gerole Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) dans la vidéo de boule il y a une autre version de la première phrase par rapport au texte du guardian : "just now a plane was hit and destroyed by the miners group" Modifié le 18 juillet 2014 par gerole Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) J'ai re-regardé la vidéo. Le détail de l'étudiant indonésien aurait été donné à 17h32, environ une heure après le crash. C'est une chronologie très courte si l'on veut déterrer ce genre de détail autrement qu'en se rendant sur le terrain. Maintenant apparemment, les journaliste du Guardian n'arrivent pas à comprendre le nom de l'université. Si j'ai bien compris, ils disent avoir trouvé des documents d''un étudiant indonésien d'une université..... et c'est tout. Auquel cas c'est un peu moins convaincant. Si quelqu'un arrive à trouver l'enregistrement ou le nom de l'université est effectivement bien donnée... http://www.theguardian.com/world/video/2014/jul/18/mh17-recording-russian-colonel-rebels-discuss-disaster-video Non tu vas trop vite. Ton idée renforce fortement en effet la thèse de la véracité des propos mais ne la valide pas (cette conversation qui aurait été fournie par les services secrets ukrainiens pourrait avoir reçu ces informations rapidement, de la part des USA ou d'autres) . Mais surtout, comme l'explique Wallaby, peut-être que le gars veut incriminer un autre groupe. Mon avis intuitif est tout de même que c'est les rebelles qui ont fait la bourde et que cette conversation est vraie. PS : on a dit que cette conversation était un fake plus haut, mais tjr pas d'éléments ? Oui tu as raison. La conversation est datée de 17h32, je ne sais pas à quelle heure elle a effectivement emergé sur les réseaux. Mais bon, le temps se compte en heures, entre une ou deux pas plus. Finalement, c'est très court. Si l'information sur le nom de l'université est exact (à la foi dans la réalité et tel que rapporté dans la conversation), alors soit les services "manipulateurs" ont effectivement fait très très vite. Soit la vidéo est authentique. Auquel cas, la crédibilité du reste des propos s'en trouveraient renforcée et la responsabilité des rebelles accrue. Maintenant c'est vrai que ça ne dit pas noir sur blanc qui a tiré quoi. Mais comme toujours, on procède par faisceaux d'indices dans des cas pareils. Modifié le 18 juillet 2014 par olivier lsb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 dans la vidéo de boule il y a une autre version de la première phrase par rapport au texte du guardian : "just now a plane was hit and destroyed by the miners group" La BBC a publié cette photo : Source : http://www.bbc.com/news/world-asia-28361908 avec la légende « des mineurs de charbon ukrainiens inspectent un champ de tournesol à côté du site où l'avion s'est écrasé ». C'est ce qui m'a donné l'idée de traduire autrement la phrase en question. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) - Le genre de missile sol-air capable d'abattre un avion à 10 000 mètres d'altitude ne se tire pas à la jumelle. Le radar permet d'estimer l'altitude, la vitesse et probablement la taille de l'avion - un Antonov 26 est trois fois plus court qu'un Boeing 777 - ce qui fait trois caractéristiques très différentes entre un vol civil international et un vol militaire ukrainien, qui apparaîtront sur le radar. Cela commence à faire beaucoup pour une "erreur" C'est plus compliqué que ça, largement. 1/ le mec n'a probablement pas vérifié à la jumelle (ça suppose que le lanceur est pas trop loin et qu'il n'y a pas de nuages). Il aurait vu un avion mais de là à pouvoir dire quel genre et quel type. 2/ Ce genre de tir suppose un radar. Le retour radar d'un avion dépend de plein de paramètres: conditions atmosphériques, profil par rapport au radar, orientation, puissance d'émission et une foultitude de paramètres foireux et assez techniques. Dans les films on voit presque le contour de l'avion. En réalité c'est un blip plu ou moins puissant qui sera classé plus ou moins bien par un système plus ou moins expert (s'il y en a un). En clair tu risques d'avoir un blip sur l'écran et démerde toi pour savoir ce que c'est. C'est d'ailleurs pour ça que les IFF ont été inventés. Le mec au sol a vu un écho, n'a pas eu de retour IFF attendu ou savait qu'il y avait uniquement des ennemis en l'air et a tiré. Très souvent la réalité est pathétique et bien moins compliquée d'une "conspiration". - De plus, l'appareil civil émet son identité sur transpondeur. Sauf à imaginer que celui-ci était en panne, mais il y en a un de réserve - deux au total - donc il faudrait que les pilotes n'aient pas remarqué la panne du premier et donc pas activé le deuxième, ce qui commence à faire beaucoup d'événements fortuits simultanés, et cela justement au-dessus d'une zone de guerre ? Un transpondeur civil n'est pas un transpondeur militaire. Il émet des informations spécifiques mais pas un code reconnu par la batterie. L'opérateur radar doit activer certaines fonctions pour avoir le transpondeur civil et toutes les batteries n'ont pas ce genre d'option (en tout cas pas les batteries soviétiques ancienne génération). Autre possibilité: un avion militaire dans le coin a intérêt à se faire petit donc peut émettre un IFF d'avion civil. Ceux en bas le savent et se contrefichent alors des IFF civils. Modifié le 18 juillet 2014 par cracou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) J'ai re-regardé la vidéo. Le détail de l'étudiant indonésien aurait été donné à 17h32, environ une heure après le crash. C'est une chronologie très courte si l'on veut déterrer ce genre de détail autrement qu'en se rendant sur le terrain. Maintenant apparemment, les journaliste du Guardian n'arrivent pas à comprendre le nom de l'université. Si j'ai bien compris, ils disent avoir trouvé des documents d''un étudiant indonésien d'une université..... et c'est tout. Auquel cas c'est un peu moins convaincant. Si quelqu'un arrive à trouver l'enregistrement ou le nom de l'université est effectivement bien donnée... http://www.theguardian.com/world/video/2014/jul/18/mh17-recording-russian-colonel-rebels-discuss-disaster-video Oui tu as raison. La conversation est datée de 17h32, je ne sais pas à quelle heure elle a effectivement emergé sur les réseaux. Mais bon, le temps se compte en heures, entre une ou deux pas plus. Finalement, c'est très court. Si l'information sur le nom de l'université est exact (à la foi dans la réalité et tel que rapporté dans la conversation), alors soit les services "manipulateurs" ont effectivement fait très très vite. Soit la vidéo est authentique. Auquel cas, la crédibilité du reste des propos s'en trouveraient renforcée et la responsabilité des rebelles accrue. Maintenant c'est vrai que ça ne dit pas noir sur blanc qui a tiré quoi. Mais comme toujours, on procède par faisceaux d'indices dans des cas pareils. Même réflexion. Je n'ai pas un accès Internet complet ici, et les vidéos passent mal le proxy (et mon poste n'a pas le Flash d'Adobe, bref...). Mais le WashingtonPost diffuse ça (que je n'ai donc pas pu voir...). Edit : Le Monde via YouTube apparemment (ne passe pas non plus ici...) Edit2 : transcription de la BBC. (=> Thompson University, qui pourrait être au Canada et ne commente pas l'information) Modifié le 18 juillet 2014 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 Vidéo d'une embuscade sur un convoi militaire ukrainien : https://www.youtube.com/watch?v=Y5k_HLJAxPc Les véhicules me semblent bien léger, que des véhicules civiles "militarisés", aucun ne semble blindé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 Article intéressant de Jean Guisnel. Entre autre chose, il pointe le fait que nous avons une capacité de détecter les départs de missiles via le dispositif de satellites Elisa. Il semble dire qu'il n'aurait pas fonctionné ou servi à confirmer ou non le tir d'un missile. http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/ukraine-questions-sur-un-crash-inexplique-18-07-2014-1847160_53.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 Je veux bien tout entendre mais utiliser de tels systèmes d'armes n'est pas un sport de masses. Il n'est que de se souvenir des échec des militaires français au Tchad (avec leurs Crotale) et du tir réussi du Hawk (l'officier de tir avait de mémoire agit de sa propre initiative dans la phase finale) pour se rendre compte que ces armes sont complexes à utiliser, réclament un entretien minutieux et un entraînement sérieux ... Bref ce ne sont pas des irréguliers même avec un passé militaire qui peuvent utiliser un radar de veille, un radar de poursuite et gérer tout ce qui va derrière (enveloppe de tir missile, détection et classification de l'hostile ...). Soit ils ont été aidés soit ce soit des contractors ou des réguliers qui ont tiré et si c'est çà Vlad devrait commencer à se faire un peu de soucis. On est dans un scenario classique de dérapage (on veut utiliser un système pour interdire une zone à l'ennemi et on se plante par amateurisme, irresponsabilité ou provocation) les utilisateurs ont merdé allant au delà de ce qui avait été prévu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Même réflexion. Je n'ai pas un accès Internet complet ici, et les vidéos passent mal le proxy (et mon poste n'a pas le Flash d'Adobe, bref...). Mais le WashingtonPost diffuse ça (que je n'ai donc pas pu voir...). Edit : Le Monde via YouTube apparemment (ne passe pas non plus ici...) Dans cette traduction effectivement il est traduit "Thomson university". Je crois même entendre "Thomson" dans la conversation en Russe mais bon, comme je ne parle pas la langue. Je rappelle donc que c'est un détail pointu et précis, qui a été communiqué très rapidement après le crash (via la diffusion, on ne sait pas par qui, de cette conversation volée) et qui, s'il se confirme, donnerait une crédibilité renforcée à l'authenticité de la conversation et de ses interlocuteur. L'information ne pouvant avoir été "inventé" par d'éventuels manipulateurs, ou alors avec une très très faible perspective de se révéler vraie. Modifié le 18 juillet 2014 par olivier lsb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 tout est possible . mais je trouve qu'on s'avance trop vite sans preuve effective ... moi s'est le "spécialiste pro mainden "qui passe sur BFM qui est un peu beaucoup passionné ... un des spécialistes de géopolitique de BFM dit que se gus malgré des trucs intéressants a un discours orienté... lui il parle plus de pro russe mais de terroristes... donc moi tant que l'enquête n'aura pas apporté les éléments je vais me méfier . si s'est pas un accident,cette compagnie aérienne a vraiment pas de bol en subissant la loi de Murphy . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 Dans cette traduction effectivement il est traduit "Thomson university". Je crois même entendre "Thomson" dans la conversation en Russe mais bon, comme je ne parle pas la langue. Je rappelle donc que c'est un détail pointu et précis, qui a été communiqué très rapidement après le crash (via la diffusion, on ne sait pas par qui, de cette conversation volée) et qui, s'il se confirme, donnerait une crédibilité renforcée à l'authenticité de la conversation et de ses interlocuteur. Si, si, la vidéo est sourcée : services de renseignement Ukrainien. Et le détail a effectivement son importance : si on entend bien le nom de l'université et qu'un étudiant malais de cette université est effectivement décédé dans cette attaque, et puisque le SBU n'avait pas accès à la zone de crash, ça valide sérieusement l'enregistrement proposé comme preuve 1. de la responsabilité des séparatistes et 2. de l'implication très lourde de militaires russes dans les affaires intérieures du Dombass. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 On est dans un scenario classique de dérapage (on veut utiliser un système pour interdire une zone à l'ennemi et on se plante par amateurisme, irresponsabilité ou provocation) les utilisateurs ont merdé allant au delà de ce qui avait été prévu.Soit, mais sur quoi croyaient ils tirer?- les liner civils passent quotidiennement dans ce couloir, pourquoi celui ci plus qu'un autre?- quel engin militaire ukrainien a les mêmes caractéristique de vol qu'un liner civil? un Il 76? Les ukrainiens utilisent des Il-76 comme engin de reco a 10 000m d'altitude?! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Il semble dire qu'il n'aurait pas fonctionné ou servi à confirmer ou non le tir d'un missile. Il utilise une phrase alambiquée avec une double négation : "Si ce dispositif n'avait pas permis à la Direction du renseignement militaire d'informer le président de la République François Hollande sur l'origine du tir qui a détruit le vol MH17, c'est qu'il y aurait eu un problème". Si l'on simplifie cette phrase, cela veut dire qu'en principe tout cela fonctionne bien et le président est informé. Modifié le 18 juillet 2014 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Je crois surtout que cette compagnie n'aurait pas du faire voler ses avions au dessus du Dombass : p Si ça se trouve il allait ensuite au dessus de la Syrie et d'Israel après pff : p Modifié le 18 juillet 2014 par gerole Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 http://www.theglobeandmail.com/news/national/no-sign-yet-if-canadians-were-aboard-downed-jet-ottawa-says/article19661725/ L'université Thompson Rivers, en Colombie Britannique, dit qu'elle a un programme d'échange d'étudiants avec l'Indonésie comprenant trois étudiants indonésiens, et qu'elle continue de se renseigner pour voir si l'un de ces étudiants était dans l'avion. A priori Amsterdam n'est pas le chemin le plus court pour aller de Colombie Britannique en Indonésie, mais sait-on jamais... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 Sérieusement Seb24, on est en train d'expliquer très sérieusement qu'une poignée de gusses dont la dernière expérience militaire se situe entre leur service militaire dans l'Armée Rouge et la chasse au gibier d'eau a saisi une batterie sol-air, l'a remise en état, l'a correctement employée et a pu abattre un liner civil sans laisser de traces ou presque ? Parce que si c'est le cas, il va falloir équiper immédiatement tous les avions de ligne de détecteurs de départ missiles et de contre-mesures. Dans cette configuration, ce n'est même plus la peine de s'embusquer devant les pistes pour les abattre au décollage (ou essayer, comme sur l'avion israélien au Kenya il y a quelques années). Et il va falloir éviter des zones entières. A on a pas la même définition de gus. Des gus qui ont juste fait un service militaire mais (sans parler du 777) savent utiliser des systèmes d'artillerie, des SAM divers, chars d’assauts et blindes, qui savent maintenir tout ce matos pour tenir dans la durée... Non définitivement ce sont pas des gus sans expérience. Ou alors si tu parts de ce principe c'est admettre qu'ils bénéficient d'une très grosse aide extérieur. Et de quelles traces parle tu ? On a des images et vidéos de tout se matos se promenant dans la région au mains des séparatistes. Meme si on a pas les dates on sait que la matos est dans la région est qu'il roule (au minimum). Et je suppose qu'ils promènent pas ce matos juste pour faire de belles photos. Il y a même des images d'une possible traîné laissé par le tir du missile. Le problème c'est que dans tout ça il reste difficile de savoir quelles sont les sources d'info qui sont valables ou pas. Mais on sait au moins qu'ils disposent de ce matériel et qu'ils l'ont déplacé dans cette zone. Âpres c'est un peu du délire. comparer l'usage d'un manpad a celui d'un système SAM complet... NB : Au passage, c'est peut être aussi a mettre en parallèle avec le Su-25 Ukrainien qui s'est fait abattre récemment dans la même zone il me semble. Kiev a accuse la Russie d'avoir abattu l'avion peut être simplement parce qu'il ne pensait pas que les séparatistes avaient remis en état ce genre de matériel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 Article intéressant de Jean Guisnel. Entre autre chose, il pointe le fait que nous avons une capacité de détecter les départs de missiles via le dispositif de satellites Elisa. Il semble dire qu'il n'aurait pas fonctionné ou servi à confirmer ou non le tir d'un missile.Houla on va vite en besogne!!!Elisa c'est des démonstrateurs, je suis certain qu'ils ne couvrent pas le globe, et il ne collectent probablement pas des donnée en permanence. Il s'agit de 4 satellites qui fonctionnent en pleiades de maniere a trianguler les signaux, en gros les 4 satellites ne font qu'un système qui ne peut pas voir partout en meme temps, d'autant plus en orbite basse.Accessoirement le système est conçu pour faire de la cartographie EM, donc détecter est qualifier les source quasi permanente et quasi-omnidirectionnelle comme des radar de veille. Je ne suis pas sur que le machin soit concu pour détecter et enregistré les pistes des source furtif tel qu'un radar d'engagement pointé précisément vers un avion du ciel et pas vers le satellite - certes le cône d'illumination et associé a tout un tas de lobe secondaire qui est aussi possible d'écouter, mais le bidule est quand meme concu pour que le pinceau soit fin et qu'on se retrouve pas avec des écho parasite issu des lobes secondaires -.Tout ca pour dire que s'il est envisageable d'avoir une trace du radar de veille des batterie sol air de la région, il est probablement impossible qu'on est de trace de l'allumage d'un radar d'engagement.Au mieux si le système est passé au dessus l'Ukraine dans les heures précédent le crash, ou si un avion d'elint y est passé, on aurait l'état des radar de veille.Le petit problème c'est qu’apparemment ce jour la tout le monde avait ses radar de veille allumés...D'ailleurs Moscou d'empresse de communiquer la dessus ...Moscou - Le système de missiles ukrainiens était actif jeudi, le jour du crash de l'avion malaisien, qui transportait près de 300 personnes, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le service de presse du ministère de la Défense.Les moyens de détection radio russes ont enregistré le 17 juillet une activité au niveau de la station radar Koupol, travaillant en liaison avec les systèmes de missiles Bouk-M1, a indiqué le ministère, cité par les agences russes.Selon le ministère, cette station radar se trouvait à une trentaine de kilomètres de Donetsk, grande ville de l'est ukrainien, située non loin du lieu du crash, dans une zone où des combats opposent les forces loyalistes aux rebelles prorusses.Par ailleurs, les particularités techniques du Bouk-M1 lui permettent d'échanger des informations sur les objectifs aériens avec les autres éléments d'un même système, ajoute cette même source.Dès lors, des tirs de missiles peuvent être effectués de plusieurs endroits.Le ministère ne précise cependant pas si des tirs ont concrètement eu lieu.Après le drame, les autorités de Kiev et les rebelles se sont aussitôt accusés réciproquement d'être à l'origine d'un éventuel tir de missile, sans qu'aucun élément matériel ne permette d'en attribuer solidement la responsabilité à l'une parties en conflit.(©AFP / 18 juillet 2014 12h25) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Article très intéressant des décodeurs du Monde sur les compagnies aériennes qui en gros à part British Airways et Quantas avaient décidé de ne plus faire passer leurs avions car pour eux la sécurité et la prio n1 ( http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/18/le-mh17-avait-il-le-droit-de-voler-au-dessus-de-l-ukraine_4459582_4355770.html ) extrait : Dans un message aux navigants (« notice to airman »), l’administration fédérale américaine chargée de l’aviation (Federal Aviation Administration, FAA) prohibait ainsi le passage au-dessus de la Crimée et de la mer noire, détailleThe Atlantic. Côté européen, les autorités compétentes avaient encouragé ses compagnies aériennes à éviter l'espace aérien autour de la même région. Or, comme le précise à la chaîne CBS le capitaine Chesley Sullenberger, le pilote rendu célèbre pour son amerrissage sur l’Hudson en 2009 : « La décision de savoir quel degré de risques va être pris relève en réalité de chaque nation, de chaque compagnie aérienne. » A ses yeux, le véritable problème est un manque de communication réel des risques encourus.Une journaliste du Washington Post souligne par ailleurs que des milliers d’avions commerciaux survolent chaque jour des zones instables. Si l’appareil de la Malaysia Airlines n’avait pas été abattu, il serait passé au-dessus de l’Afghanistan, à en croire le chemin emprunté par les autres avions effectuant la même liaison les jours précédents. 3. D’autres compagnies étaient-elles plus prudentes ?British Airways avait limité son survol de l’Ukraine au Londres-Kiev quotidien, mettant en avant la sécurité de ses passagers, sa « priorité n° 1 ». Ses vols vers Bangkok faisaient ainsi des détours par la Roumanie ou la Biélorussie. Une décision visiblement isolée, la plupart des autres compagnies ayant préférécontinuer à emprunter cette voie pour des raisons d’économies. Du côté d’Air France-KLM, on se contentait de suivre les recommandations de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), en évitant la Crimée depuis le 3 avril. Plusieurs vols internationaux d’Air France, vers New Delhi ou Bangkok, n’empruntaient pas la route la plus courte passant par l’Ukraine, mais « ce n’est pas lié à la situation, c’est leur trajet habituel », précise l’entreprise. Sur la douzaine de compagnies aériennes d’Asie-Pacifique reliant l’Europe, seule l’australienne Qantas avait décidé d’éviter l’est de l’Ukraine, selon leWashington Post. -> les compagnies sont assez stupides pour éviter la crimée mais pas le dombass... Dans le lien du Monde que j'ai donné, on voit que les avions journaliers de Malaysian passaient avant plus au sud près de la crimée. Est-ce que suite aux recommendations des autorités européennes d'éviter la crimée, ont ils décidés de passer plus au Nord pour passer au dessus du dombass ? Modifié le 18 juillet 2014 par g4lly Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Article intéressant de Jean Guisnel. Entre autre chose, il pointe le fait que nous avons une capacité de détecter les départs de missiles via le dispositif de satellites Elisa. Il semble dire qu'il n'aurait pas fonctionné ou servi à confirmer ou non le tir d'un missile. http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/ukraine-questions-sur-un-crash-inexplique-18-07-2014-1847160_53.php Hmmm j'ai vérifié quelques détails sur les Elisa cités par Jean Guisnel - ses affirmations semblaient louches - et je confirme : c'est du grand n'importe quoi. 1) Ces satellites sont chargés du recueil de l'information EM. En clair, détection de radars et autres signaux électroniques. Pas de détecter un départ missile, qui est basé sur sa signature infrarouge 2) La grappe de satellites Elisa est regroupée à quelques kilomètres les uns des autres sur une orbite héliosynchrone basse. En clair : environ 800 km d'altitude, inclinaison 98°, donc survol de n'importe quel point de la Terre... mais ceci périodiquement (toutes les douze à vingt quatre heures sauf erreur) et pendant seulement quelques minutes à chaque fois ! Auraient-ils été dotés de télescopes IR qu'il leur aurait fallu un gros coup de chance pour être au bon endroit au bon moment (Jean Guisnel m'étonne sur ce coup. D'habitude il me semblait qu'il vérifiait beaucoup mieux ses informations. La pression de sortir le papier rapidement, peut-être) Ce qu'il dit sur le système SBIRS américain de détection mondiale permanente des départs de missile balistique est plus sérieux. Mais même là je ne suis pas sûr que ce système ait détecté le départ du missile sol-air qui a abattu le Boeing : même si un Buk est plutôt gros, il est bien plus petit qu'un balistique intercontinental et surtout sa phase d'accélération avec forte signature IR dure quelques secondes, non pas plusieurs minutes comme un intercontinental. Les capacités précises du SBIRS étant naturellement secrètes, difficile de dire si ce système est capable de détecter un départ sol-air en plus du beaucoup plus facile départ de balistique. Edit = Grillé par G4lly, qui a tiré le premier concernant les Elisa. A charge de revanche, Messire ! ;) Modifié le 18 juillet 2014 par Alexis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Le climat des accusations à l'emporte pièce continue, le ministre des affaires intérieur ukrainiens prétend que le BUK serait passé en contre bande depuis la Russie (paye ton affirmation gratuite sans début de preuve). Pendant ce temps des civiles auraient été tué par un obus à Lughansk :( Modifié le 18 juillet 2014 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Hmmm j'ai vérifié quelques détails sur les Elisa cités par Jean Guisnel - ses affirmations semblaient louches - et je confirme : c'est du grand n'importe quoi. 1) Ces satellites sont chargés du recueil de l'information EM. En clair, détection de radars et autres signaux électroniques. Pas de détecter un départ missile, qui est basé sur sa signature infrarouge 2) La grappe de satellites Elisa est regroupée à quelques kilomètres les uns des autres sur une orbite héliosynchrone basse. En clair : environ 800 km d'altitude, inclinaison 98°, donc survol de n'importe quel point de la Terre... mais ceci périodiquement (toutes les douze à vingt quatre heures sauf erreur) et pendant seulement quelques minutes à chaque fois ! Auraient-ils été dotés de télescopes I qu'il leur aurait fallu un gros coup de chance pour être au bon endroit au bon moment (Jean Guisnel m'étonne sur ce coup. D'habitude il me semblait qu'il vérifiait beaucoup mieux ses informations. La pression de sortir le papier rapidement, peut-être) Ce qu'il dit sur le système SBIRS américain de détection mondiale permanente des départs de missile balistique est plus sérieux. Mais même là je ne suis pas sûr que ce système ait détecté le départ du missile sol-air qui a abattu le Boeing : même si un Buk est plutôt gros, il est bien plus petit qu'un balistique intercontinental et surtout sa phase d'accélération avec forte signature IR dure quelques secondes, non pas plusieurs minutes comme un intercontinental. Les capacités précises du SBIRS étant naturellement secrètes, difficile de dire si ce système est capable de détecter un départ sol-air en plus du beaucoup plus facile départ de balistique. Je me propose de faire un fil où l'on conserverait toutes les stupidités dites par les spécialistes. Servent a pas l'air au top la aussi. Modifié le 18 juillet 2014 par gerole Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Attention comme toujours prendre des pincettes, une vidéo non vérifié montrerait un système BUK reconduit en russie depuis les zones séparatistes, et celui-ci aurait un de ses slots vides: https://www.youtube.com/watch?v=mICnsgEY7wE Modifié le 18 juillet 2014 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 -> les compagnies sont assez stupides pour éviter la crimée mais pas le dombass... Les caractères gras et le surlignage font un peu mal aux yeux. Pour faire passer une émotion on peut utiliser des moyens plus doux : point d'exclamation en fin de phrase, ou émoticone écarquillant les yeux. Pour mettre toute une phrase en relief, il y a les italiques qui sont assez douces et permettent un contraste avec le reste du texte. Il me semble que l'interdiction de la Crimée a été prise pour des raisons politiques le message est de dire aux Russes « puisque vous êtes méchants, on vous cause plus et d'ailleurs nos pilotes ne parleront plus avec vos tours de contrôles ». Donc pas pour de pures raisons de sécurité aérienne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Bof je préfère les caractères gras aux italiques. Si les compagnies ont évité la crimée pour des raisons politiques pour aller survoler le dombass, c'est encore plus ballot. Mais sur le net il y aurait des infos sur airliners.net notamment comme quoi le temps était pourri au sud et c'est pourquoi l 'avion serait passé plus au nord (en plus de ne pas vouloir contourner l'Ukraine comme le font BA/Quantas/Emirates car ça coûte du fric). Aucune idée si c'est vrai. Modifié le 18 juillet 2014 par gerole Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 18 juillet 2014 Share Posté(e) le 18 juillet 2014 (modifié) Je veux bien tout entendre mais utiliser de tels systèmes d'armes n'est pas un sport de masses. Il n'est que de se souvenir des échec des militaires français au Tchad (avec leurs Crotale) et du tir réussi du Hawk (l'officier de tir avait de mémoire agit de sa propre initiative dans la phase finale) pour se rendre compte que ces armes sont complexes à utiliser, réclament un entretien minutieux et un entraînement sérieux ... Bref ce ne sont pas des irréguliers même avec un passé militaire qui peuvent utiliser un radar de veille, un radar de poursuite et gérer tout ce qui va derrière (enveloppe de tir missile, détection et classification de l'hostile ...). Soit ils ont été aidés soit ce soit des contractors ou des réguliers qui ont tiré et si c'est çà Vlad devrait commencer à se faire un peu de soucis. On est dans un scenario classique de dérapage (on veut utiliser un système pour interdire une zone à l'ennemi et on se plante par amateurisme, irresponsabilité ou provocation) les utilisateurs ont merdé allant au delà de ce qui avait été prévu. Les Russes viennent de confirmer qu'un système radar appartenant vraisemblablement au Buk M-1 était actif à ce moment la (voir dépêche postée plus haut). Cette confirmation officielle de leur part m'étonne car a priori, ce sont eux qui ont le plus à perdre de ce genre d'information. Toujours est-il que malgré la complexité de ces matos, il semble acquis qu'un système sol-air était actif au moment du passage de l'avion (confirmation du missile sol-air par les USA et de l'activité radar par les Russes. Ça commence à faire crédible....). Et même vraisemblablement d'origine Ukrainienne. L'histoire ne dit juste pas qui était aux manettes. Modifié le 18 juillet 2014 par olivier lsb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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