Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Programme européen Copernicus (ex GMES). Satellites Sentinel


laurent simon

Messages recommandés

Le premier satellite (SENTINEL 1A) de ce programme phare européen, presque aussi important que Galileo, y compris en budget, vient donc d'être mis sur orbite par le lanceur Soyouz, tiré depuis Kourou par Arianespace (vidéo).

Le budget de ce programme Copernicus (ex GMES, dont les balbutiements remontent à 1998) a fait l'objet d'intenses négociations, et malgré l'actif soutien du Parlement européen, a été amputé d'une bonne partie.

Les Etats voulaient réduire le budget européen, même pour des actions essentielles comme celles-ci, permettant une meilleure connaissance de la Terre, y compris au niveau de la connaissance du changement climatique, dans la mise en place d'actions lors de catastrophes naturelle, ainsi que dans le domaine de la sécurité.

Une video de présentation, sur FranceTV

"Sentinel-1A, un immense radar, est le seul satellite européen conçu pour réagir rapidement en cas de catastrophes naturelles, notamment en cas d'inondations ou de séismes."

Sa mission : scruter la surface de la Terre de jour comme de nuit, même par temps couvert. Sentinel-1A, le premier satellite du programme européen Copernicus, dont le but est d'observer la Terre, est capable de pénétrer les forêts pour atteindre le sol.

Conçu pour réagir en cas de catastrophes naturelles
Les missions environnementales du programme Copernicus englobent la surveillance de la surface des mers, ainsi que l'observation de la fonte des glaces, des marées noires et des glissements de terrain.

Il est capable de fournir des données aussi actualisées que possible, selon l'agence spatiale européenne ESA. Le radar de pointe de Sentinel-1A est développé par Airbus Defence & Space.

Des articles de synthèse dans les Echos :
- http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0203404023740-copernicus-nouveau-fer-de-lance-de-l-europe-spatiale-661967.php
- http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203415388728-une-moisson-de-donnees-pour-les-scientifiques-661888.php

ou dans Futura Sciences :
- http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-sentinel-1a-premier-satellite-copernicus-sera-lance-demain-53069/

D'autres precisions dans Euronews :
- http://fr.euronews.com/2014/04/03/lancement-ce-jeudi-du-1er-satellite-du-programme-europeen-copernicus/

Les six missions des satellites Sentinel :
- Mieux gérer les catastrophes naturelles et les crises humanitaires grâce à des cartes détaillées des dommages et des analyses situationnelles spéciales.
- Surveiller les terres et les eaux à l'intérieur des terres pour protéger l'environnement et les sols.
- Surveiller l'environnement marin pour mieux le protéger, ainsi que les régions côtières. Mais aussi fournir des informations météorologiques et climatiques.
- Surveiller l'atmosphère en rassemblant des données sur la répartition mondiale des substances présentes à l'état de traces comme les gaz et aérosols.
- Suivre les changements climatiques
- Surveiller les frontières extérieures de l'Union Européenne et les missions au-delà, ainsi que le trafic maritime. Un dernier point qui pose davantage de questions quant à sa finalité comme le contrôle des flux migratoires.

Sentinel-1A marque le début d'une nouvelle ère de l'observation de la terre depuis l'espace. Une ère qui se concentre sur la fourniture de données quotidiennes pour les applications de gestion de l'environnement.

Les satellites météorologiques ont fourni des données opérationnelles depuis des années, et maintenant la famille des missions Sentinel feront la même chose pour la surveillance de l'environnement

Sentinel-1A est une constellation de deux satellites, Sentinel-1B sera lancé l'année prochaine.
Cinq autres missions Sentinel seront lancées dans les prochaines années.

Chaque satellite porte la technologie "state-of-the-art" afin de fournir un flux d'images et de données complémentaires adaptées aux besoins des utilisateurs de Copernic. Les données ne sont pas seulement ouvertes aux utilisateurs du monde entier, mais elles sont également gratuites.

La famille Sentinel
L'ESA à développé une nouvelle famille de missions Sentinel spécifiquement pour les besoins opérationnels du programme Copernic.

Chaque mission Sentinel est basée sur une constellation de deux satellites pour satisfaire aux exigences de couverture, en fournissant des ensembles de données robustes pour les services de Copernic.

Ces missions offrent une gamme de technologies, telles que le radar et des instruments d'imagerie multi-spectrale pour la terre, l'océan et la surveillance atmosphérique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Extrait de l'article "Copernicus (Programme)" dans Wikipedia :

 

Copernicus est le nom du programme européen de surveillance de la Terre1 (ou Global Monitoring for Environment and Security (GMES) dans les versions anglaises), est une initiative conjointe de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Union européenne qui vise à doter l'Europe d'une capacité opérationnelle et autonome d'observation de la Terre. On conserve dans la version française le sigle GMES, utilisé par tous les acteurs européens.

 

L'objectif est de rationaliser l'utilisation de données relatives à l'environnement et à la sécurité issues de sources multiples, afin de disposer d'informations et de services fiables chaque fois que cela est nécessaire. En d'autres termes, Copernicus permettra de rassembler l'ensemble des données obtenues à partir de satellites environnementaux et d'instruments de mesure sur site, afin de produire une vue globale et complète de l'état de notre planète.

 

Les décideurs politiques font partie des principaux utilisateurs du programme Copernicus, qui leur permet de préparer les législations nationales, européennes et internationales relatives à l'environnement (y compris celles sur le changement climatique) et de vérifier la bonne application de ces législations.

 

Copernicus s'appuie sur quatre « piliers » :

  • la composante spatiale (constituée de satellites d'observation du sol, des océans et de l'atmosphère),
  • la composante in-situ (constituée d'instruments de mesure au sol ou aériens mesurant des paramètres relatifs à l'état des océans, du sol et de l'atmosphère),
  • la composante normalisation et harmonisation des données,
  • la composante des services à l'utilisateur.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Intro ('Contexte') sur le site EUMETSAT

 

Le besoin d’information sur l’environnement et la sécurité n’est pas sans incidences géopolitiques stratégiques.

 

Au niveau européen, la principale impulsion politique en faveur de l’initiative Copernicus, ex-GMES (Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité), a été exprimée en juin 2001 lors du Conseil européen de Göteborg, qui a demandé à la Commission européenne (CE) de démarrer des activités en vue de parvenir à une compétence opérationnelle et autonome d’ici 2008.

 

L’avancement de Copernicus fait l’objet de rapports réguliers au Conseil européen et au Parlement européen, et via diverses communications de la CE, comme le plan d’action publié en 2004 (COM(2004)065), la proposition en 2005 en faveur de services accélérés de GMES (COM(2005)565) ou les aspects concernant la gouvernance et le financement (COM(2008)748).

 

Copernicus fait également partie des actions européennes visant à répondre aux problèmes du changement climatique, dont l’impact a été souligné dans le 4e rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en 2007. La problématique du changement climatique et les réponses à y apporter ont été définies comme une priorité à l’occasion de plusieurs sommets du G8, notamment à Gleneagles en 2005 et à Heiligendamm en 2007.

 

Copernicus tient en outre lieu de principale contribution de l’Europe au Système mondial des systèmes d’observation de la Terre (GEOSS), lancé au sommet du G8 d’Évian en 2004.

 

Copernicus contribue également à la Stratégie commune UE-Afrique, par le biais du Processus de Lisbonne sur GMES et l’Afrique (visant à élaborer un Plan d’action pour GMES et l’Afrique) et la mise en œuvre de l’initiative Surveillance de l’environnement en Afrique pour un développement durable (AMESD) qui répond aux termes de l’accord trouvé au sommet du G8 à Gleneagles en 2005, afin d’améliorer les réseaux d’observation en Afrique.

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Ce sujet me fais penser au fait que si on revenait 20 ans en arrière, la France et l'Europe ne médiatisaient pas autant que ça a l'époque leurs programmes satellites institutionnels ...

 

On en entendait a peine parler une fois aux infos pis après quelques rappels lors de fournitures d'images ou données a chaque fois qu'ils sont utilisés rappelant qu'on aurait des sats de science a nous dans le ciel ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Ce sujet me fais penser au fait que si on revenait 20 ans en arrière, la France et l'Europe ne médiatisaient pas autant que ça a l'époque leurs programmes satellites institutionnels ...

 

On en entendait a peine parler une fois aux infos pis après quelques rappels lors de fournitures d'images ou données a chaque fois qu'ils sont utilisés rappelant qu'on aurait des sats de science a nous dans le ciel ...

Yep en même temps le budget Européen a l’époque était beaucoup plus faible et les projets beaucoup moins ambitieux. De plus aujourd'hui le spatial souffre un peu d'un désamour de la part de la population il faut donc communiquer un peu plus.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve pourtant que l'on ne communique pas assez. Vous avez déjà entendu une seule déclaration officielle d'un membre du gouvernement sur l'excellence du domaine spatial français et européen, sur les recherches et prospectives sur le sujet ? 

 

A moins d'être passionné par le sujet, il y a rarement des reportages ou des articles de fond dans la presse et les médias en général, alors que c'est un secteur d'avenir. Heureusement qu'il reste youtube !

Modifié par alexandreVBCI
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve pourtant que l'on ne communique pas assez. Vous avez déjà entendu une seule déclaration officielle d'un membre du gouvernement sur l'excellence du domaine spatial français et européen, sur les recherches et prospectives sur le sujet ? 

 

A moins d'être passionné par le sujet, il y a rarement des reportages ou des articles de fond dans la presse et les médias en général, alors que c'est un secteur d'avenir. Heureusement qu'il reste youtube !

Je suis bien d'accord, que très peu de communication est faite à ce sujet, pour 3 domaines :

  • les satellites commerciaux Ariane (probablement en partie du fait de la très grande fiabilité !!! puisque les journalistes ont appris, à tort, qu'on ne fait "pas d'articles sur les trains qui arrivent à l'heure" ; ce qui était déjà une bêtise quand les horaires SNCF étaient très bien respectés (il ne s'agit pas de faire un article pour chaque train arrivant à l'heure, mais sur ce qui permet d'obtenir des trains à l'heure), mais qui est encore plus vrai maintenant, alors que la ponctualité sncf n'est plus si importante.
  • les satellites (ou Planck, Herrschel) institutionnels 'scientifiques' notamment, sous le prétexte que cela n'intéresse que les spécialistes (avec justement une petite exception pour Planck, Herrschel, dont on a parlé qd même
  • les satellites de programmes offrant des services (SPOT, METEO, GALILEO, GMES-Copernicus par exemple) qui sont très porteurs, y compris de débouchés économiques importants, mais là non plus pas grand chose (heureusement plus que le reste)

Alors que les lancements habités (américains ex navette, russes, ou chinois) font beaucoup plus la une (donc quasi rien sur les activités européennes).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelques jours après son lancement, "Sentinel 1A fonctionne en orbite", article :

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/04/sentinel-1-fonctionne-en-orbite.html

 

dont voici deux extraits :

"Le satellite radar Sentinel-1A de l'Agence spatiale européenne vient de passer avec succès ses premiers tests en orbite. Une étape importante vers sa mise en fonctionnement de routine, prévu pour dans trois mois."

 

"Sentinel-1A, réalisée par Thales Alenia space Italie, emporte donc un radar à synthèse d'ouverture, dont l'antenne de 12,3 m sur 0,9 m réalisée par Airbus Defence and Space a été déployée sans anicroche ainsi que ses panneaux solaires de grande dimension. *

L'objectif fixé au satellite est de fonctionner au moins pendant sept ans, ses capacités permettant une durée de vie de 12 ans.

 

Avec son radar, il peut fournir des images par tous temps, nuages ou pas, et 24h sur 24.

 

Lorsque son jumeau Sentinel-1B sera lancé, chaque point de la Terre pourra être vu au moins une fois, avec 5 mètres de résolution au mieux, tous les six jours. Les données seront transmises à des stations au sol, réparties à travers le monde pour en assurer une diffusion rapide.

Mais Sentinelle dispose aussi d’un terminal laser pour faire transiter ces données en continu par les satellites géostationnaires du système européen de relais de données."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une vidéo de Euronews :

http://fr.euronews.com/2014/03/20/copernic-offre-un-flot-de-donnees-en-cas-de-catastrophe/

 

dont l'extrait :

La politique de données décidée récemment est ouverte et gratuite, car ces données sont aussi un produit sur lequel nous pouvons construire un grand nombre de projets d’entreprise – pour les entreprises européennes, en Europe et aussi en dehors de l’Europe, et cela n’est possible que si les données sont à l‘état brut et gratuites.

 

C’est un peu comme un GPS, un signal gratuit provenant de l’espace sur lequel beaucoup d’entreprises se baseront sur le terrain”, détaille Volker Liebig, Directeur de l’observatoire de la Terre de l’ESA.

 

Le programme Copernic est déjà en cours et va se développer de façon consistante dans les deux prochaines années grâce au lancement des Sentinelles et la récolte de plusieurs téraoctets de données par jour.

 

Dans le meilleur des cas, nous arrivons à environ une résolution d’un demi-mètre, ce qui est assez précis. Après vous allez vers une gamme de résolutions d’environ 5 mètres où vous pouvez mesurer différents paramètres, principalement des informations agricoles comme les cultures ou les prévisions de rendement.

 

Et puis vous passez à environ 200 mètres, 250 mètres, c’est ce qui est utilisé pour la cartographie mondiale des océans. Cela concerne vraiment les paramètres à l‘échelle mondiale qui ont bien sûr d’autres types d’utilisateurs et un intérêt différent”, continue Volker Liebig.

 

 

et :

La prévision des crues est un domaine émergent de la science et il va encore gonfler grâce à des informations plus rapides et plus précises.

 

“Avec les images satellites de l’ESA, nous serons en mesure d’avoir une résolution verticale de l’ordre des décimètres. C’est ce qui va nous permettre de dire qu’une zone sera inondée ou qu’une autre ne le sera pas. Tout cela nous va nous permettre d‘élaborer de meilleurs plans d’action”, espère Javier García-Pintado.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur Sentinel 5, pour lequel Airbus a signé un contrat en mars 2014 :

http://www.edubourse.com/finance/actualites.php?actu=83890

 

extraits :
Sentinel-5 étudiera quotidiennement la composition de l’atmosphère terrestre, en mesurant les gaz à l’état de trace et les aérosols ayant une incidence sur le climat et la qualité de l’air.

« Ce n’est que grâce aux satellites et à leurs instruments que nous pouvons observer de façon continue l’environnement à l’échelle planétaire.

 

L’ESA nous a confié la responsabilité de faire progresser le programme Copernicus en fabriquant son prochain instrument majeur, le spectromètre ultra précis de Sentinel-5, dans notre centre spatial optique d’Ottobrunn, près de Munich, en Allemagne », a déclaré Michael Menking, Directeur des Programmes d’observation de la Terre, navigation et sciences de Space Systems. «

 

A ce jour, nous fabriquons déjà trois satellites Sentinel et plusieurs autres instruments pour le programme Copernicus.

 

Il s’agit de bâtir une infrastructure moderne et efficace pour l’observation de la Terre et les services de géo-information. Ce nouveau contrat démontre combien notre expertise de haute technologie bénéficie à la surveillance environnementale de la planète, ainsi qu’à la sécurité dans le monde ».

 

 

Sentinel-5 sera hébergé sur le satellite MetOp Seconde Génération (MetOp-SG)  qui gravitera en orbite polaire autour de la Terre à environ 800 kilomètres d’altitude. Le lancement du satellite est prévu en 2021 tandis que l’instrument devrait être livré en 2019.

A raison d’une fauchée d’environ 2670 km de large, Sentinel-5 fournira une couverture mondiale quotidienne de l’atmosphère terrestre avec une résolution spatiale inédite de 7x7 km² au nadir, permettant ainsi aux spécialistes de l’atmosphère et aux climatologues de détecter et d’analyser avec précision les sources d’émissions.

 

L’instrument permettra également de déterminer la concentration des gaz à l’état de trace, ainsi que les principaux composants atmosphériques comme l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre, le méthane, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et les aérosols.

Au cœur de Sentinel-5 se trouve un spectromètre imageur dans l’ultraviolet, le visible et l’infrarouge de courte longueur d’onde (UVNS). Cette large bande spectrale est une nécessité absolue pour mesurer les différentes molécules.

 

D’une masse optimisée de 270 kg, l’instrument d’une durée de vie de plus de 7 ans sera constitué d’un module optique - comprenant un télescope à réflexion, un ensemble optique séparateur de faisceaux, des spectromètres optiques (deux dans  l’ultraviolet/visible (UV/Vis) et un dans l’infrarouge proche (NIR) ) - ainsi que de deux systèmes dans l’infrarouge de courte longueur d'onde (SWIR), un sous-système d’étalonnage et de deux assemblées de circuits de commande.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Un autre article, très synthétique, sur le sujet :

http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/04/04/01008-20140404ARTFIG00249-le-premier-satellite-europeen-du-reseau-sentinel-surveille-la-planete.php

 

dont voici un extrait, sur les aspects financiers, et les retombées :

"Cette constellation de satellites s'intègre dans un programme européen plus vaste porté par la Commission européenne en partenariat avec l'Agence spatiale européenne (ESA).

 

Baptisé «Copernicus», son objectif, très politique, est de fournir à l'Europe un accès indépendant et fiable aux données spatiales d'observation de la Terre jusqu'en 2040. Le projet a déjà absorbé 2,4 milliards apportés par l'ESA (70 %) et l'UE (30 %).

 

La Commission européenne a désormais pris le relais financier en allouant 3,8 milliards d'euros pour la période 2014-2020.

 

L'Europe attend 30 milliards de retombées économiques d'ici à 2030 et la création de 50 000 emplois.

 

C'est le projet spatial européen opérationnel le plus ambitieux de l'histoire avec le système de positionnement Galileo. En contrepartie de ce lourd investissement, les données de Copernicus seront fournies gratuitement aux États membres et aux différentes institutions européennes qui en auront l'usage."


Programme européen Copernicus : le satellite Sentinel-1A transmet ses premières images  

http://regard-sur-la-terre.over-blog.com/article-programme-europeen-copernicus-le-satellite-sentinel-1a-transmet-ses-premieres-images-123352476.html

avec plusieurs images sur cette page

 

"C’est fait : les premières images du satellite Sentinel-1A, lancé depuis la Guyane française le 3 avril 2014, viennent d’être publiées. Elles ont été acquises entre le 12 et le 13 avril, un jour après que le satellite Sentinel-1A ait atteint son orbite de travail et ait été placé dans sa configuration de fonctionnement. Il ne s’agit pas encore de l’orbite définitive mais d’une orbite utilisée pour la recette en vol. Un travail important doit encore être fait, par exemple en calibrant très finement l’instrument CSAR, dans les trois mois qui viennent.

Les premières images présentées ici donnent simplement un avant-goût de ce que fournira Sentinel-1A à partir de cet été.

Mon image préférée apparaît en premier dans cet article mais, symboliquement, c’est Bruxelles qui est présentée comme la toute première image."

 

...

 

"Ici, les couleurs ont été choisies pour montrer les différents types d’occupation des sols : végétation en vert, bleu-rouge pour les zones urbanisées, blanc pour les zones les plus denses et noir pour les cours d’eau ou les surfaces peu réflectives comme les pistes des aéroports. L’image montre la densité de l’environnement urbain autour de Bruxelles, qui apparaît en blanc au centre de l’image. L'extrait du bas est centré sur Anvers, visible en haut à gauche dans l'image principale."

 

"Deux autres images font partie de la première série d’images de Sentinel-1A publiées par l’ESA sur son site Internet. Elles fournissent deux exemples de services rendus par les satellites du programme européen Copernicus et illustrent en particulier l’importance de disposer d’un instrument radar"

 

- "Dans le domaine de l’environnement, le suivi de l’évolution des glaciers, de la formation des icebergs et de l’évolution des calottes glaciaires, en relation avec les études sur l’impact du changement climatique.

L’image de Sentinel-1A montre une partie du glacier Thwaites et du glacier de l’île du pin (Pine Island) en Antarctique.

Sentinel-1A pourra également surveiller l’évolution de la glace de mer, particulièrement pour les eaux de plus en plus fréquentées de l’Arctique.

Les images fournies par son radar en bande C aideront à faire la différence entre la glace annuelle, fine et navigable, et la glace permanente pluriannuelle, plus épaisse et dangereuse pour la navigation"

 

...

- "Dans le domaine de l’aide en cas de situation d’urgence, la fourniture d’images très rapidement après une catastrophe ou une crise (comme pour l'incendie récent de Valparaiso au Chili). Ici, il s’agit d’une inondation de plaine causée par la crue du fleuve Zambèze. Le blog un autre regard sur la Terre présente régulièrement des exemples de contribution des satellites d’observation en cas de catastrophe majeure. Pour illustrer tout l’intérêt de l’instrument radar, il faut savoir que la région de la plaine Caprivi est recouverte d’une épaisse couverture nuageuse le jour où l’image a été prise."


Suite du 2e article "le satellite Sentinel-1A transmet ses premières images ", plus récent que l'article synthétique, ci-dessus

... "Pas encore convaincu par l’intérêt des images radar ?

 

Les images en polarisation simple en noir et blanc vous paraissent « tristounettes » et les représentations colorées ne valent pas les belles images multispectrales des satellites Pleiades ou Spot 6 ?

 

Peut-être… Mais regardez les heures d’acquisition des images et pensez à la couverture nuageuse.

Pour fixer les idées voici deux images optiques prises par les satellites Aqua et Terre et couvrant la région de Bruxelles et la Namibie le jour où les images radar ont été prises par l’instrument CSAR de Sentinel-1A.


Dans les deux cas, aucun satellite optique n’aurait pu fournir une image exploitable ce jour-là à cause de la couverture nuageuse…"


PS. Merci à qui voudra bien extraire les images correspondantes de la page citée, pour les insérer ici, cela sera plus parlant !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci bien pour cet article.

 

Les images, je les avais déjà signalées, juste au-dessus, mais cela ne se voit pas bien

(pour des raisons que je n'ai pas comprises, si je fais deux posts successifs, les deux contributions sont fusionnées en une seule, ce qui nuit à la lisibilité des échanges ; si quelqu'un sait comment faire pour éviter cela, merci de le dire ici !)

 

Mais cet article de FUTURA SCIENCES contient des précisions très intéressantes :

 

"Sentinel 1A détecte des mouvements du sol de 2 mm par an

Il reprendra les services opérationnels et les missions environnementales que menait Envisat et qui ont été brutalement interrompus après la perte de ce satellite en avril 2012. Sentinel 1A peut aussi faire bien d'autres choses, comme nous l'explique Yves-Louis Desnos, spécialiste radar et responsable du support auprès des scientifiques et des utilisateurs et membre du département Sciences, applications et technologies futures à l'Agence spatiale européenne.

 

Ce radar à bande C à synthèse d’ouverture (SAR) est équipé d’une antenne à guide d’onde composée de 560 modules d’émission-réception et peut opérer dans quatre modes d’observation. Elle fonctionne selon le principe de l’interférométrie qui consiste à combiner la phase de deux images radar prises par le satellite à des instants différents. En comparant les images, il est possible de détecter tous les changements susceptibles de s’être produits dans l’intervalle. Dans le cas de Sentinel 1A, ce principe permet de détecter des mouvements de l’ordre d’une fraction de la longueur d’onde de fonctionnement (5,6 cm) du radar. Le radar peut ainsi détecter « des mouvements de sols de deux millimètres par an », comme des déformations ou des variations d’altitude du terrain observé. Cette performance sera utile dans des domaines variés, comme la « volcanologie, la sismologie ou encore la glaciologie ».

 

À cela s’ajoute un mode d’acquisition qui « permet le choix de la polarisation ». Elle sera simple (au choix HH ou VV, H pour horizontale et V pour verticale) et en dual-pol (VV+VH ou HH+HV). Par exemple, VV+VH indique des signaux transmis verticalement et reçus verticalement et horizontalement. Autre particularité intéressante, il s’agit du « premier système radar interferometrique opérationnel à large fauchée » avec une « résolution bien meilleure que les systèmes précédents ». Cela lui lui permet de couvrir des zones d’observations de 250 kilomètres de côté au-dessus des terres émergées et jusqu’à 400 kilomètres pour la cartographie et le suivi des glaces.

 

Des applications inédites

Enfin, depuis l’avènement du principe de la synthèse d’ouverture, les progrès ont été significatifs. D’une résolution kilométrique à l'origine, on a pu obtenir des résolutions décamétriques puis métriques. À cela s’ajoute une durée d’acquisition passée de 12 minutes par orbite avec les ERS 1 et 2 à une observation « sans discontinuité avec Sentinel 1A et des débits de données 5 fois supérieurs par rapport à Envisat ».

 

Si les données de Sentinel 1A serviront à de nombreux services existants, dont le mode vague qui permet de mesurer un certains nombre de paramètres liés aux vagues afin d'améliorer la prévision de l’état de la mer, de « nouvelles applications sont attendues ». Pour la communauté des utilisateurs, « cela va être une source de données exceptionnelles de très grande qualité ».

De plus, c’est la première fois que la continuité des données est garantie sur une très longue période. À partir des données de n’importe quel capteur de Copernicus, il sera possible de faire des prédictions de moyen terme, typiquement 20 ans, ce qui n’était pas possible auparavant. Les prédictions se limitaient à la durée de vie du satellite concerné."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Merci bien !

Ce 2e article est très original, avec des images obtenues pendant ce 22 avril (jour de la terre), depuis différents satellites..

 

De courts extraits, sans les images, très intéressantes :

 

24 heures autour de la Terre avec les satellites d’observation

Pour célébrer à sa manière la journée de la Terre, le blog Un autre regard sur la Terre propose une série d’images provenant de satellites d’observations. Les images présentées ici ont toutes été acquises dans la journée du 22 avril 2014. Comment les trouver : en consultant les « catalogues d’images » des principaux fournisseurs et opérateurs de satellites d’observation

 

L’image ci-dessous montre par exemple la consultation du catalogue Geostore d’Airbus Defence and Space, en choisissant comme zone d’intérêt une région étendue autour du Danemark et de la ville de Copenhague. Pour la petite histoire, Copenhague, c’est le siège de l’Agence Européenne de l’Environnement (EEA pour European Environment Agency) où on s’intéresse à l’environnement plus souvent que tous les 22 avril….

 

 

Un enjeu : la continuité des observations

Le 2e "article ne montre donc que des images acquises le 22 avril, pratiquement dans une fourchette d’heures locales assez étroite pour les instruments optiques. J’espère que cela vous donne à nouveau une idée de la diversité des applications des satellites d’observation dans le domaine de l’environnement.

Par contre, comme pour la météorologie, il est très important que les satellites ne remplissent une mission opérationnelle, au service de l’environnement, de l’étude de l’évolution du climat, de la déforestation ou de l’élévation de la hauteur de la mer que s’ils sont capables de fournir de longues séries temporelles.

Une image du 22 avril, si elle est seule, ne sert à rien."

 

D’autres articles du blog "Un autre regard sur la Terre" sur le thème de l‘environnement.

sur le lancement de Sentinel-1A et sa mise en orbite.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 009
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Hyperion
    Membre le plus récent
    Hyperion
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...