armes antichars. Les Japonais auraient gardé leurs faibles moyens pour la Marine qui aligne de beaux bâtiments d'un point de vue technique et l'aviation. 

Cette explication, qui s'appliquerait donc si je suis le raisonnement à l'armée de terre japonaise principalement, ne tient pas vraiment la route. Ok les chinois rentrent dans cette perspective, mais en 1939 les japonais se sont frottés aux russes en mongolie, et la bataille s'est soldée par un désastre du fait de la meilleure mécanisation de l'arméé rouge, de sa dotation en chars moyens (lourds pour l'époque on pourrait dire) qui surpassent les petits blindés légers japonais, d'une artillerie nombreuse et bien formée, et surtout d'une meilleure logistique qui approvisionne en vivres, munitions et carburant les troupes russo-mongole. En face les japonais opposent une armée essentiellement composée d'infanterie hippomobile, certes bien formée et motivée, mais qui manque cruellement de tout armement moderne pour un conflit mécanisé. Résultat : une grosse défaite.

Mais le mal japonais est dogmatique. Non seulement ils ne tirent pas les conséquences de ce conflit et n'identifient pas ces points faibles pourant criant, mais ils s'entetent dans le dogmede l'assaut à outrance par l'infanterie. Ils n'évolueront en réalité jamais dans la doctrine. Ils n'auraient de toute facon pas eu les moyens de mécansier globalement l'armée, mais il n'empêche, la doctrine tactique et idéologique (étroitement liées) empêchent les jeunes officiers de déployer la modernisation et l'innovation nécessaires à l'appareil militaire. Un peu comme la France de la seconde moitié des années 30. Beau contraste avec l'esprit de rupture, d'innovation et de modernisation qui avait prévalu au début de l'ère Meiji et mené à la victoire japonaise de 1905 !

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Cette explication, qui s'appliquerait donc si je suis le raisonnement à l'armée de terre japonaise principalement, ne tient pas vraiment la route. Ok les chinois rentrent dans cette perspective, mais en 1939 les japonais se sont frottés aux russes en mongolie, et la bataille s'est soldée par un désastre du fait de la meilleure mécanisation de l'arméé rouge, de sa dotation en chars moyens (lourds pour l'époque on pourrait dire) qui surpassent les petits blindés légers japonais, d'une artillerie nombreuse et bien formée, et surtout d'une meilleure logistique qui approvisionne en vivres, munitions et carburant les troupes russo-mongole. En face les japonais opposent une armée essentiellement composée d'infanterie hippomobile, certes bien formée et motivée, mais qui manque cruellement de tout armement moderne pour un conflit mécanisé. Résultat : une grosse défaite.

Mais le mal japonais est dogmatique. Non seulement ils ne tirent pas les conséquences de ce conflit et n'identifient pas ces points faibles pourant criant, mais ils s'entetent dans le dogmede l'assaut à outrance par l'infanterie. Ils n'évolueront en réalité jamais dans la doctrine. Ils n'auraient de toute facon pas eu les moyens de mécansier globalement l'armée, mais il n'empêche, la doctrine tactique et idéologique (étroitement liées) empêchent les jeunes officiers de déployer la modernisation et l'innovation nécessaires à l'appareil militaire. Un peu comme la France de la seconde moitié des années 30. Beau contraste avec l'esprit de rupture, d'innovation et de modernisation qui avait prévalu au début de l'ère Meiji et mené à la victoire japonaise de 1905 !

 

On doit prendre en compte aussi les terrains divers et variés , certes on a la Chine qui est vaste au niveau terrain mais pour le reste la capture du Pacifique reste quand même de nombreuse archipel ,îles avec très peu de zones ou peuvent manoeuvré du char ( jungle et pas de gros axe nombreux )  hormis un contexte char léger/moyen en appui de l'infanterie ( ce que ferons les américains et brits ) .

Bon après on a des zones de plaine côtières comme en Birmanie mais n'oublions pas que le climat aussi joue sur le concept d'emploi des chars , les moussons deviennent vite compliqué pour du mécanisé .

 

Pour les japonais leur phase offensive prend en compte ce contexte de terrains difficile ,avec une infanterie en nombre . Une fois pris le but s'est de transformé ces archipels en forteresse qui bloquerait toute tentative de reprise ,en ayant l'optique de détruire l'ennemi sur la plage tout en ayant la Marine et l'aviation pour aidé .

Avec cet état d'esprit qui voit les hommes blancs faible , on pense que les USA ne relèveront pas le défi d'une guerre .

Donc avec cette optique de terrains difficiles , de la complexité de la guerre amphibie avec des distances pour la logistique et d'une infanterie fanatisée on a les ingrédients pour refroidir les envies de combat des alliés .

S'est là qu'on observe que les japonais bloque , ils ont atteint leurs objectifs ( toute les îles sont conquise ) mais du côté de la Birmanie sa devient compliqué puisque les brits peuvent replié leur force ,tenir une ligne e défense ,et là les assauts japonais ont une tendance à coûter du monde sans atteindre les objectifs , la difficulté en terme de ravito ( on a pas de gros axes pour assurer la la ligne de vie entre l'avant et l'arrière ) ,le climat tropical et les maladies usent à vitesse grand V les japonais ,la guerre en jungle étant usante pour eux dans la durée , et contrairement à l'idée reçue du soldat japonais bête de la jungle ( le Japon a très peu de jungle et un climat plus clément ) sa devient vite compliqué . On l'a observé à Guadalcanal ou en Nouvelle Guinée ,sa devient un enfer pour les forces japonaises qui débarque sur l'île car elle ce retrouve isolée et ravitaillé par les corbeaux . En Nouvelle Guinée idem .

Les Japonais pensé que leur Marine pourrait relevé le défi .

N'oublions pas aussi un chose , s'est la guerre entre les chefs de la Marine impériale et l'Armée , que ce soit en terme de stratégie il y a une différence de vision complètement différente résultant une friction importante entre les deux .

Quand on observe la phase de reprise du Pacifique , les japonais prendront seulement en compte le côté rentabilité d'une défense dans la profondeur qu'à partir de Iwo-Jima avec Kuriyabachi et sur Okinawa , alors qu'avant l'idée s'était de rejeter à la mer en défendant sur les plages .

 

 

Voici un lien que j'avais ouvert ,intéressant pour comprendre l'ambiance de cette guerre en Asie/Pacifique .

Pour revenir sur le plan de Nimitz ,atteindre Formose rapidement apporte beaucoup de choses .

 

Elle permet de par sa taille de fournir une base importante ,relativement bien protégée ,à courte distance de la Chine continentale ,du Japon . Comme l'a souligné Janmary , l'embargo sur le Japon ,des raids aérien plus important arrivant plus tôt , l'épandage de produits chimique sur les cultures  japonaises vont  compliqué rapidement la situation du Japon .

 

 

 

En regardant cette carte on peu imaginé largement la possibilité d'une force (moyens fourni à Mac Arthur ) partant directement sur Formose pendant que l'autre force prend rapidement les objectifs prévu dans le plan Nimitz .

 

Avec des objectifs rapidement capturé ,ont joue sur plusieurs facteurs :

Des forces terrestres qui n'auront pas connue un taux important de pertes  vont pouvoir se reposé ,se préparé ,géré plus facilement les arrivés de remplaçants .

 

Si on observe le système de gestion des personnels des forces armée US ,le GI de l'Army est un conscrit qui ne bénéficie pas de relève ,alors que les Marines composé de volontaires à un système de points obtenu avec le temps passé en outre-mer et du nombre de campagne qui permet un retour au pays ,ou généralement l'engagé fini la guerre en servant au pays .

Les Marines ont commencé à avoir des appelés mais cela est arrivé sur la fin de la guerre .

 

Donc on comprend mieux que l'idée de resté dans le pacifique jusqu'à la fin de la guerre pour un GI de l'Army ,sauf blessure grave qui le renvoi au pays avant est pas forcément au niveau moral très supportable ,entre un ennemi fanatisé et des conditions climatique dur pour les organismes ,l'éloignement qui file le mal du pays on peu comprendre que la campagne des Philippines aient pas non plus était aussi rapide ,idem pour les autres campagnes .

 

En comparaison des forces US combattant en Europe ,il y a aussi un effet racial à prendre en compte ,pour un GI qui combat en Europe côtoyé les populations civiles qui vivent là ,on peut s'identifié à eux et à avoir de l'empathie pour des populations .

Dans le Pacifique s'est beaucoup moins évidents ,du fait de combat au milieux de zones hostile ou vivent quelques autochtones comme en Nouvelle-Guinée ou à l'inverse des populations plus présentent  comme aux Philippines ,même si on a de l'empathie pour la souffrance humaine ,on ne s'identifie pas à eux facilement car pas de race blanche ,pas que se soit du fait d'un racisme primaire mais plutôt par rapport à la mentalité de l'époque qui voit les asiatiques comme "inférieur" et d'une culture trop différente .

 

Un exemple tout bête qui remet les australiens en avant (décidément je les aimes bien les australiens lol ) et du problème que ceux-ci posé à Mac Arthur et qui rejoint les points plus haut en se qui concerne le moral des GI de l'Army .

Les Australiens avaient une force composé d'engagés (AIF) parti aidé les anglais dans la campagne de Libye ,force devenu professionnelle après son expérience du combat ,et qui regagna l'Australie lorsque les japonais se lancèrent dans la guerre .

Pour faire face les miliciens , avec quelques soldats professionnel furent employé pour défendre en Nouvelle Guinée en attendant qu'arrive l'AIF (Australian Imperial Force ) .

 

Pour les Australiens s'étaient la survie du pays qui étaient menacé ,alors que pour les GI le sentiment de menace sur les USA étaient pas si évident .

Donc entre sentiment d'être la dernière ligne de défense ,avec des soldats du "dimanche" les australiens ont tenu la ligne tout en repartant à l'offensive ,renforcé par l'AIF .

Avec peu de moyens ,un contexte logistique différent les australiens ont géré une phase pas évidente en Nouvelle Guinée ,l'arrivé des US dans se secteur a aidé mais pas de manière si évidente . La puissante logistique arrivé bien sur le théâtre d'opération  mais géré une logistique dans une guerre au milieu de la  jungle devint beaucoup moins évident à mettre en place pour les forces US ,qui de facto à vue l'usure d'une force de combat  rapidement se désagrégée face à la résistance nippone ,et des conditions climatique ,géographique terrible .

On comprend mieux l'état d'esprit des conscrits US comme expliqué plus haut et le fait d'être engagé sur un terrain comme la Nouvelle-Guinée .

 

Les Australiens étant là depuis plus de temps avec moins de soutien ,sortant d'une situation ou ils n'étaient pas en force ,mais motivé à grandement joué .

Il est vrai que l'effet de la bataille de Guadalcanal a permit de faire lâché la pression en nouvelle-Guinée .

 

Il n'en demeure pas moins que les australiens ont était pris de haut par le haut commandement US ,alors que concrètement sur le terrain les US n'avaient pas brillé .

 

 

Autres exemple on comprend mieux que des qu'il fut possible ,les Marines quittèrent les îles solomon  .Tout simplement parce que l'usure des combats en jungle et d'une certaines fixation du front sur ses îles , pouvait usé le potentiel moral et donc offensif ,les Marines de par leur statut étant une force offensive ,motivé par l'esprit de corps ,et composé d'engagé volontaires ,donc une posture agressive .Avec le système de points d'ancienneté ( expliqué plus haut ) on perçoit que l'USMC avait une organisation qui voulait géré ses forces ,et qui donc de facto pouvait compensé la réalité du système usant pour des conscrits que l'Army avait .

Certes il est évident que l'Army n'aurait jamais eu la possibilité d'avoir une force composé dans un premier temps uniquement composé de volontaires et de permettre un turn over important .

 

Donc la doctrine de Nimitz permettait d'obtenir un rythme rapide et moins usant  pour les forces terrestres .De plus avec Formose on a une grande base qui permet de préparé ,entraîné ,reposé les forces terrestres pour se préparé à une possible invasion du Japon (puisque personne ne connaît le projet Manathan et quid si le Japon ne prenait pas en compte ses attaques ) .Japon qui pendant se temps la se serait trouvé isolé ,affamé .

 

Si l'embargo/raid aérien/épandage  n'aurait pas fait plié le Japon ,on peu même pensé que l'invasion du Japon aurait put-être planifié plus tôt .

 

D'une certaine manière ,avec Formose on aurait put avoir une sorte de "Grande-Bretagne" du Pacifique d'une certaine manière ,en devenant la base de départ de l'assaut sur le Japon .Avec des troupes qui reposé et pas usé par des combats qui n'auraient pas eu lieu (campagne des Philippines ) mais gagné de l'expérience avec la prise de Formose .

On aurait gagné un fort potentiel moral avec une force ayant du temps et un environnement pratique pour se détendre ,s'entraîné et préparé l'invasion du Japon ,dans l'esprit de se que l'on a connu avec le débarquement en Normandie ou l'impatience du fait de l'attente à permit d'apporté un certain élan ,que j'expliquerais par un : "bon y va,marre d'attendre  ,on est prêt  !" .

De plus savoir que le Japon est le dernier arrêt ,aurait motiver la troupe qui n'aurait pas connu la longue  et sanglante progression (plan Mac Arthur ) qu'elle a subie ,soit en combattant aux Philippines ,soit pour les forces de Nimitz qui ont était confronté à des objectifs durcis à cause de la stratégie de Mac Arthur .

 

Je me demande si le plan Nimitz aurait pas permit d'être prêt pour une invasion du Japon bien avant que le projet Manhattan soit en mesure d'être appliqué .

Avec le plan Nimitz ,on évitait des pertes ,on gagnait du temps ,le potentiel moral des forces resté intact pour une invasion du Japon .

 

Si on prend en compte les facteurs que je cite plus ,on rentabilise une capacité de combat avec le plan de Nimitz .

 

Enfin voilà mon humble avis .

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Ernest J. King (commandant l'US Fleet et Chef d'état Major de la Marine) est à peu près le seul grand chef militaire de Washington et des cercles interalliés qui est quasi exclusivement intéressé par le Théâtre Pacifique quand ses collègues sont sur la ligne du Germany First.

 

King constate qu'en 1943 le théâtre Pacifique absorbe 15% de l'effort de guerre US il va militer jusqu'en 1945 pour que ce chiffre atteigne les 30%

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Ernest J. King (commandant l'US Fleet et Chef d'état Major de la Marine) est à peu près le seul grand chef militaire de Washington et des cercles interalliés qui est quasi exclusivement intéressé par le Théâtre Pacifique quand ses collègues sont sur la ligne du Germany First.

 

King constate qu'en 1943 le théâtre Pacifique absorbe 15% de l'effort de guerre US il va militer jusqu'en 1945 pour que ce chiffre atteigne les 30%

Mince 15%  , effectivement sa fait pas énorme pourtant quand on voit ce qui a était mis en place on a l'impression que sa fait énorme quand même .

30 % effectivement s'est assez impressionnant aussi .

Mais en terme d'effort de guerre ont doit prendre en compte aussi l'humain en terme de capacité d'apporté de l'effectif  car en 1945 l'USMC qui est composé de volontaires voient arrivés des conscrits ce qui implique qu'on commence à arriver au début de l'usure en terme de ressource humaine . Il est vrai qu'on avait pensé envoyé des troupes du front européen une fois l'Allemagne à terre ,mais sa reste quand même compliqué car on aurait eu des troupes éprouvées par le front européen , et moralement pas facile pour une troupe qui n'est pas rentrée au pays depuis quelques années .

Je pense que si pas de bombes Atomiques , on aurait sûrement eu une phase de "temps mort" avant la conduite des opérations .

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Le Japon a été battu par une coalition de pays : l'essentiel de ses forces terrestres est employé contre la Chine et non contre les USA

Jusqu'en 1943 inclus, le Japon perds plus d'hommes et de matériel en combattant les armées chinoises que les forces occidentales mais ce conflit ( où pourtant le Japon a subi de vrais défaites très tôt dans le conflit ) est occulté de notre mémoire car c'est loin et que cela ne semble pas vraiment nous concerner

Mais les 14 millions ( au minimum ) de chinois tués, la Chine s'en souvient encore d'où les relations difficiles entre elle et le Japon    

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  • 3 weeks later...

Je vous invite à lire le Guerre & Histoire qui vient de paraître. On y parle de la bataille de Shanghai et c'est très instructif. On y découvre que les Chinois, lorsqu'ils étaient correctement équipés étaient des adversaires tenaces et capables de résister efficacement, que la tactique japonaise était assez rudimentaire pour pas dire suicidaire (en gros on charge droit devant, pas d'appui aviation/infanterie...)... Au final les Japonais y ont laissé beaucoup d'hommes pour pas grand chose. Même si tactiquement ils ont fini par l'emporter, cette "victoire" va les embourber en Chine. Une sorte de Stalingrad avant l'heure.

battle-of-shanghai.png?w=690

 

Modifié par Kiriyama
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Mais je crois me rappeler que pour l'essentiel les dotations en appuis des unités japonaises sont rachitiques, et ça, tout au long de la guerre. Ce que je trouve étonnant d'ailleurs... mais peut être pas tellement du moment qu'ils n'ont pas été un belligérant majeur des batailles de la 1er Guerre mondiale. Ce manque de conscience de l'importance de la puissance matérielle, allié à la cécité induite par une certaine mystique guerrière qui pensent tout surmonter, expliquent peut-être cela.

Modifié par Shorr kan
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@ Kiriyama

L'appui lors de la bataille de Shanghai viendra de la flotte navale. L'aviation n'est presque jamais intervenue en appui-feu.

 C’est vrai pour l’appui direct Kiriyama. Ce ne l’était pas pour l’appui indirect.

Les bombardements de Tchoung-King (la nouvelle capitale de la Chine Nationaliste) et de Kumming (dans le Yunnan) , terminus de la route dite de Birmanie, puis du pont aérien de l’Himalaya quand cette route fut fermée par les Japonais en Birmanie, terminus de la petite ligne de Chemin de Fer Français de Haiphong et de Hanoï, furent ravagées et dévastées par les bombardements Japonais, incluant les bombardements en « profondeur » lors des débarquements côtiers.

Le nombre de morts et de blessés étaient impressionnant et les Chinois se dissimulèrent essentiellement dans les grottes et cavernes disponibles. Les Tigres Volants (Flying Tigers) du futur général Claire Lee Chennault, composé de volontaires américains, n’étaient pas encore prêt et ne furent engagés que lors de l’avancée Japonaise en Birmanie.

Il faut lire un ouvrage, complètement oublié, d’un professeur américain enseignant dans une université Chinoise, Robert Payne, de 1941 à 1945, et qui consigna toutes ses notes et observations dans un ouvrage =

Journal de Chine

Par Robert Payne

Edition Anglaise London 1945

Edition China Awake 1947

Edition Stock 1950

Il décrit les bombardements Japonais, la férocité des combats, le sort des blessés (enterrés vivant pour s’en débarrasser), le manque de soins réel et de toutes choses dans les hôpitaux, la lutte des Communistes Chinois et Nationaliste Chinois dans les tunnels creusés dans les villages du Yenan (Ou l’on retrouva cette technique lors de la guerre de Corée de 1950 à 1953 entre Nord-Coréen et Chinois d'une part et force de l'O.N.U.d'autre part) contre les Japonais, le sort des populations soumis au joug Japonais à Singapour et en Chine, bref la VIE pendant ce conflit qui fut féroce et impitoyable.etc.etc.

Beau sujet.

Janmary

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@ Kiriyama

Au fait est-ce qu'il y a eu des équipements de vision nocturne chez les Japonais ? 

Non, pas du tout Kiriyama

1° -Les seuls équipements "de vision nocturne" qui ne portaient pas ce nom, mais vision de nuit par infrarouge, fut le fait des Américains, Allemands et Soviétiques,les premiers furent  très avancés dans ce domaine et dont les systèmes furent utilisés en tant que tel ou montés sur un fusil et utilisé dans le Pacifique par les forces US,

2° - les Allemands qui créèrent d'excellents systèmes et montés sur un petit nombre d'avions de reconnaissance,

3° - et Soviétique qui développement cette technologie.

Le principe est simple et consiste à emmètre des rayonnements dans le spectre de l'Infra-Rouge et de visualiser ces rayonnements qui "illuminent" en retour sous forme d'une couleur verte (a l'époque)  et qui est fonction du matériau utilisé par la "plaque" du tube récepteur permettant de visualiser toutes choses "vus" par les rayonnements Infra-Rouge émis). J'ai quelques photographies mais plus de scanner en état, malheureusement pour les afficher sur le forum..

La Vision nocturne - d'aujourd'hui - est toute différente puis qu'elle consiste à détecter et à amplifier de façon considérable, les photons de lumière présent même la nuit. C'est notre vision, à nous, humain, qui, à l'image d'un appareil photographique, provoque la "fermeture" de notre vision la nuit car détectant un nombre insuffisant de photons. La lecture de la vision s’effectue sur une plaque d'un tube de couleur en général verte (le bleu ou l'orange existe) qui est fonction du matériau utilisé sur cette plaque.

J'ai été en charge  techniquement et commercialement de ces "amplificateurs de lumière ou vision nocturne" de la firme AIrtron (usine de mon groupe Litton Industries) pour les besoins de l'armée Française. J'ai encore une documentation pour plus de questions si vous le désirez.

Attention, il est meurtrier d’émettre de l'Infra-Rouge devant des combattants équipés de vision nocturne (comme aux Malouines, à Port-Stanley, ou les tireurs d'élites Argentins équipés de vision Infra-Rouge furent facilement détectés par les Britanniques équipés de vision nocturne), car c'est littéralement un projecteur émis vis à vis d'un équipement de vision nocturne. J'en fus témoins lors de mes meeting et trainings aux USA.

Cordialement.

Janmary

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Ce qui me fait toujours "rire" c'est le char Type 95 Ha Go. On dirait une caisse à savon tant il est minuscule. Apparemment l'engin est conçu pour le combat contre l'infanterie mais je ne sais pas ce qu'il pouvait donner contre un char. Un bon point pour lui, il devait être fort mobile en jungle.

IMGP0410.jpg

 

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En même temps, pourquoi développer des chars devant combattre contre d'autres chars ? Il n'y en avait pas en face, du moins côté chinois. Et le char d'infanterie demeure la règle dans quasiment tous les pays développés jusqu'à la fin des années 1930. Il y avait nombre de modèles similaires aussi bien en France, en Italie qu'au Royaume-Uni, sans parler des "tankettes" polonaises ou soviétiques.

Ceci étant dit, les Japonais ont été les premiers à développer le concept du char amphibie et ont su développer quelques modèles intéressants. Malheureusement, ils n'en avaient pas réellement besoin dans les premières années du conflit et leurs capacités industrielles ne leur permettaient pas d'en produire beaucoup d'exemplaires.

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Ce qui me fait toujours "rire" c'est le char Type 95 Ha Go. On dirait une caisse à savon tant il est minuscule. Apparemment l'engin est conçu pour le combat contre l'infanterie mais je ne sais pas ce qu'il pouvait donner contre un char. Un bon point pour lui, il devait être fort mobile en jungle.

IMGP0410.jpg

 

 

Pour ceux qui s'intéresse à l'USMC dans la guerre du Pacifique ,voici un lien très intéressant que j'avais déjà partagé .

http://www.ww2gyrene.org/index.htm

http://www.ww2gyrene.org/role.htm 

http://www.ww2gyrene.org/1stmardiv_photos_peleliu.htm 

http://www.ww2gyrene.org/photo_1.htm 

Des infos très bien fourni avec des photos incroyable et dramatique ( incroyable le nombre de photos ! ) 

 

Les marines avaient de l'humour ,  les tanks japonais faisaient pas le poids ! 

 

killer.jpg

 

Edit : j'adore cette image :

 

The War Hero by Norman Rockwell. 1945. National Museum of the Marine Corps

The_War_Hero_Rockwell.jpg

Modifié par Gibbs le Cajun
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L'élément le plus important à garder en tête est que les japonais avaient bidouillé leur doctrine pour faire avec ce qu'ils avaient. Comme ils ne pouvaient pas avoir de divisions blindées et d'artillerie lourde (et ne me parlez pas des deux erzatz de divisions blindées en Manchourie) ils ont développé une doctrine qui suppose que le moral est supérieur au matériel et que ça suffirait.

Ils n'ont pas eu plus de tanks car ils ne pouvaient pas en produite plus ou plus exactement ils étaient incapable de les soutenir correctement (manque de camions, essence...). Leurs chars sont avant tout des bidules très légers et rustiques qui suffisent bien contre les chinois (mais qui leur ont valu une grosse tôle contre les BT5 et BT7 soviétiques).

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Je souscris à votre post cracou.

1° - Les Chinois, du reste,  n'avaient pas - organiquement parlant - d'artillerie et/ou de trains des équipages et/ou de service sanitaire et d’hôpitaux de campagne, etc.

Alors ce type de chars, léger, convenait fort bien contre l'infanterie chinoise dépourvue d'armes antichars efficace par ailleurs.

 

 2° - L’armée Chinoise – nationaliste du Général Tchang-Kai-Chek – avait 300 divisions, ce qui était formidable...sur le papier. Car l’effectif moyen d’une division Chinoise était de l’ordre de 5.000 hommes au lieu e 10.000 hommes. Les troupes ne sont pas nourries et sujettes aux maladies et aux conséquences d’une déplorable nutrition.

Sur les 300 divisions, seuls 30 étaient commandées par des officiers dévoués aux ordres du généralissime, les autres l’étaient aux seigneurs de la guerre locaux et des gouverneurs de province, menant une guerre dans la guerre. Nombres de divisions n’avaient jamais été engagés contre les Japonais après 9 années de guerre !

Quand au matériel fourni aux Nationalistes, il était stocké en vue de la guerre contre les Communistes Chinois après le conflit actuel. En fait, le Général Tchang-Kai-Chek faisait faire sa guerre par procuration par les alliés.

 

3° - La composition organique d’une division (DI ou Division d'Infanterie) Japonaise est la suivante, telles les divisions de la XV° Armée du général S.Iida (33° DI du général S.Sakukaï, 55° DI du général Y.Takeuchi) en Birmanie lors de l’offensive Japonaise. Elles seront renforcées par  la suite par la 56° DI venant du Japon et de la 18° DI (du général Mataguchi venant de Chine du Sud, Malaisie et à participé à la prise de Singapour) Il n’y a pas de Corps d’Armée.

La division compte 15.000 hommes, à 3 régiments d’infanterie, transportées par camions, mais manœuvrant à pieds, 1 régiment d’artillerie de campagne tractée ou de montagne, 1 régiment de génie, 1 régiment de transport, une compagnie de transmission. La division est commandée par un Lieutenant-général.

Les chars, du type 95 ou 97sont organiquement rattaché à l’Armée et données en renforcement aux DI ou aux colonnes.

C'est à l'échelon de l'armée qui est organisé l’appui aérien, bombardement et chasse

 

> La Campagne de Birmanie (1942-1945)

L'Armée des Indes défait le Japonais

Par Pierre Lesouef (Général , Historien, professeur d'Histoire à l'école de Guerre).

Chez Economica1993

 

> Guérilla en Birmanie (1944-1945)

Par Charlton Ogburn

Presse de la Cité 1959

Note, histoire des "Maraudeurs de Merill" écrit par l'un des officier participant (ou l’équivalent américain des "Chindits du général Wingate") qui opérèrent de la Chine vers le Centre de la Birmanie derrière les divisions Chinoises du général Stilwell..

C’était un petit complément.

Janmary

Modifié par Janmary
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Salut !

Est-ce que quelqu'un sait me conseiller un livre sur la guerre russo-japonaise de 1905 ? Quelque chose de complet, qui explique bien les combats aussi bien terrestres que naval.

J'aimerais comprendre les facteurs qui ont permis la victoire surprise des Japonais.

Un grand merci ! 

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Bonjour Kiriyama

Est-ce que quelqu'un sait me conseiller un livre sur la guerre russo-japonaise de 1905 ? Quelque chose de complet, qui explique bien les combats aussi bien terrestres que naval.

J'aimerais comprendre les facteurs qui ont permis la victoire surprise des Japonais.

A vrai dire, il y a des ouvrages dont le but est l’étude des stratégies politique et militaire Chine-Japon depuis les origines et parlant incidemment de ce conflit.

A ma connaissance, il y a deux approches de ce conflit.

1° - Le premier est la narration de ce conflit par des reporters et journalistes (ainsi que la chute de Port Arthur) par la revue de l’époque JE SAIS TOUT  et reprise dans une série de gros volumes classés historique. L’un de mes frères possède ces ouvrages. Je pourrais vous communiquer ces informations après Noël.

2° - Le second est une étude réalisée par un ingénieur du Génie Maritime (Camille Rougeron) sur les innovations techniques apportées par l’ingénieur du Génie Maritime Emile Bertin, détaché au Japon, sur les bâtiments de guerre Nippons, et qui a permis cette bataille victorieuse par les Japonais. J’ai déjà écrit un résumé de cette étude sur un autre forum. C’est très loin d’être une étude exhaustive, mais peut donner une idée des diverses techniques proposées et utilisées par les belligérants de l’époque. Je fais une recherche, sinon reste à la réécrire.

Je ne possède pas d’ouvrages complets – et je n’en connais pas a vrai dire - sur les combats terrestre et navales. Désolé Kiriyama. A défaut =

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_russo-japonaise

http://w http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/guerre_russo-japonaise/141839ww.larousse.fr/encyclopedie/divers/guerre_russo-japonaise/141839

http://www.herodote.net/27_mai_1905-evenement-19050527.php

Et assez complet, le blog de Carl =

http://carlpepin.com/2010/11/09/la-guerre-russo-japonaise-1904-1905/

Cordialement.

Janmary

 

 

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Il n’y a pas de Corps d’Armée.

Si mais il s'appelle armée. Nos armées s'appellent armée régionale

Les unités japonaises n'avaient pas de camions. Les divisions ont 3 ou 4 régiments selon la catégorie et l'emplacement (division de type A, type B, type brigade regroupée ou type D des îles)

 

 

 

 

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