Michael Guay Posté(e) le 2 avril 2014 Share Posté(e) le 2 avril 2014 http://www.journaldequebec.com/2014/03/31/un-tueur-dabeilles-croupit-dans-les-flaques#.Uzq-NSWsRIA.facebook Un jeune chercheur québécois est le premier au monde à mettre le doigt sur une des causes de la disparition massive des abeilles à l’échelle planétaire. Après deux étés à étudier les champs montérégiens, Olivier Samson-Robert, de l’Université Laval, est convaincu que le tueur se cache dans les flaques d’eau des champs. Il s’agit d’une famille de pesticides appelés néonicotinoïdes, employés massivement comme enrobage des semences. Ces substances se répandent dans le sol et dans la plante par la sève. Pesticides Sous le coup d’un moratoire en Europe, ils sont omniprésents dans nos champs et inquiètent les scientifiques qui accumulent depuis deux ans les preuves de leur implication dans le déclin mondial des colonies d’abeilles. Ces insectes ont déjà disparu de certaines régions d’Asie, où il faut maintenant polliniser les plantes à la main. Chez nous, le taux de mortalité des colonies a doublé depuis 10 ans, selon le ministère de l’Agriculture (MAPAQ), pour atteindre 30%. Jamais un scientifique n’avait cherché l’assassin présumé dans les flaques avant M.Samson-Robert. Ces sources d’eau sont pourtant vitales pour les abeilles, car elles sont plus chaudes que les cours d’eau, ce qui permet aux insectes de maintenir leur température corporelle, explique-t-il. Or, 100% des flaques que l’étudiant en biologie végétale a échantillonnées dans les champs de maïs montérégiens contenaient des néonicotinoïdes à des taux dépassant parfois les 100 fois la dose mortelle. Ces données vont à l’encontre des arguments des fabricants, qui affirment que l’enrobage des grains permet d’arrêter l’épandage de pesticides par voie aérienne, donc d’éviter que les abeilles entrent en contact avec le produit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 2 avril 2014 Share Posté(e) le 2 avril 2014 Sans rapport avec la défense, je ferme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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